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En visite en Bretagne, Emmanuel Macron a assuré ce vendredi vouloir que "la vie normale" soit rétablie "au plus vite" après le passage de la tempête Ciarán, en activant l'état de catastrophe naturelle "partout où on pourra le faire". Ce samedi, ce sera au tour de la dépression Domingos de frapper la France. Des rafales de vent allant jusqu'à 130km/h sont attendues sur les côtes.

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Transcription
00:00 Alors, on est avec Dominique Cap, maire de Plougastel.
00:03 Merci d'être avec nous, Plougastel où il est actuellement Emmanuel Macron.
00:09 Ah, il vient de repartir, me dit-on dans l'oreillelle.
00:11 En tout cas, il y était il y a quelques minutes.
00:13 Vous avez eu l'occasion, j'imagine, d'échanger avec lui ?
00:15 Oui, j'ai échangé longuement avec lui en tant que maire de Plougastel
00:21 et président des maires du département du Finistère aussi, de la MF29,
00:24 où on a été fortement touchés.
00:27 C'est vrai que le président se déplace dans nos territoires
00:31 pour échanger avec les différents acteurs locaux.
00:34 C'était, je crois, une bonne chose.
00:36 On a pu lui montrer des situations pas toujours simples.
00:39 C'était important qu'il vienne chez vous,
00:42 qu'il vienne là où la tempête a fait des dégâts ?
00:45 Alors, oui, parce que des tempêtes en Bretagne,
00:51 on en a eu, on en aura d'autres.
00:53 Par contre, des tempêtes de cette force,
00:56 où le 150 à l'heure était courant,
00:58 on est monté jusqu'à 200 à la pointe du Rhin,
01:00 la pointe de Saint-Mathieu,
01:02 où on a eu des dégâts énormes.
01:05 On a été vraiment frappés.
01:07 Moi, j'ai vécu 99, j'ai vécu la tempête de 87,
01:10 j'étais déjà maire.
01:12 Ce n'était pas au niveau de celle qu'on a eue.
01:15 La violence, la soudaineté étaient énormes.
01:18 C'était important aussi qu'on lui montre
01:20 qu'il n'y a pas eu de morts et de blessés graves,
01:23 parce qu'on a fait un énorme travail
01:26 de prévention avant, disant aux gens de rester chez eux.
01:29 Ça a été fait avec le préfet, les services de la préfecture,
01:32 avec les élus, avec les médias,
01:34 qui avaient bien relayé cette information.
01:36 Et ça, je pense, c'est la grande victoire sur cette tempête.
01:40 Le revers de la médaille, c'est qu'on a énormément de...
01:43 On a énormément de dégâts matériels.
01:48 Des arbres qui sont par terre, par centaines.
01:52 Là où on vient de retrouver l'électricité tout à l'heure,
01:56 dans ma commune, mais il y a encore beaucoup de gens
01:59 qui ne l'ont pas.
02:01 Le monde agricole a été très frappé,
02:03 notamment le monde du maraîchage et de l'élevage.
02:06 Donc il y a un vrai sujet sur les calamités agricoles
02:09 que j'ai évoquées avec le Président.
02:11 On a parlé aussi par rapport au toral automatique.
02:14 – Qu'est-ce que vous lui avez demandé, pardonnez-moi ?
02:16 Concrètement, il y a eu de gros dégâts au niveau des exploitations.
02:19 Qu'est-ce que vous lui demandez ?
02:21 – On lui a demandé deux choses.
02:23 Un, il y a eu le classement en catastrophe naturelle
02:26 pour les communes qui ont été les plus touchées.
02:28 Et en calamité agricole, pour les secteurs agricoles
02:30 qui ont été vraiment touchés.
02:32 Et on a demandé un appui, un soutien,
02:34 et on l'a obtenu de groupes électrogènes
02:37 pour les communes qui sont encore en déshérence
02:40 et que les mairies puissent avoir des groupes.
02:42 Et ça, ça a été acté aussi.
02:44 Voilà, on a obtenu également des renforts supplémentaires
02:48 qui ont été annoncés de pompiers qui arrivent,
02:51 d'Enedis qui rajoute 500 personnes sur la Bretagne.
02:54 Ils sont 2005 aujourd'hui.
02:56 Ça, c'est pour la gestion de la crise sur le court terme.
03:00 Et ensuite, on va travailler sur le long terme
03:02 pour l'accompagnement de tous ceux qui sont…
03:04 et de tous les dégâts que l'on a et qui sont colossaux.
03:07 On a pour des semaines à remettre un petit peu tout ça en état.

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