Mauritanie : quand la gastronomie ivoirienne se fait apprécier dans le pays (Dossier Inter)
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NewsTranscript
00:00Nous sommes en Mauritanie, dans la ville de Nouakchott. Ici vivent plusieurs Ivoiriens
00:13qui exercent dans plusieurs secteurs d'activité. Nous retrouvons Yolande et son époux Mustapha
00:19au quartier Tevrazen. Ils sont propriétaires d'un restaurant qui propose des mets Ivoiriens.
00:25D'habitude, on vient lundi et jeudi. C'est notre quotidien. On vient pour manger,
00:34accompagner dans le court et surtout avec les piments. La nourriture Ivoirienne est
00:39succulente. La première chose que je vais faire, c'est manger la tchéké, le garba et tout.
00:45Parce que vraiment la gastronomie Ivoirienne, c'est vraiment wow. Installée depuis 2014 en
00:50Mauritanie, ce couple fait aujourd'hui un chiffre d'affaires de 15 millions de francs CFA par mois.
00:54Arrivé ici en Mauritanie, j'ai découvert une autre vie. On a vu qu'ici c'est facile,
01:01surtout pour une personne qui a des ambitions. Donc du coup, je me disais qu'est-ce que je
01:07pourrais chercher au Maroc ou en Europe, si du moment où je peux tout avoir ici. Le fonds
01:13d'investissement, 1,5 million de francs CFA, on s'est lancé dans la restauration. On a pris
01:19une petite boutique et au fur et à mesure, on a agrandi le business. A 90%, la clientèle est
01:26étrangère, soit Mauritanienne ou des Espaces. Donc il faut reconnaître que la nourriture
01:31Ivoirienne est très prisée, si vraiment elle est bien entretenue et bien faite. Quotidiennement,
01:36on s'approvisionne en poissons. Les poissons de qualité, les poissons frais et c'est ce qui
01:41même attire la clientèle. Parmi les recettes Ivoiriennes les plus demandées, figurent la tchéké,
01:46l'aloko, le poulet grillé et le poisson braisé. Du poisson frais que Moustapha et Yolande prennent
01:54quotidiennement ici au marché du poisson. Il est situé à 10 minutes du quartier Tevrazen Iloka,
01:59ici toutes sortes de poissons, du mâchoiron, des carpes et aussi des capitaines. C'est dans
02:06la soirée aux environs de 17 heures que les pêcheurs mettent le filet pour aller pêcher
02:10le poisson qui finira dans les assiettes des clients. De Moustapha et Yolande, direction le
02:15marché 5e, on y trouve les produits alimentaires, le vivrier et le textile. Nous allons à la
02:21rencontre d'Antoinette Pity, cette jeune dame Ivoirienne qui commercialise de la poudre de
02:26djamblé, l'huile rouge, le gombo et la pâte d'arachide.
02:30La Tchéquée se met Ivoirienne très prisée à Noakchott. Ici,
02:58Félicité Bina a ouvert son magasin dans le marché de 5e. Elle fabrique et commercialise
03:03son achéqué, mais d'une cotisfoire.
03:28On va en gros et puis en détail. Les grossistes viennent prendre pour aller dans les restaurants,
03:37puis les détaillés aussi, ceux qui veulent manger, ils viennent prendre ça ici. Ici, les boules sont
03:42vendues à 250 Ougia, équivaut à 450 comme ça, bon 500 francs CFA. Si le sac pèse 130-140 kilos,
03:51on peut s'en sortir avec 35 000-40 000 Ougia, qui équivaut à 50 000 francs CFA ou 60 000 francs CFA.
03:58Ils sont plus de 6000, 16 Ivoiriens vivant en Mauritanie. Ils caressent le vœu de revenir
04:04un jour dans leur pays d'origine, afin de partager leur expérience et participer
04:09au développement du secteur privé.