L'Info Régionale de RTI 1 du 31 octobre 2023
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Transcript
00:00 C'est aux alentours de 18 heures que le ministre de la santé, de l'hygiène publique et de
00:13 la couverture maladie universelle est arrivé au centre hospitalier régional de Korogo.
00:18 A son arrivée, Pierre Demba a eu droit à un accueil digne de son rang de premier responsable
00:23 de la santé par ses collaborateurs et par les élèves de l'INFAS.
00:26 Au pas de course, il fait le tour de tous les services du centre.
00:30 Les urgences médicales, les blocs opératoires, les salles d'hospitalisation, les services
00:35 d'ophtalmologie, de mammographie et de pédiatrie.
00:38 Partout, les travaux de réhabilitation du CHR ont été passés au peigne fin.
00:43 Le constat est net, le centre hospitalier régional de Korogo fait désormais fière
00:49 allure avec des équipements de pointe et de référence internationale capables de
00:53 relever le défi que se fixe le gouvernement pendant et après la canne 2023 qui arrive
00:59 à grands pas.
01:00 Donc une première phase des travaux a été réalisée et aujourd'hui nous sommes pratiquement
01:05 vers la fin de la deuxième phase pour nous permettre de réhabiliter complètement l'ensemble
01:09 du CHR de Korogo.
01:11 Notre objectif c'est d'offrir aux populations vivant dans un rayon de 100 à 150 kilomètres
01:17 toutes les commodités.
01:18 Avoir un continuum de soins qui permet de les prendre en charge totalement, quelle que
01:22 soit la spécialité, pour éviter que ces populations se déplacent à Boaké ou à
01:26 Bidjan.
01:27 Cette visite mène désormais fin aux nombreuses supputations qui foisonnent sur les réseaux
01:31 sociaux concernant les équipements du CHR de Korogo réhabilité.
01:36 Les réseaux sociaux nous offrent des moyens énormes de communication mais souvent il
01:40 y a trop de rumeurs.
01:41 Vous pouvez visiter avec moi ce qui est réalisé ici.
01:45 Non seulement vous avez un scanner, vous avez une IRM de dernière génération et vous
01:50 avez toutes les commodités, on a vu des mammographes et tout ce qu'on peut espérer
01:55 dans la santé pour être bien pris en charge.
01:57 Après Korogo, le ministre de la Santé, de l'hygiène publique et de la couverture maladie
02:01 universelle s'est rendu ensuite à Kouto et à Bundialy.
02:06 Même objectif, toucher du doigt l'évolution des travaux de construction afin de rendre
02:11 compte fidèlement au nouveau Premier ministre de Grimambé.
02:14 Le président du conseil d'administration de la coopérative d'entraide de Dabakala
02:23 Koupida échange avec une délégation de la Banque mondiale.
02:27 Ye Moussa explique à ses hôtes le système d'approvisionnement de la coopérative.
02:31 Cette mission est venue connaître les oeuvres sociales réalisées par la Koupida en faveur
02:36 des populations, détecter l'impact économique, social et environnemental de la coopérative.
02:42 Une visite attendue par les acteurs du secteur minier artisanal.
02:45 La Banque mondiale peut apporter plus et apporter un coup de pouce au secteur minier.
02:50 Je pense pour ma part que cela vient à point nommé.
02:53 Parce que nous dans le domaine des mines, nous avons besoin de matériel.
02:57 C'est vrai, nous avons la terre, mais eux, ils ont la technologie avec eux pour pouvoir
03:02 travailler le minierie sans utiliser les produits chimiques.
03:05 La coopérative d'entraide de Dabakala est une structure pouvoyeuse d'emploi.
03:10 Plusieurs infrastructures sont réalisées dans les deux villages impactés par l'exploitation
03:15 minière, à savoir des centres de santé, des écoles primaires avec logements des enseignants,
03:20 des édifices religieux.
03:22 La Koupida depuis sa création a décidé d'oeuvrer avec l'eau juste pour le bonheur
03:27 de la population.
03:28 Ils ont fait des hôpitaux, ils ont fait des écoles, ils ont fait des mosquées, ils ont
03:32 fait des logements de maîtres, ils ont fait des logements pour les chefs traditionnels
03:37 parce que dans le dispatching, ils ont toujours prévu cela.
03:41 Les envoyés de la Banque mondiale ont été aussi informés sur les défis d'exploitation
03:45 et de commercialisation auxquels la coopérative fait face au quotidien.
03:49 La coopérative d'entraide de Dabakala a vu le jour en 2017.
03:52 Face aux experts du PIDAC, programme intégré de développement et d'adaptation au changement
04:02 climatique dans le bassin du Niger, pour l'atelier organisé par cette structure, les services
04:08 techniques des concentrés et les formateurs des usagers et usagères du secteur géographique
04:14 issus des régions du Folon, de la Bagoué et du Kabadoukou.
04:17 Au centre des travaux, des thématiques portant sur le changement climatique, son impact environnemental
04:24 et l'exigence pour les populations à s'y adapter par le changement de comportement.
04:29 Avec le changement climatique, il faut que les gens aient le comportement des nouvelles
04:33 pratiques culturelles.
04:34 La gestion intégrée des ressources en eau qui fait aujourd'hui un problème dans notre
04:39 région.
04:40 Les femmes pratiquent beaucoup l'agriculture, le maraîcher et tout se fait avec l'eau.
04:44 Si nous parlons de l'eau, d'un projet d'eau, il faut associer vraiment les femmes à cela
04:48 pour qu'on ait un résultat vraiment parfait.
04:52 Un tel atelier qui nous permet de réfléchir sur notre écosystème, sur notre faune et
04:59 sur notre couvert forestier est la bienvenue.
05:02 Et donc nous allons essayer de nous mettre à leur disposition pour mener à bien, pour
05:07 exécuter toutes les décisions qui vont sortir de cet atelier.
05:10 Dans la Bagoué, le Folon et le Kabadoukou que touche le PIDAC, les effets du changement
05:16 climatique sont visibles.
05:17 Les pluies sont de moins en moins régulières et abondantes avec pour conséquence un impact
05:24 négatif sur les activités agro-pastorales.
05:27 Agriculteurs et patres sont perturbés et veulent compter sur le PIDAC pour leur résilience.
05:34 Au niveau du nord, il y a plusieurs infrastructures que nous devons mettre en place, notamment
05:38 un barrage et la réhabilitation de beaucoup de mini-barrages.
05:42 Et à travers ces mini-barrages, il y a des activités générales et des venues qui vont
05:46 se développer autour de ces barrages.
05:47 On a un parcours de transhumance de 96 km qui pourra éviter à nos amis éleveurs et
05:53 agriculteurs des conflits.
05:55 C'est vraiment un ensemble d'activités qui viendra accroître les bénéfices à l'endroit
05:59 de tous les bénéficiaires de cette zone.
06:01 Le programme intégré du développement et d'adaptation au changement climatique dans
06:05 le bassin du Niger a démarré en Côte d'Ivoire en 2019 pour découvrir 8 régions.
06:11 Nous avons aussi une autre réunion avec les membres de l'Association des pays de l'environnement
06:17 et de la nature.
06:18 Ce programme est financé par la Banque africaine de développement BAD.
06:22 Les membres du district autonome du Gaudibois sont en réflexion.
06:30 Ils échangent avec les forces vives de la localité.
06:34 Objectif, recueillir les avis de ces populations en vue d'élaborer le schéma directeur d'aménagement
06:40 et de développement du territoire et le guide des atouts et potentialités économiques,
06:45 culturelles et touristiques.
06:47 Les collectivités territoriales ont besoin de se vendre aussi bien en Côte d'Ivoire
06:51 mais aussi à l'extérieur.
06:52 Et pour cela, il faut qu'elles puissent montrer à leurs partenaires ce qu'elles ont de plus
06:58 que les autres collectivités.
06:59 Supervisé par Alfred Nongo, représentant du ministre-gouverneur Louis-André Dacquerie-Tablé,
07:06 cet atelier fut l'occasion d'afficher les ambitions économiques de la circonscription.
07:11 Ses réflexions de Gagnois font suite à un atelier similaire organisé dans la région
07:17 du Naudibois.
07:18 Le directeur régional du ministère de la promotion de la jeunesse, de l'insertion
07:27 professionnelle et du service civique de Kourougou reçoit un chèque de 50 millions du franc
07:32 CIFA des mains du ministre des Mines, du Pétrole et de l'Énergie.
07:37 Mamadou Sengafoua lance ainsi la phase pilote du projet Baraka Fissa, un projet que l'initiateur
07:43 veut différent des projets précédents.
07:44 La différence entre ce projet-ci et le projet précédent, c'est que vous devez par vous-même
07:55 faire un parcours sans être quelqu'un.
08:00 Cela démontre de votre volonté, de votre détermination à réussir.
08:08 Ensuite, Baraka Fissa vient vous aider à accélérer votre vie.
08:13 Pour la réussite du projet, les bénéficiaires doivent entreprendre à zéro franc et à
08:17 zéro dette, d'où une formation préalable.
08:20 Les sélectionnés ont reçu vraiment tous les rudiments et aussi les visites souterraines
08:25 ont prouvé que ces personnes ont mis en pratique la formation qu'elles ont reçue.
08:30 Donc voici un peu notre satisfaction.
08:33 Les 100 premiers jeunes ont reçu les attestations de fin de formation.
08:36 Les bénéficiaires mesurent l'attente du ministre Mamadou Sengafoua Koulibaly.
08:40 Je dis merci au monsieur le ministre.
08:43 Il nous a donné des armes pour pouvoir nous défendre en entrepreneuriat.
08:46 Il nous a permis de nous former et un appui et un financement d'un taux de vraiment
08:52 0,0%.
08:53 Mamadou Sengafoua Koulibaly exhorte les bénéficiaires à travailler au remboursement des fonds
08:58 perçus afin d'augmenter la cagnotte les années à venir.
09:02 Le taux de réussite de ce projet sera un indicateur déterminant pour la suite.
09:10 Le comité de sélection a été rigoureux.
09:13 Nous avons mis un fonds initial de 50 millions.
09:17 Mais ce que je voudrais dire au président du comité de sélection, si les résultats
09:22 sont bons, dans 5 ans ce montant va passer à 1 milliard.
09:26 Le projet Baraka Fissa dure 12 mois.
09:29 Après les 100 premiers, plus de 1 700 autres jeunes seront formés à entreprendre à zéro
09:34 franc et à zéro dette et auront un soutien financier.
09:37 Une partie du boulevard du carnaval de Boaké fermée à la circulation du 26 octobre au
09:49 4 novembre.
09:50 La raison, la tenue de la semelle commerciale Kwame Kunan Nsikan.
09:53 Cette activité commerciale est un hommage à Feu Kwame Kunan Nsikan, premier président
09:58 de la Fédération nationale des acteurs du commerce du Côte d'Ivoire, FENACI.
10:02 Les membres de sa famille seraient justes de cette marque de reconnaissance.
10:06 Parler du commerçant Kwame Kunan Nsikan, c'est toujours beaucoup d'émotion.
10:09 Il faut dire qu'à l'origine Boaké, ville Karefour, Feu Kwame Kunan Nsikan a commencé
10:16 ses activités à travers le commerce.
10:19 En réalité, il y a eu ce monde d'hommages.
10:21 En cette fin d'année, la semaine commerciale est une occasion pour les opérateurs économiques
10:25 et les populations différentes du bon affaire.
10:28 Tous les anciens stocks qui sont dans les magasins, on leur a dit de faire sortir tout
10:32 pour évacuer tous leurs stocks et permettre à ceux qui en décembre fassent encore des
10:38 achats pour remplir leurs magasins.
10:41 Voilà un peu l'objectif.
10:43 Pour les autorités municipales, ce rassemblement marque le retour de Boaké comme deuxième
10:48 pôle commercial du pays.
10:49 Le maire, en encourageant cette initiative, veut justement que les commerçants, les
10:54 investisseurs envahissent Boaké pour que Boaké soit un pôle économique viable et
11:02 pérenne comme abidjan.
11:04 Le premier vice-président de la Chambre du Commerce et de l'Industrie de Côte d'Ivoire
11:08 salue cette initiative qui participe aux dynamismes économiques de Boaké.
11:11 Il nous appartient d'accompagner ce télan en créant des activités génératrices de
11:17 revenus pour nos entreprises locales.
11:20 Lancée en 1984, la semaine commerciale Kwame Kunan Sikan a été interrompue en 1994.
11:27 Cette édition de reprise a pour thème valoriser les produits locaux et créer de la richesse
11:32 par la digitalisation.
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