Le 19 Heures 30 de RTI 2 du 25 octobre 2023 par Alassane Drabo

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00:00 [Musique]
00:13 Bonsoir à tous, très heureux de vous retrouver sur RTU2, bienvenue dans le journal, voici les titres.
00:19 La pluie diluvienne du lundi 23 octobre dernier n'a pas été sans conséquence dans la commune d'Abobo.
00:26 Le groupe scolaire Abobo-Té Annexe a été inondé, impossible de faire cours, les élèves et leurs enseignants ont dû rentrer chez eux.
00:34 Hors de nos frontières au Sénégal, la santé d'Ousmane Sanko se dégrade.
00:39 L'opposant qui a repris sa grève de la faim il y a huit jours est dans un état très faible dans un service de réanimation dans l'hôpital de Dakar,
00:47 a affirmé aujourd'hui son avocat à l'agence France Presse.
00:51 Voilà pour le sommaire, vous suivez le 19h30 et quel meilleur choix pour vous informer ?
00:56 Tout d'abord, commençons ce journal dans la commune d'Abobo où la pluie diluvienne du lundi 23 octobre dernier a occasionné l'inondation du groupe scolaire Abobo-Té Annexe.
01:06 La pluie a entraîné l'arrêt des cours de l'après-midi, les enseignants sont restés de longues heures auprès des élèves en attendant l'arrivée de leurs parents.
01:14 On note fort heureusement zéro victime, la peur cependant était au rendez-vous.
01:19 Un constat de Justin Kouassime.
01:21 Une étendue d'eau à l'entrée de cette école primaire.
01:25 Le groupe scolaire Abobo-Té Annexe dans la commune d'Abobo n'a pas fait rallure.
01:30 Ici, difficile de se frayer un chemin après la pluie survenue dans l'après-midi du lundi 23 octobre.
01:38 Ces brusques averses ont entièrement inondé la cour de l'école.
01:43 Vraiment quand il pleut c'est difficile, on ne peut pas sortir, les enfants ne peuvent pas sortir.
01:48 Je suis obligée de marcher dans l'eau pour sortir.
01:51 Quand le niveau d'eau a commencé à monter, on a commencé à s'inquiéter.
01:54 Donc on a demandé à ceux que les grands portent leurs petits frères et puis à aller à la maison.
02:00 On a appelé les parents aussi pour venir chercher les enfants pour partir.
02:02 Pour ceux qui n'avaient pas de parents à côté, ce sont des enfants, donc on était avec eux,
02:06 attend que l'eau diminue un peu et puis fait passer ses enfants.
02:10 Cette pluie, tombée pendant de longues heures, a entraîné l'arrêt des cours et maintenu le personnel administratif
02:17 auprès des derniers élèves jusqu'à l'arrivée de leurs parents.
02:21 Si la pluie a eu lieu pendant que les élèves sont à l'école, ils ne peuvent plus sortir.
02:28 Après, il faudrait que nous les responsables restions pour s'assurer que les enfants soient partis à la maison.
02:36 Pour la sécurité de nos enfants, nous sommes obligés d'attendre à ce que le niveau baisse un peu
02:41 et nous essayons de les faire partir par vagues, doucement, doucement à la maison.
02:46 Nous attendons que les parents viennent chercher les derniers élèves parce qu'en même temps,
02:49 on ne peut pas les laisser ici, on ne sait pas ce qui va arriver après.
02:53 Après, nous sommes obligés de voir un peu dans les couloirs partout,
02:56 voir si certains enfants ne sont pas restés dans les toilettes puisqu'ils n'arrivent pas à avoir accès à la cour.
03:02 Donc on cherche un peu s'il n'y a personne, on rentre à la maison.
03:05 Il est un peu plus de 19 heures quand les derniers parents d'élèves arrivent à l'école.
03:10 Pour parvenir à leurs enfants, ils traversent, bon gré, malgré cet étendu d'eau.
03:17 J'étais au travail et puis sa maîtresse m'a appelé pour dire que l'école est inondée, comme vous le voyez.
03:21 Du coup, je suis venu. À cause des embouteillages, j'arrive à aller chercher pour récupérer ma fille.
03:26 Il n'y a pas de passage, je suis obligé de marcher dans l'eau pour aller récupérer ma fille.
03:31 Après le coup d'appel de sa maîtresse, j'ai eu peur parce qu'on connaît les inondations.
03:37 Le plus est arrivé, les écroulements qui se font avec ces bâtiments maintenant, qui sont construits avec la force de l'eau.
03:43 S'il y a des âmes généreuses qui veulent bien se pencher sur le cas du groupe scolaire à Bogouté,
03:48 vraiment, on s'en réjouirait parce que c'est difficile.
03:53 Pas de dégâts matériels ni de perte en vie humaine selon la directrice de l'école.
03:58 Cependant, les conséquences des inondations dans le district d'Abidjan sont légion.
04:03 Pour éviter le pire et surtout arrêter les cours chaque fois qu'il pleut,
04:07 la direction générale du groupe scolaire à Bogouté Annexe tire la sonnette d'alarme.
04:13 Dans le chapitre santé, l'organisation non gouvernementale Aïcha a organisé la quatrième édition de dépistage gratuit dénommé la vague rose et rouge.
04:23 Cette activité couplée à une séance de dons de sang s'est tenue au complexe Carrefour Jeunesse de Grand Bassam.
04:29 Le reportage sur place de Yacouba Koulibaly et Anissette Konon-Blessing.
04:33 Faire des consultations foraines, une tribune de sensibilisation des populations au danger du cancer du sein et des pathologies chroniques,
04:43 diabète et HTA, sauver des vies humaines à travers une opération de dons de sang.
04:49 C'est l'enjeu au cœur des actions de l'ONG Aïcha dans la commune de Grand Bassam.
04:54 Cette activité vise vraiment à prévenir ces maladies chroniques.
04:58 Nous n'allons pas attendre d'être devant la maladie pour pouvoir chercher à trouver une solution.
05:04 C'est quelque chose de dommageable aussi bien pour les patients que pour les familles.
05:09 En tant qu'ONG qui oeuvre pour le bien-être des populations, nous aussi nous avons décidé de jouer notre partition dans la lutte contre ce cancer
05:16 qui est le premier cancer de la femme et qui est le cancer le plus meurtrier dans notre pays.
05:21 J'exhorte mes connaisseurs à laisser tomber la peur, les occupations, les dominés et à venir se faire dépister.
05:30 Je voudrais vraiment remercier l'ONG Aïcha et féliciter les organisateurs.
05:36 Priez Dieu qu'il vous donne la force et qu'il vous donne l'intelligence nécessaire et pourquoi pas les moyens pour pouvoir venir en aide à nos fidèles.
05:45 Ces séances gratuites de dépistage sont une aubaine pour les populations.
05:50 Je les remercie pour cette occasion qu'ils donnent à toutes les femmes, surtout celles qui n'ont pas l'opportunité de faire le dépistage
05:58 et surtout celles qui n'ont pas les moyens d'aller faire la mammographie ou d'aller chuer dans les cliniques.
06:04 Après avoir effectué le test de dépistage, je me sens soulagée, apaisée parce que ça m'a fait plaisir de venir prendre part à cet événement.
06:14 J'ai pu comprendre et voir comment faire pour éviter le cancer du C.
06:20 Cette activité est à sa deuxième édition. Elle est dénommée la vague rose et rouge et s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la matrice d'action sociale et humanitaire de l'ONG Aïcha en faveur des couches vulnérables et défavorisées.
06:35 Les acteurs nationaux et internationaux de protection et de défense des droits de la propriété intellectuelle mutualisent leurs efforts.
06:42 Au cours de la deuxième édition des journées de la marque ivoirienne innovante, ils ont identifié les instruments d'une lutte efficace contre la contrefaçon et le piratage.
06:52 Ces journées, vous le verrez, se sont tenues dans la commune du Plateau. Comme nous le montre nous, Sangari.
06:57 Détenteurs de droits, chefs d'entreprises, artistes, chanteurs, peintres et écrivains ont répondu présents aux journées de la marque ivoirienne JMDZI.
07:08 Un cadre d'échange et de partage d'expérience. Le but de sa création, identifier les instruments d'une lutte efficace contre la contrefaçon et le piratage.
07:18 Ces journées visent à faire émerger en Côte d'Ivoire une culture de la propriété intellectuelle qui repose sur quatre piliers.
07:26 Quand vous êtes chef d'entreprise, vous êtes artiste, vous êtes créateur, vous êtes start-up, vous avez une idée que vous avez réussi à matérialiser, le réflexe a de courir vers l'OIPI pour protéger cette création-là.
07:37 Deuxième élément, nous voulons faire émerger dans l'écosystème entrepreneur en Côte d'Ivoire le souci de la valorisation des créations protégées.
07:46 Le troisième pilier, c'est le respect des œuvres de l'esprit par les consommateurs. Je pense que ça va concourir à faire émerger un écosystème d'innovation.
07:57 Et le quatrième pilier, c'est la défense des droits acquis. Et cette défense doit être assurée non seulement par les institutions comme le Comité national de lutte contre la contrefaçon,
08:05 comme le Burida, mais aussi et surtout par les magistrats, donc la justice.
08:09 Les droits d'auteur ainsi que les droits voisins et la contrefaçon des œuvres littéraires, artistiques et de l'artisanat est un des lieux, défis et solutions pour une industrie créative et culturelle compétitive.
08:21 L'une des thématiques de la deuxième édition de cette journée, un panel auquel a pris part Saint-Jacques Matou, directeur général-agent du Burida, bureau ivoirien du droit d'auteur.
08:32 Selon lui, qu'elle soit physique ou numérique, la contrefaçon constitue une véritable menace pour l'économie et pour les créateurs.
08:41 Plus personne ne veut payer pour consommer des œuvres de l'esprit alors que les artistes, les auteurs, les interprètes, les producteurs ont les mêmes besoins que nous.
08:52 Et les droits d'auteur et les droits voisins ne sont qu'un des rares moyens qui existent pour eux de rentabiliser les énormes sacrifices de temps, de finances qu'ils ont consentis pour créer des œuvres qui nous font plaisir.
09:08 Au niveau de l'État, il y a des pertes de recettes en matière d'impôt, impôt direct, impôt sur le revenu, TVA.
09:17 Donc on dit que le phénomène de la contrefaçon, c'est un phénomène à prendre au sérieux.
09:22 Des échanges fructueux, d'autant plus qu'ils permettent aux participants de renforcer leurs connaissances.
09:28 Aujourd'hui, nous avons retenu beaucoup de choses sur cette contrefaçon des œuvres de l'esprit.
09:33 Il faut que la population soit réellement imprégnée des réalités de ce domaine afin de protéger, afin de consommer légalement les œuvres de l'esprit.
09:43 Venir à ce genre de panel, c'est vraiment renforcer nos connaissances, nous permettre au moins d'être aguerris.
09:50 Et je salue cette initiative-là et j'espère qu'elle va se répéter.
09:54 Les journées de la marque ivoirienne JMDZI se sont tenues sur trois jours.
09:59 Elles sont une initiative de l'Office ivoirien de la propriété intellectuelle.
10:04 La lutte contre l'hydrocéphalie se poursuit. La pathologie affecte énormément le cerveau et a des conséquences graves sur la santé des individus et en particulier les enfants.
10:15 En Côte d'Ivoire, 9% des hospitalisations neuroschirurgicales sont dues à la maladie, selon la revue de l'université Félix Oufouette-Boigny d'Abidjan-Cocody.
10:25 La fondation Malik Traoré, en collaboration avec l'ONG EFRATA, a organisé le week-end dernier à Yopougon la journée nationale de l'hydrocéphalie.
10:32 L'objectif est de trouver des fonds pour assister des enfants atteints de cette maladie.
10:37 Yacouba Koulibaly, Clément Bocco.
10:39 L'hydrocéphalie, cette pathologie neurologique caractérisée par un excès d'accumulation de liquide au niveau du cerveau, fait de nombreuses victimes.
10:50 Dans la commune de Yopougon, au quartier Maroc, plusieurs enfants sont affectés.
10:55 C'est le cas de ce garçon de 9 ans.
10:58 C'est à 7 mois de grossesse que sa mère a été informée de l'affection dont souffrait le bébé qu'elle portait.
11:04 Depuis sa naissance, Ouan est invalide. Sa mère vit difficilement cette situation.
11:10 Pour nous les parents, il n'y a pas d'aide. C'est à nos frais.
11:14 Il y a beaucoup de parents d'enfants ici. L'ONG les a aidés à être opérés.
11:19 L'opération est vraiment coûteuse.
11:23 Moi, mon fils, par exemple, je l'ai opéré à près de 3 millions.
11:28 Malgré son état de santé, Ouan a été scolarisé. Il ne développe aucun complexe.
11:33 Dans mon état actuel, je me sens pas différent des autres enfants. Je suis toujours médecin.
11:40 À la différence de la mère d'Ouan, Sandrine Irie-Pen a scolarisé son fils, atteint également d'hydrocéphalie. Elle s'inquiète pour l'avenir de son enfant.
11:51 Je veux inscrire mon enfant à l'école, mais on n'accepte pas parce qu'il a une hydrocéphalie.
11:57 Et puis, il n'est pas comme les autres enfants. Vraiment, que l'État fasse quelque chose.
12:01 Pour contribuer efficacement à l'assistance médicale de ces enfants vulnérables et à leur bien-être,
12:08 la Fondation Malik Traoré, en collaboration avec l'ONG EFRATA, organise la Journée nationale de l'hydrocéphalie.
12:16 La Fondation Malik Traoré s'est donné une mission, éradiquer carrément l'hydrocéphalie de notre pays, la Croix d'Ivoire.
12:22 On a la majorité d'enfants atteints de cette maladie qui n'est pas prise en charge.
12:26 Donc, la Fondation vient initialement pour aider ces enfants, créer, avoir des partenariats, pour avoir des prises en charge au niveau des CHU,
12:38 au niveau de l'hôpital mère-enfant de Benjavé.
12:42 Une action soutenue par des âmes généreuses et sensibles.
12:46 Nous sommes prêts à aller dans le sens où il faut conscientiser, il faut appeler l'intellect, il faut faire comprendre que ce n'est pas l'apparage d'un peuple particulier.
12:54 Ça peut arriver à tout le monde, ça peut arriver à toutes les familles.
12:56 Essayer de prendre la disposition pour éviter la maladie et puis surtout améliorer les conditions de vie de ces enfants parce qu'ils en ont besoin.
13:04 Je suis très reconnaissante de l'ONG EFRATA, vu que c'est cette ONG qui m'a aidée à opérer mon enfant.
13:11 Selon les spécialistes de la santé, les tumeurs et les problèmes vasculaires peuvent également entraîner l'hydrocéphalie.
13:18 Une fois la maladie diagnostiquée, il faut une prise en charge spécialisée de l'enfant.
13:23 Beaucoup de prières à l'endroit de ces enfants souffrant d'hydrocéphalie et tout notre soutien à leurs différentes familles.
13:30 Dans un tout autre chapitre, la Société coopérative des transporteurs du district d'Abidjan a initié un atelier de formation dans la commune de Kokodi.
13:38 Les objectifs sont entre autres d'aider les sociétés de transport à sortir de l'informel et à redynamiser le secteur.
13:45 Plusieurs gérants de sociétés de transport ont pris part à cette formation. C'est ce que nous dit Asit Andiara et Ainsa Traoré.
13:52 Dans la commune de Kokodi, ce sont au total 30 gérants de sociétés de transport qui ont pris part à l'ouverture de l'atelier de formation visant à mieux outiller les acteurs du transport,
14:04 les aider à sortir de l'informel et à redynamiser le secteur.
14:09 Une initiative de la Société coopérative des transporteurs du district d'Abidjan, SCTDA.
14:16 Au niveau des statuts juridiques, il y a certains qui peuvent permettre à ces entrepreneurs de bien voir le statut et puis aussi au niveau du régime fiscal.
14:29 Parce que des fois, on crée des entreprises, mais pour la gestion, on fait beaucoup d'erreurs. Je pense que cette formation va leur permettre de créer des entreprises formées.
14:39 Les apprenants qui se rejouissent de cette initiative n'ont pas manqué de saluer la structure de formation.
14:45 Nous sommes des chefs d'entreprise, donc ce sont des entreprises qui nous ont mis en place.
14:49 Il faut nécessairement avoir la gestion des gestion d'entreprise, comme dans la formation, pour séparer les ressources de l'entreprise et nos propres ressources.
15:02 Nous voudrions dire à ces différentes sociétés coopératives qui sont dans les 31 régions de la Côte d'Ivoire et qui constituent les membres de la fédération,
15:11 d'initier des sessions de formation pour les différentes entreprises qui constituent les coopératives.
15:16 On a créé des entreprises, mais on n'avait pas encore suivi des formations.
15:20 On a déjà vu tout ce qui rentre dans nos différents intérêts, tout ce qu'on doit faire pour qu'on nous arrange et tout ce qu'on ne doit pas faire pour qu'on nous arrange au niveau de l'entreprise.
15:30 Désormais, j'ai géré mon entreprise selon la formation que j'ai reçue.
15:36 Cette formation m'a apporté quelque chose de très important pour qu'on soit bien conscient qu'il y a une différence entre notre recette journalière et notre argent de poche.
15:49 Et ça, j'ai beaucoup apprécié.
15:51 Créée en août 2023, la Société coopérative des transporteurs du district d'Abidjan, SCTDA, fait partie de la Fédération nationale des sociétés coopératives des transporteurs.
16:04 Sa mission, assurer la défense de ses membres et permettre surtout aux transporteurs de vivre décemment de leur activité génératrice de revenus.
16:14 RTU2 ou la chaîne qui pousse au changement, c'est ce que l'on est tenté de dire après la réunion de crise tenue aujourd'hui dans la commune d'Atékoubé pour planifier la réhabilitation du groupe scolaire Municipalité 1 et 2.
16:27 Cela intervient au lendemain du carton rouge de la rédaction consacré à l'état de délabrement très avancé des écoles primaires publiques de la commune.
16:35 Cette condition immonde et révoltante dans laquelle étudient ces écoliers.
16:39 La mairie s'est saisi de l'affaire.
16:42 Elle a rencontré aujourd'hui les parents d'élèves et le personnel des établissements.
16:46 Clarisse Kayala, auteure de ce reportage avec son colistier Pargaso-Roconé Demadongui y était.
16:52 Voici leur compte rendu.
16:56 La rubrique carton rouge a encore suscité des réactions ce matin.
17:00 Après la diffusion du reportage sur les épépées en ruine dans la commune d'Atékoubé hier mardi au 19 et 30 de RTI2,
17:08 une délégation de la dite mairie a rencontré chef coutumier, représentant de cogesse et parents d'élèves.
17:16 Sur la table, la réhabilitation de l'établissement dans le plus bref délai.
17:21 Ils nous ont dit que c'était un phénomène naturel, l'eau qui sort du sol.
17:27 Ils ont dit qu'ils allaient délocaliser d'abord les enfants.
17:32 En tout cas, ce n'était pas façonner, ils ont mis de l'eau glacée sur notre coeur.
17:37 Nous faisons confiance aux maires, nous espérons que le travail sera bien fait, que les enfants vont revenir à l'école.
17:44 La municipalité est venue aujourd'hui, elle est venue nous soulager.
17:47 On est content.
17:49 On est content que ça se fasse dans un bref délai, pour que nos enfants puissent venir à l'école,
17:53 comme les autres élèves de la Côte d'Ivoire.
17:55 Au cœur des préoccupations aussi, l'orientation des élèves dans les établissements plus proches,
18:01 en attendant la réhabilitation de leur école.
18:04 L'établissement est situé sur une nappe souterraine, selon les études des ESPER.
18:09 Il faut donc un délai raisonnable pour le réhabiliter,
18:13 selon le chef du service de l'hygiène et de l'assainissement en charge de la réhabilitation de l'école.
18:20 Nous avons vu qu'il faut d'abord libérer les enfants, les élèves,
18:26 et puis rehausser les dalles d'eau de toutes les classes.
18:30 Il faut rehausser d'abord les dalles d'eau, faire des barbacanes tout autour,
18:35 pour pouvoir permettre à l'eau de sortir,
18:38 et puis faire des drains pour pouvoir drainer ces eaux-là.
18:43 En tout cas, techniquement, c'est ce qu'il faut faire pour régler le problème définitivement.
18:47 Après le congé de janvier, pour ne pas dire après la canne,
18:51 je crois bien que vous aurez une nouvelle école vraiment très belle.
18:56 À cette rencontre, la mairie rassure les parents d'élèves et personnels de l'établissement
19:01 quant à la réhabilitation de toutes les écoles de la commune qui tombe en ruine.
19:06 C'est un message d'apaisement.
19:08 Dans les médias, ce qu'il y a à faire, c'est de délocaliser les enfants dans les écoles à proximité,
19:13 pour qu'ils puissent achever l'année scolaire.
19:17 Et nous allons profiter du congé de la Toussaint pour achever les travaux au sein de cet établissement.
19:23 Pour l'heure, élèves et enseignants n'ont d'autre choix que de prendre le mal en patience.
19:30 Une définition de ce que l'on appelle au groupe RTI la télé utile.
19:34 Dans l'actualité internationale, nous vous le disions en titre au Sénégal,
19:37 l'opposant Ousmane Sonko qui dénonce sa détention depuis fin juillet
19:40 et qui a repris sa grève de la faim il y a huit jours est dans un état très faible,
19:44 dans un service de réanimation dans un hôpital de Dakar, a affirmé aujourd'hui son avocat à l'AFP.
19:50 Il est tombé dans le coma le 23 octobre, il a repris connaissance le même jour,
19:54 mais il est dans un état très faible.
19:56 Les soins continuent, a déclaré maître Siré Kledor Lee,
19:59 qui dit avoir pu discuter avec son client aujourd'hui.
20:02 La situation est alarmante, estime-t-il.
20:05 Les médecins lui administrent des soins qu'il n'est pas en mesure de refuser, a-t-il précisé.
20:09 Je lance un appel solennel au chef de l'état parce qu'il a les moyens de mettre fin à cette situation, a-t-il ajouté.
20:16 Nous sommes au terme de ce journal.
20:18 Merci aux équipes techniques et de rédaction.
20:20 Merci à vous aussi de nous avoir suivis.
20:22 L'information revient à 12h30 demain.
20:24 Quant à moi, je vous retrouve avec le même plaisir à 19h30.
20:27 Excellente soirée.
20:29 *Musique*

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