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00:00 [Musique]
00:16 Il y a beaucoup de, comment dire, de dits qui ont été particulièrement mis à mal
00:23 et il me semblait important à travers vous, qui avez été une voie résistante,
00:30 une voie alternative dans cette période un peu sombre,
00:34 et bien qu'on puisse faire le point, quelques mois plus tard,
00:39 de ce qui nous reste encore à régler.
00:41 Et je crois qu'on a encore beaucoup de choses à faire.
00:45 Voilà, je vais aussi céder la parole à Alain,
00:48 qui doit nous quitter malheureusement dans quelques minutes,
00:51 donc je pense qu'il peut dire un petit mot.
00:56 Bonjour à tous, merci d'être venus si nombreux, merci d'être résistants,
01:03 je le dis en tant que médecin et je le dis en tant que parlementaire.
01:09 C'est important dans le pays des Lumières qu'il y ait un peu de résistance
01:14 et que le dogme ne soit pas un mur.
01:22 Tu as parlé de mur, de digue, et aujourd'hui c'est Noël,
01:27 puisque nous sommes invités par Sylviane.
01:29 [Rires]
01:32 Et Sylviane c'est la forêt, les larves plient mais ne rompent pas.
01:37 Voilà, donc c'est un peu le Sénat, nous sommes en altitude,
01:41 la chambre haute, nous dominons Paris,
01:44 mais c'est ici que la vérité a failli triompher,
01:48 souvenez-vous du pass sanitaire,
01:50 mais nous n'avons pas été assez nombreux parce que face à nous,
01:54 il y a quand même un lobbying qui est très important,
01:57 qui a fait beaucoup de mal, qui a fait du mal à ce qui nous rassemble, la médecine.
02:03 C'est-à-dire que maintenant les gens sont passés de la confiance au doute.
02:10 Et ce n'est pas nous qui avons insufflé le doute,
02:13 c'est le dogme qui a insufflé le doute chez les gens.
02:17 Et je vois régulièrement des patients qui doutent de plus en plus,
02:23 je vois des gens m'interpeller dans le métro en disant "heureusement que vous êtes là",
02:31 "heureusement qu'il y a Sylviane Noël", "heureusement qu'il y a M. Lorigan",
02:35 "heureusement qu'il y a beaucoup de gens que je ne peux pas tous nommer",
02:40 "mais heureusement que vous êtes là".
02:42 Voilà, vous faites honneur à la France,
02:44 et vous faites honneur à ce métier qui n'est pas une science, mais qui est un art.
02:50 Et ce gouvernement a voulu imposer des choses,
02:59 des décisions qui sont politiques, qui n'ont rien de scientifique.
03:05 Et l'histoire nous donne raison.
03:09 Mais vous avez cité le chiffre 188 jours, oui, aujourd'hui,
03:14 mais malheureusement la vérité a du mal à passer, a du mal à...
03:22 La vague n'est pas encore assez haute, mais j'ai confiance.
03:27 Le pape Jean-Paul II disait "N'ayez pas peur, moi j'ai confiance".
03:32 J'ai la foi en l'avenir, j'ai la foi en notre métier, j'ai la foi dans la sagesse populaire.
03:42 Orwell disait, souvenez-vous, dans son livre célèbre,
03:48 il disait qu'on va faire disparaître les gens ordinaires.
03:57 La droite et la gauche vont faire disparaître les gens ordinaires.
04:02 On les a appelés les "gilets jaunes", les gens qui ne sont pas d'accord, en droit de douter.
04:07 Donc ils votent souvent dans des extrêmes, la droite et l'extrême gauche.
04:13 Mais ils ne votent pas par conviction, ils votent pour exister.
04:18 Donc j'aimerais que, justement, nous soyons les porte-voix tous ensemble,
04:27 de ceux qui n'ont pas de voix, pour ne pas céder à la facilité, c'est-à-dire à l'extrême,
04:36 et pousser les gens à utiliser leurs milligrammes de responsabilité, leurs gouttes de responsabilité.
04:49 Et quand les gouttes s'ajoutent, ça fait des rivières, ça fait des torrents, ça fait des folles, ça fait des océans.
04:56 Et l'océan c'est aussi, j'ai vu, c'est Nathor Joyandès qui est un grand navigateur.
05:03 L'océan c'est le lieu des tempêtes, mais c'est aussi le lieu de la sagesse.
05:10 - Et de l'humilité. - Et de l'humilité.
05:14 Il faut être humble, et j'aimerais que ce gouvernement soit un peu plus humble.
05:19 Et je me mets de plus en plus en opposition contre ce gouvernement.
05:23 C'est pas une opposition déraisonnable, je pense que c'est une opposition raisonnable.
05:28 Celle de la raison, de la sagesse, contre le dogme.
05:33 Céline n'avait pas raison, Céline disait que l'histoire ne repasse pas les plats, mais si elle repasse les plats.
05:38 On a connu l'inquisition, on a connu beaucoup de choses.
05:41 Vous avez été, j'ai été, victime d'une inquisition, comme beaucoup ici.
05:51 Mais nous ne brûlons pas, nous sommes incombustibles, et c'est ça qu'ils n'ont pas compris.
05:57 Voilà, donc nous allons résister, nous sommes humbles, et nous sommes tous ensemble.
06:03 Autour d'une table, unis en fraternité, les uns à côté de les autres,
06:08 pas les uns en face des autres, mais les uns à côté des autres,
06:12 pour résister face à ce dogme.
06:15 Ce dogme, qu'est-ce qu'on a en face de nous ?
06:19 Je pense qu'on a le dogme de l'argent et de l'Ubris.
06:27 Et notre ministre, notre premier ministre de la santé,
06:33 que je ne nommerai pas parce que j'ai oublié son nom,
06:38 a représenté l'Ubris.
06:42 Et l'Ubris, dans l'Antiquité, c'est le destructeur des civilisations.
06:52 Donc réunissons toutes nos parcelles de sagesse,
06:59 pour faire face à l'Ubris, qui perd pied.
07:05 On le voit dans toutes les déclarations,
07:08 on le voit dans les déclarations des effets secondaires,
07:11 on le voit dans beaucoup de choses.
07:13 J'ai jamais, par exemple, moi j'ai jamais été contre le vaccin.
07:18 J'ai toujours dit que ce n'était pas la seule solution,
07:22 et j'étais toujours pour le consentement éclairé.
07:25 Et je me suis battu sur la façon dont on a traité nos personnes âgées dans les EHPAD.
07:32 Je me suis battu sur la façon dont a été gérée cette politique sanitaire sur la peur.
07:43 Comparaison n'est pas raison, mais regardons la Suède,
07:46 même pays que nous, pas de confinement, pas de masques, pas d'obligation vaccinale,
07:51 ils ont vraiment peur.
07:53 Ça prouve pour moi une chose, puisque parler de vaccin ça fâche.
07:58 Ça prouve que le confinement qui nous a coûté 350 milliards n'a servi à rien.
08:03 Dans tous les cas, merci d'exister, merci de résister, glorablement, honorablement.
08:09 L'ignorance, c'est ne pas perdre le courage.
08:12 On est beaucoup plus qu'on ne le pense,
08:17 et je me suis encore déplacée dans plusieurs départements récemment,
08:21 partout, ah voilà je vois Stéphanie Gaillère,
08:24 bonjour Stéphanie, et bonjour Monsieur le maire, et bonne dame,
08:28 et je sais que nous sommes nombreux,
08:31 je me suis entretenue longuement dimanche avec Christine Coton et Hélène Badoum
08:39 sur vraiment des sujets très importants,
08:42 et dans mes interventions, qu'elles soient dans le petit village ou en ville,
08:49 j'ai toujours un sujet qui me permet de rappeler.
08:52 Quand je rencontre les pompiers, quand je rencontre les hôpitaux,
08:55 ou toute autre inauguration,
08:58 j'ai toujours un sujet qui me permet de rappeler que nous avons été très injustes,
09:04 que cette injustice, elle continue de perdurer,
09:07 que nous sommes le seul pays si liberticide,
09:10 et que quelle est cette volonté en fait de domination totale,
09:17 de règne sans partage sur les corps et sur les esprits,
09:21 et du refus de toute forme d'opposition, du règne de l'idéologie.
09:26 Pourquoi, comment, les quelques sénateurs qui sont là pour vous accueillir,
09:31 sachez qu'on est toujours convaincus que vous êtes les justes,
09:39 et dans le droit chemin, et nous aussi.
09:41 Mais sachez que c'est aussi difficile pour nous d'avoir la parole,
09:44 de trouver le moyen de la voir, de faire passer nos questionnements.
09:49 Mais on garde la foi, on garde la foi, on se dit qu'à un moment,
09:53 et bien c'est dans l'histoire comme ça,
09:56 la résistance et le scandale éclatent, et on le voit bien, il y a des signes.
10:01 Voilà, c'est tout ce que je voulais dire, et on va plutôt vous écouter.
10:04 Et bravo, bravo à vous tous.
10:06 On a eu la décision de cette suspension excessive hier,
10:17 c'est renversant, c'est injuste, c'est scandaleux,
10:21 et je crois aussi qu'on reparlera plus à ce scandale politique
10:28 si on n'a plus rien à voir avec la médecine et la santé.
10:32 Je suis beaucoup moins pointu sur le sujet que certains collègues.
10:39 Moi je suis un homme de communication à origine,
10:44 et ce qui m'impressionne sur ce que nous sommes en train de vivre,
10:53 c'est la capacité que peuvent avoir dans un système pyramidal
11:00 un tout petit nombre de personnes à imposer à un très grand nombre de personnes
11:07 quelque chose qui paraît totalement injuste.
11:10 Et ça, ça m'interpelle beaucoup.
11:14 J'essaie de décrypter comment ça se passe, je dois dire que je n'y parviens pas.
11:21 Mais c'est cette façon, si vous voulez, de réussir la manipulation,
11:32 et d'aller même plus loin que la manipulation,
11:36 c'est-à-dire de transformer la manipulation à un moment donné en punition.
11:42 Et ça, c'est quand même quelque chose qui doit nous interpeller
11:50 sur l'organisation de nos sociétés, de notre société,
11:56 de voir comment une majorité de gens, à un moment donné,
12:01 sur une base qui n'est absolument pas identifiable,
12:07 peut cautionner cette privation de liberté qui touche une majorité de personnes,
12:15 y compris eux-mêmes.
12:18 Et ça, pour moi, ça nous a d'ailleurs conduits ensemble, à ce moment-là,
12:25 à créer un petit groupe de réflexion qui s'intitule "Le cercle pour les libertés".
12:33 Et là, il y a à la fois une organisation collective qui n'est pas énorme,
12:44 qui est à l'origine de ces privations de liberté,
12:48 et on a, curieusement, énormément de gens qui sont en prive de leur liberté,
12:57 et qui, à la limite, à un moment donné, le réclament.
13:03 Et ça, ça me fait peur, quelque part, parce que ça peut toucher tous les sujets, en fait.
13:14 Et c'est très curieux. Puisqu'ils l'ont dit, c'est vrai, quoi.
13:20 Puisqu'ils l'ont dit, c'est vrai, c'est notre bien qui est en cause,
13:24 et donc adhérons à ça, sans introspection, sans auto-vérification,
13:34 et ça, je dois dire que ceux qui s'opposent à ça, vous en êtes,
13:40 doivent être résilients, résistants, courageux, parce qu'on est ultra-minoritaires.
13:50 Et il faut un temps fou, il faut un temps fou pour inverser les choses,
13:56 y compris quand de plus en plus d'informations sortent.
14:01 Parce qu'on est dans un moment de l'affirmation de certitude,
14:06 de la part d'un certain nombre de personnes, subies par un grand nombre,
14:10 et on passe, un deuxième moment, à une omerta qui étouffe ce que pouvaient penser
14:20 et démontrer ceux qu'on peut qualifier d'être des résistants.
14:25 Donc c'est quand même quelque chose qui, moi, je ne suis pas du tout un spécialiste de la médecine,
14:33 de pour ou contre le vaccin, Alain l'a dit tout à l'heure,
14:39 moi je suis surtout contre cette obligation qui a été faite au plus grand nombre
14:46 de cesser de vivre et de s'injecter un certain nombre de choses
14:53 sur une base scientifique qui semble-t-il est quand même relativement légère.
14:59 C'est le moins qu'on puisse dire, mais je ne dis que ça parce que je ne suis pas moi-même un scientifique.
15:05 Mais ça veut dire quand même qu'une population peut elle-même cautionner des choses
15:11 qui peuvent la conduire à sa perte. C'est vrai pour le vaccin et ça peut être vrai pour autre chose.
15:18 Je pense qu'il y a un énorme, énorme, énorme problème éducatif
15:23 qui prive nos concitoyens d'un peu de liberté de penser.
15:29 Il y a quelqu'un qui a chanté la liberté de penser.
15:33 Alors, on vous enlève la liberté de penser, du coup on vous enlève la liberté d'agir
15:39 et ça peut avoir des conséquences absolument, pour le coup, pragmatiques et dramatiques.
15:45 Je ne vais prendre que quelques exemples.
15:48 Vous avez les soignants qui ont été privés de leur vie professionnelle et qui ne s'en remettent pas.
15:55 Vous avez des entreprises auxquelles on a dit "stop, à partir de ce soir à 18h,
16:01 vous n'avez plus le droit de faire du chiffre d'affaires, mais ne vous inquiétez pas,
16:06 on va vous donner de l'argent". Et en ce moment même, ceux qui à l'époque pouvaient trouver ça très bien,
16:13 en ce moment même, sont obligés de rembourser. Sauf qu'en même temps qu'ils remboursent
16:18 ce qu'on leur a prêté quand on les interdisait de travailler, il faut qu'ils remboursent ce qu'ils avaient aussi en cours.
16:24 Et donc, il y a une situation, ça crée une situation absolument dramatique.
16:29 Par exemple, je dis si on veut prendre des décisions d'obligation qui privent les gens de leur activité professionnelle,
16:39 d'une manière ou d'une autre, ce ne sont pas des subventions, ce ne sont pas des prêts qu'il faut leur donner,
16:44 ce sont des dons. Pendant la période pendant laquelle on les a empêchés d'avoir la moindre ressource,
16:51 il faut leur dire que ce qu'on leur a donné à ce moment-là pour vivre, il ne faut pas leur demander aujourd'hui de rembourser.
16:58 Il faut leur dire que c'est le dû que notre décision politique a aujourd'hui comme conséquence.
17:07 Et donc, vous avez en ce moment des situations qui sont absolument dramatiques pour des salariés.
17:14 J'ai été président quand même de mon hôpital pendant 23 ans. Je me suis battu depuis le premier jour.
17:19 Bon, moi dans ma petite ville de Vesoules, ce n'est pas colossal, c'est quand même une trentaine de personnes.
17:24 Mais vous imaginez, c'est un sujet que vous connaissez beaucoup mieux que moi à l'échelle du pays, ce que ça peut représenter.
17:32 Et le nombre d'entreprises aujourd'hui, ça c'est vrai pour le service public et ses collaborateurs,
17:38 mais c'est dans les entreprises en ce moment, vous avez des situations dramatiques qui sont liées à ces décisions qui ont été prises.
17:47 Moi, je suis plus un homme d'entreprise, donc je vois bien ce qui se passe.
17:53 Et voilà, je pense qu'aujourd'hui, on est en droit d'exiger des contreparties de la collectivité suite à des décisions qui ont été prises,
18:09 à contresens, qui ont été prises. Alain le disait tout à l'heure, ce n'est pas vrai dans tous les pays.
18:19 Et donc le combat, il ne fait que dans cette deuxième phase des contreparties, ça ne fait que commencer,
18:26 parce qu'en fait, comme il y a l'OMERTA, on fait comme si ça ne s'était pas passé.
18:31 Moi, ce que je constate juste comme citoyen, c'est que pour l'instant, il n'y a plus personne qui nous parle de confinement.
18:37 Il y a plein de gens qui nous disent que le Covid, ça repart, mais on ne nous parle plus de confinement, on ne nous parle plus d'arrêter les entreprises.
18:45 Ça veut quand même bien dire que les décisions qui ont été prises étaient mauvaises et que tout citoyen ou organisation de citoyens
18:54 est en droit de demander des comptes et de se faire indemniser pour les préjudices qui ont été subis.
19:02 C'est la logique même d'une société démocratique et moderne, mais on n'y est pas.
19:08 Ceci dit, il n'y a que les combats qu'on ne mène pas et qu'on ne gagne pas.
19:13 Donc je pense qu'il faut rester surtout mobilisés et optimistes.
19:20 Et puis en termes de communication, vous savez, il y a ce qu'on appelle des tunnels.
19:24 Vous avez des tunnels, c'est-à-dire que quand vous êtes sur un tunnel, sur l'immigration, vous ne parlez de rien d'autre.
19:31 Si vous êtes sur un tunnel, ce qui se passe en Israël, vous ne parlez de rien d'autre.
19:35 Puis à un moment donné, il n'y a plus de tunnel. Donc les médias n'ont plus de sujet.
19:39 Alors là, c'est à ce moment-là qu'il faudra créer notre tunnel.
19:43 Et c'est là qu'il faut être attentif.
19:45 Ce n'est pas la peine de vouloir... ça marche comme ça à la Com.
19:49 Voilà, c'est ce qu'on appelle aussi des séquences.
19:52 Donc tant qu'il y a une séquence qui capte, ce n'est pas la peine de vouloir se glisser là-dedans.
19:59 Mais dès que vous avez à un moment donné une absence de tunnel ou une absence de séquence,
20:05 à ce moment-là, vous le verrez, le sujet fera à nouveau surface.
20:10 Il faut parfois être patient, être tenace, être résilient.
20:14 En tout cas, voilà, avec mes collègues, nous on est content de vous rencontrer parce qu'entre nous, on tourne un peu en rond.
20:20 Donc quand on a des gens de l'extérieur, ça nous ouvre encore un peu mieux l'esprit.
20:24 Et ça nous permet d'avoir d'autres enjeux sur lesquels on peut travailler.
20:30 Allez, on a trop manqué.
20:32 ...ces interventions, qui nous rappellent que nous sommes dans la réflexion et dans les interrogations depuis bien longtemps.
20:43 Ça a été rappelé depuis le début. Nous sommes nombreux à avoir des questionnements, avoir eu des questionnements sur l'intérêt de cette vaccination.
20:55 Déjà sur la pandémie elle-même, mais sur la vaccination, sur les inundations, sur le pass sanitaire.
21:02 Je voudrais en profiter pour saluer les barbinois qui sont là.
21:07 J'ai salué Stéphane Gaillet, médecin suspendu, qui est avec vous, qui est barbinois et que je vois à l'écran.
21:14 Mais je sais qu'il y a d'autres citoyens qui sont là, de pompiers suspendus.
21:18 Et que je suis dans l'année où nous échangeons des coups de poumon.
21:26 Et j'aurais aimé, bien sûr, être avec vous et vous rencontrer à Paris.
21:30 Cette fois, c'est moi qui n'ai pas pu être là.
21:33 Et j'en suis vraiment, vraiment désolée, déçue. J'aurais voulu pouvoir aussi vous serrer les mains, les bras, vous embrasser.
21:41 Et j'aurais voulu voir en chair et en os Marc Doyer, que je suis aussi, et des gens qui se sont expulés.
21:48 Certains que j'ai pu rencontrer, notamment à Sainte, David Julien et d'autres.
21:53 On met un visage sur une carte de visite, un visage sur un nom.
21:57 Et le tourbillon de la vie et nos obligations nous emportent.
22:01 Mais je peux vous assurer qu'avec Sylviane et Alain Ruppert, on suit tout ce qui se passe.
22:09 Et notre intervention, elle n'est pas facile.
22:14 Vous avez notre collègue Alain Jouyordet qui vient d'intervenir.
22:19 Sylviane a déposé une PPL. Elle a déposé la PPL déjà, il y a six mois, pour la réintroduction des soins.
22:30 Et l'amortisation de la loi.
22:33 Et elle l'a déposée en tant que LR républicaine.
22:37 Et notre groupe n'a pas souhaité mettre à l'ordre du jour sa PPL.
22:44 Donc vous imaginez reprendre une PPL d'un groupe communiste, c'est très difficile.
22:51 Et nous prenons bien sûr tout ce qui est en notre possibilité.
22:56 Mais j'ai parlé avec Sylviane, comment vous nous exprimez, nous avons échangé par SMS.
23:03 On ne peut pas non plus vous faire espérer quelque chose que nous n'atteindrons pas.
23:09 Mais si ce n'est pas de cette façon que nous atteignons le but recherché, nous trouverons de notre solution.
23:18 Nous devons être stratégiques, c'est nécessaire.
23:22 Parce que c'est la vérité, parce que vous respirez, vous transportez la vérité.
23:27 Aucun argument à long terme ne pourra vous être opposé.
23:32 Et ne pourra nous être opposés.
23:34 Parce que nous sommes aussi sans conflit d'intérêt.
23:37 Parce que moi aussi je me considère comme une élu qui a fait sa carrière.
23:44 Et qui finalement peut être honnête et dire des vérités que d'autres ne peuvent pas avoir envie d'exprimer par souci de carrière.
23:54 Dans votre métier, vous voyez bien, vous êtes une minorité à pouvoir la dire.
24:00 Et bien c'est dans tous les métiers pareil.
24:02 Et chez nous, on fait face à la même loi du silence.
24:06 Et je dirais qu'on fait face maintenant aussi au déni des victimes.
24:12 Au déni de tous les gens qui nous entourent, nos amis, nos familles, qui ont accepté l'injection.
24:18 Qui comprennent qu'il y a quelque chose de mensonger et de manipuler.
24:26 Mais qui ne veulent pas aller au bout de cette acceptation.
24:30 Parce qu'elle représente aussi sans doute des dangers.
24:33 Vous l'avez exprimé, le milieu publicitaire l'exprime.
24:37 Aujourd'hui j'ai beaucoup de questions sur la réalité des soins qu'on peut apporter aux gens injectés.
24:45 Qui ont des effets secondaires.
24:47 J'ai beaucoup de questions sur ce que prépare l'ONS, l'Organisation mondiale de la santé.
24:53 Qui prépare pour 2024 la sortie d'un pass vaccinal.
24:57 Nous en qualité de politique, ne pouvons pas accepter que notre démocratie soit mise à genoux.
25:04 Que la liberté de se déplacer, de penser, d'exprimer, mais aussi d'éduquer ses enfants.
25:12 Et de protéger ses enfants soient bafoués par des intérêts financiers.
25:19 Mais bien sûr financiers.
25:20 Ca ressort dans chacune de vos expressions.
25:23 Il y a l'argent qui peut tout acheter.
25:27 Et qui va même venir à vous des plus grandes réticences.
25:31 Donc c'est un grand chantier.
25:34 Mais je voudrais vous dire que nous continuons d'une façon prudente.
25:39 Il faut être prudent pour pouvoir aboutir.
25:43 Et tout ce que vous nous avez expliqué ce soir ne peut pas enrichir et nous aider à construire pour faire éclater le mensonge.
25:58 L'énorme scandale sanitaire et politique que nous vivons aujourd'hui.
26:04 Voilà ce que je voulais dire.
26:05 Modestement, nous ne pourrons pas faire de miracle.
26:10 Mais modestement contribuer à faire éclater la vie.
26:24 Et d'être en face de citoyens qui vont leur demander des comptes.
26:29 Ils vont très mal le vivre.
26:32 Donc je pense qu'il y a une forme de protection, de réflexe de protection pour eux.
26:36 Alors pour reprendre effectivement les propos de Laurence.
26:42 Vous nous connaissez, on est des femmes sincères et franches.
26:47 Et comme l'a très bien dit Laurence, moi je n'ai pas envie de vous faire rêver ce soir.
26:52 Alain, je l'adore, mais je pense que là il a été peut-être un petit peu trop enthousiaste.
26:57 Comme l'a rappelé Laurence, moi j'ai été la première, il n'y a pas six mois Laurence, il y a un an et demi.
27:04 C'était en juin 2022, tu vois le temps passe tellement vite.
27:07 C'est incroyable.
27:08 Voilà, donc j'ai été la première à déposer une proposition de loi sur le sujet.
27:13 J'avais immédiatement pris rendez-vous avec Bruno Retailleau, avec Gérard Larcher pour les sensibiliser, etc.
27:19 Vous connaissez la suite, mon groupe politique n'a pas souhaité inscrire cette proposition de loi à l'Ombre de l'Ouvre.
27:27 Parce que voilà, ils étaient encore dans cette forme de déni et puis de croyance en le fait que le vaccin était absolument indispensable pour tous.
27:38 Les choses avaient commencé à évoluer effectivement en fin d'année, j'avoue.
27:46 J'avais remis un petit peu le couvert lorsque tous les pays du monde ont commencé à lever cette obligation vaccinale et qu'on demeurait les seuls.
27:55 Donc là, je les mettais face à leur contradiction.
27:58 J'avais encore abordé le sujet en décembre ou janvier, je crois que c'était plutôt en janvier 2023.
28:06 Et là, je sentais que les choses avaient un petit peu mûri dans la tête de mes collègues en Rhin-Ongbo.
28:12 Je sentais qu'il y avait une meilleure adhésion à cette proposition de loi.
28:17 Et puis après, il y a eu l'avis de la HHS qui a abduit petit à petit au vote de la proposition de loi à l'Assemblée, qui a été un miracle.
28:29 Moi, je me souviens très bien, le docteur Monaldi m'avait appelé la veille pour me dire comment vous ressentez les choses,
28:36 comment est-ce que vous pensez que ça va passer ?
28:38 J'ai dit franchement, voilà, n'espérez pas trop, je n'imaginais pas.
28:43 Et le gouvernement, vraiment, s'est fait piéger.
28:46 Ils ont tenté jusqu'au bout de ralentir les débats, de chercher tous les prétextes législatifs pour gagner du temps.
28:54 Ils n'y sont pas arrivés.
28:55 Il n'y avait pas assez de députés présents dans l'hémicycle ce jour-là pour s'y opposer.
29:00 Et ils se sont fait avoir.
29:01 Et c'est là où je me dis que la proposition d'Alain Joyandet, alors, de convaincre notre groupe politique de reprendre une proposition de loi du groupe socialiste,
29:15 pardon, mais je ne comprends pas une seconde, ou alors, vraiment, c'est que la mienne avait vraiment un problème majeur.
29:22 Et voilà, donc, moi, je veux bien.
29:24 Je voudrais juste vous interrompre parce que j'étais aussi aux côtés de Vincent à l'Assemblée nationale et que si c'est une proposition, enfin, uniche parlementaire et communiste,
29:34 ils étaient alliés à l'extrême droite et que le ministre de la Santé, ce jour-là, après l'approbation de cette proposition de loi, la PPL 991, il s'est moqué.
29:47 Enfin, il a dit que c'est du jamais vu qu'il y ait une alliance entre communistes.
29:50 Donc peut-être qu'il y aura une possibilité pour vous aussi de trouver quelque part.
29:55 Moi, je vous fais parler de mon ressenti personnel, si vous voulez, de voir que ma proposition de loi, c'était un an et demi que je l'ai déposée et que mon groupe politique n'a jamais souhaité l'inscrire à l'Ancjo.
30:07 Ça me laisse un petit peu dubitatif sur les chances.
30:10 Mais je veux bien essayer.
30:11 Moi, je veux bien avec Laurence, on promet qu'on va prendre rendez-vous avec Bruno Taillot pour tenter de le convaincre sur tous les arguments qu'on a entendus ce soir et puis essayer.
30:22 Mais j'ai de gros doutes quant à l'autre possibilité, comme le suggérait Alain, de reprendre presque mot à mot la proposition de loi communiste pour la redéposer au Sénat.
30:34 Alors là, il y a deux obstacles. C'est que, un, on aura la même difficulté à la faire inscrire à l'Ancjo, parce que là, on est toujours, on prend quand même la même chose.
30:45 Et de deux, je peux vous dire une chose, c'est que si cette proposition de loi est adoptée au Sénat et qu'elle part à l'Assemblée nationale, le gouvernement ne se croit pas avoir une deuxième fois.
30:54 Et je peux vous dire que là, ils vont tous les mobiliser, ils vont les réquisitionner.
30:58 Un à un pourrait être présent dans les mystiques ce jour-là et s'y opposer.
31:01 Donc voilà, moi, il y a un moment, je ne peux pas vous laisser repartir en imaginant que c'est bon, dans trois mois, on a réglé l'affaire.
31:11 Voilà, moi, par contre, avec le concours de Laurence, je ne t'en ai pas parlé, mais je pense que tu seras d'accord.
31:19 Je pense qu'il y a quelque chose à faire au niveau de l'OPEX, parce que, comme vous l'avez souligné, j'ai justement repris un petit peu les travaux de l'OPEX cet après-midi.
31:30 Et il avait été question... Alors attendez, hop, du coup, je l'ai perdu tout à l'heure, quand j'ai recherché le lien. Je vais vous le dire.
31:41 Pour vous préciser, moi, avec le renouvellement sénatorial qui a eu lieu avec les élections, là, nous avons demandé...
31:49 Il y a des départs, des commissions, donc il y a plusieurs parlementaires qui sont sortis de l'OPEX, de l'organisme, des sénateurs, et moi, je me suis demandé à y inscrire.
32:02 Bien sûr, avec l'idée de pouvoir suivre la suite de nos demandes et de l'étude des intérêts secondaires, ma candidature n'a pas été retenue.
32:14 Donc si vous voulez, ça fonctionne partout, on est un nouveau pays. Voilà. Et d'après ce qu'on m'a dit, je ne sais pas, je voulais avoir un droit de regard sur cette étude,
32:31 et on m'a dit que de toute façon, c'est déjà bouclé. Aujourd'hui, nous n'avons pas les go-times, mais l'étude pour nous, c'était seulement une étape, et là, on nous a dit qu'elle serait bouclée.
32:42 Donc le rapport a été rédigé après les auditions, il a été publié en juin 2022, enfin il y a eu les premières, voilà. Les rapporteurs ont souligné que la présente étude a été conçue
32:52 comme un rapport d'étapes qu'ils recommandent de compléter, étant donné l'évolution rapide des connaissances et le fait que certains effets indésirables sont encore en cours d'évaluation.
33:00 Après le prochain renouvellement de l'office, qui a été réalisé après les élections législatives, les rapporteurs ont jugé qu'il appartiendrait à un groupe éventuellement élargi,
33:11 constitué d'autres rapporteurs, de déterminer ce qui pourrait être la substance d'un rapport final. Et le rapporteur, donc Florence Lassara, qui est donc notre collègue sénatrice,
33:22 prévoyait une version finale du rapport pour la fin de l'été 2022, mais en septembre de la même année, alors que Le Pex avait un nouveau président en la personne du député Renaissance,
33:33 Pierre Henriet, le bureau de l'office a considéré que les effets indésirables des vaccins Covid n'étaient pas un sujet prioritaire. Voilà.
33:43 Donc moi, ce que je peux peut-être vous proposer avec le concours de Laurence, c'est qu'on puisse saisir nos collègues qui sont membres de Le Pex au niveau du Sénat
33:56 pour à nouveau les sensibiliser sur cette question des effets indésirables, qui quand même, il faut être complètement aveugle et sourd pour pas voir ce qui se passe,
34:06 pas reconnaître qu'il y a des liens de causalité qui sont évidents, pour réouvrir le sujet, pour tenter de réouvrir le sujet. Mais voilà, encore une fois, vous voyez,
34:17 on est face à chaque fois à des murs qui se dressent en face de nous. Et puis, si on était 40, 50 à mener ces combats, j'aurais envie de vous dire que tout est possible.
34:29 Mais vous constatez par vous-même qu'on est très seul. On est très, très seul. Donc j'entends votre colère, j'entends votre impatience, j'entends tous vos souhaits.
34:40 Mais c'est extrêmement difficile pour nous d'agir sur tout ça, parce que toutes les deux ou même tous les quatre, tous les cinq, on fera pas grand-chose.
34:49 On a besoin d'avoir une majorité autour de nous pour faire quoi que ce soit. C'est pas nous, Laurence Muller et Céliane Noël qui pourrons inscrire une proposition de loi à l'heure du jour.
35:01 Donc voilà, c'est de la tambouille politique et législative, mais je devais vous la rappeler quand même, parce qu'on a également nos limites, malheureusement,
35:12 parce que vous pensez bien que si c'était pas le cas, il y a bien longtemps qu'on aurait répondu à toutes les demandes que vous avez exprimées ce soir. Voilà.
35:20 — Ça se termine en 8 minutes. Dans 8 minutes, Laurence, tu es de nouveau en black-out. Donc on va de toute façon lever la séance.
35:30 — On vous aidera. On ira les chercher un par un jusqu'au point de basculement. Et ça prendra le temps nécessaire. On va les chercher un par un. On ira les chercher.
35:40 — On a un calendrier en compte. — Si vous permettez, quelqu'un m'a rappelé – et vous l'avez reçu en tant que parlementaire, comme tous les députés, tous les sénateurs –
35:50 par mail et vos responsables, vos présidents de groupe, par courrier recommandé à chaque usine de réception, un courrier du CSAP, qui vous demande de prendre individuellement position
36:03 sur ce qui s'est passé, sur ce qui s'est vécu, sur cette crise sanitaire. Et nous attendons expressément chacune de vos réponses, particulièrement à vous, qui avez été présents,
36:12 M. Allain Ouper et M. Jolindi, qui sont partis également. Mais je vous demande instamment de répondre aux mails que vous avez reçus au cours du mois d'octobre.
36:21 C'est très important. Oui. Vous l'avez reçu. Alors le mail en question, il va dater du 7 octobre, si j'ai bonne mémoire.
36:31 — On va pas l'écrire. — Oui. Du 7 octobre. Le 5 octobre, avec le nom sur le mail. Interpellation.responsabilité@gmail.com.
36:43 Je vous demande instamment, vous qui êtes ici et qui êtes de notre bord, de tenir compte de ce mail et d'y répondre, s'il vous plaît, et de faire aussi répondre
36:53 les membres de votre groupe, que vous sentez aussi en mesure de comprendre ce qui se passe pour non seulement tous les soignants et les apparentés,
37:04 mais aussi toutes les victimes de ces injections qui ne sont pas des vaccins. Et celui qui vous parle a sans doute plus de vaccins encore que n'importe quelle personne ici étant médecin moi-même.
37:16 OK. Et mille merci pour tout ce que vous faites. (Rires)
37:20 (Applaudissements)
37:25 (...)
37:40 (Générique)
37:45 (...)

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