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Transcription
00:00 chez Franck Muller, il n'y a peut-être pas de réseau ce matin.
00:02 - Vous m'entendez ? - Ah ça va mieux !
00:04 - Bonjour Michelou. - C'est un honte-type qu'il n'y a pas de réseau ?
00:08 - Ça passe très bien. - Ça passe très bien.
00:12 Franck Muller, si je vous dis "tapette", "enfant de putain",
00:16 vous voyez à quoi je fais référence forcément ?
00:20 - Oui, alors le mot "tapette" c'est vraiment...
00:24 Ça n'a pas été... Vous savez chez nous les gens du cirque, les forains,
00:28 on s'énerve assez vite et "tapette" ce n'est pas trop une insulte.
00:32 Vous savez que je ne prouve pas trop ce qu'a fait mon frère.
00:36 - "Tapette" ce n'est pas trop une insulte vous dites, Franck Muller ?
00:40 - Comment ? - "Tapette" vous dites que ce n'est pas trop une insulte.
00:42 - J'ai été voir sur internet, c'est pas une insulte homophobe ou rapide.
00:48 - Ah bon ? Vous nous apprenez quelque chose.
00:50 Ces insultes de votre frère contre le premier adjoint de Nice, vous les condamnez Franck Muller ?
00:54 - Oui, je les condamne parce que ce n'est pas non plus que ce soit un élu de la République
01:00 ou une personne normale, on ne doit pas insulter les gens.
01:04 Et ça, je n'ai pas approuvé, je me suis pris un peu la tête après avec mon frère
01:08 parce que bon, ce n'est pas une méthode.
01:10 Mais encore une fois, je ne cautionne pas ce qui s'est passé,
01:15 mais je peux un peu aussi en colère moi-même.
01:19 Contre l'élu, M. Boré, il y a plus d'un mois et demi qu'on est un peu en affrontement avec lui.
01:27 Ça a commencé déjà à Nice sur des insultes.
01:30 Lui-même déjà qui avait commencé en disant qu'on mutilait nos animaux et on dégriffait nos animaux.
01:35 Ça a été complètement faux parce qu'on a fait venir un vétérinaire qui a constaté
01:39 que les animaux avaient bien leurs dents et leurs griffes.
01:41 Donc de là, ça a commencé et puis ça s'est enchaîné avec M. Boré, ça n'a pas arrêté.
01:47 - En revenant dans la métropole niceoise, F.Muller, vous saviez pertinemment,
01:51 après tout ce cirque depuis deux mois, que ça allait recommencer entre vous et la métropole.
01:58 - Alors, aujourd'hui, on est une entreprise qui est légitimisée.
02:02 L'État nous octroie des documents administratifs pour pouvoir exercer sur le sol français.
02:06 Je pense que 06, ce n'est pas Monaco ou l'Italie, c'est un département comme d'autres départements.
02:12 - Sauf qu'il y a des arrêtés municipaux.
02:14 Comme ce qu'a pris le maire de Nice ou le maire d'Antibes, vous n'avez pas le droit,
02:19 vous êtes interdit de faire des spectacles.
02:21 - Non, alors les arrêtés municipaux qui ont été pris ont été retoqués par les tribunaux administratifs.
02:27 Le maire n'a pas pris l'arrêté, c'est complètement faux.
02:30 J'aimerais vous demander au maire de Nice de vous montrer cet arrêté.
02:34 Aujourd'hui, toutes les villes qui prennent un arrêté pour interdire un spectacle
02:37 sont retoquées par le tribunal administratif ou par les préfets.
02:41 Aujourd'hui, aucun maire sur le territoire français peut interdire l'accueil de cirque avec animaux.
02:46 - L'arrêté d'Antibes n'a pas été retoqué.
02:48 Direction, Franck Humilaire, Le Var, dimanche, ça y est, vous nous quittez.
02:52 - Alors, on attend une convention d'un agriculteur qui doit nous signer dans les jours qui viennent
03:01 pour pouvoir faire un spectacle.
03:04 Mais encore une fois, Le Var, c'est un département français, on a le droit de travailler en France.
03:09 Aujourd'hui, quand vous écoutez M. Boré dire de respecter les lois de la République,
03:15 lui-même ne respectait pas les lois de la République,
03:18 parce qu'aujourd'hui, tous les cirques peuvent exercer légalement.
03:22 On est une entreprise qui est quand même légitérée.
03:25 Donc M. Boré, qui se prend pour un cow-boy, de faire sa politique à lui,
03:29 d'arrêter un convoi de cirque sur la route sans avoir l'ordre du préfet,
03:33 et même le préfet n'a pas arrêté un convoi sur la route,
03:36 l'aller et venir, c'est quand même constitutionnel, on a le droit d'aller où on veut.
03:40 Et aujourd'hui, M. Boré, avec le concours de la part de la gendarmerie,
03:43 venu arrêter un convoi, ne veut plus la faire jusqu'à 22h du soir.
03:47 - Merci beaucoup !
03:48 - Comment vous ne voulez pas étayer une réaction vive de la part des gens du cirque,
03:52 quand vous avez des animaux qui...
03:54 - Franck Miller, on a compris votre message, on a compris votre colère également.
03:58 Franck Miller, l'un des gérants, membre de la commission nationale des professions foraines et circastiennes.
04:04 Bonne journée à vous !
04:05 Ouf !

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