Judith Beller reçoit Carla Rebeiz, à la tête de EATS THYME, restauration libanaise.
"Destins de Femmes" nous raconte les parcours des femmes extraordinaires qui tissent le lien de notre République. Nous explorons des thèmes universels tels que la lutte pour l’Egalité des genres, la liberté d’expression, la diversité culturelle, le droit à disposer de son corps. Emission tirée du livre de Valérie Perez-Ennouchi, "Destins de Femmes", sorti chez Ramsay, prix Edgard Faure 2021.
Une émission de Judith Beller.
Merci au Groupe Connect Travail Temporaire !
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/ Nous suivre sur les réseaux sociaux ▪ Facebook : / sudradiooffi. . ▪ Instagram : / sudradiooff. . ▪ Twitter : / sudradio ▪ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr Et pour plus de vidéo du Grand Matin Sud Radio : • Grand Matin Sud Radio
##DESTINS_DE_FEMMES-2023-11-18##
"Destins de Femmes" nous raconte les parcours des femmes extraordinaires qui tissent le lien de notre République. Nous explorons des thèmes universels tels que la lutte pour l’Egalité des genres, la liberté d’expression, la diversité culturelle, le droit à disposer de son corps. Emission tirée du livre de Valérie Perez-Ennouchi, "Destins de Femmes", sorti chez Ramsay, prix Edgard Faure 2021.
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00:00 Le groupe Connect, expert en recrutement intérimaire.
00:03 Rejoignez les 35 agences du groupe Connect pour des opportunités de carrière partout en France.
00:08 Le groupe Connect présente...
00:10 Sud Radio, Destin de Femmes, 14h, 14h30, Judith Beller.
00:16 Bonjour, bonjour les copines et les copains, heureuse de vous retrouver pour Destin de Femmes,
00:20 l'émission qui œuvre pour que le combat pour le droit des femmes devienne une cause commune.
00:24 Et oui, et tout cela est inspiré du livre au même titre de Valérie Pérez-Enouchi.
00:29 Aujourd'hui, vous êtes en compagnie de Carla Rebèze, qui est à la tête du délicieux, délicieux,
00:34 je le redis une fois encore, restaurant libanais It's Time, une femme qui a suivi son cœur
00:39 et sa passion en arrêtant la finance à 50 ans pour se lancer dans la restauration
00:43 et lancer une affaire qui fonctionne très bien, d'ailleurs je dirais même plus, qui cartonne.
00:46 Encore un Destin de Femmes exceptionnel pour vous aujourd'hui, chers auditeurs,
00:50 et bienvenue sur Sud Radio, Carla Rebèze.
00:52 Bonjour Judith et merci de m'accueillir.
00:54 Avec plaisir.
00:55 Sud Radio, Destin de Femmes, Judith Beller.
00:58 Alors Carla Rebèze, je vais vous poser les quatre questions dont elle doit répondre, c'est obligatoire.
01:03 Toutes les invitées de Destin de Femmes, est-ce que vous êtes prête ?
01:05 Je suis prête.
01:06 Bon. Alors quel destin de quelle femme vous inspire le plus, Carla Rebèze ?
01:10 Je dirais dans l'actualité, Florence Artaud.
01:15 Ah oui ? Parce qu'on en parle en ce moment, c'est vrai.
01:17 Parce qu'on en parle en ce moment, parce qu'il y a ce film, parce que quand on écoute de nouveau tout ce qu'elle a fait
01:22 et comment elle a terminé sa vie, c'est un destin. Et puis c'est génial.
01:28 Elle a eu des hauts et des bas et elle a été creuser son sillon dans une catégorie où on disait que c'était impossible pour une femme de le faire.
01:38 Il n'y avait que des hommes, qu'elle portait presque malheur d'être là, une navigatrice.
01:42 Et elle a gagné. Elle a gagné et elle a tout fait pour gagner.
01:47 Et elle a eu après un retour sur tous les sponsors qui l'ont lâché.
01:50 Donc moi, ça me parle. Ça fait très business.
01:53 Et en même temps, elle est championne, championne du monde et on la lâche. Exceptionnelle.
01:58 Et pourquoi elle a été lâchée ? Vous vous en souvenez ?
02:00 Je pense parce qu'elle était une femme. Il fallait mieux mettre ses sous sur un homme en ce moment-là.
02:05 Je pense 20 ans après, on aurait mis trois fois l'argent sur elle.
02:08 C'est une des précurseuses en fait. Précurseur-e. Je ne sais pas comment on dit.
02:13 Quel a été votre plus grand succès, Carla Rebèze ?
02:17 Succès parce qu'on a encore de la marche.
02:20 De la marche dans le futur, mais je dirais dans la finance,
02:24 le fait que j'ai lancé les Feel Good Bond en 2006 en Allemagne et en Europe.
02:30 C'était les obligations ouvertes et sustainable qui sont devenues maintenant quelque chose de très acquis.
02:35 C'est vous qui avez fait ça ?
02:36 Et moi, j'étais une des premières à le lancer, à prendre un défi avec la Banque mondiale
02:41 et de faire ça en Europe en 2006 avant la crise du subprime.
02:46 Et de l'appeler Feel Good et de le vendre comme un Feel Good Bond.
02:51 C'était en avance sur son temps.
02:54 Et donc maintenant, avec le temps, je dis "Waouh !"
02:57 Parce que c'est international quand même.
02:59 C'est international, ça parle, ça parle du cœur.
03:02 Mais est-ce que toute grande réalisation ne commence pas avec un peu de folie finalement ?
03:06 Tout commence avec une folie, sinon on ne se jette pas dans l'eau.
03:10 D'accord.
03:11 Quelle a été votre plus grande déception, Carla ?
03:15 Ma déception, je dirais... ça m'a pris 40 ans.
03:18 Vous savez, je suis née au Liban, puis j'ai quitté à l'âge de 18 ans.
03:22 Et donc je suis en France, en Allemagne, dans d'autres pays.
03:27 Et je pense que ça m'a pris 40 ans pour allier la France et le Liban dans ce lieu que j'ai créé, qui est It's Time.
03:34 Et c'est pour ça que vous l'avez fait aussi, non ?
03:35 Je pense que c'est pour ça.
03:36 Peut-être que je ne vais pas le dire, mais c'est inconscient.
03:39 Mais ça m'a pris 40 ans.
03:41 Donc ça vous déçoit de vous rendre compte que ça vous a pris 40 ans, c'est ça ?
03:44 Tout à fait.
03:45 Ça me déçoit que j'ai peut-être accepté de le faire et de le vivre 40 ans après.
03:51 Mais il faut comprendre que c'était un pays en guerre.
03:54 J'ai envie de dire qu'il n'y a rien pour rien en même temps.
03:56 C'est-à-dire que si vous l'avez fait plus tard, c'est qu'il fallait le faire plus tard, non ?
03:59 C'est possible que j'aurais pu le faire.
04:01 Je m'aurais dit que j'aurais pu le faire à 25 ans et ne pas faire la finance.
04:04 Mais peut-être que je n'aurais pas fait cette carrière.
04:07 Oui, puis vous n'auriez peut-être pas monté un restaurant qui marche non plus.
04:09 Et peut-être pas monté un restaurant qui serait aussi bien accueilli.
04:12 Votre apport professionnel en termes de spécialiste de la finance,
04:16 on imagine que pour gérer une entreprise, qui doit être gérée, un restaurant c'est une entreprise,
04:22 vous avez comme un bon background pour le faire.
04:25 Pour gérer le côté administratif.
04:28 Pour gérer tout le reste, c'est retrousser les manches, c'est être ouvert, c'est vouloir recevoir, c'est faire.
04:34 C'est vraiment du travail.
04:36 Ce sont des mots qui vous définissent bien vous, en fait.
04:38 Oui, c'est de l'artisanat.
04:40 Et votre plus grande joie Carla Rebez ?
04:43 Ma plus grande joie, on ne va pas parler du personnel à part mes filles Fiona et Alexia,
04:48 je dirais c'est le fait de monter à 55 ans, une idée qui a germé avant de faire ce "It's Time".
04:56 Pendant combien de temps ?
04:57 Je pense 3-4 ans.
04:58 On en parlait, on se moquait même de moi de ce projet que j'ai envie de monter,
05:02 de ce "It's Time" et du "Time" et du jeu de mots.
05:05 Et que j'ai signé mon bail deux semaines avant le lockdown,
05:12 et que j'ai continué pour ouvrir, à faire des travaux et ouvrir.
05:16 Et recevoir du monde, ça c'est ma plus grande joie.
05:20 Vous avez réussi à bosser pendant le confinement ?
05:22 Oui, officiellement dans la limite de ce qu'on pouvait faire, on a fait des travaux,
05:26 mais tout le monde nous conseille de ne pas faire ces travaux,
05:29 de ne pas commencer, on ne savait pas où ça allait aboutir.
05:32 Vous y croyez, vous avez écouté votre intuition aussi ?
05:36 Oui, oui.
05:37 Vous savez, j'ai vécu 18 ans au Liban, et au Liban, même en période de crise, on avance.
05:42 Parce qu'on ne sait jamais comment ça va être, ça peut être pire, ça peut être mieux,
05:45 alors il vaut mieux avancer dans tous les cas, on ne sait rien.
05:48 Oui, parce que c'est instable en fait.
05:49 C'est instable, et puis l'idée de voir une idée qui arrive à son aboutissement,
05:54 et que c'est nous qui sommes la personne qui l'a fait germer, c'est génial, ça c'est une joie.
05:59 Parce qu'on voit le début, et on voit tout le process, et on voit le retour,
06:05 et puis c'est un bonheur.
06:07 Alors "It's time" que vous avez créé, "Carla Rebèze", c'est une nouvelle manière de redécouvrir,
06:12 ou de découvrir, pour ceux qui ne connaissent pas la cuisine libanaise,
06:15 c'est quoi le déclencheur qui tout d'un coup vous dit "Bon, j'arrête la finance,
06:20 et je vais faire découvrir la cuisine de chez moi, adaptée au goût d'ici".
06:25 C'est un peu ça que vous avez fait ?
06:26 Oui, je pense que la finance, c'était un peu une étape qui ne pouvait plus se développer comme je voulais.
06:33 Je pouvais toujours, on peut dire financièrement, trouver des bons jobs,
06:38 mais je n'étais pas, je peux dire, capitaine...
06:40 Ça manquait de sens ?
06:41 Comment ?
06:42 Ça manquait de sens ?
06:43 De sens, de capitaine à bord, de participation, et de façon de travailler.
06:51 Et puis je l'ai fait, la finance, j'ai très bien fait, j'ai très bien réussi,
06:55 donc ce n'était plus un challenge.
06:58 Et la nourriture, c'est plus personnel, c'est plus fédérateur.
07:02 Et vous êtes capitaine de votre bateau pour le coup ?
07:04 Je suis capitaine de mon bateau.
07:05 Et capitaine, c'est un grand mot, parce qu'il y a beaucoup de personnes,
07:08 et ça ne dépend pas seulement de moi.
07:10 Bien sûr.
07:11 Et est-ce que vous pensez que le fait de ne pas avoir accédé au poste de capitaine
07:14 que vous vouliez avoir dans la finance, c'est parce que vous êtes une femme encore une fois ?
07:18 Quand j'étais dans la finance, je ne voyais pas ça.
07:22 Avec le recul ?
07:24 Avec un recul, je me dis que oui, il y avait un boys club dans ma période,
07:30 mais j'avais très bien réussi dans ce boys club.
07:33 C'est pour ça que Florence Arthouse, ça me parle.
07:35 Ça vous touche, oui.
07:36 J'ai bien réussi dans ce boys club, mais ce n'était pas acquis pour beaucoup de gens.
07:40 Donc on était les quelques personnes qui avaient des MD et tout,
07:44 et on nous regardait d'une façon en disant, c'est peut-être des femmes presque asexuées,
07:48 mais comment elles réussissent, elles sont là avec les hommes,
07:51 on ne sait plus la différence.
07:53 Mais oui, si je n'avais pas fait ce chemin, je ne serais pas là.
07:58 Je ne sais pas comment va être le futur, mais je sais que tout ce que j'ai travaillé,
08:02 je l'utilise aujourd'hui.
08:03 Et ça vous a structuré aussi, j'imagine ?
08:05 Ça m'a beaucoup structuré, et puis ça m'a permis de revenir sur terre,
08:09 parce que j'étais dans du virtuel.
08:11 La finance, c'est du virtuel, mais exceptionnel, parce qu'on trouve des solutions aussi.
08:16 Mais la restauration, c'est du matériel, c'est du physique, c'est du quotidien,
08:22 c'est du matériel brut qu'on travaille, qu'on façonne à notre façon,
08:27 et qui peut rendre et faire plaisir à beaucoup de gens,
08:30 et on voit toute la vague après qui s'agrandit, et c'est très beau.
08:34 Bravo.
08:36 Les plus grands défis finalement que vous avez rencontrés au moment où vous avez décidé de faire cette transition,
08:42 si vous deviez les nommer, quels sont-ils ?
08:44 Il n'y a personne qui a cru.
08:46 Ah ouais ?
08:47 Oui.
08:49 Dans votre famille, dans votre cercle proche, c'est ça, ou en général ?
08:52 Je dirais même tout le monde, je pense, pour me protéger.
08:55 Parce qu'ils disaient "Tiens, tu es capable de refaire de la finance,
08:58 tu es capable de monter une boîte financière, tu es capable de faire un private equity,
09:02 un family office, qu'est-ce qui te prend d'aller faire un resto,
09:06 et puis c'est petit un resto, alors que moi j'ai une autre vision.
09:10 Je veux grandir, je veux ouvrir d'autres,
09:13 dans tous les pays du monde, je veux me développer,
09:15 je veux atteindre le maximum de gens, je veux créer des nouvelles recettes.
09:19 Parce que la cuisine, ça dit beaucoup de choses aussi.
09:21 Qu'est-ce que vous nous racontez avec votre cuisine caméraman ?
09:23 Je raconte des odeurs, des épices, du vécu, un pays.
09:29 Je ramène le Liban, et si en vérité j'ai le meilleur des deux côtés.
09:33 J'ai le Liban sans les problèmes, j'ai la France avec le côté libanais.
09:38 Donc c'est génial.
09:39 Parce que la France sans le côté libanais, c'est moins sympa ?
09:42 On se réveille des fois le matin un peu plus... un moins positif.
09:46 Avec une gueule de boire, oui.
09:48 Alors que là on est positif, on se dit "regardez là-bas comment il fait, c'est génial ici".
09:53 Donc on se dit non.
09:55 Ça vous permet de reconnaître les qualités de ce pays ?
09:59 Ah oui, j'adore. Vous savez je suis chaque jour touriste,
10:02 je sens que je suis dans un film de Woody Allen,
10:03 chaque jour quand je traverse un pont, je me dis "là il a filmé ça".
10:06 Ou Juliette Binoche, je me dis "tiens c'est moi quand je passe".
10:10 C'est vous Juliette Binoche ?
10:12 C'est moi Juliette Binoche, avec une autre couleur de cheveux.
10:15 Et donc l'idée c'est que c'est un musée à ciel ouvert,
10:20 c'est un grand patrimoine, même gastronomique, même culturel.
10:24 Et c'est une grande chance d'être en France, d'être à Paris.
10:28 Je remercie le bon Dieu que je sois là.
10:31 Et en même temps je connais quels sont les problèmes que chaque citoyen a dans cette ville.
10:36 Je les vis, quand je suis là...
10:38 Vous êtes citoyenne ?
10:39 Oui je suis citoyenne de la ville quand je suis là.
10:41 Mais par contre j'ai ce recul libanais qui me permet d'apprécier.
10:46 D'apprécier les nouveaux endroits, d'apprécier tout ce qui se fait, d'apprécier tout.
10:50 Et puis de voir le gros travail que tout le monde fait.
10:53 Parce que moi j'ai été des bureaux de corporate à un restaurant ouvert sur rue,
10:59 une porte ouverte tout le temps et tout.
11:01 Et recevoir du public tout le temps.
11:04 Donc j'ai de face être dans une tour d'argent,
11:07 et être sur rue, et voir tout le monde,
11:10 et de comprendre, et de les toucher, et de leur parler,
11:13 et de prendre leurs humeurs, les hauts et les bas.
11:16 Et c'est génial.
11:17 Vous êtes un peu la mère universelle quoi, Carla Robes.
11:20 Non, je suis Carla.
11:22 Et après on décide ce que je suis.
11:24 Est-ce que vous avez eu, parce que dans la finance on l'a dit c'est un milieu très masculin,
11:27 la restauration c'est pas très féminin non plus.
11:29 Ah oui, oui je sais parce que j'ai les mêmes...
11:31 Vous avez rencontré les mêmes problèmes dans les deux secteurs ?
11:34 J'ai plus de problèmes là.
11:35 Dans la restauration ?
11:36 Oui parce qu'on croit pas que je suis la propriétaire,
11:38 on me demande où sont mes enfants.
11:40 Quand ils voient un collaborateur masculin,
11:43 on me dit "ah vous aidez votre fils dans les cuisines"
11:46 et là la personne n'est plus servie à table.
11:48 Ah oui c'est ça ? Comment vous réagissez dans ces cas-là ?
11:50 Oui parce que là je dis c'est pas possible.
11:52 À 58 ans j'ai deux filles, elles travaillent pas dans la restauration,
11:56 elles sont libres de faire ce qu'elles veulent.
11:58 J'ai des collaborateurs qui aiment être dans ce domaine.
12:01 C'est pas faire de pensée comme ça.
12:03 C'est pas juste.
12:04 Pas aujourd'hui.
12:05 Non c'est sûr.
12:06 Oui mais parce que j'ai ce tag féminin
12:08 et un âge qui est au-dessus de la quarantaine et de la cinquantaine.
12:11 Donc on se dit c'est pas possible qu'elle a commencé ça comme ça.
12:14 Est-ce que ça vous permet le fait d'avoir âgé un peu
12:17 de prendre les choses moins de front en fait finalement aussi ?
12:20 Ou pas du tout ?
12:21 Ah pas du tout, c'est l'opposé.
12:23 C'est l'opposé, je prends aucun jeu, c'est pas possible.
12:25 Ça vous énerve autant même plus quoi.
12:27 Oui, oui, c'est pas possible.
12:29 Parce qu'en fait vous avez l'impression qu'on vous enlève une part de légitimité
12:32 juste pour une histoire de genre en fait.
12:34 Tout à fait.
12:35 Oui, oui, les fournisseurs et tout demandent à parler à mon patron.
12:38 Les ouvriers demandent à parler à mon patron.
12:41 Maintenant ils vous connaissent bien maintenant.
12:43 Ils font plus l'erreur a priori.
12:45 C'est-à-dire ils réalisent rapidement.
12:47 Vous êtes bien sur Sud Radio et moi aussi, chers auditeurs, clairement.
12:51 Destin de Femme c'est en compagnie de la restauratrice incarnée,
12:54 Carla Rebèze, à la tête de It's Time.
12:56 Vous partez pas trop loin, nous on reste là.
12:58 A tout de suite.
12:59 Le groupe Connect, expert en recrutement intérimaire.
13:03 Rejoignez les 35 agences du groupe Connect
13:05 pour des opportunités de carrière partout en France.
13:08 Le groupe Connect présente...
13:10 Sud Radio, Destin de Femme, 14h, 14h30, Judith Beller.
13:16 Sud Radio c'est Destin de Femme, l'émission consacrée aux femmes extraordinaires
13:20 qui font notre République française.
13:22 Aujourd'hui on est avec Carla Rebèze
13:24 à la tête du délicieux restaurant libanais It's Time.
13:26 Bienvenue à vous qui nous rejoignez.
13:29 Je ne dis pas que c'est délicieux par hasard,
13:31 parce que c'est vraiment délicieux.
13:33 Carla Rebèze, je voudrais savoir comment est-ce que vous allez chercher vos saveurs.
13:36 On a compris que c'était des saveurs du Liban,
13:38 mais vous les associez aussi avec des saveurs d'ici, de la France.
13:42 Comment est-ce que vous créez vos plats ?
13:43 D'où vient l'inspiration ?
13:44 En vérité, j'utilise des recettes de maison, de famille,
13:49 qui sont transmises de génération en génération,
13:52 qui sont pratiquées de génération en génération.
13:55 Et surtout, moi j'ai voyagé dans beaucoup de pays dans le monde,
13:58 de par mon travail,
13:59 donc j'ai eu la chance de goûter beaucoup de plats,
14:03 de visiter beaucoup de restaurants,
14:05 de voir beaucoup de chefs,
14:07 ou même de street food qui se faisait devant moi.
14:09 Et ça m'inspire.
14:11 Et en vérité c'est des inspirations.
14:13 Vous êtes une exploratrice en fait.
14:14 Oui, je suis une exploratrice, une créatrice et une curieuse.
14:18 Je dirais aventurière, parce que je pars dans une direction.
14:21 D'où Florence Arthaud.
14:22 D'où Florence Arthaud, voyez, ça c'est un destin.
14:25 Donc vous partez dans une direction,
14:27 vous savez pas forcément où vous allez,
14:28 mais vous avez envie d'y aller pour découvrir.
14:30 Oui, et puis j'ai une idée, je me dis tiens, ça se marie bien,
14:33 ça pourrait se marier, c'est logique,
14:35 ces deux pays sont loin, le Japon, le Liban, pourquoi pas.
14:38 Et hop, je fais quelque chose avec un miso.
14:40 C'est original le Japon et le Liban.
14:42 Mais tout à fait, miso, aubergine, fatigués, parisais.
14:44 En fait vous mélangez tout quoi.
14:45 Je mélange des choses qui ont le bon sens ensemble.
14:50 C'est-à-dire que je mélange pas tout.
14:51 Comment vous allez chercher le Japon et le Liban ?
14:53 Parce que ça, ça m'intéresse.
14:54 Parce que je voulais supprimer...
14:56 Bon, à part Carlos Ghosn, mais pardon.
14:58 À part Carlos Ghosn, oui.
14:59 J'ai pas besoin de la faire, pardon.
15:01 Et donc, ça, personne n'ose me le dire dans le restaurant,
15:05 mais c'est un cas.
15:06 C'est le fait que je travaillais l'aubergine.
15:08 Et l'aubergine, dans le bassin méterranéen,
15:11 on la travaille avec beaucoup d'huile, des épices,
15:14 je dirais vers le Maroc, avec du cumin, des trucs.
15:17 Et je disais, non, non, je veux aller dans une autre direction,
15:20 un peu plus, je dirais plus douce,
15:23 mais en même temps avec un tanji goût.
15:26 Et là, je me suis dit, tiens, je veux aller dans le côté asiatique.
15:29 Et j'ai été au Japon, pas en Corée.
15:32 Et donc, pour aller un peu m'inspirer de cette aubergine miso.
15:36 Oui.
15:37 Mais en la mixant avec...
15:38 Qui fait partie de leur plat à eux, en fait.
15:40 Oui, l'aubergine miso, c'est chez eux.
15:42 Et chez nous, elle est faite d'une façon pas très lointaine,
15:45 avec de la tahiné, du yaourt,
15:49 un peu revisité à ma manière.
15:51 Ça me donne faim.
15:52 Et donc, ça fait une fête aubergine,
15:54 si style, si pour Carla,
15:56 parce que je n'allais pas l'appeler Japon,
15:58 je n'allais pas l'appeler Liban,
15:59 j'allais l'appeler Carla style.
16:01 Donc, universelle.
16:02 Alors, vous vous êtes installée au 44 rue Coquillard,
16:06 dans le 1er, à Paris.
16:08 C'est donc votre première adresse parisienne,
16:10 et c'est celle qui existe pour l'instant.
16:11 Vous êtes en plein développement, on le sait,
16:12 mais vous en êtes où, du développement ?
16:14 Là, on a le 44 et le 46.
16:16 Il n'y a plus de numéro après dans la rue.
16:18 Ok. Vous avez un bon paquebot déjà.
16:21 Donc, j'ai le 44, 46 pour la vente à emporter.
16:24 Et sérieusement, on est à l'écoute de lieux dans Paris.
16:28 D'accord. Donc, on lance un appel, s'il y a des professionnels.
16:31 On veut un lieu où il y a, je dirais, une communauté,
16:34 des gens qui résident, des bureaux, une vie.
16:37 Un quartier, quoi.
16:38 Un quartier qui vit, parce que nous,
16:40 on réalise que dans cette rue et dans ce quartier,
16:43 il y a une vie, il y a un écosystème,
16:45 il y a des restaurateurs, il y a des voisins.
16:47 Et pendant tout le Covid, on a eu des voisins
16:49 qui ont été nos premiers clients,
16:51 nos ambassadeurs, qui jusqu'à maintenant reviennent
16:54 et qui propagent notre cuisine
16:58 et qui font appel à nous dans leur maison.
17:01 Et je trouve que c'est très important.
17:03 On a tissé des liens, et ça, c'est ce qu'on adore,
17:05 parce que ça, c'est le côté libanais.
17:07 Il faut qu'il y ait de la chaleur humaine,
17:08 il faut qu'il y ait un voisin, il faut qu'il y ait quelqu'un.
17:10 Bien sûr.
17:11 Il faut qu'on soit une antenne de quelque chose chez nous.
17:13 Et quand vous vous êtes installés,
17:15 vous avez fait les travaux en plein Covid,
17:17 c'est ça que vous avez fait ?
17:18 Tout à fait.
17:19 Et vous avez ouvert en plein Covid aussi ?
17:20 Oui, le juillet 20.
17:22 D'accord.
17:23 Et comment est-ce que vous avez fait
17:25 pour vous faire connaître au moment
17:27 où effectivement les gens n'étaient pas tellement dehors ?
17:29 Comment vous avez fait ?
17:30 En vérité, on avait juste une petite fenêtre,
17:33 parce qu'on ne savait pas qu'on allait être de nouveau
17:35 fin octobre, confinés.
17:37 On a une fenêtre où il fallait communiquer,
17:41 mais quand personne ne voulait ouvrir,
17:43 on était un des rares restaurants qui ouvraient,
17:46 une nouvelle ouverture.
17:48 Du coup, ça a attiré les journalistes,
17:51 les influenceurs,
17:52 et avec une équipe de communication autour de nous
17:55 qui nous a soutenus pour envoyer le message.
17:59 D'accord.
18:00 Ça c'est important d'être bien accompagné aussi.
18:02 Très important, surtout à Paris,
18:04 surtout dans cet écosystème,
18:06 avec des professionnels.
18:07 Il faut des professionnels parce qu'on ne sait pas le faire.
18:10 Et surtout à ce moment-là.
18:11 Et puis vous ne pouvez pas tout faire non plus.
18:12 Non, et puis à ce moment-là,
18:14 dire aux personnes "Venez 44 rue Coquillère".
18:17 Pourquoi ça marche autant, Eat Time ?
18:19 Ça cartonne, Carla Robes.
18:21 Ça cartonne parce qu'on sait recevoir,
18:23 on sait cuisiner,
18:24 tout est frais chaque jour,
18:26 on change les plats.
18:27 Produits frais tous les matins.
18:28 Oui, on crée des nouvelles recettes,
18:30 elles ont l'impression qu'elles sont là depuis 100 ans,
18:33 mais elles sont des nouvelles recettes.
18:35 On fait attention aux clients,
18:37 on aime les reconnaître,
18:38 on les appelle par leur nom,
18:39 quand ils reviennent on est content.
18:41 C'est du intragénérationnel,
18:43 c'est des amis, c'est des familles.
18:45 Et c'est très important.
18:46 En vérité, je me demande si ce n'est pas une extension de chez moi.
18:48 C'est le cœur en fait, dont vous nous parlez.
18:50 Oui, mais c'est une extension de chez moi
18:52 et j'ai envie de bien recevoir.
18:53 Donc des fois, quand quelqu'un me fait une remarque sur quelque chose,
18:56 je le prends personnellement,
18:57 parce que c'est chez moi.
18:59 Ça vous est déjà arrivé qu'on vous fasse des remarques désobligeantes ?
19:02 Pas vraiment, mais je dis quand on me fait une remarque sur quelque chose,
19:04 en fait, c'est cool.
19:05 Genre tu préfères quand c'est un peu moins salé, ça vous énerve quoi.
19:07 Le truc, c'est qu'on ne met pas beaucoup de sel.
19:10 D'accord.
19:11 C'est possible.
19:12 Comme ça, il n'y aura pas ce genre de remarques.
19:14 Il n'y a pas de sexe.
19:15 Parce qu'en vérité, les gens ne réalisent pas,
19:17 mais moi je fais beaucoup appel à une naturopathe.
19:19 Beaucoup de recettes passent par une naturopathe.
19:22 Donc on équilibre beaucoup de choses.
19:24 Et c'est pour ça qu'on revient chez moi,
19:26 parce que j'ai enlevé un peu de gras,
19:28 j'ai remplacé, mais très subtilement.
19:30 Donc vous avez le goût, vous avez tout.
19:32 Et c'est travailler parce que je mange là,
19:34 ma famille mange là, mes amis mangent là.
19:36 Et ça c'est très important, c'est pour ça que je dis,
19:39 c'est vraiment une réflexion de chez moi,
19:42 qui doit être impeccable pour recevoir tout le monde.
19:45 Et puis le fait de se sentir à l'aise.
19:47 Oui, bien sûr.
19:48 Et de revenir.
19:49 Oui.
19:50 Et vous avez dit que vous vouliez vous étendre,
19:52 donc on a compris que vous cherchiez un nouveau lieu à Paris,
19:55 mais en fait vous voulez vous étendre à l'Europe, si j'ai bien compris.
19:57 Tout à fait.
19:58 C'est quoi la projection ?
19:59 C'est un peu comme ces germes,
20:01 les idées que je travaille,
20:03 c'est le côté financier qui revient toujours.
20:05 Je fais très attention au cycle,
20:07 je fais très attention au prix.
20:09 Peut-être aussi ces questions de seniority,
20:14 je ne me lance pas,
20:16 parce qu'il y a des jobs,
20:17 parce qu'il y a des familles qui vont travailler avec moi,
20:19 donc je ne peux pas les lâcher en milieu de chemin.
20:21 Donc j'ai besoin que ça soit sûr.
20:23 Pour sécuriser tout le monde.
20:25 Il faut que ça soit sûr.
20:26 Parce que là, on veut grandir,
20:28 on veut faire plaisir aux clients,
20:31 on veut faire plaisir aux employés.
20:32 Est-ce que vous pensez à un investisseur éventuel ou pas du tout ?
20:34 Non, mais j'aimerais bien avoir un investisseur qui mouvre les portes,
20:37 parce que nous on est capable, avec ce concept,
20:39 d'aller aux Etats-Unis, d'aller partout en Europe,
20:41 ce que c'est déjà fait.
20:43 Et on a les Américains qui viennent chez nous,
20:45 les Italiens qui adorent venir chez nous,
20:47 les Allemands qui adorent venir chez nous,
20:49 donc maintenant il est temps qu'on aille chez eux.
20:50 Bien sûr.
20:51 Donc juste en bienséance,
20:53 et on sait qu'ils aiment ça.
20:55 Et puis c'est très facile d'ouvrir dans d'autres pays,
20:59 parce que j'ai vécu dans d'autres pays.
21:00 J'ai étudié aux Etats-Unis, j'ai vécu en Allemagne.
21:02 Donc pour moi, ce n'est pas comme d'autres,
21:04 aller découvrir une langue, je la parle, les langues.
21:07 Vous parlez combien de langues, Karine Robes ?
21:09 Officiellement, officieusement.
21:11 Les deux.
21:12 Je pense qu'officiellement peut-être cinq langues,
21:14 et officieusement peut-être six ou un peu plus.
21:16 Je me débrouille avec d'autres.
21:18 Cinq langues, c'est pas mal quand même.
21:19 C'est pas mal.
21:20 C'est pas mal, c'est-à-dire quand on voyage,
21:22 tu connais beaucoup tout le monde,
21:23 tu peux comprendre tout le monde.
21:24 Ça, c'est pas mal.
21:25 En plus, ils ne savent pas que vous comprenez.
21:27 Non, ils réalisent pas.
21:29 Et alors, quel conseil est-ce que vous donneriez, vous,
21:32 Karine Robes, à quelqu'un qui a envie de faire
21:35 un changement de carrière comme ça,
21:36 de vie important, mais qui hésite à sauter le pas ?
21:40 C'est très simple.
21:42 Il faut croire, il faut de la folie,
21:44 beaucoup de folie.
21:45 Mais il faut aussi étudier son projet.
21:47 Ça veut dire si vraiment des gens...
21:49 Un vrai business plan, il faut être sûr.
21:51 Il faut avoir des gens autour de vous
21:53 qui ont peur pour vous,
21:55 mais qui connaissent vos capacités.
21:57 Ils vont vous donner des indications
21:59 de peut-être le chemin ou pas,
22:01 ou ça vous convient ou ça vous convient pas.
22:03 Parce que tout le monde a des envies.
22:05 Donc, il ne faut pas hésiter à montrer le projet,
22:07 et à le partager.
22:08 Oui, et à en parler.
22:09 Moi, je pense que j'ai bassiné la moitié de la planète
22:11 pendant trois ans sur It's Time.
22:13 Je pense qu'il y a des gens qui ont eu des allergies
22:15 sur It's Time.
22:16 Je leur dois des repas chez moi.
22:17 Vont-ils venir ?
22:19 Ils vont venir chez moi et...
22:21 Ils sont mes invités.
22:23 Il ne faut pas avoir peur de sauter dans le vide quand même.
22:25 Même si le business plan, il est fait et tout,
22:27 c'est du parachute.
22:28 Oui, en vérité, il faut que quelqu'un vous pousse.
22:30 Et vous, vous avez quelqu'un qui vous a poussé ?
22:32 Non, mais...
22:33 Vous vous êtes poussée toute seule.
22:35 Je me suis poussée toute seule.
22:36 Je pense que j'ai trébuché.
22:37 Je suis trop pire.
22:38 Je pense que c'est ça.
22:39 Personne ne m'a poussée,
22:41 mais je pense que le dernier mouvement,
22:43 il y a un déclencheur.
22:45 Je ne me rappelle pas c'est quoi le déclencheur chez moi,
22:47 mais à un moment, ça ne pouvait plus être du business plan.
22:49 Ça ne pouvait plus être des tours.
22:51 Ça rentre dans le concret.
22:52 C'est fini. Il ne faut plus avoir peur.
22:54 Il faut dire, je pars, je fais ça, je cite.
22:57 Parce que le plus dur, c'est après signer.
22:59 Signer, signer, signer.
23:00 Votre nom, c'est en garantie, garantie, garantie.
23:02 Oh my God !
23:04 Et là, on avance.
23:06 Et puis la vie, il y a des miracles.
23:08 Il faut croire à l'univers, au divin, si on y croit.
23:11 Et puis se faire porter.
23:13 Et donc faire appel quand il faut aussi.
23:16 À de l'aide.
23:18 Parce qu'on ne peut pas tout faire seul.
23:20 Et moi, j'ai été à chaque moment,
23:22 j'ai eu des rencontres qui m'ont accompagnée
23:26 sur mon chemin.
23:28 Qui, peut-être pas toutes, ont continué avec moi,
23:30 mais m'ont accompagnée et c'est très important.
23:32 Ça aide à monter les marches.
23:34 Ça aide à avancer.
23:35 Et avoir d'autres perspectives de tout le projet,
23:39 du potentiel, de l'ambition.
23:41 Mais en même temps, je ne laisse personne
23:43 arrêter mon ambition.
23:45 Mes envies, mes rêves,
23:47 personne ne touche.
23:49 Personne ne touche.
23:51 Si vous aviez un souhait, un petit génie,
23:53 qui vous dit "j'exhauste votre souhait",
23:55 qu'est-ce que ça serait ?
23:57 Un apport de...
23:59 Combien ?
24:01 ...de financiers qui vient pour m'ouvrir
24:03 plusieurs pays et plusieurs continents
24:05 en même temps pour It's Time.
24:07 Parce que ça le vaut.
24:09 On est capable.
24:11 On fera un carton partout.
24:13 Et on a déjà décliné
24:15 dans plusieurs pays en pop-up.
24:17 On sait qu'on est capable.
24:19 On a juste besoin un peu de ce kérosène
24:21 dans la machine pour pouvoir aller plus loin.
24:24 Vous avez commencé à aller faire le tour
24:26 des financiers potentiels ou pas du tout ?
24:28 Pas vraiment.
24:30 Mais pas non plus...
24:32 Je ne suis pas assise.
24:34 Je parle.
24:36 Mais je fais très attention parce que
24:38 les gens sont dans des "hypes".
24:40 Vous savez que vous êtes à la radio là.
24:42 Ah pardon, oui, tant mieux.
24:44 Il y a des milliers de personnes qui vous écoutent.
24:46 On est ouverts, on est partants, mais vous savez,
24:48 on n'est pas un "hype".
24:50 On est un vrai business model
24:52 qui a été très bien travaillé,
24:54 qui peut partir très facilement à l'étranger
24:56 parce qu'il y a de l'appétit dans le monde
24:58 pour la cuisine libanaise et méditerranéenne.
25:00 Et on est la version moderne de toute cette cuisine.
25:02 On est vraiment
25:04 la bonne "brand",
25:06 la bonne image,
25:08 les valeurs, tout.
25:10 Tout est prêt.
25:12 Voilà, ça sera votre mot de la fin, tout est prêt ?
25:14 Tout est prêt.
25:16 Merci Carla Rebèze.
25:18 Merci beaucoup.
25:20 Alors chers auditeurs,
25:22 It's Time, je vous rappelle à tous,
25:24 c'est aux 44 et 46 rue Coquillard,
25:26 dans le 1er à Paris,
25:28 pour les chanceux qui sont dans le coin.
25:30 Pour ceux qui ont juste envie de regarder,
25:32 le menu est disponible sur itstime.com.
25:34 "Time" c'est comme le teint avec un "e" à la fin.
25:36 Et puis n'oubliez pas aussi qu'on a rendez-vous
25:38 dimanche à 19h, c'est excellent,
25:40 sur Sud Radio comme d'habitude.
25:42 Et puis vous pouvez nous retrouver sur sudradio.fr,
25:44 la chaîne YouTube, les réseaux sociaux, 10h en complet.
25:46 Merci à Lucie Le Montier qui réalise pour vous
25:48 aujourd'hui, même si elle ne l'a pas fait totalement.
25:50 Et puis bisous les copains.
25:52 A très vite, à demain.
25:54 Avec le groupe Connect,
25:56 expert en recrutement intérimaire.
25:58 Rejoignez les 35 agences du groupe Connect
26:00 pour des opportunités de carrière partout en France.