Et si prendre soin de son ventre était la clé de notre bien-être ?

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 - Je dis aujourd'hui que faire trop de sport, je fais 3 heures par jour, ça s'appelle la bigorexie.

00:04 C'est être addict au sport, d'en faire trop c'est pas bon.

00:07 Moi j'ai essayé de faire ça pendant des années parce que j'essayais d'échapper à quelque chose, à mon quotidien qui n'était pas top.

00:12 Et puis finalement je me suis rendue compte que ça passait pas.

00:17 Et donc j'ai eu une salle de sport, je suis donc diplômée d'état.

00:19 Et j'ai eu une salle de sport à Paris pendant pas mal d'années.

00:22 Et je me suis rendue compte que tout ce que je faisais faire aux femmes pour le ventre, j'avais tout faux.

00:27 - Oui les abdos c'est pas bon.

00:29 - Ah non. - On va être super contentes.

00:31 - Ah non mais là vraiment, mais je... - Pourquoi c'est pas bon ?

00:34 - Parce qu'en fait tout ce qui est abdominaux classique qu'on appelle relevé de bus, crunch,

00:39 à partir du moment où il y a un raccourcissement, d'ailleurs c'est logique quand on y pense, c'est du bon sens.

00:43 Quand il y a un raccourcissement épaules-bassin, donc quand on arc-boute comme ça les épaules,

00:48 automatiquement il y a une hyperpression vers la cavité abdominale.

00:53 Et donc le ventre en fait descend et qui entraîne le périnée et donc toute cette partie là descend vers le bas.

00:59 Donc on a ce qu'on appelle donc une hyperpression.

01:01 Donc ça presse vers le bas et donc je me suis dit mais en fait tout ce que je fais c'est faux.

01:05 Et j'en ai fait beaucoup et je me suis excusée, je l'ai dit parce que je me suis dit toutes ces femmes que j'ai entraînées au quotidien,

01:10 ben voilà c'est pas top. Donc surtout, j'ai l'occasion de le dire ici,

01:14 pas d'abdominaux, pas de relevé de bus, de crunch pour les femmes je précise.

01:18 Les hommes je... Voilà. - Et les gens parce qu'elles les font beaucoup.

01:21 - Oui ben c'est vrai. - Vous en faites ?

01:23 - Moi j'adore les abdos. - Oui.

01:25 - Les vrais abdos. - Oui.

01:26 - Les vrais abdos mais des fois plus de 3 heures de sport par jour.

01:29 - Ah ben alors Big O Rex. - Non.

01:30 - Mais je pense pas que ce soit une... - Non mais dis ce que tu fais.

01:34 Il court pas 3 heures par jour Pascal. - Ah.

01:35 - Moi je cours. - Non mais je fais du running, je vais à la salle de sport,

01:38 bon je vais jouer au golf mais j'ai besoin de faire des heures de sport par jour

01:42 et je fais régulièrement des prises de sang, je suis suivi par des médecins,

01:44 enfin je suis en excellente santé et c'est ça que j'arrive pas à...

01:48 - Moi je continuerais à dire et je le dirais pendant longtemps, j'ai 53 ans,

01:52 j'étais vraiment très très sportive, merci. - Je t'ai fait de faveur.

01:54 - Ça c'est pas bon alors, qu'on vienne voir. - Vraiment, de quoi ?

01:57 - Qu'on vienne voir, moi je fais ça aussi.

01:59 - Non mais ça c'est un exemple je pense, elle bouge pas l'image donc c'est ok

02:03 parce que là on est vraiment... Mais ça... - Ça c'est superbe.

02:05 - Ça c'est pas bien du tout. - Ah moi j'adore, qui n'aime pas ?

02:08 - Oui, toi, toi, toi. - Regardez-moi.

02:09 - Excusez-moi mais c'est magnifique. - On parle pas de la même chose.

02:11 - On parle pas de la même chose.

02:12 - Ils parlent en utile. - Moi je pense de l'intérieur,

02:15 de l'intérieur, qu'est-ce qui se passe chez nous les femmes ?

02:18 Non mais réfléchissons deux secondes, c'est important, c'est important.

02:20 Là, au moment où elle lève les épaules, vous pensez bien que c'est très compliqué

02:25 de serrer en même temps le ventre et le périnée pour nous les femmes,

02:28 si en même temps on vous demande de lever le buste.

02:31 Enfin je veux dire, c'est de la logique, c'est du bon sens.

02:35 Et donc pour nous, et je vois d'ailleurs, j'ai la chance d'être un petit peu suivie

02:38 sur les réseaux sociaux, j'ai quand même vendu beaucoup de programmes,

02:41 et je vois les dégâts au quotidien, les messages que je reçois.

02:45 Sachant que le pire du pire c'est quand même la descente d'organes,

02:47 ça existe, il faut en parler.

02:48 En France, c'est toujours un peu tabou, les sujets périnées, on n'en parle pas trop.

02:53 N'empêche que la descente d'organes chez les femmes, c'est affreux.

02:55 Parce que le ventre, c'est un peu notre deuxième cerveau, Joël.

02:57 Pour moi, c'est le premier.

02:58 C'est même le premier cerveau.

03:00 Je le dis d'ailleurs tout le temps, pour moi c'est le premier cerveau.

03:02 Je pense qu'aujourd'hui, c'est tellement...

03:05 La boîte à réfléchir et tout ça, c'est génial, c'est top, c'est ici, en haut.

03:09 Mais la boîte à digestion, la boîte à émotion, ça se passe ici,

03:13 tout se passe là, les émotions négatives comme les émotions positives.

03:16 Et on sait que quand on est...

03:18 Encore une fois, tout ce que je raconte, c'est mon histoire à moi.

03:20 Donc c'est très empirique cette histoire, c'est personnel.

03:23 Mais je me suis rendu compte qu'au fur et à mesure,

03:25 les femmes, on avait un lien commun,

03:28 c'est cette histoire de ventre, d'une manière ou d'une autre,

03:31 on n'est jamais très bien avec son ventre.

03:33 - Ah, bon, est-ce que vous êtes bien avec votre ventre, Pascal ?

03:35 - Très très bien, moi je suis ravi.

03:36 - Son Pascal, tout va toujours bien.

03:38 - Ah ouais, ça se passe très bien.

03:40 - C'est un homme.

03:41 - Oui, c'est un homme, c'est ça, il n'y a pas de problème de Damien,

03:43 pas de problème de ventre, tout va bien.

03:44 - La saison des barbecues vient de s'achever dans un petit complexe, mais...

03:47 - J'adore la réponse, la saison des barbecues.

03:49 Les hommes n'ont pas les mêmes femmes que nous ?

03:50 - Isabelle ? - Oui, mais j'arrivais à Isabelle, bien sûr.

03:53 - Mais le cerveau rétrécit, le ventre grossit avec les années.

03:56 C'est un truc qui est bizarre, là.

03:58 - Bon, bon, parlez-nous des femmes, mais je voulais juste sur les hommes,

04:00 effectivement, ils ne sont pas les mêmes émotions que nous ?

04:01 - Si, mais en fait, ils n'ont pas d'émotion.

04:04 - C'est fini, la glande là-haut, elle s'est arrêtée.

04:06 Non, pas du tout, mais en fait, je pense qu'ils ne sont pas aussi focus que nous.

04:11 Nous, depuis notre petite enfance, de l'adolescence, des premières règles,

04:14 jusqu'à la fin, notre dernier souffle, entre les grossesses, les accouchements,

04:18 tout ce qu'on a, les mots MAU, exoféminin,

04:20 moi, il n'y a pas un jour où je ne pense pas à mon ventre.

04:23 Il me fait des siennes, alors si ce n'est pas ça, c'est ça, si ce n'est pas ça, c'est ça.

04:26 Donc du coup, si c'est une émotion négative, dès qu'on reçoit une émotion,

04:30 quelle qu'elle soit, la colère, la tristesse, la haine, la jalousie, la frustration,

04:34 ça va bien quelque part et généralement, ça se met ici.

04:37 Alors, des ballonnements, des problèmes digestifs,

04:40 si on fait un petit sondage ici, dans le public, on demande comme ça, vite fait.

04:44 - On va leur demander. - Alors, qui a des ballonnements ?

04:46 - Non, mais pas comme ça, Jean-Pascal, mais des troubles digestifs.

04:54 - Qui aime son ventre ? Tiens, c'est une bonne question.

04:56 - Qui aime son ventre ? - Qui aime son ventre ?

04:58 - Une personne. - Moi, je l'aimais bien.

05:00 - Moi, je l'aime bien. - Et deux, c'est pas beaucoup.

05:02 - Trois, c'est pas... - Qui aime son ventre ?

05:04 Parce qu'en fait, ce ventre, il est mal aimé.

05:06 On l'aime pas, on le regarde pas et moi, j'essaie à travers ce livre, à travers The Bay Lab,

05:10 qu'on se réconcilie avec lui, il faut que ça devienne notre meilleur ami.

05:14 - Mais c'est peut-être pas ça, la question. La question, c'est qui a des maux de ventre ?

05:17 Parce que là, on a tous un moment, les crises d'angoisse, les...

05:21 - Oui, mais pas à ce point-là. - Mais parfois, c'est lié.

05:23 - Quand je vous écoute, j'ai l'impression que vous vivez une vraie relation passionnée avec votre ventre.

05:26 Et il vous parle, mais moi, il me parle pas. Il veut parler, par contre, mais il me parle pas.

05:30 Est-ce que c'est grave ? - C'est intéressant.

05:32 Je pense qu'il veut, il tape.

05:34 Il y a beaucoup de gens, en fait, beaucoup de personnes qui voient pas forcément les messages du corps, en fait.

05:39 Et à travers ce livre, j'en parle beaucoup, c'est d'essayer de se comprendre, d'essayer de se connaître pour écouter son corps.

05:45 Je pense qu'aujourd'hui, je pense qu'avec, en plus, une actualité très, très, très perturbante,

05:50 je pense que le stress aussi est au milieu de ça.

05:52 - Ça se traduit comment, ça, Joël ? Effectivement, l'actualité est absolument épouvantable.

05:55 - C'est un stress. - Mais ça se traduit par du stress, mais dans le ventre, c'est-à-dire par l'angoisse ?

06:00 - Par l'angoisse, c'était... J'ai la boule au ventre, ça veut tout dire.

06:03 Je crois que c'est vraiment une expression qui...

06:05 Moi, j'ai eu quand même beaucoup de messages, ou même des copines, quoi.

06:08 On s'appelle, ça, et... "Ah, t'in, je suis hyper stressée, j'ai mal au ventre, je me sens pas bien."

06:13 L'actualité, j'ai peur. La peur.

06:15 La peur, c'est l'une des émotions les plus... qui va vraiment s'installer sur le ventre

06:21 et plus même sur des organes plus spécifiques que d'autres.

06:25 Donc, pour répondre à la question, je pense qu'il y a des messages du ventre,

06:29 et peut-être que vous n'êtes pas assez à l'écoute, ou pas le temps,

06:32 ou les symptômes sont pas assez forts.

06:36 Nous, les femmes, parfois, on n'a pas le choix. C'est là.

06:40 - Et vous êtes vous-même paradoxale, parce que vous m'avez dit tout à l'heure dans le couloir,

06:43 on a tous les deux le même... - Je serre.

06:45 - On rentre le ventre en permanence. - Mais ça, depuis que je fais la méthode.

06:47 - Donc, c'est pas bon. - Non. Moi, je le fais trop.

06:49 - Il faut pas rentrer le ventre. - Et donc, vous le faites quand même.

06:51 - Non, parce qu'en fait, on discute dans les couloirs, dans les coulisses.

06:54 On disait qu'on serre le ventre... Voilà. Moi, j'ai quand même 14 ans de danse classique.

06:58 Et en danse classique, on vous apprend à maintenir le périnée,

07:02 à rentrer le nombril et à avoir une certaine posture.

07:04 Donc, du coup, c'est vrai que par réflexe, je lâche pas souvent le ventre.

07:08 Et je disais à Isabelle que c'est pas très bon,

07:10 parce qu'à un moment donné, il faut quand même laisser un peu ses organes respirer,

07:13 avoir de l'oxygène et surtout, ça passe par la respiration.

07:16 - Alors, justement, Joël, on a besoin de vous.

07:18 On va faire des petits exercices de respiration.

07:20 Si vous voulez bien, vous allez venir à côté de moi. - Avec joie.

07:22 - Ça sera plus visuel. - Magnifique.

07:24 - Bah oui, magnifique.

07:26 (applaudissements)

07:28 - Alors, venez vous installer ici, Joël.

07:30 - Bienvenue. - Vous allez montrer peut-être

07:32 à ceux qui nous regardent et au public également

07:34 quel type d'exercice de respiration il faut faire.

07:36 - Alors, d'abord, je le mets au ventre et après, on le fait ensemble.

07:38 - D'accord. - Je lève un tout petit peu ma chemise.

07:40 - Moi, je pourrais passer une robe, hein. Il faut que je l'aie tout de suite.

07:42 - Ça va pas le faire.

07:44 - Alors, un exercice tout simple.

07:46 On va, sans bouger le bassin, très important,

07:48 il n'y a pas de bassin vers l'arrière ni vers l'avant,

07:50 on essaye de garder un bassin neutre.

07:52 Vous pouvez le faire aussi.

07:54 - Mais si elle met assise, vous pouvez le faire. - Tous.

07:56 - Voilà, tous. - En bas, on essaie le bassin neutre.

07:58 Tout doucement, on essaye de se redresser.

08:00 C'est-à-dire qu'on imagine qu'il y a un fil

08:02 qui est suspendu et qui nous tire vers le haut.

08:04 - D'accord. - Déjà, il y a quelque chose

08:06 qui se passe au niveau du ventre.

08:08 L'abdomen ici n'est plus comme ça,

08:10 en espèce de caisson.

08:12 Tout de suite, on sent un étirement.

08:14 Et là, ce qu'on va faire, c'est qu'on va expirer.

08:16 C'est très important.

08:18 On va d'abord souffler.

08:20 Et en soufflant, on va contracter son plancher pelvien.

08:22 - C'est ça que je ne sais pas faire.

08:24 - Vous savez faire ?

08:26 - C'est quoi, le plancher pelvien ?

08:28 - Le plancher pelvien. - C'est ça, à pluie, c'est ça ?

08:30 - Voilà, c'est ce qui...

08:32 Le plancher pelvien, chez les femmes,

08:34 c'est ce qui permet, en fait, d'accoucher, etc.,

08:36 de garder les organes en place, etc.

08:38 Et il faut juste contracter

08:40 comme si on faisait un peu un genre, un stop-pipi.

08:42 - D'accord, d'accord.

08:44 - C'est le périnée ? - Oui, périnée.

08:46 - Ah oui, d'accord. - Ah, pardon.

08:48 - Pas mal. - Pas mal. Le périnée.

08:50 - Allez, OK, très bien.

08:52 - Donc on souffle, et on va regarder ce qui se passe ici.

08:54 On souffle.

08:56 [Il souffle.]

08:58 Sans rien bouger. - Soufflez, soufflez, soufflez.

09:00 - Et on contracte le périnée.

09:02 - Oui.

09:04 - Et on fait comme si on avalait son vagin.

09:06 Et on rentre son ombile vers l'intérieur.

09:08 - Ça marche pas. - Ça marche pas.

09:10 - Ah, pardon.

09:12 - Vous avez essayé, mademoiselle ?

09:14 Est-ce que ça a marché ? - Oui.

09:16 - On le refait. On souffle, on serre. Très important.

09:18 Pascal. - Oui, je souffle.

09:20 - Et je vais mettre la main sur ton ventre pour voir si ça rentre.

09:22 Et si on veut voir si on fait bien l'exercice,

09:24 on met la main sur son abdomen.

09:26 - Allez, Pascal, on compte sur toi.

09:28 - Doucement. Allez, on souffle, on serre.

09:30 [Il souffle.]

09:32 - Alors on souffle pas comme ça. - Ah bon, d'accord.

09:34 - On essaie juste de faire...

09:36 - Ah, d'accord, d'accord. - Voilà, tout doucement.

09:38 [Il souffle.]

09:40 - Non, ça marche pas comme ça. - On a pas le...

09:42 - Juste le... [Il souffle.]

09:44 - Oui, c'est très dur. Je peux vous dire, c'est très, très dur.

09:46 Voilà.

09:48 Non, mais... Non, mais pardon !

09:50 - Pascal, s'il te plaît. - Il ricanasse !

09:52 - Je ris aussi. - On refait.

09:54 - On a le droit de filmer ou pas ? - Allez, on refait.

09:56 Doucement. Je souffle, je serre.

09:58 Voilà. Et stop.

10:00 - Jusqu'à là, ça va ? - Parfait.

10:02 - Comment le périnée ?

10:04 - Non, mais...

10:06 - C'est super. - Non, mais franchement, je vois très bien.

10:08 - Là, on fait comme ça. - Non, mais vous avez vu ?

10:10 - Je rigole, mais c'est très important, vraiment.

10:12 La respiration, la contraction, le dur...

10:14 - 100 % d'accord avec vous. - Le planche-épée, elle vient.

10:16 Et l'expiration fait qu'on va chercher un muscle

10:18 qui s'appelle le transverse, d'ailleurs, tous les chanteurs...

10:20 - Oui, c'est vrai. - Tous les chanteurs sur scène...

10:22 - Bien sûr. - ... l'utilisent pour aller...

10:24 - C'est la 1re chose que j'ai apprise à Carman de Mataille.

10:26 - C'est génial, ça. C'est génial. Merci beaucoup, Joël.

10:28 - Merci. - Merci, non, non, c'est super.

10:30 Bon, ben, voilà, écoutez, je vous en prie, vous entrenez chez nous

10:32 pour la respiration.

10:34 Non, non, mais attendez, c'est un truc génial.

10:36 Vous, ça a changé votre vie, de nombreuses femmes, moi aussi.

10:38 - C'est vrai. - Donc on voulait partager ça quand même

10:40 avec vous. Je trouve ça super.

10:42 C'est vrai que les chanteurs utilisent aussi cette technique

10:44 de respiration, de... - Enlevant.

10:46 - Toi qui as chanté, Jean-Pascal, et qui as sorti...

10:48 - Non, mais c'est la 1re chose qu'on nous a apprises.

10:50 - Ah, oui ? - On nous a appris la respiration,

10:52 c'est-à-dire je n'ai jamais réussi, mais c'est ce qu'on nous apprenait.

10:54 - Ah, ben, dis donc, ça sortit à la mat' !

10:56 Tu en as sorti, des titres ?

10:58 - Oui, oui, j'en ai fait quelques. Je sais pas si je respirais bien,

11:00 d'ailleurs, sur la chanson.

11:02 [Musique]

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