Un air de déjà-vu. La motion de censure déposée par la Nupes a été rejetée, ce lundi 30 octobre, par l’Assemblée nationale. Dans la foulée, celle du RN a connu le même sort. La Première ministre, Élisabeth Borne, avait déclenché le 25 octobre un nouveau 49.3 pour faire adopter la partie « recettes » du budget 2024 de la Sécurité sociale, provoquant le dépôt en retour de deux nouvelles motions de censure, l’une de l’alliance des gauches, l’autre du RN.
Sur le fond, cette motion déposée par la France insoumise, les écologistes et le Parti communiste mettait avant tout l’accent sur les carences du gouvernement en termes de protection sociale. Les signataires y déploraient « le manque d’ambition de ce gouvernement qui compromet la soutenabilité de notre modèle de protection sociale, qui faisait hier encore la fierté de la Nation ».
Quant à la motion déposée par le RN, qui dénonce la « lente et progressive dégradation de notre système de santé », a, elle aussi, été repoussée. Les Républicains (LR), excluant de faire tomber le gouvernement sur un budget, n’ont pas soutenu l’extrême droite. La motion a obtenu 88 voix sur les 289 requises.
Sur le fond, cette motion déposée par la France insoumise, les écologistes et le Parti communiste mettait avant tout l’accent sur les carences du gouvernement en termes de protection sociale. Les signataires y déploraient « le manque d’ambition de ce gouvernement qui compromet la soutenabilité de notre modèle de protection sociale, qui faisait hier encore la fierté de la Nation ».
Quant à la motion déposée par le RN, qui dénonce la « lente et progressive dégradation de notre système de santé », a, elle aussi, été repoussée. Les Républicains (LR), excluant de faire tomber le gouvernement sur un budget, n’ont pas soutenu l’extrême droite. La motion a obtenu 88 voix sur les 289 requises.
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NewsTranscription
00:00 Aucune des deux motions déposées n'ayant été adoptées.
00:03 La 2e partie du projet de loi de financement
00:05 de la Sécurité sociale pour 2024 est considérée comme adoptée.
00:08 (Générique)
00:11 ---
00:22 Pour l'adoption 223.
00:24 Pour l'adoption 88.
00:26 La majorité reprise n'étant pas atteinte,
00:28 la motion de censure n'est pas adoptée.
00:30 (Générique)
00:50 -Vous avez abandonné, durant les débats,
00:51 la taxe de 50 centimes sur les boîtes des médicaments,
00:54 le plafonnement de l'indemnisation dès l'accident du travail
00:58 ou le détournement en 12 des fonds de la GIRC-ARCO.
01:01 Allez-vous utiliser le 49.3
01:03 pour les réintroduire malgré tout le monde dans ce texte ?
01:05 Vous ne répondez pas depuis une semaine.
01:07 C'est donc une question d'honnêteté ou d'hypocrisie.
01:10 Les hypocrites doivent partir, c'est vous.
01:12 -Il est loin le temps, madame la Première ministre,
01:14 où vous nous pariez de co-construction,
01:15 de recherche de compromis.
01:17 Il y a 6 mois, tout juste,
01:18 vous nous promettiez 100 jours d'apaisement.
01:21 Vous n'avez depuis qu'accentué l'épuisement.
01:23 -Votre gouvernement est tombé dans l'obsession
01:25 d'avoir raison seul et de gouverner seul.
01:28 La banalisation des 49.3 encourage le dégoût
01:31 et le rejet massif de nos institutions,
01:33 qui iront irrémédiablement se répercuter
01:35 vers l'extrême droite de cet hémicycle.
01:37 ...
01:44 -A travers ces motions de censure
01:46 qui suivent les palanqués de motions de rejet
01:49 et d'amendements de suppression,
01:50 vous n'avez aucune ambition
01:53 d'améliorer le sort des Français d'aujourd'hui.
01:55 C'est profondément regrettable.
01:58 Alors certes, on peut dire que vos pratiques
02:01 ont été celles de la plupart des oppositions
02:03 dans l'histoire de la République,
02:04 même si elles n'ont pas été aussi systématiques.
02:06 -Ce que j'ai à vous dire, tout simplement,
02:08 c'est est-ce que vous n'êtes pas fatigué
02:11 par cette stratégie ridicule
02:13 et, je dois le dire, un peu misérable,
02:15 dont vous avez usé pendant un an
02:17 et qui n'a toujours pas porté ses fruits ?
02:19 -Nous nous retrouvons à nouveau
02:21 et cet examen de deux motions de censure
02:24 ressemble à tous les autres.
02:27 Beaucoup d'outrance, beaucoup de posture,
02:30 beaucoup de contre-vérité
02:32 et, à la fin, l'extrême droite et l'extrême gauche
02:35 qui votent ensemble.
02:36 Pourtant, avec mon gouvernement,
02:38 avec la majorité, je ne m'habitue pas.
02:41 Je ne m'habitue pas au hurlement
02:43 de ceux qui se proclament les défenseurs
02:45 du débat parlementaire,
02:46 mais le dénature à coup d'invectives
02:49 et de tentatives d'obstruction.
02:51 Je ne m'habitue pas à la mauvaise foi
02:53 de ceux qui crient au passage en force,
02:56 mais refusent toute recherche de compromis.
02:59 Je ne m'habitue pas, mais, plus encore,
03:01 je refuse de m'habituer.
03:03 Sous-titrage ST' 501
03:05 *-C'est un peu bizarre.
03:06 Je ne sais pas si c'est vrai, mais... *-C'est pas vrai.
03:09 *-C'est pas vrai.
03:10 *-C'est pas vrai.
03:11 [Rire]