Aujourd'hui, on décode 9 paires de sneakers emblématiques du cinéma !
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00:00 Introduction
01:18 Vans Smip-On Checkerboard / Ça Chauffe au Lycée Ridgemont
04:00 Nike Air Sky Force Hi / Les Goonies
06:41 Air Jordan 4 / Do the Right Thing
08:27 Nike Air MAG / Retour Vers le Futur 2
10:02 Air Trainer III & Air Jordan 6 / Batman
11:02 Nike Cortez / Forest Gump
13:09 Air Jordan 11 / Space Jam
16:13 Onitsuka Tiger Tai Chi LE / Kill Bill Vol.1
17:53 Air Force One / Spider-Man : New Generation (Spider-verse)
21:49 Conclusion
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🎥
Court métrageTranscription
00:00 Bonjour à tous et bienvenue sur Allociné pour une nouvelle vidéo.
00:03 Aujourd'hui, je suis avec Adrien Gery, le fondateur de la marque Kikikix.
00:08 Et ce qui est assez fou, je suis désolé, ça fait très pompeux,
00:11 mais Adrien Gery, il est dans les 30 personnalités à suivre de moins de 30 ans,
00:15 donc c'est assez dingue, un grand bravo à toi.
00:17 Enfin, c'est dingue, ça t'a fait quel... ?
00:19 - Merci, on est plusieurs, déjà, on est 4 à avoir fondé cette marque.
00:24 Et je suis heureux aujourd'hui de représenter pour tout le monde cette récompense,
00:28 parce que ça reste une belle récompense, et puis c'est toujours surprenant,
00:31 tu te réveilles un matin et puis tu vois ça.
00:34 - J'avoue, ça doit être fou.
00:36 D'ailleurs, on mettra un lien vers Kikikix et tous les réseaux d'Adrien en description de la vidéo.
00:41 On va démarrer ? - Jusqu'à demain.
00:43 - Prêt à parler sneakers, histoire de la chaussure, l'évolution des baskets, tout ça ?
00:47 - La place des sneakers dans le cinéma, c'est un truc que je voulais faire depuis longtemps,
00:50 donc merci d'y avoir pensé, d'avoir mis au point ce format.
00:54 Et je pense que ce qu'on va étudier aujourd'hui, c'est très intéressant,
00:57 et même pour vous, vous avez peut-être vu des paires dans des films,
01:01 en vous disant "Ah oui, c'est peut-être une Nike",
01:03 et au final, on va regarder précisément qu'est-ce qui est où,
01:06 et qu'est-ce qui a marqué l'histoire aussi.
01:08 - Oui, parce que c'est vrai que les sneakers, ça reste un objet un peu de pop culture,
01:11 et vous allez voir qu'à travers le cinéma, à travers une dizaine de films,
01:14 au final, on va réussir à décrypter son évolution.
01:16 Donc c'est parti.
01:17 On va démarrer avec un film de 1982, qui n'est pas très connu,
01:23 qui s'appelle "Sacho Folo, l'I.C. Ridgemon".
01:26 - J'ai la verlure, on dirait. Que croyez-vous faire au juste ?
01:30 - J'apprends des trucs sur Cuba en en jouant un morceau.
01:33 - En gros, je vous plante le décor.
01:34 On est en Californie, début des années 80.
01:36 On suit une bande de jeunes, des lycéens, archi cool.
01:39 Alors, il y a tout. Il y a le dragueur, il y a celui qui prend de la drogue,
01:42 il y a le skater, et vous allez voir, il y a une paire de chaussures
01:44 qui est mise en avant dans le film.
01:46 Pour ça, je laisse Adrien en parler.
01:48 - La paire de chaussures, elle est super bien choisie.
01:50 On a la Vans Slipp'n Checkerboard.
01:52 Donc, c'est la célèbre Vans avec le motif à damier.
01:55 Elle a été sortie en 1977, mais c'est vraiment le film en 1982 qui l'a propulsée.
02:01 Et il y a eu d'énormes ventes dessus parce que c'est vraiment une paire décontracte.
02:05 Il n'y a pas de lacets. C'est une paire complètement californienne.
02:09 Voilà, à l'image de la Californie, donc cool, décontractée.
02:13 - Et c'était surtout pour les skateurs ou pas forcément ?
02:16 C'est vraiment plus jeunesse en général ou c'était vraiment la communauté skate
02:19 qui était à fond dans la chaussure ?
02:22 - C'était basé sur l'image vraiment décontractée.
02:24 Donc, ça ne se bloque pas aux skateurs.
02:27 Et comme je dis, moi, aujourd'hui, Vans, pour moi, c'est les feux de la rampe.
02:29 C'est comme ça que je le qualifierais au niveau de la marque.
02:31 Ce n'est pas un équipementier.
02:32 C'est plutôt une marque qui, par son design et par son positionnement aussi, c'est très clair.
02:38 Comme tu dis, Vans, ça te fait penser à skateboard, mais pas forcément.
02:41 Il y a plein d'autres choses, mais ce n'est pas non plus un équipementier
02:44 qui va équiper des footballeurs ou des choses comme ça,
02:48 comme un Nike ou un Adidas.
02:50 Et ce qui est intéressant, c'est qu'ils ont sorti cette chaussure en 1977.
02:54 Le film est sorti en 1982.
02:56 Ça a fait un énorme boom de vente.
02:57 Mais ce qu'il faut savoir, c'est que deux ans plus tard, en 1984, Vans a fait faillite.
03:03 A fait faillite parce que les coûts qui avaient été engendrés sur ce modèle-là,
03:07 ils étaient aussi trop importants par rapport aux ventes.
03:09 Et même si ça a bien marché, ils ont quand même fait faillite.
03:11 Ça n'a pas réussi à sauver la marque.
03:14 Et du coup, ça a été repris de reprise en reprise pendant toutes les années 80-90.
03:19 Et c'est revenu dans les années 2000 avec VF Corporation,
03:22 qui a complètement renouvelé la marque.
03:25 Et aujourd'hui, c'est le Vans qu'on connaît.
03:27 Et cette slip-on checkerboard, elle est encore bien connue,
03:30 même des jeunes de notre génération.
03:32 En tout cas, moi, je vous conseille de revoir "Ça chauffe" au lycée Ridgemont,
03:35 parce que vous allez voir un très jeune Sean Penn,
03:38 un très jeune Nicolas Cage et un très jeune Forrest Gump.
03:41 Et voilà, c'est un film qui est très sympathique, qui est en bon des années 80.
03:44 Et vous verrez la Vans dans une scène du film, notamment avec Sean Penn.
03:48 - Mais mon vieux, c'est quoi votre problème ?
03:52 - Je n'ai pas de problème du tout.
03:54 Je crois que vous saurez où trouver le bureau de Monsieur le Directeur.
03:57 - Quel connard !
04:00 Et là, on va aborder un autre film. On est trois ans plus tard, en 1985.
04:05 C'est un film méga culte. C'est "Les Goonies" de Richard Donner.
04:08 - C'est du réchauffé, ça, les mecs, cette vieille carte.
04:10 Tout le monde a essayé un jour de trouver ce trésor.
04:12 Dans une scène du film, on a le personnage de Data, qui est le petit génie de la bande,
04:17 qui a des ressorts qui sortent de ses chaussures.
04:20 C'est des Nike. Et une fois de plus, Adrien, je te laisse présenter le modèle de chaussure.
04:24 - Ce modèle-là, c'est un peu l'équivalent d'une Air Force 1, mais en moins connu.
04:29 Ce qu'il faut savoir, déjà, c'est que cette année-là, c'est un tournant pour Nike,
04:32 parce que Michael Jordan est drafté en 1984.
04:35 À la surprise générale, il signe chez Nike, alors qu'il était pressenti chez Converse ou chez Adidas.
04:41 Et il faut savoir qu'économiquement, la première année de Jordan chez Nike,
04:46 c'est 162 millions d'euros de bénéfices avec la chaussure qui a été conçue spécialement pour lui.
04:52 Et ensuite, 4 milliards par an.
04:54 Donc, c'est une réussite grandiose et c'est un tournant pour la marque.
04:57 Et là, ce qui rend cool ce modèle dans ce film, c'est que Data,
05:02 c'est un peu le personnage qui a tous les gadgets.
05:03 C'est un peu l'inspecteur gadget du film.
05:05 - C'est le petit génie qui a toujours la solution face à des problèmes qui arrivent.
05:09 - Et la scène mythique, c'est vraiment quand il va ouvrir automatiquement son talon
05:14 pour lâcher un liquide, comme dans James Bond, pour retarder les gens qui lui courent après.
05:19 Et c'est cette scène-là où tu vois vraiment cette paire.
05:23 Elle est vraiment mythique par rapport à ce film.
05:25 Mais en soi, le modèle a été un peu mis sous terre par la Air Force One.
05:29 C'est-à-dire que la Nike Air Sky Force High, elle n'est pas revenue énormément.
05:36 Là, aujourd'hui, de nos jours, ce n'est pas une paire qui va coter.
05:39 Ce n'est pas une paire qui va être rare.
05:41 Mais on va dire que ça a permis à Nike, à cette époque clé,
05:44 où vraiment ils ont pris un gros virage positif,
05:47 ça a contribué à ce virage et l'arrivée de Michael Jordan.
05:51 - Ce qui est marrant aussi, et ce qu'on voit, vous allez voir,
05:53 avec les films dont on va parler, c'est l'évolution des marques
05:57 qui placent de plus en plus leurs produits dans les films
05:59 parce qu'ils veulent parler à la jeunesse.
06:01 Ils veulent aussi rajouter un peu d'authenticité.
06:03 On voit qu'à partir des années 80, il y a vraiment des placements de produits vraiment marqués
06:06 qui sont faits dans les films avec vraiment des marques filmant en gros plan.
06:09 Ça, c'est un truc qui va vraiment s'accélérer, mais qui commence dans les années 80.
06:12 - Et ça se voit en 86, tu as la sortie d'Alien et la Alien Stomper,
06:17 la Reebok qu'ils ont demandé spécialement pour le film.
06:20 C'est une des premières paires qui a été faite vraiment pour le film.
06:22 Elle est sortie seulement pour le 30e anniversaire du film, en 2016.
06:26 - D'accord. En tout cas, voilà, c'est un film de science-fiction
06:29 où Reebok est roi. On laisse ça à James Cameron.
06:32 C'est sa liberté. On verra s'il aura raison dans plusieurs siècles.
06:36 - Bon, là, on est trois ans plus tard dans un film qui a beaucoup compté pour les chaussures
06:41 et aussi pour, évidemment, la communauté afro-américaine.
06:44 Je parle de Do the Waxing de Spike Lee.
06:46 - C'est le maire qui cause. - D'accord, j'écoute.
06:49 - Docteur. - Ben oui, quoi, quoi ?
06:50 - Toujours fais ce que tu dois.
06:53 - C'est tout ? - C'est tout.
06:55 - C'est enregistré. Je me tire.
06:56 - C'est un film qui dépeint une banlieue plutôt pauvre de Los Angeles.
07:01 Mais avec un langage nouveau, avec une authenticité nouvelle.
07:05 Et donc, les personnages du film portent des Air Jordan 4.
07:08 C'est vraiment, je pense, un modèle de chaussures qui a été porté à l'époque par les gens des banlieues.
07:13 Et du coup, ça a beaucoup contribué au succès de la marque.
07:16 Mais je laisse Adrien en parler avec plus de précision.
07:19 - Alors, la Jordan 4, déjà, il faut donner son statut aujourd'hui.
07:23 La Jordan 4, aujourd'hui, en tout cas en Europe, c'est une des premières chaussures
07:27 qui a été portée par les gens de Los Angeles.
07:31 C'est une des premières chaussures qui a été portée par les gens de Los Angeles.
07:34 C'est une des premières chaussures qui a été portée par les gens de Los Angeles.
07:37 C'est une des premières chaussures qui a été portée par les gens de Los Angeles.
07:40 C'est une des premières chaussures qui a été portée par les gens de Los Angeles.
07:43 C'est une des premières chaussures qui a été portée par les gens de Los Angeles.
07:46 C'est une des premières chaussures qui a été portée par les gens de Los Angeles.
07:49 C'est une des premières chaussures qui a été portée par les gens de Los Angeles.
07:52 C'est une des premières chaussures qui a été portée par les gens de Los Angeles.
07:55 C'est la première La Jordan 4 dans ce film, où tu comprends déjà
07:58 l'attachement un peu culturel qu'il y a avec la chaussure.
08:01 C'est une des premières fois où dans un film, on va clairement t'afficher
08:04 la chaussure qui dépasse sa fonction.
08:07 Et comme quoi, si on roule sur ta chaussure, c'est important.
08:10 C'est pas quelque chose de bon, c'est pas grave, ça aurait pu arriver.
08:13 C'est énervant. Tout est dans la perception de la chaussure.
08:16 En plus, tu écrases ma belle paire de fonds, toute neuve !
08:19 T'aurais pu dire "Excusez-moi" ! - Non, t'es sérieux ?
08:21 Ouais, je suis sérieux, je devrais te foutre ma main sur la gueule, minusque !
08:24 Qu'est-ce que tu fous dans ma rue ? T'es chez moi ici, mec !
08:27 Là, je pense qu'on arrive sur une des paires de chaussures
08:30 les plus connues de l'histoire du cinéma.
08:32 C'est dans "Retour vers le futur 2".
08:35 Il faut que tu repartes avec moi.
08:38 Où ça ?
08:40 Vers le futur !
08:41 Je crois que cette paire a une histoire folle, donc je veux bien que tu l'expliques,
08:45 parce que c'est un modèle qui a fait rêver toute une génération.
08:48 Pour moi, dans la liste qu'on a, la paire qui a le plus contribué
08:53 à la place de la sneakers dans le cinéma, dans l'histoire, ça, il n'y a pas de sujet.
08:56 C'est la paire la plus exclusive, il n'y a pas de sujet non plus,
08:59 puisqu'il y a eu deux releases de cette paire.
09:01 Un en 2011, où il y avait 1500 exemplaires,
09:04 mais la chaussure n'était pas auto-laçante.
09:06 Aujourd'hui, ça peut se vendre entre 15 et 25, 30 000 euros, voire plus.
09:11 Ça dépend les tailles, c'est toujours pareil.
09:13 Le modèle 2011 ?
09:14 Le modèle 2011, donc même pas auto-laçant, il y en a 1500.
09:17 Par contre, si on parle du modèle 2016,
09:19 il y a 89 exemplaires dans le monde.
09:22 Là, on est plutôt en centaines de milliers d'euros.
09:24 Je ne saurais même pas vous dire combien il reste de Nike Mag 2016,
09:28 donc auto-laçante, cette version-là, complètement disponible.
09:32 Tous les profits ont été à la fondation de Michael J. Fox.
09:36 Parkinson, du coup.
09:37 Exactement.
09:38 Michael J. Fox qui a atteint de la maladie de Parkinson,
09:41 et sa fondation lutte aussi contre la maladie.
09:44 Exactement.
09:45 Toutes les Mag ont été vendues au profit de cette fondation.
09:47 Il y avait aussi un but caritatif,
09:50 et je pense qu'il y a aidé aussi l'engouement autour de la paire.
09:53 On enchaîne quelques années après avec les deux Batman de Tim Burton.
10:05 Il y a le Batman original et il y a Batman le défi.
10:08 C'est toi qui a tué mes parents.
10:10 Quoi ?
10:11 Mais qu'est-ce que tu racontes ?
10:15 Tu vas nous parler des deux modèles qui apparaissent dans le film pour habiller Batman.
10:19 Exactement.
10:20 Pour habiller Michael Keaton,
10:22 ils ont fait en sorte de demander à Nike de faire des chaussures jamais sorties, encore une fois.
10:28 Et jusqu'à aujourd'hui, à part un pied gauche qui se baladait sur eBay,
10:31 on n'a rien vu de sorties.
10:33 Donc, on ne sait toujours pas où est le sample de la paire, finalement.
10:37 Et je pense que c'est aussi pour le mythe qu'ils ne l'ont jamais sortie,
10:39 et qu'ils ont laissé ce design close pour le film,
10:43 parce que c'est l'image de Batman.
10:45 Et si demain, tu sors en général release les paires de Batman,
10:48 alors oui, je pense que ça marche, mais ça désacralise aussi beaucoup le film.
10:52 Batman !
10:54 Honnêtement, je vous le demande,
10:57 dans quel genre de monde on vit voir un homme habillé en chauve-souris ?
11:02 Alors là, autre paire absolument culte d'un film culte avec un acteur culte,
11:06 Forrest Gump de Robert Zemeckis.
11:09 Vos chaussures doivent être très confortables.
11:11 Je pense qu'on peut marcher toute la journée dans des chaussures comme ça sans rien sentir.
11:17 Dans une scène du film, on a Robin White qui offre une paire de Nike Cortez à Forrest,
11:23 qui va se mettre à les essayer, avoir envie de courir.
11:26 Donc là, pareil, on est sur une scène ultra culte et un modèle qui a beaucoup fait parler.
11:31 C'est le modèle qui a lancé Nike, je dirais,
11:34 mais c'est un des premiers modèles qu'on peut qualifier de révolutionnaire de Nike,
11:38 parce que quand t'arrives avec ça en 1972,
11:40 il faut se dire que juste le fait de mettre des crampons,
11:43 une façon crampon sur la paire, c'est révolutionnaire.
11:46 C'est-à-dire que les paires à l'époque, le truc de crampons,
11:50 il n'était pas du tout démocratisé.
11:52 C'est une prise de risque.
11:53 Quand on voit la paire aujourd'hui, on se dit que ça correspond à son époque.
11:55 Mais la réalité, c'est que t'es en 1972 et tu vois ça arriver.
11:58 C'est dingue, c'est une révolution.
12:00 Il faut prendre le risque.
12:02 Et Nike Cortez, c'est un gros succès.
12:04 Évidemment que le film a contribué au succès de Nike énormément.
12:08 Moi, j'ai une anecdote sur Nike Cortez.
12:10 Est-ce que tu sais pourquoi ils s'appellent comme ça ?
12:12 En 68, il y a les jeux de Mexico.
12:15 Et là, ils ont l'envie, un gros succès au niveau des Jeux Olympiques.
12:18 Nike habille des athlètes, a envie d'être prêts pour 72 Munich.
12:22 Et ils veulent lancer un modèle aztèque.
12:25 Le nom.
12:26 Mais en fait, c'est déposé par Adidas.
12:29 Et là, Phil Knight, le patron de Nike,
12:32 il dit "mais comment il s'appelle le gars qui a défoncé les aztèques ?"
12:35 C'était Hernán Cortez.
12:37 Et donc apparemment, ça serait pour ça que le modèle s'appelait Cortez.
12:40 Je ne sais pas si c'est vrai, mais l'histoire est trop marrante.
12:43 Non seulement c'est vrai,
12:45 mais je crois qu'il y a eu même une histoire de double commercialisation.
12:50 Je ne veux pas te dire des conneries, mais...
12:53 En tout cas, voilà, une histoire, une petite histoire pour un modèle vraiment mythique.
12:57 Et une fois de plus, vraiment, dans Forrest Gump,
12:59 on avait tous envie de l'acheter en sortant du film.
13:02 Maman disait toujours, il faut laisser le passé derrière soi,
13:06 si on veut avancer.
13:08 Et en 1996 arrive le film Space James avec Michael Jordan.
13:12 Un film assez spécial parce que ça mélange l'animation et la prise de vue réelle.
13:21 Et dans ce film, croyez-le ou pas,
13:23 Michael Jordan, il porte des Air Jordans.
13:25 C'est surprenant.
13:26 Mais comment et pourquoi Jordan choisit Nike
13:30 plutôt que Converse en 84,
13:32 à une époque où ce n'est pas du tout Nike qui a le monopole pour les sportifs et les basketeurs ?
13:36 C'est un gars, en fait, tu avais Phil Knight, le directeur de Nike,
13:39 et fondateur, du coup, et tu avais Tinker Hatfield.
13:42 Donc c'est un pour le design qu'a fait Tinker Hatfield en lui proposant sa propre gamme.
13:46 On ne savait pas que Michael Jordan, quand il a été drafté, serait une super star comme ça.
13:50 Une légende absolue.
13:51 Donc c'est un gars qui a risqué son poste pour signer Jordan à la place de Bowie.
13:55 Et c'est une histoire de dingue parce que l'agent, il avait dit non.
13:58 Ensuite, le gars, il s'est rendu chez la famille pour convaincre la famille.
14:02 Ensuite, il a fallu que Phil Knight, il lui montre un design exclusif à son nom.
14:05 Pour qu'au final, il accepte de signer chez Nike.
14:09 Et c'était au final le meilleur choix de sa vie parce que dès l'année d'après,
14:12 c'est 162 millions de bénéfices, puis 4 milliards juste sur la gamme Jordan.
14:19 Au fur et à mesure des années, tu vois que les équipementiers, tous,
14:22 que ce soit un Nike, un Puma, un Adidas,
14:24 ils prennent tous de plus en plus de risques sur leur image et sur les produits pour se différencier.
14:29 Parce qu'il y a tellement de produits maintenant.
14:31 Et c'est pour ça aussi qu'on est là à parler de sneakers
14:33 et à comprendre que la sneakers, ça peut valoir 400 euros et avoir du sens.
14:38 Et pas pour tout le monde.
14:39 Et c'est pour ça que je suis encore autour de cette table pour donner du sens à ça.
14:43 Mais la culture sneakers, c'est vraiment une histoire complète à part entière.
14:46 Et on pourrait en écrire des bouquins, des bouquins et des bouquins.
14:49 Il y aurait toujours des choses à dire.
14:51 Et c'est pour ça qu'il ne faut pas se dire que quelqu'un est mieux que quelqu'un d'autre.
14:55 Tout le monde a son cycle, tout le monde a son temps, tout le monde a ses modèles forts.
14:58 Et se repose dessus par des collaborations, comme tu disais.
15:02 Mais ce qui est ultra intéressant, et j'espère que vous le comprenez,
15:05 c'est que là, on dépasse purement la fonction utilitaire d'une chaussure.
15:09 On est vraiment sur des chaussures qui ont une valeur historique,
15:11 des modèles qui ont marqué des générations, c'est sentimental.
15:15 Et on le voit à travers les films.
15:17 On voit l'évolution, tout ça.
15:19 Et en tout cas, je trouve ça bien.
15:20 Ça rend un peu cette lettre de noblesse à cet objet à la base qui a une fonction basique.
15:25 Et c'est le premier chapitre de notre livre, "Sneakers Obsession".
15:30 Et au commencement, était le sport.
15:32 Et juste pour montrer que dans les années 50,
15:34 l'équipementier, il cherchait une fonction sportive.
15:37 Les mœurs, elles disaient que la basket, c'était pour faire du sport.
15:42 Et puis, le moment où ça a dépassé sa fonction,
15:45 et c'est un peu ce qu'on a abordé, et les films qu'on aborde depuis tout à l'heure en font partie,
15:49 c'est les années 80, où le lifestyle, le hip-hop, toutes ces choses-là.
15:53 C'est cool de porter des baskets, d'être plus libre.
15:56 Ils ont commencé à prendre un peu des risques et à changer différents positionnements.
16:01 Et en prenant des risques, c'est ça qui a permis à tout le monde de se positionner sur ses modèles
16:06 et de faire des succès planétaires.
16:08 On m'a pas traîné jusqu'ici pour me faire botter les fesses par une bande de monstars à la nuit.
16:12 Quelques années plus tard, on arrive dans un autre film culte, c'est le "Kill Bill" de Quentin Tarantino.
16:17 Écoutez-moi, ceux qui sont encore vivants, refutez-en pour le respect, allez, vous en !
16:22 Alors juste pour resituer, même si vous connaissez le film,
16:25 ça se déroule au Japon, il va habiller Umatürman comme Bruce Lee dans "Le jeu de la mort",
16:30 vraiment en jaune et noir de la tête aux pieds.
16:32 Et je te laisse présenter les chaussures jaunes et noires d'Umatürman.
16:35 C'est la marque Onitsuka, pour que les gens comprennent bien,
16:38 c'est une marque qui a été créée au Japon par Monsieur Onitsuka dans les années 50.
16:44 Je crois d'ailleurs en 50 ou en 49.
16:47 Et cette marque, c'est fou de voir que 50 ans plus tard, en 2003,
16:52 elle va mettre une paire aussi forte, parce qu'il faut prendre le risque de faire une paire jaune et noire.
16:58 - Du coup, depuis tout à l'heure, juste, tu parles d'Onitsuka,
17:00 j'étais persuadé que c'était des ASICS, c'est quoi la différence ?
17:03 Est-ce que ASICS appartient à Onitsuka ou l'inverse ?
17:05 - Alors, il n'y a pas vraiment de différence.
17:07 Onitsuka, c'est une marque des années 50 qui a pris le nom ASICS en 1978
17:12 et qui, là, depuis récemment, se comporte en tant que créateur et donc redevient Onitsuka,
17:18 parce qu'à la base, ils étaient connus dans les années 50 pour être des grands concepteurs de chaussures
17:23 et à tel point que Phil Knight a travaillé sur de l'import d'Onitsuka avant de fonder Nike.
17:29 Je ne sais plus exactement ce qu'il faisait, mais il travaillait avec Onitsuka.
17:33 Et du coup, c'est devenu ASICS et ça faisait quand même 400 millions de chiffre d'affaires.
17:39 Et encore aujourd'hui, c'est plus connu sous le nom ASICS,
17:43 mais les racines, le fondement de la création des chaussures de sport,
17:47 c'est vraiment Onitsuka qui était une référence là-dedans.
17:50 Et la qualité de leurs produits, c'était vraiment au-dessus.
17:53 - C'est marrant que tu parles de ça, parce que justement, on va parler d'un film qui est sorti récemment en 2018,
17:58 c'est Spider-Man New Generation.
18:00 - On dirait que nos dimensions débarquent ici.
18:04 - En tout cas, c'est sympa à regarder.
18:06 - Il faut qu'on retourne là-haut.
18:08 - Et en fait, dans ce film-là, on voit la Air Force One 1.
18:13 Donc, c'est un peu ce que tu disais avant.
18:15 C'est un peu la re-édite des modèles qui ont été mythiques pour les nouvelles générations.
18:18 - Typiquement, la Air Force One, dans les deux Spider-Man,
18:21 elle a fait l'objet d'un coloris spécial.
18:23 C'est-à-dire qu'ils sont partis d'un truc très classique qui est Chicago,
18:26 qui est le coloris des Bulls de Michael Jordan, le coloris rouge,
18:29 qui est l'essence même de la Air Jordan 1.
18:31 Mais ils l'ont revisité par deux fois.
18:33 Donc, il y a la première, la Spider-Man classique,
18:36 et la nouvelle, la Spider-Man Across de Multiverse.
18:39 Et ça va être des coloris Chicago, mais un petit peu travaillés,
18:42 et pour le coup, façon Spider.
18:44 Donc, c'est très difficile à décrire,
18:46 mais visuellement, tu comprends que c'est une Chicago Spider-Man.
18:49 La Air Jordan 1, c'est le symbole pour Michael Jordan.
18:52 Et du coup, c'est très intéressant qu'ils aient mis ça
18:55 dans un film aussi grand public comme Spider-Man.
18:58 Et c'est très intéressant qu'ils aient fait une release avec le film
19:01 et que sur le deuxième film, il y ait une autre paire et une autre release.
19:04 Qu'ils aient suivi vraiment cette stratégie complète.
19:07 Et ça permet aux nouvelles générations aussi de découvrir la Air Jordan 1
19:11 comme nous, on l'a découvert.
19:13 C'est la paire numéro 1 que tout le monde a.
19:15 Et donc, de comprendre aussi le monument historique que ça représente.
19:19 En fait, ce qui est drôle, c'est que du coup, dans ce Spider-Man,
19:22 il y a des hommages, il y a plusieurs Spider-Man, tout ça.
19:25 J'ai l'impression que c'est la chaussure qui met tout le monde d'accord,
19:28 que les gens peuvent porter aujourd'hui en étant au lycée,
19:30 comme Miles Morales.
19:32 Et en même temps, c'est une chaussure qui a été portée aussi dans les années 80.
19:35 Donc, j'ai vraiment l'impression que le film, il synthétise ce que tu dis depuis le début.
19:38 C'est-à-dire un pont entre les générations, en fait.
19:41 Et ça, ça se transmet de génération en génération.
19:43 C'est un marqueur du temps qui passe, mais au final, ça reste intemporel.
19:47 En tout cas, ce modèle-là, il l'est, j'ai l'impression.
19:49 Et tu as l'impression qu'en 2023, c'est Nike et Jordan les plus intemporels,
19:53 mais ce n'est pas la réalité, parce que ce qu'on a vu,
19:55 c'est que Nike a explosé avec Jordan dans les années 85-90.
20:01 Mais tu as des gens comme Converse, comme Adidas,
20:04 les Chuck Taylor, c'est 1917, et c'est 100 millions d'exemplaires vendus.
20:08 Les premiers équipements Tiestars, avant même d'être intemporel comme Nike,
20:13 aujourd'hui, en 2023, on dirait Nike est l'incontestable numéro un.
20:16 C'est vrai, mais Nike n'est pas le plus intemporel,
20:19 parce qu'Adidas, aujourd'hui, c'est un marathonien à côté.
20:22 C'est-à-dire qu'ils étaient au top du top avant la Seconde Guerre mondiale.
20:27 Les mecs, ils étaient là bien avant tout le monde.
20:29 Et c'est fou, aujourd'hui, que Nike arrive à garder cette place,
20:31 alors que tu as des marques comme Converse ou Adidas qui sont là depuis bien plus longtemps.
20:35 Du coup, avec Nike et Adidas, c'est quoi, par exemple, les marques qu'on peut trouver sur ton site,
20:38 là où il y a vraiment une communauté, où ça se vend bien ?
20:41 C'est quoi les marques, aujourd'hui, qui fonctionnent bien ?
20:43 Nous, on travaille sur un objet de collection, un objet de désir.
20:46 C'est-à-dire qu'on va travailler sur la paire qui est indisponible chez les équipementiers
20:51 ou très difficile à avoir, et ça va, du coup, nous donner du travail pour vous la trouver
20:56 et permettre à tous, en quelques clics, d'accéder à n'importe quelle sneakers exclusive.
21:01 Et du coup, nous, on a pas vraiment... On a les contraintes de marché,
21:03 c'est-à-dire qu'on va exercer des prix qui sont plus forts que tous les revendeurs Nike, Adidas, etc.
21:08 Mais aussi, on va avoir la liberté de proposer n'importe quel produit à la vente,
21:12 puisque finalement, on est un marchand d'art.
21:14 On vous propose des objets d'art, des objets d'investissement, des objets de collection.
21:18 Donc, c'est vraiment un autre marché de la sneakers et qui se démocratise de plus en plus,
21:23 qui permet d'avoir la sneakers qu'on veut vraiment.
21:26 Et la sneakers, voilà, ça peut être, comme on disait, la Onitsuka que tu as vue,
21:30 qui t'a fait fantasmer quand tu étais petit,
21:33 ben voilà, maintenant, tu vas pouvoir l'acheter,
21:35 même si elle est déjà sortie depuis cinq ans et que c'est plus possible de l'avoir nulle part.
21:39 En tout cas, Adrien, je te remercie vraiment pour être revenu sur tous ces modèles mythiques de sneakers.
21:53 Et du coup, ça m'a permis aussi de revenir sur les films.
21:55 C'était archi cool parce que, moi, perso, j'aime le cinéma, j'aime les sneakers.
21:58 Donc, c'était vraiment le sujet parfait pour une bonne discussion.
22:01 Vraiment, je te remercie sincèrement. J'espère que tu as bien aimé.
22:04 J'ai adoré et je suis vraiment content d'avoir pu montrer avec toi
22:07 que la sneakers, elle a vraiment sa place dans le cinéma.
22:10 Et inversement, le cinéma aide beaucoup la sneakers.
22:15 Et c'est des choses que, si on n'en parle pas, on ne s'en rend pas forcément compte.
22:19 Et j'espère qu'avec cette vidéo, vous vous en rendrez mieux compte.
22:22 Et puis, voilà, je vous invite à découvrir notre livre Sneakers Obsession
22:26 pour en apprendre plus sur les différents modèles mythiques
22:29 puisqu'on les a tous référencés dedans.
22:31 Mais en plus de ton livre, je vous invite vraiment à aller sur kikikix.com.
22:35 On va mettre tous les liens dans la description avec tes réseaux, tout ce qu'il faut.
22:38 On sent que tu es un passionné. On sent que ce n'est pas juste mercantile,
22:42 qu'il y a une vraie passion, un vrai amour de la basket.
22:44 J'espère que vous l'avez ressenti.
22:45 Parce que vraiment, je l'ai dit, même si on sort de la valeur d'une paire de chaussures,
22:49 il y a du travail derrière, il y a une histoire derrière.
22:51 Et au final, ce n'est pas plus bête ou stupide qu'un tableau
22:54 ou des bêtements de créateurs.
22:56 Donc là, on est vraiment dans ce registre-là.
22:58 Et au final, ça doit dégager le même respect.
23:01 J'espère que vous l'aurez ressenti dans la vidéo.
23:03 Merci à tous.
23:04 [SILENCE]