Franck Chaumès, président de l'Umih 33

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00:00 - La fin de deux mois de rugby dans le pays, la finale de la Coupe du Monde, c'est demain.
00:03 Alors comment Bordeaux en a profité alors que cinq matchs ont eu lieu au Matmut Atlantique ?
00:07 On l'évoque Thomas Coignac dans les Côtes d'Issy avec le patron Gironde de Lumis et l'Union des métiers de l'hôtellerie et restauration.
00:13 - Bonjour Franck Chemesse. - Bonjour.
00:15 - Alors quel bilan pour les hôteliers, les barmans, les restaurateurs girondins ?
00:19 - Avec du bonheur, voilà. C'est des événements qu'on a envie de voir tous les ans.
00:23 Mais bon malheureusement, je crois que maintenant c'est plus que le top 14.
00:28 Donc on encourage la mairie de Bordeaux et la métropole de se porter candidat de tous ces événements parce que c'est vraiment une plus-value pour nous.
00:35 - Oui avec les demi-finales qui auront lieu à Bordeaux en fin de saison.
00:38 Qu'est-ce que ça veut dire en termes de chiffres, cet engouement ?
00:42 - Alors d'abord, on n'a pas passé un bon été par la météo et puis par aussi les Français qui ont déserté un peu la France après ce Covid.
00:49 Parce que l'année après Covid, ils sont restés en France.
00:51 Mais là cette année, je crois qu'il y avait l'envie de prendre à l'air.
00:55 Donc on a eu une fréquentation touristique qui était vraiment en baisse, plus la météo qui s'est mise là-dedans.
01:00 - Et vous l'avez rattrapée du coup pendant cette Coupe du Monde ?
01:02 - Oui mais ce qu'on aurait préféré c'est que ça soit une vraie plus-value.
01:04 Donc oui effectivement, c'était le bienvenu la Coupe du Monde.
01:06 On a rattrapé, je pense qu'on est même avec des chiffres un petit peu au-dessus que 2019.
01:12 Mais ça reste, si vous voulez, un peu un échec.
01:18 Parce qu'on aurait aimé que ça soit vraiment un plus pour le chiffre d'affaires.
01:22 - Sur ces cinq matchs qui ont eu lieu au Maths Multiatlantique, on a les images en tête.
01:26 La marée rouge des Galois, la marée verte des Irlandais à Bordeaux.
01:29 Globalement les touristes, ils sont venus à Bordeaux pour cette Coupe du Monde ?
01:32 - Oui bien sûr, ils sont venus pas que sur Bordeaux.
01:34 Ils sont venus aussi sur le bassin d'Arcachon et puis sur la Rue des Châteaux.
01:38 Donc je pense que ce genre d'événements, les gens viennent.
01:42 Alors on a vu qu'il y avait des destinations, des pays qui sont venus même plus qu'une semaine.
01:46 Mais je crois que la moyenne est à six jours, six jours et demi sur le territoire.
01:52 - Les hôtels étaient pleins ?
01:53 - Les hôtels étaient pleins et quand les hôtels sont pleins, bien évidemment les restaurants et les bars se le sont aussi.
01:57 - J'allais passer au bar justement. Le rugby c'est festif.
02:00 On sait qu'il y a cette tradition de se rassembler entre amis à la terrasse.
02:04 Est-ce qu'ils en ont vraiment profité malgré l'élimination du 15 de France assez tôt ?
02:09 - Alors oui, on en a profité. Bien évidemment qu'il nous manque ces demi-finales et puis pourquoi pas la finale.
02:16 Ça c'est sûr que ça a un peu stoppé le dynamisme qu'il y avait.
02:20 Mais oui, on en a profité. Après ce qu'on relève surtout, c'est qu'on a fait un bilan avec Bordeaux Métropole et la mairie de Bordeaux.
02:28 C'est qu'il n'y a pas eu d'incident et ça on est vraiment fiers de nos collègues qui ont su faire respecter le bien-être en établissement.
02:38 - L'impact économique de cette Coupe du Monde de rugby à Bordeaux, on en parle ce matin avec notre invité Franck Chomès.
02:44 C'est le patron gérant de l'UMI, l'Union des métiers de l'hôtellerie et restauration.
02:48 Pour aller voir les matchs, il y avait les bars, il y avait le village rugby aussi, cette fan zone sur le Quai des Sports à Saint-Michel.
02:54 Ça n'a pas engendré de pertes pour les barmen, les restaurateurs ?
02:57 - Non, on a été un peu opposés au début. On n'était pas forcément satisfaits de ces fan zones.
03:02 Mais ça ne dépend pas ni des mairies ni des métropoles. C'est World Rugby.
03:08 Puis finalement non, je crois que les gens ont voulu déborder dans les établissements.
03:14 Ça n'a pas gêné. On a même eu des échos où à partir de la mi-temps, ça partait sur l'intérieur de la ville.
03:22 Non, après on voit que ça a eu ses limites puisque toutes les fan zones, après l'élimination de l'équipe de France, ont fermé en France.
03:29 - Et il y a eu cette baisse d'engouement aussi depuis 15 jours.
03:34 On n'a plus l'impression qu'il se passe grand-chose, même dans le suivi des matchs de la finale ce week-end.
03:38 Vous attendez quand même une grosse soirée demain soir pour la finale ?
03:41 - Je ne pense pas. Les amateurs, ceux qui sont passionnés de rugby le sauront, même ce soir déjà avec la petite finale.
03:49 Mais ça a été un échec d'abord moralement. Je compare ça un peu avec 1998 au football.
03:57 C'est une génération extraordinaire qui a en ce moment une équipe de France de rugby.
04:02 Et tout le pays était derrière. On a vu des gens qui étaient quand même assez émus de cette défaite au-delà de l'exploit sportif.
04:10 - Merci Franck Chomès d'être venu nous tirer le bilan à Bordeaux de cette Coupe du monde de rugby dont la finale est demain.

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