Gaza: l'ONU s'est dite "horrifiée" par une frappe de l'armée israélienne sur une ambulance à Gaza vendredi
La France poursuit l'évacuation de ses ressortissants dans la bande de Gaza, toujours pilonnée par l'armée israélienne, et demande des comptes après une frappe sur l'Institut français installé dans l'enclave palestinienne. Les bombardements sur Gaza se poursuivent. L'ONU s'est dite horrifiée après une frappe israélienne sur une ambulance.
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00:00 C'est une frappe qui a fait 15 morts et 60 blessés d'après le ministère de la Santé du Hamas et le Croissant Rouge palestinien.
00:06 L'ambulance faisait apparemment partie d'un convoi hier qui transportait des blessés en direction du terminal de Rafah,
00:13 à la frontière égyptienne au sud de Gaza.
00:16 Dans un communiqué, vous l'avez dit, le chef de l'ONU s'est dit horrifié par cette attaque,
00:20 tout près de l'hôpital d'Al-Shifa qui est le centre hospitalier le plus important de Gaza City.
00:25 Antonio Guterres faisait référence notamment à des images qu'on a pu voir sur les réseaux sociaux de corps éparpillés dans la rue.
00:31 L'armée israélienne de son côté a réagi, a répondu et a assumé cette frappe.
00:36 Elle a assumé avoir frappé cette ambulance près de cet hôpital de Gaza City
00:41 parce que selon elle, il y avait à l'intérieur des combattants du Hamas,
00:45 affirmation évidemment démentie dans la minute par l'organisation terroriste.
00:51 C'est une frappe qui s'inscrit dans l'intensification des tirs israéliens depuis le début de l'offensive terrestre,
00:56 il y a maintenant une semaine jeudi.
00:59 Les autorités israéliennes avaient informé la France d'un tir qui a touché l'Institut français de Gaza.
01:08 Il s'agit théoriquement d'un site protégé, au même titre que les hôpitaux et les écoles.
01:13 Information qui a évidemment provoqué l'étonnement et l'incompréhension du Quedorce
01:17 qui a demandé dans la foulée aux autorités israéliennes de lui communiquer sans délai,
01:21 par les moyens appropriés, les éléments tangibles ayant motivé cette décision.
01:25 Précisons qu'aucun agent ou ressortissant français ne se trouvait à l'intérieur de cet institut français de Gaza
01:31 puisque tous avaient été évacués dans le sud de l'enclave quelques jours auparavant.