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En visite en Bretagne, Emmanuel Macron a assuré ce vendredi vouloir que "la vie normale" soit rétablie "au plus vite" après le passage de la tempête Ciarán, en activant l'état de catastrophe naturelle "partout où on pourra le faire". Ce samedi, ce sera au tour de la dépression Domingos de frapper la France. Des rafales de vent allant jusqu'à 130km/h sont attendues sur les côtes.

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Transcription
00:00 On rappelle qu'il y a encore une vigilance orange qui court sur le Pas-de-Calais pour risque de crues.
00:06 Quelle est par exemple la situation dans votre ville ce soir ?
00:09 Est-ce que les rues sont encore inondées ?
00:12 Alors nous avons eu en effet la succession de rafales de vent, de tempêtes
00:18 et désormais des inondations avec le fleuve Côtier et la Liane,
00:22 avec un certain nombre de communes de la région boulonnaise
00:25 qui sont aujourd'hui en proie aux inondations.
00:29 Et plusieurs centaines de personnes qui sont aujourd'hui et à cet instant
00:35 encore isolées de toute communication.
00:39 Quelle quantité d'eau il y a dans les rues ?
00:41 Vous parlez d'inondations, on parle de quoi exactement ?
00:44 Hier un élu du Pas-de-Calais me disait qu'il y avait 40 cm dans les rues de sa commune.
00:49 Non mais bien au-delà, des maisons connaissent des inondations à des seuils bien plus importants.
00:56 Nous avons des niveaux d'eau qui dépassent le seuil maximal rencontré depuis au moins plus de 30 ans.
01:03 C'est-à-dire que la conjonction de la tempête, de la dépression,
01:07 de l'élévation du niveau de la mer et des fortes pluies
01:12 amènent à ce que nous ayons là ces inondations
01:17 et des pluies qui sont persistantes et ce qui nous fait craindre pour le week-end
01:22 de nouvelles difficultés rencontrées par la population.
01:27 Et je salue d'ailleurs la mobilisation notamment du SDIS
01:31 et de tous les services de sécurité civile.
01:38 C'est-à-dire que certains habitants ont dû quitter leur domicile par prévention pour les prochaines heures.
01:46 Quelles mesures de protection ont été mises en place exactement, monsieur le maire ?
01:50 Oui, dans les communes riveraines de Boulogne-sur-Mer,
01:54 un certain nombre de foyers, de personnes âgées ont été évacués.
01:58 Des personnes qui étaient isolées ont elles-mêmes été délocalisées.
02:05 Et donc, chaque commune s'organise avec l'aide des communes voisines
02:11 pour pouvoir héberger en urgence les personnes qui n'auraient pas de solution familiale.
02:17 Donc nous sommes dans cette situation-là, à cet instant,
02:21 avec l'inquiétude de voir les précipitations à nouveau s'abattre sur notre région.
02:26 Effectivement, on vous sent très prudent, très inquiet pour la suite, vigilant du moins.
02:31 Oui, je pense qu'il y a à la fois de la prudence,
02:34 parce que nous ne sommes pas au terme de cette séquence météorologique très éprouvante,
02:42 que le moment est celui de l'entraide, de la solidarité et de l'accompagnement des populations.
02:49 Et également, je pense qu'il serait urgent que nous puissions avoir,
02:53 de la part des services de l'État et de l'État lui-même,
02:57 des déclarations de catastrophes naturelles,
02:59 parce que la période est celle des déclarations pour les personnes
03:05 qui ont perdu beaucoup de leurs biens personnels,
03:09 qui sont dans l'incapacité de pouvoir rentrer chez elles et qui doivent pourtant faire des démarches.
03:15 Et c'est une des difficultés majeures que rencontrent beaucoup de nos populations.

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