Dante, capitaine de l'OGC Nice, fête ses 40 ans sur le plateau de Gym Tonic

Nice Matin

Avant Nice - Marseille (samedi 21h), c'est un invité exceptionnel qui est cette semaine sur notre plateau de Gym Tonic. Dante, le capitaine brésilien de l'OGC Nice,dont il a défendu le maillot à 255 reprises, vient y parler de sa formidable longévité, lui qui fête ce mercredi ses 40 ans.  Une émission à retrouver sur notre site nicematin.com, mais aussi sur Facebook Nice-Matin, Youtube Groupe Nice-Matin.

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00:00:43 Salut à tous, c'est un Gym Tonic

00:00:45 exceptionnel que nous vous proposons

00:00:47 aujourd'hui puisque nous allons célébrer

00:00:49 en sa compagnie les 40 ans d'une

00:00:51 légende de l'OGC Nice. Je veux bien sûr

00:00:53 parler de Dante. Salut Dante.

00:00:55 Salut. Joyeux anniversaire à toi.

00:00:57 Merci beaucoup. Merci infiniment

00:00:59 d'avoir accepté de célébrer ce

00:01:01 moment avec nous. Alors tu connais l'équipe

00:01:03 autour de la table. Il y a Vincent

00:01:05 Menichini. Salut Vincent. Salut à tous.

00:01:07 William Mberset. Salut Will. Salut Mika.

00:01:09 Salut à tous. Et l'autre légende du plateau, la

00:01:11 deuxième légende de ce plateau, c'est

00:01:13 Philippe Camps. Comment on dit... Salut Philippe.

00:01:15 Salut. Comment on dit légende en

00:01:17 brésilien ? L'aide. Voilà.

00:01:19 [Rires]

00:01:21 Tu l'as dit mieux que moi.

00:01:23 Et les moines nourris.

00:01:25 Il les a eu hier aussi. Il faut les compter.

00:01:27 Alors on a plein de surprises pour toi.

00:01:29 Je te le dis tout de suite. Dante, tout au long de cette émission

00:01:31 et puis surtout on va parler de toi, de ton

00:01:33 immense carrière qui est loin d'être terminée.

00:01:35 Tu vas nous dire ça aussi.

00:01:37 Et puis on a envie surtout de t'entendre

00:01:39 parler de football, de raconter de football

00:01:41 parce que c'est vrai qu'on boit tes paroles à chaque fois

00:01:43 qu'on t'entend parler de football.

00:01:45 Dans ce Gym Tonic, on parlera

00:01:47 aussi de l'actualité des aiglons qui a été

00:01:49 un petit peu lourde ces derniers jours.

00:01:51 Nous évoquerons aussi le match

00:01:53 si important contre Marseille

00:01:55 samedi soir. Et puis restez bien avec nous

00:01:57 parce qu'en fin d'émission, nous allons

00:01:59 vous faire gagner un cadeau unique

00:02:01 et exceptionnel qui est en lien

00:02:03 bien sûr avec Dante.

00:02:05 On commence cette émission.

00:02:07 Je vous avoue qu'on s'en serait

00:02:09 bien passé par ce qu'il convient

00:02:11 d'appeler l'affaire Attal dans la nuit

00:02:13 de vendredi à samedi alors qu'il se

00:02:15 trouvait avec l'équipe nationale d'Algérie.

00:02:17 Youssef Attal publie une story

00:02:19 sur Instagram avec d'abord une photo

00:02:21 de lui avec la mention Free Palestine.

00:02:23 Puis il relée une vidéo

00:02:25 d'un prédicateur palestinien

00:02:27 qui, je cite,

00:02:29 "demande à Dieu d'envoyer un jour noir sur les Juifs

00:02:31 et d'accompagner la main des

00:02:33 habitants de Gaza s'ils jettent la pierre".

00:02:35 Fin de citation. Et c'est cette vidéo

00:02:37 vraiment, cette vidéo qui pose

00:02:39 problème puisque selon le préfet

00:02:41 des Alpes-Maritimes et le maire de Nice, Christian

00:02:43 Estrosi, elle tombe sous le coup de la

00:02:45 loi pour apologie du terrorisme

00:02:47 et provocation publique à la haine.

00:02:49 Cette story, Youssef Attal

00:02:51 l'a rapidement effacée. Il a également

00:02:53 présenté ses excuses.

00:02:55 Le procureur de la République de Nice a tout de même

00:02:57 ouvert lundi une enquête préliminaire.

00:02:59 Dans le même temps, l'OGC Nice a attendu

00:03:01 mardi soir le retour de sélection

00:03:03 de Youssef Attal pour d'abord

00:03:05 l'entendre sur cette affaire. Et mercredi,

00:03:07 on apprenait par un communiqué que le

00:03:09 club suspendait jusqu'à nouvel ordre

00:03:11 son latéral droit. Précisons enfin

00:03:13 que ce n'est pas la première fois que Youssef Attal

00:03:15 est au centre de ce genre

00:03:17 d'affaires puisqu'en 2020,

00:03:19 après l'attentat de la Basilique Notre-Dame de Nice,

00:03:21 le joueur avait liké un poste

00:03:23 douteux d'un combattant de MMA

00:03:25 que l'on pouvait considérer comme un appel

00:03:27 à la violence. Alors on va faire

00:03:29 la fête aujourd'hui, Dante, c'est sûr et certain.

00:03:31 Mais on va évacuer aussi

00:03:33 ce sujet rapidement. Tu es la capitaine de cette

00:03:35 équipe de l'OGC Nice, le coéquipier

00:03:37 de Dante. Comment tu réagis à

00:03:39 cette affaire et comment le vise-tire la vie ?

00:03:41 C'est clair que c'est

00:03:43 un sujet

00:03:45 très compliqué.

00:03:47 Youssef, lui, il le sait

00:03:51 d'ailleurs qu'il l'a fait.

00:03:53 Je ne vais pas trop

00:03:55 m'éloigner par rapport à tout ça parce que

00:03:57 vous connaissez l'histoire plus que moi encore.

00:03:59 Mais je connais

00:04:01 lui, ça fait plus

00:04:03 de cinq ans.

00:04:05 Je n'ai jamais vu Youssef

00:04:07 si triste, si dévasté.

00:04:09 Parce que

00:04:11 c'est vraiment quelqu'un, vous connaissez

00:04:13 aussi comme moi, c'est quelqu'un

00:04:15 par exemple quand il voit mes enfants,

00:04:17 je vois comme il a l'apport

00:04:19 avec les gens autour.

00:04:21 C'est quelqu'un que je suis persuadé

00:04:23 qu'il veut la paix, la paix du monde.

00:04:25 Et vous, vous pouvez parler aussi de lui

00:04:27 parce qu'aujourd'hui

00:04:29 ce que je peux vous affirmer c'est qu'il

00:04:31 est vraiment, vraiment, vraiment

00:04:33 triste, déçu

00:04:35 et dévasté par toute cette histoire-là.

00:04:37 C'est ce qu'on a récolté hier.

00:04:39 Il est évidemment

00:04:41 conscient qu'il a fait une grosse bêtise, c'est la deuxième.

00:04:43 Il faut rappeler un petit peu

00:04:45 le contexte, c'est fatal, il est arrivé en 2018

00:04:47 à Nice, personne ne le connaissait, il est arrivé de court trait.

00:04:49 Nice était allé, on l'a répété plusieurs fois

00:04:51 pour scouter un autre joueur

00:04:53 et ils sont tombés amoureux de ce garçon qui fait une première saison exceptionnelle.

00:04:55 Il est arrivé de Belgique,

00:04:57 il avait un tout petit salaire, rapidement

00:04:59 une histoire assez incroyable, il marque des buts,

00:05:01 un triplé, il joue élié gauche,

00:05:03 élié droit, arrière droit, arrière gauche, il est assez exceptionnel.

00:05:05 Et tout s'emballe,

00:05:07 il est champion d'Afrique,

00:05:09 il faut des fois se remettre dans le contexte

00:05:11 qu'il faudrait qu'on aille sur les terres d'Atal aussi,

00:05:13 de savoir d'où ce gars vient.

00:05:15 Mais en enlèvent rien, on a la grosse bêtise qu'il a faite

00:05:17 et qui est impardonnable,

00:05:19 et qui est logiquement sanctionnable.

00:05:21 Mais hier, c'est un gamin qui était

00:05:23 désemparé hier,

00:05:25 qui est parti et qui a pris

00:05:27 plusieurs proches du club

00:05:29 en pleurs.

00:05:31 On n'est pas du tout là en plus pour le défendre

00:05:33 ni faire le côté larmoyant

00:05:35 mais c'est factuel.

00:05:37 Il disait "moi j'ai que le foot en fait,

00:05:39 je suis constant d'avoir fait une erreur, je dois payer,

00:05:41 je dois recevoir une amende,

00:05:43 c'est une évidence,

00:05:45 mais moi dans ma vie j'ai que le foot".

00:05:47 Et c'est ça l'histoire de Youssef Atal, c'est un gamin

00:05:49 qui vient de très loin,

00:05:51 et de temps en temps je pense que c'est important

00:05:53 de recontextualiser un petit peu

00:05:55 le parcours de ces gamins.

00:05:57 Nous on le côtoie avec Will depuis 5 ans,

00:05:59 ça va pas plaire à tout le monde

00:06:01 forcément, mais moi il fait partie

00:06:03 des... il n'y a pas tous les joueurs

00:06:05 qui me procurent ce genre

00:06:07 de feeling.

00:06:09 Dans ses yeux il a un truc à part,

00:06:11 il a un truc spécial, et moi j'ai toujours eu

00:06:13 beaucoup d'empathie,

00:06:15 alors que c'est pas mon pote,

00:06:17 on passe pas du temps ensemble,

00:06:19 mais voilà c'est désolant,

00:06:21 et il doit payer pour ça,

00:06:23 mais c'est embêtant

00:06:25 pour tout le monde surtout.

00:06:27 - Oui, rappelons qu'il va être aussi convoqué

00:06:29 par le conseil, par la commission

00:06:31 de discipline de la FFF

00:06:33 parce que la commission nationale

00:06:35 de l'éthique s'est saisie

00:06:37 de cette affaire, donc il est suspendu

00:06:39 à titre provisoire à Nice, mais il risque

00:06:41 aussi une suspension de part

00:06:43 de la FFF ou la LFP.

00:06:45 - C'est un peu un cas

00:06:47 inédit je dirais, donc

00:06:49 c'est difficile de savoir ce qu'il

00:06:51 peut recevoir

00:06:53 comme sanction,

00:06:55 mais en tout cas voilà, moi je pense que

00:06:57 j'ai pas grand chose à rajouter, tout a été

00:06:59 dit, j'ai juste envie de dire qu'en fait

00:07:01 comme il est sur le terrain, Youssef

00:07:03 a tout fait à fond,

00:07:05 sans réfléchir, a donné

00:07:07 tout son coeur, mais parfois dans la vie

00:07:09 courante il le fait aussi, et ça lui fait

00:07:11 faire parfois des bêtises, là ça en est une grosse,

00:07:13 il en a conscience.

00:07:15 - Bref, je pourrais plus sur ce

00:07:17 que dit Will, c'est qu'il faut se rappeler

00:07:19 de 12 Gamins Bien, quand t'as 3 millions d'abonnés

00:07:21 sur les réseaux sociaux,

00:07:23 y'a peut-être 2 millions, 9,9,9,9,9

00:07:25 personnes qui te sollicitent

00:07:27 pour des choses qui ne sont pas

00:07:29 toujours très

00:07:31 sympas, c'est pas, on ne demande

00:07:33 pas toujours peut-être un maillot à Youssef Atal.

00:07:35 - Philippe, tu voulais ajouter quelque chose sur cette affaire ?

00:07:40 - Non, pas particulièrement, juste pour rebondir,

00:07:43 enfin, en revenir à quelque chose

00:07:45 que moi je n'aime pas,

00:07:47 c'est tout ce qui est réseau, tout ce qui est...

00:07:49 voilà, donc

00:07:51 quand on est suivi par autant de monde, je pense qu'il doit avoir

00:07:53 une pression extérieure peut-être

00:07:55 pour faire plaisir

00:07:57 aux uns ou aux autres, ou pour

00:07:59 prendre parti,

00:08:01 voilà où ça a conduit.

00:08:03 - Et quand on est joueur également, c'est Francesco Farioli

00:08:05 qui le rappelait, on a des droits

00:08:07 et des devoirs aussi, et c'est important

00:08:09 de le rappeler que Youssef Atal, aussi,

00:08:11 des devoirs par rapport à

00:08:13 sa communication en particulier.

00:08:15 Voilà ce qu'on pouvait dire sur ce dossier-là,

00:08:17 on ne va pas en faire des caisses, évidemment,

00:08:19 et on vous tiendra informés

00:08:21 de l'évolution

00:08:23 de cette affaire. Alors,

00:08:25 on va passer au pour-contre, parce qu'il y a un autre joueur un petit peu

00:08:27 qui s'est signalé aussi cette semaine du côté

00:08:29 de l'équipe de France, c'est là, c'est pas très réjouissant

00:08:31 non plus, mais c'est le pour-contre.

00:08:33 [Générique]

00:08:38 Alors, le pour-contre, il concerne

00:08:40 Jean-Claire Toubidibo, parce que vous le savez aussi, peut-être,

00:08:42 il a eu un petit ricanement pendant une minute

00:08:44 de silence, lorsqu'il était avec la sélection

00:08:46 nationale. Il aurait dû

00:08:48 ou pu jouer le deuxième

00:08:50 match derrière, s'il n'avait peut-être

00:08:52 pas eu ça. Et la question qu'on se pose, tout simplement,

00:08:54 aujourd'hui, c'est, est-ce qu'il a

00:08:56 entamé ses chances de

00:08:58 participer à l'Euro avec l'équipe de France,

00:09:00 en faisant lui aussi ce qu'on peut appeler

00:09:02 cette petite bêtise ?

00:09:04 Je vais te donner la parole d'abord, Will.

00:09:06 Donc, on va rappeler quand même que du coup,

00:09:08 c'est le seul joueur

00:09:10 de champ de l'équipe de France qui n'a pas joué une minute

00:09:12 sur les deux matchs. Mais

00:09:14 dans l'histoire, en fait,

00:09:16 ça a été confirmé de plusieurs personnes,

00:09:18 Jean-Claire Toubidibo était titulaire

00:09:20 à la veille du match. Didier Deschamps

00:09:22 lui a demandé des explications sur ce qui s'était passé,

00:09:24 se sont expliquées. Il a entendu

00:09:26 les explications qu'a données Jean-Claire

00:09:28 Toubidibo en conférence de presse le jour suivant.

00:09:30 Donc, pour rappeler,

00:09:32 il a entendu une discussion de jeunes derrière

00:09:34 et ça l'a fait sourire.

00:09:36 Donc, sa grossière erreur, c'est de pas être

00:09:38 concentré. Même si tu es sur le banc,

00:09:40 pendant la minute du silence,

00:09:42 tu dois être focus, tu dois faire abstraction

00:09:44 de ce qui se passe derrière. C'est ce qu'il a expliqué à Didier Deschamps.

00:09:46 Et Didier Deschamps l'a compris,

00:09:48 mais il lui a reproché quand même une chose,

00:09:50 c'est qu'à cause de cette petite bêtise,

00:09:52 l'équipe de France était sous le feu des projecteurs.

00:09:54 Et c'est ça qui dérangeait Didier Deschamps, mais

00:09:56 il devait jouer, il devait démarrer.

00:09:58 Et au final, je pense que peut-être qu'il y a eu

00:10:00 une petite pression politique, mais je suis

00:10:02 certain que s'il avait ce match-là

00:10:04 été joué à l'étranger,

00:10:06 Jean-Claire Toubidibo aurait joué quelques

00:10:08 minutes. Donc, pour aller

00:10:10 sur le débat, est-ce qu'il a dit adieu à l'Euro ?

00:10:12 Je pense pas, parce que

00:10:14 ce n'est pas cette histoire qui va résumer

00:10:16 le parcours de Jean-Claire Toubidibo en équipe

00:10:18 de France. Il a perdu des points, c'est

00:10:20 une certitude, mais il reste huit mois

00:10:22 encore jusqu'à l'Euro. Il y a encore

00:10:24 plein de choses, et surtout le football

00:10:26 va reprendre ses droits. Aujourd'hui, c'est des

00:10:28 à-côtés dont on parle, mais le football

00:10:30 reprendra ses droits, et si Jean-Claire Toubidibo continue

00:10:32 les performances qu'il fait avec l'OGC Nice, le débat

00:10:34 ne se posera plus. Vincent ? Il a tout dit, mon

00:10:36 Willem. Il a fait un petit peu

00:10:38 mes arguments en disant

00:10:40 que Jean-Claire Toubidibo devait jouer,

00:10:42 et malheureusement, il a tout fait pour ne pas

00:10:44 jouer. C'est terrible. Et puis, son

00:10:46 remplaçant, Dante pourra confirmer

00:10:48 à côté, dans la vie du foot,

00:10:50 il y a des opportunités que tu dois choisir.

00:10:52 Peut-être que Dante, il a fait une Coupe du Monde avec le Brésil,

00:10:54 parce qu'à un moment, quand il n'avait pas eu Thiago Silva,

00:10:56 David Luiz, tous des monstres, il a été performant,

00:10:58 il a mis un doublé. Pavard, il veut jouer dans

00:11:00 l'Axe depuis plusieurs années. Il a joué

00:11:02 dans l'Axe à la place de Jean-Claire Toubidibo,

00:11:04 doublé. Et donc Didier Deschamps, comme on l'a dit,

00:11:06 déteste tout ce qui

00:11:08 vient parasiter

00:11:10 l'environnement de l'équipe de France.

00:11:12 Est-ce que vous pensez, malheureusement, que Didier Deschamps, il va se

00:11:14 risquer aujourd'hui, quant à autant de bons

00:11:16 défenseurs centraux, à faire

00:11:18 venir un joueur qui va être

00:11:20 son quatrième choix en défense centrale,

00:11:22 qui est malheureusement peut-être sujet

00:11:24 à, là encore, c'est une toute petite

00:11:26 bêtise, mais aujourd'hui on voit les répercussions

00:11:28 que ça prend. Et Jean-Claire

00:11:30 Toubidibo, c'est le seul qui n'a pas joué en équipe de

00:11:32 France lors de ce rassemblement. Ça veut,

00:11:34 hélas, dire beaucoup de choses.

00:11:36 Dante, c'est dommage, évidemment, parce qu'on connaît toutes

00:11:38 les qualités de JC. On aimerait

00:11:40 le voir, nous, titulaire tous les matchs

00:11:42 en équipe de France. Bien sûr, c'est

00:11:44 très dommage.

00:11:46 Par rapport à cette histoire-là,

00:11:48 en plus, il était très, très

00:11:50 motivé d'y aller.

00:11:52 Il était...

00:11:54 Il avait... Il

00:11:56 humiliait tous les temps, qu'il rêvait

00:11:58 d'être là encore une fois, de pouvoir

00:12:00 rejouer. Je pense que c'est dommage.

00:12:02 Mais maintenant, il faut que ce reconsens

00:12:06 sur le terrain, qu'il continue

00:12:08 à donner tout de lui-même

00:12:10 pour saisir la prochaine opportunité

00:12:14 qu'il aura. - C'est ça.

00:12:16 Philippe, la synthèse de tout ça ?

00:12:18 Erreur ? - Ils ont tout dit, donc...

00:12:20 - Est-ce qu'il reviendra en équipe de France ?

00:12:22 On connaît un peu Didier Deschamps.

00:12:24 - Moi, je pense qu'il avait déjà perdu

00:12:26 des points contre l'Allemagne. - Il avait une deuxième chance, quoi.

00:12:28 - On n'était pas d'accord avec William.

00:12:30 Je pense qu'il avait déjà... Et c'est dommage

00:12:32 parce qu'il aurait pu, là...

00:12:34 - Il a même montré, au final, qu'il n'avait pas perdu

00:12:36 des points, parce qu'il est rappelé

00:12:38 avant Dissazi. - Ouais.

00:12:40 - Il était repassé devant Dissazi dans la réarchie.

00:12:42 - C'est une autre blessure qui fait venir Dissazi.

00:12:44 - Et puis, il nous quait bas. - C'est un peu la pièce,

00:12:46 pour Deschamps. Sauf que Deschamps, il va plus s'embêter.

00:12:48 - Il y en a un qui a de l'expérience et qui a joué

00:12:50 une finale Coupe du Monde, qui va avec Zaldissasi,

00:12:52 quand même, et qui va Chelsea. Et un joueur

00:12:54 qui joue "à l'OGC Nice"

00:12:56 pour l'instant et qui n'a pas de Coupe d'Europe cette année

00:12:58 et qui a peut-être moins de... - Mais après, Deschamps,

00:13:00 c'est pas Deschamps. Il est très pragmatique, Deschamps.

00:13:02 - Et pour ça qu'il a rappelé

00:13:04 Karim Benzema, il a rappelé Benjamin Pavard

00:13:06 qui avait eu un comportement... - On parle

00:13:08 de garçons qui ont quand même apporté des certitudes.

00:13:10 - Il s'est passé l'éponge. - Benzema...

00:13:12 - Je pense qu'il s'est passé l'éponge. - C'est à l'époque

00:13:14 même chignac, on s'en rappelle, Benzema, mais on parle

00:13:16 de garçons qui peuvent te marquer des buts, pas ton 4ème centrale.

00:13:18 - En tout cas, à Thaudibaut,

00:13:20 il ne lui a pas fait des reproches démesurés

00:13:22 en lui disant "tu es condamné".

00:13:24 C'est deux secondes d'égarement.

00:13:26 - Oui, et en plus, la malchance, c'est que c'est

00:13:28 filmé. - Et que c'est filmé. Et apparemment,

00:13:30 ce n'est pas le seul à avoir eu cette réaction.

00:13:32 - Oui, c'est vrai. - Mais c'est le seul qui est filmé.

00:13:34 - C'est vrai que c'est pas de chance également pour lui.

00:13:36 Allez, on va passer à quelque chose d'un petit peu plus

00:13:38 joyeux, c'est le Focus de la semaine.

00:13:40 Et le Focus concerne Marcin Boulka,

00:13:48 joueur de l'OGC Nice, élu

00:13:50 joueur du mois par la

00:13:52 LFP. Ce n'était plus arrivé

00:13:54 depuis 2016, je crois. - Janvier 2016.

00:13:56 - Janvier 2016, Marcin Boulka.

00:13:58 - Certains t'aiment, Ben Arthard. - Joueur du mois devant

00:14:00 Gérard Mofi, d'ailleurs, il faut le préciser, qui était

00:14:02 deuxième sur ce coup-là.

00:14:04 C'est une magnifique récompense

00:14:06 et pour le joueur d'abord,

00:14:08 pour l'OGC Nice aussi. - Bien sûr.

00:14:10 C'est une magnifique récompense pour

00:14:12 le joueur,

00:14:14 pour nous aussi, parce que s'il

00:14:16 a été élu, ça veut dire qu'il a fait un très très gros

00:14:18 mois et on espère qu'il continuera

00:14:20 avec la même performance, avec une grande

00:14:22 exigence et rigueur.

00:14:24 - C'est vrai que Marcin Boulka, depuis

00:14:26 qu'il est arrivé à l'OGC Nice, on lui promet

00:14:28 un avenir assez

00:14:30 exceptionnel. - Dès le début, en fait,

00:14:32 parce que quand il est prêté la première saison par

00:14:34 le Paris Saint-Germain, il ne joue pas beaucoup.

00:14:36 Par contre, en interne, on nous a

00:14:38 rapidement donné la confirmation qu'il ferait

00:14:40 tout pour le garder. Et c'est ce

00:14:42 qui s'est passé, ils l'ont gardé.

00:14:44 Derrière, il a eu du temps de jeu, il fait un parcours

00:14:46 en Coupe de France excellent

00:14:48 et avec une séance de tir au but au

00:14:50 Parc des Princes mémorable.

00:14:52 Donc il a tout de suite répondu

00:14:54 aux attentes. Ensuite est arrivé

00:14:56 un match de la Sperche-Maisel dans un moment

00:14:58 où le club manquait un peu de gouvernance

00:15:00 et peut-être que c'était un choix qui n'était pas si réfléchi

00:15:02 parce que ça enlevait un peu de place,

00:15:04 ça enlevait un peu de temps de jeu à Marcin

00:15:06 et ce n'était pas le but du club. Aujourd'hui,

00:15:08 ça le prouve, c'est le titulaire. Farioli en a

00:15:10 fait son titulaire et ça fait

00:15:12 très longtemps que le club compte sur lui et

00:15:14 beaucoup de joueurs en off nous disaient

00:15:16 déjà l'admiration qu'ils avaient. Je pense notamment

00:15:18 à Andy Delort qui l'a répété récemment

00:15:20 sur l'antenne de RMC, qu'il disait

00:15:22 "moi, à l'entraînement, je n'ai jamais vu un gardien

00:15:24 aussi fort". Oui, parce que c'est vrai que ce n'est pas facile

00:15:26 de lui marquer des buts aussi à l'entraînement

00:15:28 à Marseille-Boulevard.

00:15:30 Toi, tu ne marques pas des buts mais

00:15:32 tu peux essayer. Oui, bien sûr, il y a

00:15:34 des entraînements qu'on fait sur le petit

00:15:36 jeu, donc l'espace réduit. Bien sûr que j'ai

00:15:38 de temps en temps l'opportunité de frapper au but et d'être

00:15:40 devant lui. Mais c'est vrai que c'est

00:15:42 un gardien qui est toujours

00:15:44 très concentré sur son travail,

00:15:46 exigeant avec soi-même

00:15:48 et c'est ça que j'ai dit,

00:15:50 c'est ça la clé. Une fois, il me demande

00:15:52 par rapport au comportement de Manuel Neuer,

00:15:54 je dis "les entraînements

00:15:56 pour lui, c'est vraiment

00:15:58 quelque chose de très important, c'est comme un match

00:16:00 et le match devient plus facile parce que

00:16:02 tu t'emmènes dans le

00:16:04 bon endroit toujours de faire

00:16:06 le maximum de soi-même". Il a vite

00:16:08 compris et il nous a fait toujours des

00:16:10 très beaux entraînements. Bon, le prochain joueur du mois,

00:16:12 c'est toi ?

00:16:14 On va essayer.

00:16:16 Oui, on va essayer mais j'espère plutôt que

00:16:18 ce soit un attaquant comme ça,

00:16:20 on va être sûrs qu'on a rembarqué

00:16:22 beaucoup de buts. Therem Mofi,

00:16:24 qui a fini 2e ce mois-ci, a dit

00:16:26 la prochaine fois, il faudra qu'il s'attende à finir lui

00:16:28 2e. La prochaine fois, c'est pour Therem,

00:16:30 peut-être ce joueur,

00:16:32 ce trophée de joueur du mois.

00:16:34 C'est l'heure d'un discret.

00:16:36 On balade l'actualité de l'OGC Nice

00:16:44 avant évidemment de faire la fête avec

00:16:46 Dante pour ses 40 ans et cette

00:16:48 actualité concerne aussi le rachat

00:16:50 de Manchester United,

00:16:52 ou en tous les cas, une prise de participation d'Ineos

00:16:54 à l'intérieur de Manchester United.

00:16:56 Ça va tomber dans la journée certainement,

00:16:58 25% racheté par

00:17:00 Jim Ratcliffe. Et on

00:17:02 s'interroge un petit peu sur le rôle

00:17:04 de Jean-Claude Blanc, Will.

00:17:06 On en a quelques-uns, on parlait peut-être d'un rôle

00:17:08 de directeur sportif de Jean-Claude Blanc à

00:17:10 Manchester United. Ce qu'on

00:17:12 a récolté comme information, c'est que

00:17:14 ça ne sera pas le cas. S'il devait

00:17:16 avoir un directeur sportif à Manchester United,

00:17:18 il sera recruté comme ils l'ont fait à l'OGC Nice

00:17:20 avec Florent Guizolfi.

00:17:22 Jean-Claude Blanc, ce qu'il fait aujourd'hui, il ne travaille pas

00:17:24 pour l'OGC Nice, il travaille pour Ineos,

00:17:26 il chapote, il fait le relationnel

00:17:28 et c'est ce qu'il ferait aussi

00:17:30 avec Manchester United. Donc ce qu'on nous dit,

00:17:32 c'est qu'il sera toujours là

00:17:34 à se concentrer autant sur Manchester United

00:17:36 que sur l'OGC Nice. En revanche, ce qui est certain,

00:17:38 c'est que Jim Ratcliffe le sollicitera bien

00:17:40 plus pour Manchester United que

00:17:42 pour l'OGC Nice, je pense.

00:17:44 Donc, en tout cas, Jean-Claude Blanc ne quitterait

00:17:46 pas le navire Ineos pour seulement

00:17:48 s'impliquer sur Manchester United.

00:17:50 Il ne veut pas quitter la Côte d'Azur, surtout.

00:17:52 Il est bien là sur la Côte d'Azur.

00:17:54 Jean-Claude Blanc a quitté le PSG pour revenir à Nice

00:17:56 dans le giron Ineos, ce n'est pas pour retourner dans la grisaille

00:17:58 à United. Et on le sait depuis

00:18:00 le début qu'il est là aussi pour ça.

00:18:02 Pour gérer un petit peu les affaires

00:18:04 courantes d'Ineos et d'avoir

00:18:06 un vrai regard sur United.

00:18:08 Ils ne vont pas mettre des vrais sports dans son directeur sportif.

00:18:10 Non.

00:18:12 Manchester Cyclisme, ça existe ?

00:18:14 Manchester City.

00:18:16 Donc oui,

00:18:18 l'expertise de Jean-Claude Blanc va être précieuse

00:18:20 pour gérer ces deux clubs.

00:18:22 Mais depuis la base Monaco.

00:18:24 C'est plus un directeur général qu'un directeur sportif.

00:18:26 C'est ça. Pas du tout un directeur sportif.

00:18:28 Il a fait, je crois, un passage à la Juve.

00:18:30 Oui, il était président.

00:18:32 Il a été président

00:18:34 mais avant il avait été directeur sportif avec Deschamps.

00:18:36 C'est ça.

00:18:38 Messieurs, on a balayé l'actualité de l'OGC Nice.

00:18:40 On va pouvoir voir passer aux réjouissances

00:18:42 dans quelques instants le temps d'un Zap'Gym.

00:18:44 Tous les mercredis, il regarde son téléphone

00:18:48 et il attend, il sort quand le Zap'Gym ?

00:18:50 Il sort quand le Zap'Gym ?

00:18:52 C'est ça.

00:18:54 C'est ça.

00:18:56 C'est ça.

00:18:58 C'est ça.

00:19:00 Oh !

00:19:02 Oh !

00:19:04 Oh !

00:19:06 Oh !

00:19:08 Vous avez été trop vite.

00:19:14 J'ai plus de ballon.

00:19:16 Pas trop long.

00:19:18 Voilà !

00:19:22 On en peut deux.

00:19:24 T'as vu ?

00:19:26 T'as vu par lui ?

00:19:28 T'as vu par lui ?

00:19:30 C'est exceptionnel.

00:19:32 C'est international français.

00:19:34 Après une réflexion,

00:19:36 je pense que j'ai pris la décision d'arrêter.

00:19:38 Bonjour.

00:19:52 Salut, Sarah.

00:19:54 Ça va ?

00:19:56 Ça va.

00:19:58 Ça va ?

00:20:00 Ça va.

00:20:02 Voilà donc pour ce Zap'Gym

00:20:14 que vous pouvez retrouver en intégralité

00:20:16 sur les supports de l'OGC Nice.

00:20:18 Allez, on va faire ta fête.

00:20:20 C'est l'heure de faire la fête

00:20:22 avec toi, évidemment,

00:20:24 et de célébrer cette carrière

00:20:26 que tu continues, évidemment.

00:20:28 Aujourd'hui,

00:20:30 comment tu te sens physiquement ?

00:20:34 Parce que c'est ça le plus important, au final,

00:20:36 quand on a 40 ans et qu'on est joueur de foot professionnel.

00:20:38 Comment on se sent physiquement ?

00:20:40 Franchement, bien.

00:20:42 Je me sens

00:20:44 mieux même qu'année dernière.

00:20:46 Je pense que

00:20:48 avec le nombre de matchs

00:20:50 que nous avons cette année

00:20:52 et que nous avons eu la saison dernière,

00:20:54 c'est sûr

00:20:56 qu'on gère mieux

00:20:58 notre état physique,

00:21:00 mais je me sens très bien.

00:21:02 Même le genou, il est vraiment nickel.

00:21:04 Donc ça me rassure beaucoup.

00:21:06 Il est en pleine forme,

00:21:08 notre Dante. On dirait un petit jeune.

00:21:10 Exceptionnel, en fait.

00:21:12 Comme le disait

00:21:14 le coach Farrelly dans l'interview

00:21:16 qu'il nous a consacré,

00:21:18 il faut regarder le passeport pour se rappeler que Dante a 40 ans.

00:21:20 Parce que si tu le regardes sur le terrain,

00:21:22 à côté de Jean-Claire,

00:21:24 tu ne peux pas dire

00:21:26 qu'il est un peu plus mature.

00:21:28 Mais tu ne lui donnes pas 40 ans.

00:21:30 La marge est immense.

00:21:32 Ça fait 17 ans d'écart avec Gisset Odibo.

00:21:34 C'est énorme.

00:21:36 Si tu ne le vois pas du tout sur le terrain,

00:21:38 dans l'engagement, dans les duels,

00:21:40 il n'en perd pas beaucoup encore cette année.

00:21:42 Et pas un cheveu blanc. Regarde-toi Vincent.

00:21:44 Tu n'as pas encore encore.

00:21:46 Non, non.

00:21:48 Il nous arnaque.

00:21:50 Tu te ternis le cheveu ?

00:21:52 C'est quoi le truc ?

00:21:54 C'est la joie des vivres.

00:21:56 Ça veut dire que je me fais chier dans la vie.

00:21:58 Je ne sais pas.

00:22:00 On n'a pas les mêmes histoires.

00:22:02 Avec Will, on n'en a plus.

00:22:04 Philippe, on n'en parle même pas.

00:22:06 On a titré un peu

00:22:08 "Béni des dieux" cette semaine.

00:22:10 Et c'est un peu ça.

00:22:12 40 ans.

00:22:14 Toute à l'heure, il est arrivé,

00:22:16 il a mis son polo.

00:22:18 Il a bien fêté son anniversaire.

00:22:20 Mais voilà, il a eu 18% de masse graisseuse.

00:22:22 Et puis il faut se rappeler,

00:22:24 on était à Angers en 2020,

00:22:26 il y a cette fameuse blessure.

00:22:28 Damien Rêche, qui est juste derrière nous,

00:22:30 on était à côté lors de ce match.

00:22:32 Et c'est vrai que quand on entend

00:22:34 Dante tomber, crier,

00:22:36 on se retourne et on se dit "ça fait chier".

00:22:38 Parce que c'était un 1er novembre,

00:22:40 une pluie fine.

00:22:42 On le voit partir là-dessus,

00:22:44 on se dit "putain, ça va s'arrêter là-dessus".

00:22:46 Nous on était plein de certitude,

00:22:48 37 ans, on se dit "il n'aura pas le courage".

00:22:50 C'est fini.

00:22:52 C'était mal connaître.

00:22:54 C'est encore une fois une leçon exceptionnelle.

00:22:56 Et surtout, je trouve qu'il est même plus fort

00:22:58 que juste avant sa blessure.

00:23:00 C'est ce que j'avais demandé.

00:23:02 Est-ce que finalement, ce n'était pas peut-être

00:23:04 l'événement malheureux qui a remis

00:23:06 une pièce et l'envie de...

00:23:08 Bien sûr.

00:23:10 Ça te fait un reset dans la tête.

00:23:12 Parce que quand tu enchaînes

00:23:14 des saisons et que tu es tout le temps là,

00:23:16 et moi je me connais,

00:23:18 je suis très gentil avec moi-même, avec les autres,

00:23:20 et que peut-être les saisons

00:23:22 avant d'avoir cette blessure,

00:23:26 je n'ai pas eu vraiment déjà le rendement

00:23:28 personnel que je voulais avoir.

00:23:30 Nous n'avons pas eu

00:23:32 le résultat que j'aimais qu'on a.

00:23:34 Et tout ça, ça m'a frustré aussi.

00:23:36 Dès que j'ai eu la blessure,

00:23:38 j'ai dit "écoute, il faut retravailler

00:23:40 comme avant, comme tu avais 21, 21, 22".

00:23:42 Et je me suis "beaucoup amusé" là-dessus,

00:23:46 parce que je travaillais,

00:23:48 je voulais toujours travailler,

00:23:50 passer un peu de mes limites.

00:23:52 Et voilà, j'ai pris

00:23:54 beaucoup de plaisir, entre guillemets,

00:23:56 parce que j'ai montré à moi-même

00:23:58 chaque jour que j'allais revenir,

00:24:00 j'allais surprendre tout le monde.

00:24:02 Et puis moi, ce que je n'oublierai pas non plus,

00:24:06 c'est que quand tu t'es blessé,

00:24:10 je me souviens de la période de l'OGC Nice

00:24:14 après "Sans toi".

00:24:16 Il y a eu beaucoup de flottement,

00:24:18 beaucoup de...

00:24:20 C'est la cata après en fait.

00:24:22 Alors qu'à Angers, Nice fait un super match.

00:24:24 Avec Lesmélouche, Néderlin, Renat Delahigne,

00:24:26 t'avais l'impression qu'ils avaient trouvé

00:24:28 leur vitesse de croisière.

00:24:30 On était 4e, c'est bon voilà.

00:24:32 Et là j'ai fait un passe-dé,

00:24:34 on a gagné 3-0 à l'extérieur.

00:24:36 Du droit de balancer, pareil,

00:24:38 et du coup je pense qu'après

00:24:40 on a eu 8 défaites d'affilée.

00:24:42 Donc là c'était malheureux.

00:24:44 Peut-être que si j'allais être là sur le terrain,

00:24:46 peut-être qu'on allait se perdre, on sait jamais.

00:24:48 On est vraiment douteux quand même.

00:24:50 On n'est pas les seuls à avoir eu des doutes

00:24:52 parce que la saison d'après,

00:24:54 quand il revient, c'est Christophe Galtier

00:24:56 qui prend l'équipe.

00:24:58 Et Christophe Galtier, on peut le dire,

00:25:00 il avait quand même un peu des doutes.

00:25:02 C'est ce qui peut être normal.

00:25:04 Il avait plus envie de récupérer José Fonte

00:25:06 alors qu'il lui a montré

00:25:08 qu'après, Galtier c'était bien lui.

00:25:10 - Mais vous avez vu Farid Oli,

00:25:12 est-ce qu'il a eu des doutes

00:25:14 quand il est arrivé ?

00:25:16 - Non, il avait des attentes.

00:25:18 Parce que quand il connaissait la carrière de Dante,

00:25:20 il se dit "bon, on va voir si

00:25:22 il a toujours cette âme,

00:25:24 cette expérience et ce jeu surtout".

00:25:26 Et il a dit "au bout de 10 minutes,

00:25:28 j'ai compris".

00:25:30 Et ce qu'il a dit, c'est que "j'ai jamais vu,

00:25:32 depuis que je suis arrivé, 10 minutes de relâchement

00:25:34 et je n'ai pas pu m'occuper de l'entraînement".

00:25:36 - Mais la charnière dans le tête-aux-dibots,

00:25:38 est-ce que tu ne peux pas la mettre dans n'importe quel autre club de Ligue 1 ?

00:25:40 Même au PSG ?

00:25:42 - Bien sûr.

00:25:44 - Et on en a souvent parlé avec Dante.

00:25:46 Toutes ces prolongations à chaque fois,

00:25:48 moi je me suis toujours demandé "pourquoi tu n'as pas un club,

00:25:50 même en Ligue 1,

00:25:52 qui a la bonne idée de faire Dante ?"

00:25:54 Voilà un club comme Lyon.

00:25:56 - Tu ne peux pas partir de Nice.

00:25:58 - Moi j'aime Nice, je vais essayer de le faire.

00:26:00 - Mais bon, si Lyon, tu fais fois 2.

00:26:02 - Non, je ne fais pas la moitié.

00:26:04 - Est-ce que tu penses que tu es jugé comme les autres joueurs ?

00:26:08 Ou tu penses que vu ton âge,

00:26:10 on va toujours se dire

00:26:12 "tiens, c'est le match de trop,

00:26:14 c'est la saison de trop, c'est le mois de trop".

00:26:16 - C'est pas encore arrivé.

00:26:18 - Sûrement.

00:26:20 Et c'est humain,

00:26:22 c'est compréhensible.

00:26:24 Dans le fait que c'est plus facile

00:26:28 de juger comme ça.

00:26:30 Je sais que les jeunes,

00:26:32 ils jouent parce qu'ils ont un certain âge.

00:26:34 Et les moins vieux parce qu'ils ont un certain âge.

00:26:36 Et les jeunes, on nous laisse encore une chance,

00:26:38 ils vont progresser encore.

00:26:40 - Toi, c'est comme si tu étais au bord du vide à chaque fois.

00:26:42 - Exactement.

00:26:44 Donc je n'ai pas le droit à l'erreur.

00:26:46 C'est pour ça que je m'entraîne toujours à fond.

00:26:48 Déjà, c'est né,

00:26:50 je suis comme ça,

00:26:52 c'est la compétition,

00:26:54 ça fait partie de mon quotidien.

00:26:56 Je dois être dans la compétition tous les jours,

00:26:58 et après, là, il y a la compétition,

00:27:00 avec les joueurs à l'extérieur, bien sûr.

00:27:02 Et ça, je le comprends,

00:27:04 et ça fait du bien.

00:27:06 - Même en 7 ans, c'est vrai qu'avec plein de joueurs,

00:27:08 on a pu se tromper la tête des fois sur les notes,

00:27:10 mais Dante, il a toujours été là-dessus,

00:27:12 très lucide.

00:27:14 En fait, c'est peut-être ça aussi la force des champions.

00:27:16 C'est qu'il va regarder, mais en fait, il s'en fout,

00:27:18 il n'a pas besoin de ça pour...

00:27:20 - De toute façon, dès que je sors d'un match,

00:27:22 je sais déjà si je m'ai aidé ou pas.

00:27:24 C'est la première chose.

00:27:26 - Dès que je suis bon, j'essaie de regarder encore moins

00:27:28 pour ne pas...

00:27:30 Le vu à temps à temps, ça fait du bien,

00:27:32 tu vois?

00:27:34 Et moi, je dis, laisse tomber,

00:27:36 parce qu'on a encore des choses devant nous.

00:27:38 On doit rester avec une grosse exigence et rigueur.

00:27:40 C'est que ça.

00:27:42 Après, bien sûr, on aime bien

00:27:44 quand les gens parlent positif que négatif,

00:27:46 ça, c'est clair, mais encore une fois,

00:27:48 dans le football,

00:27:50 les joueurs doivent s'adapter

00:27:52 avec tous les domaines, avec les critiques,

00:27:54 que ce soit positive ou négative.

00:27:56 Il faut apprendre ce qu'il faut apprendre,

00:27:58 il ne faut pas mentir à soi-même.

00:28:00 Il ne faut pas se dire "ouais, moi, j'ai fait une belle action,

00:28:02 ils ont dit que j'étais mauvais". Non.

00:28:04 C'est vraiment ça que je pense, comme tu dis,

00:28:06 c'est une force, je ne sais pas si c'est une force des champions,

00:28:08 mais ça peut être.

00:28:10 C'est d'avoir cette autocritique

00:28:12 en soi-même et être

00:28:14 cet esprit de compétiteur

00:28:16 à chaque fois.

00:28:18 - Tu l'as casé, autocritique, tu sais que les supporters,

00:28:20 parfois, ils se moquent de toi avec ce...

00:28:22 - Je sais, je sais.

00:28:24 - ...ce tir-flair sur l'autocritique.

00:28:26 - C'est quoi le "mama" du foot ?

00:28:28 Pourquoi un gars comme Guardiola,

00:28:30 des grands auteurs,

00:28:32 il va s'inventer ? Pas cette autocritique à chaque fois.

00:28:34 Je ne dis pas comme ça. Bien sûr qu'il rigole,

00:28:36 c'est normal, mais si je dis ça

00:28:38 encore aujourd'hui, ce n'est pas parce que ça me manque.

00:28:40 - Eh oui. - Parce que si ça ne me manquera plus,

00:28:42 je ne le dirai plus. - Tu ne le diras plus.

00:28:44 - Simple. - Que tu ne dises plus

00:28:46 de la saison. On a un premier petit cadeau

00:28:48 pour toi, mon cher Dante,

00:28:50 un message d'un ancien

00:28:52 coéquipier.

00:28:54 - Dante, joyeux anniversaire,

00:28:56 je t'aime bien,

00:28:58 tu me manques beaucoup,

00:29:00 j'espère qu'on se voit après.

00:29:02 Bisous. Joyeux anniversaire.

00:29:04 - Grand Mario Balotelli

00:29:08 qui te souhaite ton anniversaire, Dante.

00:29:10 C'est un coéquipier, ça a été quelque chose de jouer avec Mario.

00:29:12 - Oui, oui, oui.

00:29:14 Pas que sportivement,

00:29:16 mais c'était quelqu'un que j'ai appris beaucoup

00:29:18 avec lui, sur lui,

00:29:20 parce que avant qu'il arrive,

00:29:22 on avait tous cette image d'un gars fou,

00:29:24 mais attention, il a un très bon cœur,

00:29:26 c'est quelqu'un d'adorable

00:29:28 au quotidien. Bien sûr

00:29:30 qu'il nous fait chier, il est un peu

00:29:32 nonchalant dans les entraînements, et moi

00:29:34 c'était le premier à dire "ah,

00:29:36 tu fais quoi ?" et il galère avec les habits

00:29:38 et tout ça, mais

00:29:40 il était très, très talentueux.

00:29:42 C'était, je pense que

00:29:44 dans la qualité intrinsèque,

00:29:46 c'était le meilleur attaquant que j'ai vu.

00:29:48 - T'imagines un mix Mofi-Balotelli ?

00:29:50 - Tu peux oublier.

00:29:52 - Tu l'as dit, c'était le meilleur attaquant

00:29:54 des 10 ans de l'Alliance pour toi. C'est le meilleur joueur

00:29:56 des 10 ans de l'Alliance pour toi.

00:29:58 Et je voulais juste faire un petit point, toi tu sais

00:30:00 tu parles 800 langues, donc t'avais très bien compris,

00:30:02 mais quand il dit "Mario, je t'aime bien", c'est

00:30:04 Tivolio Ben, en italien,

00:30:06 et Tivolio Ben c'est pas "je t'aime bien", c'est

00:30:08 "je t'aime beaucoup", c'est vraiment,

00:30:10 quand Dante dit "il a un grand cœur",

00:30:12 c'est vraiment un mot d'amour que lui adresse Mario,

00:30:14 et c'est Mario, quoi.

00:30:16 "Je t'aime, Dante, je t'aime."

00:30:18 - Il joue en Turquie, à présent.

00:30:20 - Il marque encore des buts.

00:30:22 - On aurait pu lui ouvrir un peu les portes aussi.

00:30:24 - Vous savez qui c'est qui a pu y penser encore ?

00:30:28 - Ah bah, Julien Fournier.

00:30:30 - Il a même appelé, je crois que c'était l'an dernier,

00:30:32 je crois que c'était quand,

00:30:34 Julien Fournier était encore en poste,

00:30:36 il a fait une tentative,

00:30:38 il voulait revenir avant qu'il aille à Sion,

00:30:40 et bon, il s'est fait Lulu, Lucien Favre,

00:30:42 Lucien Favre a dit "get".

00:30:44 - Il a dit "I'm alive".

00:30:46 - Vous m'avez fait le coup une fois.

00:30:48 - Voilà.

00:30:50 - C'était difficile. Bah tiens, puisqu'on en parle

00:30:52 de Lucien Favre, mon cher Dante,

00:30:54 c'est un entraîneur qui a aussi

00:30:56 marqué ta carrière de joueur,

00:30:58 et Vincent, tu l'as eu au téléphone cette semaine,

00:31:00 on va voir rapidement ce qu'il t'a dit

00:31:02 un petit peu sur Dante.

00:31:04 Dante, c'est le leader par excellence,

00:31:06 un garçon toujours positif, exemplaire,

00:31:08 tourné vers les autres, vers le jeu,

00:31:10 et surtout passionné par son métier,

00:31:12 une personne rare et belle, il gardera toujours

00:31:14 une place à part dans mon esprit, j'ai retrouvé

00:31:16 le même joueur en 2022, c'est exceptionnel,

00:31:18 le jour où il va arrêter de jouer, il ne pourra pas

00:31:20 rester à la maison.

00:31:22 Voilà. Et la condition,

00:31:24 Vincent, c'était de parler que de Dante,

00:31:26 pour avoir Lucien Favre. - Ah, Lucien il m'a dit

00:31:28 "j'ai du négocier", j'ai dit "vous inquiétez pas,

00:31:30 vous avez ma parole,

00:31:32 on dérape pas sur l'OGC Nice,

00:31:34 on ne parle que de Dante".

00:31:36 Ça a duré un quart d'heure, vingt minutes, on s'est régalé,

00:31:38 c'était du grand Lucien,

00:31:40 et ils ont une relation assez...

00:31:42 - Parce que c'était ton coach à Gladbar.

00:31:44 - Ça fait dix ans. - Oui, c'était mon coach

00:31:46 à Gladbar, on avait une histoire

00:31:48 très belle, on peut dire,

00:31:50 que je me rappelle très bien, avec son premier

00:31:52 entraînement, il arrive et il dit

00:31:54 "il faut que je te voie dans mon bureau,

00:31:56 il y a un citoyen là, tu parles bien français?"

00:31:58 Je lui dis "oui, bien, coach,

00:32:00 j'ai une question,

00:32:02 si toi le leader de l'équipe,

00:32:04 on fait quoi, on va se sauver ou pas?"

00:32:06 Je lui dis "qu'est-ce que vous pensez?"

00:32:08 "On peut, on va se sauver". Parce qu'en fait,

00:32:10 on avait,

00:32:12 sans dire des conneries, on avait dix points

00:32:14 de moins de la zone

00:32:16 de barrage, c'était

00:32:18 presque impossible.

00:32:20 Et lui il m'a dit

00:32:22 "je veux mettre mon jeu en place, comment ça paraît tactique?"

00:32:24 "C'est super coach, on va jouer

00:32:26 le four, machin, machin". Et on a

00:32:28 commencé à créer une relation

00:32:30 de confiance, entre

00:32:32 moi et lui, une relation aussi

00:32:34 très positive, et que j'ai

00:32:36 beaucoup écouté avec lui par rapport au jeu,

00:32:38 c'était très passionnant.

00:32:40 - Il adore. Mais après il dit,

00:32:42 on ne s'appelle pas tous les jours, c'est Lucien,

00:32:44 on peut dire qu'il a toujours été un peu

00:32:46 dans son monde, mais il disait "Dante,

00:32:48 c'est un peu grâce à moi qu'il a un pied droit aussi,

00:32:50 parce qu'après les entraînements, je le prenais pendant des heures

00:32:52 et on faisait les gammes, donc avec Lucien,

00:32:54 les gammes c'est... Dante tu peux nous en parler?

00:32:56 Contrôle, passe, contrôle.

00:32:58 - Après il y a certaines choses

00:33:00 qu'il faisait,

00:33:02 on dirait que c'est un peu

00:33:04 l'école du foot,

00:33:06 encore une fois les gars, le foot

00:33:08 c'est un peu simple, la vitesse,

00:33:10 ça part de la prise d'info,

00:33:12 c'est ton premier contact,

00:33:14 et toi tu as prise des décisions,

00:33:16 et tout ça il travaillait beaucoup,

00:33:18 et avant d'aller au Bahia, il dit

00:33:20 "toi ton pied gauche, il est magnifique,

00:33:22 mais ton pied droit il sert à quoi?"

00:33:24 - Monter dans le bus!

00:33:26 - Et après il dit "on va le travailler",

00:33:28 et moi j'ai travaillé, et à un moment donné

00:33:30 j'avais une certaine facilité, je regardais

00:33:32 sur les vidéos, j'étais avec pied droit là, pied gauche,

00:33:34 pied droit là, et je dis "c'est la force du travail,

00:33:36 et c'est grâce à lui vraiment".

00:33:38 - Le métier d'entraîneur

00:33:40 après ta carrière, c'est quelque chose

00:33:42 qui te fait envie aujourd'hui?

00:33:44 - Oui, oui,

00:33:46 quand j'ai fait des séances avec les jeunes,

00:33:48 c'est déjà parfois,

00:33:50 même quand je dors, je suis déjà

00:33:52 réfléchi encore une fois

00:33:54 par rapport à des problèmes que j'ai pu avoir

00:33:56 dans la séance, par rapport

00:33:58 à la compréhension, les codes de communication,

00:34:00 l'explication, le temps,

00:34:02 donc c'est quelque chose que je me sens vraiment bien,

00:34:04 quand j'ai commencé à passer mes diplômes

00:34:06 au niveau théorique, c'est un peu plus difficile

00:34:08 que t'es assis pendant

00:34:10 8 ou 9 heures, tu te dis

00:34:12 "pfff", mais

00:34:14 dès que le lendemain nous avons eu

00:34:16 une séance pratique,

00:34:18 je me dis "ah ouais, c'est ça,

00:34:20 ouais c'est ça",

00:34:22 et j'ai eu vraiment

00:34:24 une sensation, une émotion incroyable,

00:34:26 je me dis "non, mais c'est ça que je veux faire,

00:34:28 c'est ça vraiment", et après

00:34:30 ça veut pas dire

00:34:32 que je vais avoir la même carrière

00:34:34 d'entraîneur que j'ai comme joueur,

00:34:36 peut-être même mieux, on sait jamais,

00:34:38 mais c'est quelque chose

00:34:40 qui me passionne,

00:34:42 la transmission

00:34:44 de mes idées, ma philosophie

00:34:46 par rapport à ce que je veux dans le jeu

00:34:48 et dans le foot. Alors pour avoir une meilleure

00:34:50 carrière en tant qu'entraîneur qu'au joueur, on va quand même

00:34:52 regarder ton palmarès, Dante,

00:34:54 parce que c'est vrai qu'on part

00:34:56 sur quelque chose qui est d'un insé

00:34:58 haut niveau de ton côté.

00:35:00 Allez, on va dans le désordre,

00:35:02 mais peut-être, évidemment, il y a cette Ligue des Champions

00:35:04 qui a gagné avec le Bayern de Munich,

00:35:06 ces trois championnats d'Allemagne,

00:35:08 la Coupe des Confédérations avec

00:35:10 le Brésil, la Coupe du Monde des clubs,

00:35:12 les titres de champion de Belgique

00:35:14 également avec le standard

00:35:16 de Liège, la Supercoupe d'Allemagne, bref,

00:35:18 un palmarès immense.

00:35:20 En gros, et c'est dommage,

00:35:22 c'est qu'avec le GC Nice que tu n'as rien gagné

00:35:24 pour l'instant. Et c'est

00:35:26 le très gros regret que j'ai

00:35:28 toujours, c'est de ne pas avoir cette Coupe des France.

00:35:30 Évidemment, 2022.

00:35:32 C'est quelque chose que

00:35:34 ça pique toujours et

00:35:36 j'espère que

00:35:38 le football, ça nous consacrera encore

00:35:40 une nouvelle chance pour que je

00:35:42 puisse vraiment

00:35:44 réaliser ces rêves

00:35:46 un de mes derniers rêves

00:35:48 comme joueur. C'est vrai que

00:35:50 c'est évidemment tout le rêve

00:35:52 des supporters niçois de

00:35:54 regagner quelque chose avec Dante

00:35:56 dans l'équipe. Autre petit cadeau

00:35:58 que l'on voulait te faire à notre

00:36:00 ancien coéquipier Dante,

00:36:02 qui a un petit mot pour toi. Dante,

00:36:04 j'espère que tout va bien.

00:36:06 Je te souhaite un joyeux anniversaire, longue vie à toi.

00:36:08 On voit que tu dures

00:36:10 dans le football. Continue comme ça,

00:36:12 on continue à te suivre.

00:36:14 Et voilà, passe encore de bons

00:36:16 moments dans le football.

00:36:18 C'est un grand plaisir de jouer avec toi.

00:36:20 On se voit bientôt.

00:36:22 Ciao.

00:36:24 Voilà, Younes Belanda aussi qui a marqué de son passage

00:36:26 cette fameuse année 2016-2017.

00:36:28 Là, c'était l'année où vous marchiez sur l'eau,

00:36:30 quasiment. C'est vrai, c'est une année que

00:36:32 il y a beaucoup de gens qui disent

00:36:34 que tout le monde s'est réuni

00:36:36 et on avait vraiment une belle équipe.

00:36:38 On avait

00:36:40 un bon groupe. Belle équipe, ouais.

00:36:42 Belle équipe. Lucien,

00:36:44 avec sa façon

00:36:46 de voir le foot, il a

00:36:48 beaucoup contribué.

00:36:50 On le sait aussi que

00:36:52 l'année précédente

00:36:54 a aussi aidé parce que tout le monde était

00:36:56 déjà dans cette vision, dans le rythme.

00:36:58 Après, ces jours-là,

00:37:00 il m'a

00:37:02 sorti les yeux dès le premier intérêt.

00:37:04 Techniquement, Belanda, c'était quelque chose qui...

00:37:06 Moi, je trouve l'aspect, ce qu'il mettait

00:37:08 dans les matchs. Voilà, les deux.

00:37:10 Technique et l'impact.

00:37:12 Parce que c'est le plus difficile à trouver dans des jeux

00:37:14 techniques. Les jeux techniques, ils sont

00:37:16 rarement

00:37:18 agressifs. Et lui, il était agressif

00:37:20 sans ballon et avec

00:37:22 ballon. Donc, quand il

00:37:24 passe et contrôle, il tranchait

00:37:26 à chaque fois, passe et passe,

00:37:28 c'était quelque chose... J'ai adoré

00:37:30 ce jeu, franchement, parce qu'il est

00:37:32 toujours disponible, il veut toujours

00:37:34 ballon, il n'a pas peur. C'est un jeu

00:37:36 tellement... Un montant de champions, il a joué longtemps

00:37:38 blessé. Il avait le dos un peu en vrac,

00:37:40 il se faisait des infiltrations et jouait

00:37:42 un peu, ça monte son

00:37:44 mental et tu l'avais régalé contre Toulouse.

00:37:46 Oui, je lui ai donné la balle, mais après,

00:37:48 il finit l'action comme ça aussi,

00:37:50 il regarde la noteuse.

00:37:52 C'est le match où Dante fait doubler

00:37:54 passe D, quand même. Pied droit et pied gauche.

00:37:56 Le pied droit, hein.

00:37:58 Le fameux pied droit. Belanda, qui est donc coéquipier

00:38:00 maintenant de Mario Bagnotelli

00:38:02 à Demir Sport. On les remercie encore d'avoir joué

00:38:04 le jeu. On les remercie

00:38:06 pour ce petit

00:38:08 cadeau. On va regarder un peu tes stats,

00:38:10 Dante, du côté de l'OGC Nice

00:38:12 depuis que tu es arrivé

00:38:14 évidemment au club.

00:38:16 255

00:38:18 matchs sous le maillot niçois,

00:38:20 dont 250 comme titulaire. 7 buts,

00:38:22 11 passes décisives, c'est plutôt pas mal.

00:38:24 4 cartons rouges, quand même, mon ami.

00:38:26 C'est quoi ça, ces 4 cartons rouges ?

00:38:28 20 moments, il en a pris plusieurs. C'était un moment

00:38:30 que je pense que j'avais une passage

00:38:32 un peu plus fatigué,

00:38:34 je pense. J'ai eu 3 cartons

00:38:36 jaunes au bout des 15 jours.

00:38:38 C'était après Paris.

00:38:40 C'était là que j'ai eu

00:38:42 Strasbourg, j'ai eu Montpellier,

00:38:44 avec Galtier, Trois-Conneries,

00:38:46 Derrière-Lotte.

00:38:48 Ah oui, c'est vrai que tu avais pris ces rouges à ce moment-là.

00:38:50 Dans une saison, j'ai pris 3 cartons rouges.

00:38:52 J'ai appris que Jamesset a été solidaire l'année d'après,

00:38:54 il a pris un rouge au bout de 22 secondes.

00:38:56 Quand je suis là pour apprendre

00:38:58 avec le V, je le fais un peu la même.

00:39:00 Et moi aussi,

00:39:02 je vais prendre mon rouge.

00:39:04 Ça fait partir la voie de sage.

00:39:06 111 victoires avec l'OGC Nice.

00:39:08 On le disait, tu n'as pas gagné de titres

00:39:12 avec cette équipe de l'OGC Nice.

00:39:14 Pas encore.

00:39:16 Ton expérience au sein de ce club

00:39:18 depuis 7 ans,

00:39:20 ce que tu vis à l'intérieur

00:39:22 de ce club,

00:39:24 c'est plus beau qu'une Ligue des Champions

00:39:26 gagnée par contre avec le Bayern ?

00:39:28 Bien sûr.

00:39:30 Je pense qu'il y a

00:39:32 cet amour,

00:39:34 cet respect qui est réciproque

00:39:36 de ma part et de la part du club.

00:39:38 Et cette responsabilité

00:39:40 que je sais que j'ai

00:39:42 de garder ce vestiaire

00:39:44 avec des valeurs

00:39:46 que le club veut transmettre,

00:39:48 qu'il veut garder

00:39:50 même pour l'après-denté.

00:39:52 Donc ça, c'est

00:39:54 quelque chose que j'ai fait.

00:39:56 Pas seulement que le club me paye,

00:39:58 c'est par plaisir que j'ai et le respect que j'ai pour le club

00:40:00 et l'amour que j'ai pour le club.

00:40:02 C'est quelque chose que ça s'est créé.

00:40:04 Comme je dis toujours, j'ai gagné des titres,

00:40:06 oui, Ligue des Champions, machin.

00:40:08 On va tous gagner un peu d'argent, oui.

00:40:10 Mais laisser

00:40:12 un héritage,

00:40:14 vous dites comme ça ?

00:40:16 Je ne le fais pas tous les jours.

00:40:18 C'est toi qui connais l'histoire de l'OGC Nice,

00:40:20 évidemment mieux que nous,

00:40:22 mon cher Philippe. On parlait de

00:40:24 légende tout à l'heure. C'est réellement une légende

00:40:26 aujourd'hui, Dante, de l'OGC Nice ?

00:40:28 Oui, oui, complètement.

00:40:30 C'est pas parce qu'il est là qu'on le dit.

00:40:32 Non, non.

00:40:34 Si je devais compter,

00:40:36 il y a trois centraux,

00:40:38 je trouve, dans l'histoire du gym

00:40:40 qui sont au-dessus.

00:40:42 Pour moi, après,

00:40:44 je ne suis pas

00:40:46 par le désengagé.

00:40:48 Tu vas faire des jaloux,

00:40:50 des déçus.

00:40:52 Sûrement, mais tant pis. Il y a Pancho González

00:40:54 qui, dans les années 50,

00:40:56 était le libéraux

00:40:58 qui a tout gagné avec le gym

00:41:00 et qui était un footballeur exceptionnel

00:41:02 et un mec magique.

00:41:04 Il y a Josip Katalinský

00:41:06 qui a marqué les années 70,

00:41:08 qui a joué

00:41:10 la Coupe du monde

00:41:12 avec la Yougoslavie,

00:41:14 qui a joué trois ans

00:41:16 à Nice, qui a mis 35 buts,

00:41:18 qui frappait tous les coufrants,

00:41:20 35 buts, donc, des fois.

00:41:22 Qui montait sur tous les corners,

00:41:24 qui marquait des buts de la tête,

00:41:26 qui avait une frappe monstrueuse

00:41:28 et qui était dur sur l'homme

00:41:30 et très bon défenseur.

00:41:32 Et puis, il y a Dante.

00:41:34 On pourrait peut-être ajouter, pour les plus jeunes,

00:41:36 José Cobos.

00:41:38 J'étais en train de penser à ça, justement.

00:41:40 Mais c'est vrai que Dante, c'est quand même

00:41:42 au-dessus de José. José, c'est emblématique.

00:41:44 José, il est dans le top 5.

00:41:46 Jean-Pierre Adams.

00:41:48 Alors, on n'est pas là pour faire le top 5

00:41:50 des centraux de l'OGC Nice.

00:41:52 Mais c'est vrai qu'effectivement,

00:41:54 ce rôle de transmission, aussi,

00:41:56 que tu veux avoir auprès du club,

00:41:58 auprès des jeunes joueurs,

00:42:00 alors évidemment, tu n'es pas prêt à le faire

00:42:02 tout de suite en tant qu'entraîneur,

00:42:04 parce que tu as envie de jouer.

00:42:06 Mais continuer ta carrière à Nice,

00:42:08 ton après-carrière à Nice de joueur,

00:42:10 c'est quelque chose qui te rôde déjà dans la tête.

00:42:12 Bien sûr. Pour moi,

00:42:14 c'est le chemin parfait.

00:42:16 Parce que j'ai mis ça à la maison,

00:42:18 j'ai mis ça dans l'endroit

00:42:20 où j'aime être.

00:42:22 Après,

00:42:24 c'est ce que je dis,

00:42:26 le plus important, ce n'est pas de tomber dans la zone de confort.

00:42:28 Ce n'est pas parce que je suis là,

00:42:30 j'ai fait quelques années comme joueur,

00:42:32 tout le monde est content que j'ai une vie facile

00:42:34 en tant qu'entraîneur ou quoi que ce soit.

00:42:36 Bien au contraire.

00:42:38 Je dois continuer avec une très grande exigence,

00:42:40 de continuer à vouloir apprendre,

00:42:42 d'être à l'écoute aussi par rapport au nouveau métier,

00:42:44 pour apporter le maximum

00:42:46 au OGC Nice.

00:42:48 Parce que c'est bien beau, la carrière de joueur,

00:42:50 c'est fini, c'est fini. Maintenant, on commence tout de zéro

00:42:52 et je dois apporter quelque chose.

00:42:54 C'est ça aussi que j'ai en tête déjà.

00:42:56 Si je peux apporter quelque chose,

00:42:58 ma fraîcheur et mon amour,

00:43:00 ma passion

00:43:02 du foot dans un club

00:43:04 que j'aime autant, pour moi,

00:43:06 c'est avec grand plaisir.

00:43:08 Je pense que ça fait quasiment 20 ans que tu es en France.

00:43:10 Tu es arrivé à Lille en 2004.

00:43:12 Tu pourrais te dire aussi, j'ai envie de retourner

00:43:14 au Brésil, derrière peut-être

00:43:16 ma carrière.

00:43:18 Est-ce qu'il y a quelque chose aussi qui te ferait envie peut-être ?

00:43:20 Non, malgré

00:43:22 l'absence de la famille,

00:43:24 de papa, de maman, de mes frères,

00:43:26 de soeurs, de mes amis.

00:43:28 Ma vie sportive,

00:43:30 elle est claire dans ma tête.

00:43:32 J'ai 20 ans

00:43:34 en Europe et j'ai appris

00:43:36 beaucoup aussi avec la culture européenne,

00:43:38 avec les valeurs que vous avez ici.

00:43:40 J'ai envie

00:43:42 de surtout commencer ici

00:43:44 et développer

00:43:46 mon entrainement.

00:43:48 Je suis très content d'être en train d'entraîner.

00:43:50 Si on regarde bien,

00:43:52 qui est l'entraîneur brésilien

00:43:54 et il travaille dans les 5, 6 meilleurs

00:43:56 ligues de l'Europe ?

00:43:58 Il n'y en a aucun.

00:44:00 Il y a des Argentins,

00:44:02 comme Sampaoli.

00:44:04 Il y a beaucoup de Portugais.

00:44:06 Bien sûr que c'est toujours européen.

00:44:08 Après leur carrière,

00:44:10 certains joueurs brésiliens

00:44:12 rentrent souvent au pays pour profiter.

00:44:14 Je pense à Ronaldo.

00:44:16 Je pense à ça.

00:44:18 C'est toujours une histoire de vie.

00:44:22 Moi, j'ai aussi

00:44:24 la même histoire que les autres.

00:44:26 Parce que nous n'avons

00:44:28 pas eu une enfance

00:44:30 si facile. Nous avons beaucoup travaillé.

00:44:32 On travaille avec une grosse pression

00:44:34 parce que tout ce qu'on a

00:44:36 au côté financier, ce n'est pas

00:44:38 pour nous, ce n'est pas pour faire la fête.

00:44:40 Il y a beaucoup de gens qui nous attendent

00:44:42 au pays. Et à un moment donné,

00:44:44 on s'est dit, dès que j'ai fini ma carrière,

00:44:46 je vais redescendre, on va profiter

00:44:48 de la vie ensemble. Ça, c'est la main d'échec,

00:44:50 pas soi-même. Mais moi,

00:44:52 je profite de la vie déjà beaucoup sur le terrain.

00:44:54 Depuis les 3 mois ici,

00:44:56 il a l'accent en plus maintenant.

00:44:58 J'ai l'accent, bien sûr.

00:45:00 On va parler un petit peu de la sélection du Brésil

00:45:06 puisqu'on en parlait évidemment avec toi.

00:45:08 Très sélection avec le Brésil.

00:45:11 Il y a eu des moments de joie

00:45:13 comme cette victoire en Coupe des Confédérations.

00:45:16 Il y a eu des moments un peu plus compliqués.

00:45:19 Et on pense, évidemment, tu me vois venir

00:45:21 à ce fameux 7 à 1 contre l'Allemagne.

00:45:23 Tu étais sur le terrain en demi-finale

00:45:25 de Coupe du Monde. Tout le Brésil attendait

00:45:27 évidemment de voir le Brésil en finale.

00:45:31 On va voir quelques images dans quelques instants.

00:45:33 Est-ce que c'est le plus gros échec de ta carrière ?

00:45:35 Bien sûr.

00:45:37 C'était un moment très difficile,

00:45:39 un moment que tu as du mal à comprendre,

00:45:43 tu as du mal à accepter.

00:45:45 C'est un moment où il y a beaucoup de gens

00:45:49 autour de toi qui dénigrent un peu ton travail.

00:45:53 Il y a beaucoup de critiques négatives.

00:45:56 C'est vrai que j'ai eu un peu du mal à remonter.

00:45:59 La pente derrière.

00:46:00 La pente derrière.

00:46:02 Et encore une fois, c'était un gros apprentissage

00:46:04 dans ma vie.

00:46:05 Parce que là, je voyais que le ballon,

00:46:09 je l'appelle le ballon comme un vrai diamant.

00:46:13 C'est quelque chose qui nous fait plaisir.

00:46:16 Il est beau à regarder quand il est avec nous,

00:46:18 mais dès qu'il est chez les autres,

00:46:20 il peut aussi nous faire mal.

00:46:22 Pour te dire que, valoriser chaque fois

00:46:26 que tu es sur le terrain, profiter au maximum

00:46:28 parce que tu ne sais pas ce qui peut arriver

00:46:30 le lendemain.

00:46:31 Et c'est clair que je n'ai pas eu beaucoup

00:46:34 de personnes qui ont pu m'aider par rapport à cela.

00:46:37 Tu regrettes ça aujourd'hui ?

00:46:38 On sait qui on a comme amis quand ça se passe mal.

00:46:42 C'est ça l'histoire.

00:46:43 Oui, bien sûr.

00:46:44 Après, on comprend les gens.

00:46:45 C'est normal.

00:46:46 Quand ça se passe des choses positives,

00:46:48 tu vois les gens tout le temps à la télé.

00:46:51 Tu es toujours en évidence.

00:46:52 Les gens ont l'habitude de te crier.

00:46:55 Mais après, c'est quelque chose

00:46:57 que ça ne me touche pas autant.

00:46:59 Le plus important, c'est de savoir

00:47:01 ce qu'on fait pour remonter derrière.

00:47:03 C'est ça qui est intéressant à parler.

00:47:05 C'est qu'on reprend les bases,

00:47:06 on repart du zéro.

00:47:07 On se concentre sur des choses

00:47:09 que l'on maîtrise.

00:47:10 On maîtrise quoi ?

00:47:11 On maîtrise notre comportement

00:47:13 à chaque entraînement.

00:47:14 La discipline, le professionnalisme,

00:47:16 le travail physique, le travail mental.

00:47:19 Et après, la technique.

00:47:20 Tu peux toujours travailler après les entraînements.

00:47:22 Et tout ça, ça commence à te redonner la confiance.

00:47:25 Et les premiers matchs, restent simples.

00:47:28 Mais avec cet esprit des compétiteurs,

00:47:31 parce que la confiance, tu ne l'auras pas.

00:47:33 Ça, c'est sûr.

00:47:34 Donc, au minimum, avoir des choses

00:47:36 que tu peux contrôler

00:47:37 et commencer à remonter la pente petit à petit.

00:47:39 Et je pense aussi que le GCNIS,

00:47:41 c'était très important pour moi

00:47:42 parce que dès que je suis arrivé ici,

00:47:44 je me suis senti très bien.

00:47:47 Et important.

00:47:48 Et important aussi.

00:47:50 Et ça, ça me fait du bien

00:47:52 d'avoir une telle responsabilité.

00:47:54 Neymar ne jouait pas cette demi-finale

00:47:56 de la Coupe du Monde.

00:47:57 Il était suspendu.

00:47:58 On a tous appris ce qui lui est arrivé cette semaine.

00:48:01 Cette rupture des ligaments croisés.

00:48:03 Tu as un petit mot pour lui, un message pour lui.

00:48:05 Parce que c'est vrai qu'il a joué en France.

00:48:07 Vous vous êtes beaucoup croisés ces derniers temps.

00:48:08 Vous avez joué en sélection ensemble.

00:48:10 C'est triste ce qui se passe pour Neymar aujourd'hui.

00:48:12 C'est très très triste pour Neymar,

00:48:15 pour le peuple brésilien,

00:48:16 pour l'insolence et pour tout le monde.

00:48:18 Et moi, c'est un jour que j'adore,

00:48:21 que je suis fan.

00:48:22 Le message, il est facile.

00:48:24 J'ai eu le croisé à 37 ans.

00:48:26 Je suis revenu, je joue toujours.

00:48:28 Contre de très très bons joueurs,

00:48:31 notamment lui, notamment Messi,

00:48:32 notamment Mbappé.

00:48:33 Et lui, à son âge, il va revenir aussi.

00:48:36 Après, c'est clair qu'il va falloir beaucoup d'efforts.

00:48:38 Il va falloir que mentalement, il soit fort.

00:48:40 Mais une bonne courage à lui.

00:48:43 Et j'espère vraiment qu'il revienne en top niveau

00:48:46 pour nous regarder en cours sur le terrain.

00:48:47 C'est le plus fort avec qui tu as joué ?

00:48:49 Tu as joué avec un paquet de bons joueurs.

00:48:52 Oui, après, ça dépend du moment où nous avons joué.

00:48:56 Par l'équipe du Bayern de Munich, par exemple,

00:48:58 tu avais des Robben, des Alberti, des Stryker.

00:49:02 Je reste toujours avec Franck.

00:49:04 C'est Franck de 2013.

00:49:06 J'ai vu que Franck fait des choses incroyables.

00:49:08 Et Franck, on revient à Belhanda.

00:49:11 Robben avait cette agressivité offensive.

00:49:14 Franck, il avait tout.

00:49:16 Il avait tout.

00:49:17 C'est vraiment...

00:49:18 Ces garçons très talentueux,

00:49:20 un peu blédards,

00:49:22 mais qui ont cette agressivité.

00:49:23 C'est ton vie.

00:49:24 C'est un compétiteur.

00:49:25 C'est un fou de la compétition.

00:49:27 Et moi, j'ai adoré sa passion pour le foot.

00:49:29 Il était vraiment passionné.

00:49:31 C'était quelqu'un qui jouait vraiment avec son cœur.

00:49:34 C'est un plaisir.

00:49:35 C'est un regard, la voix jouée.

00:49:37 Parfois, on était dans des matchs un peu difficiles.

00:49:40 Et il s'est fait...

00:49:41 "Donne-moi le ballon, donne-moi le ballon."

00:49:43 Je dis "Mais qu'est-ce qui t'arrive ?

00:49:44 Tranquille, je dis "Donne-moi le ballon."

00:49:46 Et lui, il prenait le match en main.

00:49:48 Je dis "Mais c'est quoi ce gars ?

00:49:50 C'est un fou."

00:49:51 Et c'était beau à voir,

00:49:52 parce que lui, tu sentais qu'il avait...

00:49:54 Excuse-moi l'expression,

00:49:55 mais il avait vraiment des couilles.

00:49:57 Il disait "Donne-moi le ballon

00:49:58 que moi, je vais faire ce qu'il faut."

00:50:00 - Il prenait le jeu à bras-le-corps.

00:50:01 - Ah oui, bien sûr.

00:50:02 - Un grand joueur, effectivement,

00:50:04 avec le Bayern Munich,

00:50:05 avec lequel tu as gagné

00:50:06 cette fameuse Ligue des Champions 2013

00:50:09 contre le Borussia Dortmund.

00:50:11 Ça, c'est la plus belle, on va dire.

00:50:15 - Oui, c'est la plus belle.

00:50:17 - C'est la plus belle.

00:50:18 C'est le...

00:50:19 Mets pas la souris sur le gâteau,

00:50:21 parce qu'il faut essayer le gâteau

00:50:23 et on met la souris sur tout le reste.

00:50:25 C'est vraiment quelque chose que...

00:50:27 C'est intéressant de dire que ça,

00:50:31 c'est le plus beau, bien sûr,

00:50:32 mais pourquoi nous avons arrivé là ?

00:50:35 C'est ça qui est intéressant.

00:50:36 On voyait, au fur et à mesure des semaines,

00:50:40 comme le groupe,

00:50:41 il s'était en train de se construire,

00:50:43 il se laissait souder.

00:50:44 C'était incroyable.

00:50:46 Et à un moment donné,

00:50:47 on joue aux huitièmes des finales à Sonal,

00:50:49 on va là-bas, on fait un match incroyable.

00:50:51 Je dis, ça y est.

00:50:52 On campe, on a Juve, on gagne là-bas.

00:50:55 Après, c'est demi-finale contre Barcelone,

00:50:58 on met quatre à Munich et trois à Barcelone.

00:51:00 Tu sentais que ça y est.

00:51:03 Mais par la force d'un groupe

00:51:05 qui était tellement talentueux

00:51:07 et qui s'est aidé l'un les autres.

00:51:09 C'est ça qui, à la fin, ça fait la différence.

00:51:12 - Beau palmarès, Dante, on l'avait dit tout à l'heure.

00:51:15 On va te faire un autre petit cadeau, tiens, à présent.

00:51:18 C'est des...

00:51:19 Allez, c'est les supporters de l'OGC Nice,

00:51:21 qui ont un petit message pour toi.

00:51:22 - Dante, c'est pour moi le taulier de l'OGC Nice,

00:51:25 depuis qu'il est là.

00:51:26 Il a apporté des valeurs de combattivité,

00:51:29 de respect des autres et d'humilité.

00:51:32 - D'abord, la longévité, le sérieux et l'amour du club.

00:51:37 - Dante, c'est un guerrier, c'est un combattant

00:51:39 depuis qu'il est au club.

00:51:40 Il n'a jamais triché.

00:51:41 - Je pense que c'est un des joueurs

00:51:43 les plus emblématiques du club qu'on ait eu depuis très longtemps.

00:51:47 - Il est exceptionnel, c'est...

00:51:49 Grande des Dante, quoi !

00:51:51 - Notre Dante, c'est notre capitaine, on l'aime.

00:51:53 - Pour moi, le plus beau match de Dante,

00:51:55 c'est contre Toulouse,

00:51:56 quand il fait ses deux passes décisives,

00:51:59 dont le petit lob par-dessus toute la défense de Toulouse.

00:52:01 C'était trop beau.

00:52:02 - J'espère que cette année, il va nous amener loin

00:52:04 et pourquoi pas gagner le championnat

00:52:06 et retrouver l'Europe.

00:52:07 - Bon anniversaire Dante, vamos, vamos Dante !

00:52:10 - Un très bon anniversaire au commandant Dante.

00:52:12 - Un très bon anniversaire au commandant Dante.

00:52:15 - Bon anniversaire Dante.

00:52:17 - Joyeux anniversaire au commandant Dante.

00:52:19 - Joyeux anniversaire au commandant Dante.

00:52:21 - Joyeux anniversaire Dante.

00:52:23 - Joyeux anniversaire Dante.

00:52:26 - Joyeux anniversaire.

00:52:29 - Joyeux anniversaire au commandant Dante.

00:52:33 - Joyeux anniversaire, vamos Dante !

00:52:38 - Voilà les supporters de l'OGC Nice.

00:52:42 C'est Philippe Bertigny qui est allé recueillir leurs sentiments.

00:52:46 Tu as un lien évidemment très spécial avec eux.

00:52:48 - Bien sûr, ça fait chaud au cœur.

00:52:51 On regarde leurs messages et vraiment ça fait plaisir.

00:52:54 C'est pour ça qu'on se sent tellement bien dans la ville,

00:52:58 dans le club et avec nos supporters.

00:53:01 - Aujourd'hui, tu dirais que tu as connu les supporters brésiliens,

00:53:05 les supporters du Bayern de Munich évidemment,

00:53:07 à Lille, à Gladbard, à Wolfsburg.

00:53:10 Ce sont les plus chauds au Nice ?

00:53:13 - Ils sont différents parce que je vais prendre dans la réflexion

00:53:17 qu'on connaît un peu l'histoire de l'OGC Nice.

00:53:20 Ces supporters-là, il y a des moments où ils ont galéré un peu.

00:53:24 On jouait pour ne pas descendre de la Ligue 2.

00:53:28 Et là maintenant, ils sont dans un autre projet

00:53:34 dont ils attendent toujours plutôt l'OGC Nice top 8, top 7.

00:53:39 Nous, en tant que joueurs, on veut toujours top 5.

00:53:42 Il ne faut pas chercher…

00:53:44 - Il est trop exigeant peut-être parfois ce public niceois ?

00:53:48 - Il est trop passionné, oui.

00:53:50 Exigeant, je pense que ça fait partie.

00:53:52 L'exigence, ça fait partie.

00:53:54 Après, parfois il ne laisse pas l'émotion prendre dessus, de la raison.

00:54:01 Mais on connaît les supporters, c'est comme ça.

00:54:05 Parfois, on ne tient pas tout sur contrôle.

00:54:08 Je les comprends très bien.

00:54:10 C'est pour ça que je les aime et encore une fois, je les comprends aussi.

00:54:14 - Ils te le rendent bien, les supporters de l'OGC Nice.

00:54:17 Effectivement, Dante, le commandant de T, comme ils disent,

00:54:20 c'est exceptionnel.

00:54:22 Petite séquence émotion, peut-être.

00:54:24 Maintenant, on va voir.

00:54:26 En fait, il y a trois personnes qui ont un message pour toi.

00:54:29 - Bonjour papa, je te souhaite un bon anniversaire

00:54:33 parce que tu es un père incroyable pour nous.

00:54:36 Et tu sais que je t'aime beaucoup, beaucoup.

00:54:39 - Bonjour papa, je t'aime beaucoup et tu es un papa très bon.

00:54:49 - Bonjour papa, je suis là pour te souhaiter un bon anniversaire.

00:54:53 Et on sait tous que Carmontan, c'est un grand numéro, on va dire.

00:54:57 Et je suis très heureux de savoir que toi, tu es encore en train de jouer au foot,

00:55:03 à un très haut niveau.

00:55:05 Et avec ta carrière, elle était incroyable, on peut dire.

00:55:09 Et je suis content que tu es encore sur un très haut niveau.

00:55:14 J'espère que tu continueras comme ça.

00:55:17 Et j'espère que je ne te souhaite que le bonheur.

00:55:20 Bisous.

00:55:22 - Papa !

00:55:24 - Voilà, Sofia, Diogo, Laura.

00:55:27 - Ça c'est la...

00:55:31 Ça c'est la...

00:55:33 - C'est l'essentiel.

00:55:34 - C'est l'essentiel, c'est les gens qui nous donnent la force au quotidien

00:55:38 pour aller au travail.

00:55:41 Et c'est vrai que ça fait chaud au cœur de cette belle surprise,

00:55:46 ces trois enfants magnifiques.

00:55:50 Trois enfants que j'ai beaucoup de plaisir de les avoir chez moi.

00:55:57 Et vraiment, quand je les regarde, même en train de parler français, c'est bien.

00:56:03 Parce qu'ils sont scolarisés en anglais.

00:56:06 Et on le sent très bien qu'ils sont...

00:56:08 - Diogo, on voit là.

00:56:10 Il y a de l'émotion dans la voix de Diogo aussi.

00:56:12 - Ah ouais.

00:56:14 - Il est un gros supporter du soir.

00:56:16 - Il prend la douche, il chante toutes les musiques.

00:56:19 - Son rêve, bien sûr, c'est de regarder un match à la BSN.

00:56:24 Moi, je lui ai dit, on va faire mieux, une fois je vais me déguiser,

00:56:27 on va aller ensemble.

00:56:29 - Quand tu auras pris ton carton rouge.

00:56:31 - Mon carton rouge, là on va laisser l'équipe de la merde.

00:56:37 C'est mieux que...

00:56:39 - Quand tu auras fini ta carrière.

00:56:41 - Voilà.

00:56:42 - Il n'a pas le droit pour l'instant, trop petit ?

00:56:44 - Non, si, il a le droit.

00:56:45 Bientôt je vais l'envoyer là-bas parce qu'il kiffe tellement.

00:56:48 - Pour te déguiser, par contre, ça va être compliqué quand même.

00:56:51 Parce qu'il te reconnaît pas.

00:56:52 - Il joue ou non, lui ?

00:56:54 - Oui, il joue.

00:56:55 - Il est bon ?

00:56:56 - Ça va, c'est un bon petit nommé aussi.

00:56:58 Il prend l'info tout le temps.

00:57:00 Bon techniquement, pied droit.

00:57:03 Il voit à coups, il voit à l'an, mais vite comme le père.

00:57:06 Voilà, donc vous avez compris.

00:57:08 - Il n'est pas très rapide.

00:57:10 - Bah écoute, c'est son père, tu as compris.

00:57:13 Mais sinon, très intelligent dans le jeu.

00:57:16 Parce qu'il parle du jeu aussi, il regarde le jeu.

00:57:18 - Et toi, tu regardes ça comment ?

00:57:20 Amuse-toi, régale-toi.

00:57:22 - Amuse-toi, parce que déjà, il est le fils de Dante.

00:57:25 C'est difficile de faire un reproche à lui.

00:57:29 Même si c'est pour son bien.

00:57:31 C'est lourd.

00:57:33 Et moi, je dis, voilà, prends du plaisir.

00:57:36 Tu veux faire quoi dans ta vie ?

00:57:38 Ah, je veux devenir joueur.

00:57:39 T'es sûr ? OK.

00:57:40 Il va te falloir beaucoup de sacrifices.

00:57:42 Il faut que tu arrêtes de manger des frites tout le temps.

00:57:44 C'est plus le guerre.

00:57:46 Il faut que tu dormes un peu, plutôt que de t'insulter.

00:57:48 Et puis voilà, tu le rigoles un peu.

00:57:50 Et il faut que dès que je vois un comportement pas assez bien,

00:57:55 je le dis.

00:57:56 Quand je vois qu'il serre la main des autres,

00:57:59 qu'il ne regarde pas, ça m'énerve déjà.

00:58:01 Je dis, est-ce que tu regardes les autres ?

00:58:03 Même s'il était frustré à un moment donné.

00:58:05 Bref, je suis plutôt vigilant par rapport à son comportement envers les autres.

00:58:10 - T'es casse-pieds en tant que papa ?

00:58:12 - Non, ça va.

00:58:14 - Avec Diogo, les deux filles en fait...

00:58:16 - Les deux filles...

00:58:18 - Les princesses !

00:58:19 - C'est vrai, sans déconner.

00:58:21 Les deux, c'est...

00:58:23 C'est tout ce que...

00:58:25 - C'est Diogo qui prend à chaque fois.

00:58:27 - C'est le plus costaud.

00:58:29 - Bon, il n'y a pas que deux filles à la maison.

00:58:31 Il y a trois filles, Dante, évidemment, à la maison.

00:58:34 - Bonjour.

00:58:37 Je suis là aujourd'hui pour parler d'une personne incroyable.

00:58:40 Vous connaissez bien le joueur, le joueur Dante, qui est tous les quinze jours sur le terrain.

00:58:48 Mais moi, je connais bien la personne, le papa, le mari, l'homme qu'il est.

00:58:56 Et je peux vous dire qu'il est encore plus beau dans son...

00:59:04 Je vais dire dans son intérieur.

00:59:06 Et c'était un plaisir de passer toutes ces années qu'il était dans le foot avec lui,

00:59:16 parce que lui, il a donné sa vie, en fait, pour ça.

00:59:21 Parce que c'est son métier, il aime bien, il travaille pour avoir de bons résultats.

00:59:26 C'est incroyable qu'il y a 40 ans, il est encore là, dans le haut niveau.

00:59:32 Et bon, je suis sûre que pour la suite de sa carrière, il va avoir des choses très belles.

00:59:42 Parce qu'avec son travail, sa persévérance, ça va bien marcher.

00:59:50 Et bon, fête bien tes 40 ans.

00:59:54 Et je te souhaite que de bonheur pour ta vie, pour la suite, dans ton travail.

01:00:02 OK?

01:00:04 Et fête bien, fête bien, profite parce que 40 ans, c'est pas donné.

01:00:11 Ciao, ciao!

01:00:13 Le magnifique sourire de ta femme, Joss Dante, c'est elle aussi, c'est un pilier.

01:00:17 C'est vrai, c'est ça, c'est ces gens-là qui peuvent t'aider à rester dans le bon chemin,

01:00:31 de donner l'importance à les bonnes choses dans la vie.

01:00:36 Ça veut dire la famille, c'est la responsabilité qu'on a avec eux.

01:00:43 C'est-à-dire qu'on va au travail parce qu'on aime le foot,

01:00:47 mais on le sait aussi pour qui on va au travail.

01:00:50 Quand tu as une femme que tu connais, je l'ai connue, j'avais 19 ans.

01:00:57 Et ça fait 20 ans que je suis avec elle.

01:01:01 Elle a les meilleurs rêves avec mes enfants.

01:01:05 C'est quelqu'un d'incroyable, c'est quelqu'un qui m'a beaucoup aidé.

01:01:08 C'est ça qui est la beauté de la vie, c'est d'avoir cette stabilité,

01:01:17 déjà humaine, personnelle, privée, et après ça t'aidera aussi à avoir une stabilité sur le terrain.

01:01:25 Toi, tu es le patron de l'OGC Nice, mais c'est qui le patron à la maison?

01:01:28 C'est Joss ou c'est toi?

01:01:29 C'est elle, c'est sûr.

01:01:31 Parce que si tu es un patron partout, à un moment donné, tu vas être moins bon que quelqu'un d'autre.

01:01:36 Donc là, je suis le patron vraiment de l'OGC Nice.

01:01:40 Mais dans le vestiaire, on va encore plus agressif.

01:01:46 Exactement, il y a des gens là-haut.

01:01:49 Mais c'est clair que la maison, comme elle est plus encore avec les enfants que moi,

01:01:55 et elle connaît beaucoup plus certains comportements qu'ils font,

01:02:01 moi j'ai la responsabilité, ça lui fait du bien, et comme ça, ça me fait reposer aussi.

01:02:06 Ça va en déléguer.

01:02:07 Exactement.

01:02:08 Et on remercie d'ailleurs Damien Rech qui nous a aidé à voir ces vidéos de la famille de Dante.

01:02:14 On l'embrasse fort et on les embrasse fort également.

01:02:17 La fameuse question que tu ne vas pas y couper, évidemment, Dante, encore combien de temps tu vas jouer?

01:02:22 Là, c'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui me posent cette question,

01:02:27 et moi je leur réponds toujours plus ou moins les mêmes choses,

01:02:31 parce qu'il ne faut pas qu'on se trompe d'objectif.

01:02:36 C'est clair que j'ai un amour pour le foot.

01:02:39 Si vous me demandez c'est quoi mon souhait, c'est de jouer jusqu'à 50 ans.

01:02:43 Par contre, il y a des choses que c'est pouvoir et dévouer, et vouloir.

01:02:48 Ce sont trois choses différentes.

01:02:50 Donc, bien sûr que je veux le plus longtemps possible,

01:02:53 mais aujourd'hui, je vous dis que juin 2025, ça y est.

01:02:58 Basta. Encore un an?

01:03:00 Encore un an. En fait, je te dis ça aujourd'hui avec 100% de certitude,

01:03:08 mais je ne pouvais pas te dire ça en juin,

01:03:11 parce que je veux bien me voir comme j'ai mis 100 dans la prépa,

01:03:17 avec la répétition des efforts, en intensité, l'enchaînement des matchs amicaux,

01:03:22 quand tu t'entraînes fort, deux fois par jour, trois fois par jour,

01:03:26 et quand ça débute le championnat, comment c'est ta fraîcheur humaine, sportive,

01:03:32 envers les autres, ton leadership, ta communication, comment tu es.

01:03:36 Et là, je me dis, il me faut encore un an sûr, et après, on met un Basta.

01:03:42 Aujourd'hui, c'est ça.

01:03:44 Ça peut changer dans un an.

01:03:46 Ça peut changer dans le cas exceptionnel,

01:03:50 parce qu'il faut quand même rester humble et lucide.

01:03:56 Parce que, imaginons que dans un an et demi, quand je vais, j'ai pensé à finir,

01:04:02 le club a toujours besoin d'un rôle, de quelqu'un qui encadre pour rester au vestiaire,

01:04:05 pour encadrer peut-être qu'on aura un vestiaire, un couple différent.

01:04:08 Sans forcément jouer, tu pourrais être remplaçant aussi dans cette équipe?

01:04:11 Ça serait dur, non, quand même?

01:04:13 Ça serait très dur.

01:04:14 Mais après, dès qu'on s'assoit et on parle entre nous, avec toute la franchise,

01:04:21 je n'ai pas cet ego-là de dire, écoute, je t'ai toujours titulé, partout où j'ai passé,

01:04:28 je ne peux pas finir ma carrière sur le banc.

01:04:30 C'est des conneries, ça, c'est légal.

01:04:32 Tu parles de la passion du foot, on voit, Elton, il a joué en amateur, tu te souviens?

01:04:35 43 ans, il a joué Elton.

01:04:37 En 2025, tu prends une licence vers chez toi?

01:04:40 Ça, c'est un peu moins, je suis un peu moins là-dedans.

01:04:44 C'est vraiment très haut niveau, l'adrénaline.

01:04:47 C'est l'adrénaline qui te monte.

01:04:49 Tu me dis, sur le banc, tu joueras pas, mais sur le banc, tu es toujours prêt à jouer,

01:04:54 peut-être un quatorze, un troisième, et tu as toujours cette adrénaline de pouvoir gratter

01:04:58 un match, un match, un match.

01:05:00 C'est toujours comme ça.

01:05:01 Ça ne veut pas dire qu'année prochaine, j'accepterai ça.

01:05:04 C'est pas pareil.

01:05:05 Ça, c'est le message à Francesco Farioli.

01:05:08 Les gars, je prolonge, mais pour jouer.

01:05:11 Non, mais après, de toute façon, les gars, il faut rester lucide, parce qu'à un moment

01:05:18 donné, le club va devoir passer à autre chose.

01:05:20 Et on doit préparer le prochain.

01:05:23 C'est plus sûr.

01:05:25 Et moi, j'accepte qu'il faut amener un autre joueur pour qu'on le prépare, pour

01:05:30 qu'on partage le temps.

01:05:32 Écoute, je suis un passionné pour le foot.

01:05:35 J'ai pas l'ego de dire soit je joue, soit je reste pas.

01:05:39 C'est pas ça.

01:05:41 Parce que je prends du plaisir d'être sur le terrain au quotidien.

01:05:44 Il y a un jeune qui arrive, oh, ne fasse pas ça, ça c'est pas bien.

01:05:47 Il y a un petit qui est arrivé, Amidou…

01:05:50 Doumbouya.

01:05:51 Voilà.

01:05:52 Doumbouya.

01:05:53 Son nom est un peu plus compliqué à parler.

01:05:55 Des Ayoubs, des Médiantones.

01:05:59 Ça me fait plaisir de partager avec eux.

01:06:02 Et ça, j'espère qu'ils sont à l'écoute.

01:06:05 Ils sont très à l'écoute.

01:06:07 Et qu'ils continuent à apprendre ça.

01:06:09 Ça, ça veut dire que c'est pas que jouer le foot.

01:06:12 Ce qui n'a pas toujours été le cas de tous les jeunes durant ton passage à Nice.

01:06:15 Oui, après, chaque jeune est différent.

01:06:18 Aujourd'hui, tu sens qu'il y a beaucoup, aujourd'hui dans ces groupes-là, beaucoup

01:06:22 plus de jeunes à l'écoute qu'avant.

01:06:24 Le problème, c'est que tu les formes, comme toi, et puis ils risquent de partir avant toi.

01:06:29 Mais c'est ça.

01:06:30 Après, tu vas en former un autre, un autre, un autre.

01:06:32 Il va partir avant moi.

01:06:33 Tu vas jouer jusqu'à 70 ans.

01:06:34 Voilà, c'est ça que je voulais dire.

01:06:36 Mais déjà, encore une fois, quand on peut transmettre quelque chose de positif pour

01:06:42 un joueur et qu'il puisse progresser, c'est pas grâce à Dante.

01:06:46 C'est simplement qu'on a senti, à un moment donné ou à l'autre, une petite pièce pour

01:06:52 l'aider à progresser.

01:06:54 Ça fait énormément plaisir.

01:06:55 Toi, tu l'as eu dans ton parcours, un défenseur comme ça qui t'a beaucoup aidé.

01:06:59 Mais justement, je me disais pourquoi il n'y a pas des gens qui m'aident.

01:07:03 Je dis quand je serai dans leur place, je vais le faire.

01:07:08 Mais avec plaisir.

01:07:09 Parce que j'ai tellement besoin.

01:07:11 Mais aussi, c'est notre époque, les gars.

01:07:13 Avant, on ne voulait pas donner la chance aux jeunes.

01:07:15 Il basta, c'est à toi de démerder, c'est démerder, et puis de chercher le ballon là-bas

01:07:21 derrière à chaque après-entraînement.

01:07:23 C'est tout.

01:07:24 Pour terminer avec ça, il y a des discussions qui ont débuté avec le club déjà ?

01:07:27 Non, non.

01:07:28 Par rapport à ça, on est tranquille.

01:07:30 On est très confiant.

01:07:32 En printemps, c'est un peu tard.

01:07:34 Oui, parce qu'année dernière, c'était un peu atypique.

01:07:38 Tu voulais prendre beaucoup, c'est ça ?

01:07:40 Écoute, vous savez, plus que moi, aujourd'hui, la valeur vraiment d'un club, c'est plutôt

01:07:49 les jeunes.

01:07:50 Donc, on n'est pas là dans ce contexte-là.

01:07:53 Le plus important, c'est de jouer au foot et la partie financière, elle vient après.

01:07:59 Mais je pense que, je ne sais pas, on se donnera un rendez-vous à un moment ou à l'autre.

01:08:04 Mais c'est important de faire un peu plus vite qu'année dernière, bien sûr, sans

01:08:09 mettre la pression sur le club.

01:08:10 C'est parce qu'on arrive à la fin.

01:08:13 Nous sommes huit ans ici.

01:08:16 Tu as vu la bande qu'on a à la maison ?

01:08:19 Il y a tout ça pour se structurer.

01:08:22 Donc, on va s'asseoir tranquillement.

01:08:24 Le plus important, c'est quoi ? C'est de continuer à travailler avec beaucoup de

01:08:30 discipline, de rigueur, d'exigence, d'intensité, transmettre ses valeurs, être performant,

01:08:36 et après, la question ne se posera pas.

01:08:39 Beaucoup d'autocritiques ?

01:08:40 Beaucoup, beaucoup.

01:08:41 Tous les jours.

01:08:42 Tous les jours.

01:08:43 Mais c'est ça.

01:08:44 Mais on rigole.

01:08:45 Mais dès qu'on sort du terrain, la première autocritique qu'on se demande, c'est

01:08:51 « Est-ce que j'ai tout donné pour cet entraînement ? »

01:08:54 Philippe, tu l'as fait tous les matins, ton autocritique ?

01:08:57 Est-ce que tu as tout donné pour la rédaction des sports de Nice ce matin ?

01:09:00 Oui.

01:09:01 Je confirme.

01:09:02 Tout.

01:09:03 D'ailleurs, je suis rincé.

01:09:04 J'ai lu ton hygiène de vie, la façon dont tu manges, dont tu dors, dont tu te soucies

01:09:14 même du matelas, du réveil, de la lumière.

01:09:19 Est-ce que ça ne te pèse pas au fil du temps, tous ces sacrifices ?

01:09:25 Est-ce que ça ne te pèse pas ?

01:09:27 Est-ce que tu te dis « Non, je ne mange pas un deuxième dessert, je mange… » ?

01:09:35 C'est quelque chose que tu vis avec sans que ça te… ?

01:09:41 Ça ne me dérange pas, en fait.

01:09:44 Parce que ça ne devient plus un sacrifice, en fait.

01:09:47 C'est quelque chose que tu es habitué à faire.

01:09:49 C'est en toi, c'est ton rythme.

01:09:50 C'est ta routine.

01:09:51 Oui, c'est ma routine.

01:09:52 Parce qu'en fait, c'est toujours pareil pour moi.

01:09:55 Tu te fiches des objectifs et tu dois savoir ce que tu dois avoir pour les atteindre.

01:10:01 Mon plaisir de toute la journée, ce n'est pas manger ce que je veux, c'est de rester

01:10:06 sur le terrain.

01:10:07 Donc, qu'est-ce que je dois faire pour rester sur le terrain ?

01:10:10 Tu reposes bien, tu manges bien, tu fais attention à ça, à ça, à ça.

01:10:13 Et pour moi, c'est un sacrifice même que c'est un plaisir.

01:10:17 J'ai l'impression que ça me rend encore plus fort.

01:10:19 Parce que si j'arrive à faire ça avec une telle discipline, c'est-à-dire que sur

01:10:24 le terrain, j'ai fait la même chose avec une discipline, avec toutes ces exigences

01:10:29 que j'ai en dehors.

01:10:31 Donc, c'est quelque chose vraiment que…

01:10:33 Au début, tu dois faire des efforts, mais après, ça devient une habitude.

01:10:38 Mais en fait, il y a la définition même du professionnel.

01:10:41 C'est ça.

01:10:42 C'est la royauté.

01:10:43 Parce qu'on a tenté toutes ces années-là, de temps en temps, quand c'était un peu

01:10:46 chaud avec certains coachs, d'aller gratter un petit peu des infos à Dante.

01:10:50 « Bon alors Dante, c'est un peu le bordel, là, tu sens qu'il va sauter le coach ? »

01:10:53 Et en tant que capitaine, ce qui a toujours été admirable, c'est que j'ai…

01:10:58 Même si ce n'était peut-être pas vrai, ce qu'ils nous répondaient par moments,

01:11:01 mais c'était hyper loyal vis-à-vis de l'institution.

01:11:04 Et ça, je pense que c'est important de le soulever, ce que dit tout ce qui est Dante.

01:11:10 Mais il sait faire aussi passer ses messages.

01:11:12 Absolument.

01:11:13 Quand tu n'es pas content, tu sais aussi, parfois, monter au créneau.

01:11:18 Il faut rester, comme il dit, loyal.

01:11:22 C'est que ça.

01:11:24 Et quand on monte sur le créneau, ce n'est pas pour moi, pour faire le beau, c'est

01:11:28 pour vraiment quelque chose que les gens ont besoin d'entendre.

01:11:31 C'est que ça.

01:11:33 Parce qu'on ne vit pas une belle histoire qu'avec des trucs positifs.

01:11:38 Non, ce n'est pas que ça.

01:11:41 Il faut toujours se dire la vérité.

01:11:43 Et quand on ne peut pas résoudre le problème en interne, il faut l'expliquer.

01:11:48 On connaissait tous la relation que Dante avait avec Lucien Favre.

01:11:52 Par exemple, oui.

01:11:53 Ça n'a pas été facile pour lui.

01:11:55 Mais il l'aura défendu jusqu'au bout.

01:11:57 Oui.

01:11:58 Publicement, tu l'auras défendu jusqu'au bout.

01:11:59 Bien sûr.

01:12:00 Et je l'ai toujours défendu, n'importe quel entraîneur, jusqu'au bout.

01:12:04 Parce que je respecte beaucoup ce métier.

01:12:06 Ce n'est pas parce que je vais le faire après, mais c'est un métier très complexe.

01:12:10 Et il faut que l'on le respecte.

01:12:13 Parce que l'entraîneur ne peut pas tout maîtriser.

01:12:15 Ce n'est pas lui qui loupe un penalty, ce n'est pas lui qui loupe un ballon,

01:12:20 qui en prend un but.

01:12:21 Il prend trois rouges.

01:12:22 Exactement.

01:12:23 Ce n'est pas l'entraîneur.

01:12:24 Donc voilà.

01:12:25 Je pense que ça, il a bien dit.

01:12:29 Je pense que partout où je suis passé, j'ai essayé d'être le gars le plus loin possible.

01:12:35 Et ça, c'est quelque chose qui me fait plaisir.

01:12:46 On aura d'autres surprises pour toi en fin d'émission.

01:12:48 Mais on va reparler football un petit peu.

01:12:50 Et ce match contre l'Olympique de Marseille, qui se profile très important samedi soir

01:12:54 du côté de l'Allianz Riviera.

01:12:56 Avec une première info, Will, on a appris qu'il n'y aurait pas de supporters

01:13:00 de l'Olympique de Marseille à un arrêté préfectoral.

01:13:02 Oui, l'arrêté préfectoral qui, vu le contexte actuel, la situation...

01:13:06 Au départ, il devait être 400 supporters à Marseille autorisés.

01:13:09 Et finalement, il n'y en aura pas du tout.

01:13:11 Oui.

01:13:12 Évidemment, avec le contexte sécuritaire en ce moment, c'est une décision peut-être

01:13:16 plutôt sage quand on connaît évidemment tout ce qui s'est passé récemment dans

01:13:19 l'Ennis Marseille.

01:13:20 Encore plus, même si on peut aussi déplorer que le football se joue sans supporters adverses.

01:13:25 Parfois, un an des JO, c'est ce qu'on dit souvent, on devrait savoir maîtriser aussi

01:13:29 tout ça.

01:13:30 On va regarder le classement de cette Ligue 1 avant cette rencontre pour découvrir que

01:13:34 l'OGC Nice est bien évidemment deuxième du championnat juste derrière l'AS Monaco.

01:13:38 L'Olympique de Marseille est un petit peu décroché à la sixième place.

01:13:43 Est-ce que c'est un match un petit peu charnière ? Après une trêve internationale, il s'est

01:13:48 passé des choses extra-sportives, des choses comme ça.

01:13:51 Est-ce que battre l'Olympique de Marseille enverrait un vrai signal, selon toi ?

01:13:58 Pas trop s'avancer là !

01:14:00 Les fameux matchs charnières.

01:14:01 Écoute, de toute façon, je ne crois pas beaucoup à ça parce que je donne de la valeur à

01:14:08 chaque week-end.

01:14:09 Parce que c'est toujours les mêmes trois points.

01:14:11 Après, c'est clair, battre une équipe qui va être dans la bataille pour les places

01:14:15 que tu vas atteindre à la fin de saison, bien sûr que oui.

01:14:18 Après, il ne faut pas trop alourdir la physionomie d'un match.

01:14:22 Et le contexte.

01:14:23 Exactement.

01:14:24 Il faut rester calme, serein, sûr de soi-même, sûr de ce que nous devons faire, sûr de

01:14:30 ce que nous sommes en train de faire.

01:14:32 Après, on connaît ce que représente un Nice-Marseille pour nous supporter, pour le

01:14:39 club, pour nous-mêmes.

01:14:40 C'est déjà assez.

01:14:42 C'est à nous de nous concentrer dans la bataille pour sortir un gros match.

01:14:47 Philippe, il est assez excitant ce match entre l'OGC Nice et l'OM.

01:14:50 C'est de par la place des deux clubs, leurs ambitions cette saison.

01:14:54 Et puis aussi par l'intérêt qu'il y a ces deux entraîneurs italiens.

01:14:58 On a Gattuso contre Francesco Farioli.

01:15:00 Le truc, c'est que de toute façon, un Nice-Marseille, c'est toujours excitant.

01:15:04 Quel que soit le contexte, la place qu'occupe l'un, l'autre.

01:15:09 Ce n'est pas un match tout à fait comme les autres.

01:15:12 On le sait.

01:15:13 Il y a toujours de l'électricité.

01:15:15 Un petit peu d'électricité.

01:15:16 Un peu.

01:15:17 On ne peut pas trop.

01:15:18 Dante a calmé le jeu.

01:15:21 D'ailleurs, il est plus européen que brésilien finalement.

01:15:24 Oui, parce que tu es brésilien, ça sent pas.

01:15:26 Il aurait mis un peu de...

01:15:29 C'est la sagesse.

01:15:31 Il a eu 40 ans, un peu de cachet.

01:15:33 Il y a un attaquant dont on parle beaucoup, évidemment,

01:15:37 et qui aime plutôt ces matchs-là, avec des espaces, avec des matchs de gala.

01:15:43 C'est Therrem Mofi, évidemment.

01:15:45 On en parle chaque semaine, Dante, de Therrem Mofi,

01:15:48 parce que quand il marque deux buts face au PSG et qu'il fait une passe D,

01:15:51 on dit « ça y est, c'est le meilleur, on a tout compris ».

01:15:53 Il nous a convaincus.

01:15:55 Et puis derrière, il fait un match plutôt moyen contre Metz, par exemple.

01:15:59 Et là, on se dit « Ah tiens, il devrait en faire plus ».

01:16:02 Nous, on a un œil, évidemment, extérieur.

01:16:04 Toi, tu as un œil intérieur.

01:16:06 C'est quel attaquant Therrem Mofi aujourd'hui ?

01:16:09 C'est un attaquant que je trouve assez moderne.

01:16:13 Il y a sa puissance physique, sa qualité de voir au but,

01:16:19 et aussi sa envie de se connecter avec les multiples et les autres.

01:16:26 Après, c'est vrai qu'il y a certains matchs où il a été moins réussit.

01:16:33 Après, il faut aussi prendre le contexte de chaque match.

01:16:36 Chaque match, il est différent.

01:16:38 C'est clair que c'est un joueur qui a une grosse marge encore de progression.

01:16:42 C'est un joueur qui travaille beaucoup.

01:16:44 Et c'est sûr que quand il est face à un bloc bas,

01:16:49 qu'il y a moins d'espace, pour qu'il y ait une profondeur,

01:16:52 pour qu'il se connecte et qu'il faut être très très juste sur le petit espace,

01:16:57 bien sûr qu'il y a encore une petite marge de progression.

01:17:01 Mais c'est un joueur exceptionnel.

01:17:03 C'est un joueur que nous devons être très heureux d'avoir acheté.

01:17:08 C'est un joueur que je pense qu'il pourra atteindre le haut niveau.

01:17:12 On va l'entendre, justement.

01:17:14 Therem Mofi, à propos de ce match face à l'Olympique de Marseille.

01:17:18 Est-ce que c'est un match pour Therem ? Écoutez sa réponse.

01:17:21 Oui, quand l'équipe adverse vient jouer, forcément,

01:17:27 elle laisse beaucoup d'espace derrière elle.

01:17:29 Et j'aime jouer comme ça, justement, sur les espaces.

01:17:31 Donc oui, on peut dire que je suis un joueur des grands matchs.

01:17:34 J'aime dire que je suis un joueur des grands matchs.

01:17:38 Un joueur des grands matchs.

01:17:40 Maintenant qu'il a dit ça, il va falloir qu'il assure contre Marseille.

01:17:43 Le samedi soir, tu vas lui rappeler, je pense.

01:17:45 Exactement. Et après, la prochaine profondeur que j'ai l'hommé,

01:17:48 il faut qu'il marque.

01:17:50 Parce qu'il y en a mille.

01:17:52 Oui, j'ai dit, il faut que tu me fasses encore une assiste.

01:17:55 Si tu veux marquer, je suis content.

01:17:58 Non, mais encore une fois, je dis comme ça parce que les grands clubs,

01:18:01 ils veulent sortir, ils veulent dominer, ils veulent contrôler le jeu,

01:18:04 ils sont plus hauts, donc il n'a plus d'espace à la profondeur.

01:18:06 Et ça, il convient très bien.

01:18:08 On l'avait déjà dit, mais statistiquement, ça se démontre.

01:18:11 Il ne marque jamais autant que dans ces matchs-là.

01:18:13 Je crois qu'il a plus de 30 buts dans les chocs du Championnat de France.

01:18:16 Donc un homme de choc pour cette rencontre.

01:18:19 Therém Moffi, on espère qu'il marquera des buts sous les couleurs lissoises

01:18:22 ce samedi soir. On passe à la comprobable ?

01:18:25 Allez, c'est parti.

01:18:27 [Musique]

01:18:30 Je sais pas.

01:18:32 Tu m'as coupé l'air sur le pied.

01:18:35 Dante qui nous dit hors antenne, ne me demande pas si c'est la vraie compo

01:18:38 ou pas, parce qu'on n'a pas entendu. C'est pour ça.

01:18:40 Allez, Will, tu vas nous détailler tout ça.

01:18:43 Dans les buts, a priori, hop, il y aura une surprise.

01:18:46 Dans les buts, ce sera toujours le grand Marcin,

01:18:49 qui, pendant la trêve internationale, est allé en sélection.

01:18:52 Il n'a pas joué, mais il est encore allé en sélection.

01:18:54 C'est la deuxième fois consécutive, c'est bien pour lui.

01:18:56 À droite, Jordan Lotomba va bénéficier de l'absence de Youssef Atal.

01:19:01 Tojibo, Dante dans l'axe, je le répète à chaque fois,

01:19:04 meilleur charnière du championnat de France.

01:19:06 Melvin Bard à gauche, qui est en feu dans ce début de saison.

01:19:09 N'est-ce pas, Dante ?

01:19:10 Inconnu, Melvin Bard. C'est un truc de fou.

01:19:13 Inconnu, ça fait un peu trop.

01:19:15 Mais je pense qu'il avait toujours beaucoup de qualités.

01:19:18 Il fallait ce petit déclic. Je pense aussi qu'il est arrivé

01:19:21 de Romain Perros à la fin du 2006.

01:19:23 La concurrence a la boosté.

01:19:25 C'est parce que Romain Perros, c'est un très bon joueur.

01:19:28 Ensuite, au milieu de terrain, cette fois, c'est Khephren Thuram

01:19:32 qui va être suspendu.

01:19:33 Donc Hicham Boudaoui qui va prendre sa place.

01:19:35 Tu en es certain ? Tu te mouilles là.

01:19:37 Tu ne mets pas ta conditionnelle.

01:19:39 Non, parce qu'en fait, le coach a essayé de nourrir un peu le poisson

01:19:41 avec Rosario et Claude Maurice.

01:19:43 Mais ce sont des joueurs qui manquent quand même de rythme.

01:19:45 Donc je ne les vois pas sur un choc.

01:19:48 Ce match a une grosse intensité avec Gattuso en face

01:19:51 qui demande énormément d'engagement à ses joueurs.

01:19:53 Hicham Boudaoui et ses 12-13 km par match seront importants.

01:19:58 Et il y a un joueur là, lui pour le coup, il nous étonne tous les jours.

01:20:02 C'est Youssouf. Explique-nous.

01:20:04 S'il n'y a pas Youssouf cette saison...

01:20:06 Mais il ne nous étonne pas forcément.

01:20:08 Il ne nous étonne pas non, mais il étonne le grand public

01:20:10 qui ne le connaissait pas.

01:20:12 Mais toi, tu as vu arriver un sacré guerrier là.

01:20:14 Bien sûr, dès qu'il est arrivé, j'ai de suite vu

01:20:16 que c'était quelqu'un qui allait beaucoup nous aider

01:20:18 par sa force physique, par son mental.

01:20:20 Et en plus, c'est un joueur très intelligent.

01:20:23 Tactiquement, dans la vision du jeu, c'est un leader aussi.

01:20:27 Il faut que lui, il s'apprête à parler encore plus sur le terrain.

01:20:32 C'est ça que je pense. Lui, j'y sais.

01:20:34 Parce qu'eux, ils sont des gars qui peuvent m'aider aussi

01:20:37 sur le terrain, sur le côté leader.

01:20:39 À Paris, il avait vachement aidé. Dans son engage corporel

01:20:42 à la fin du match, tous les ballons qu'il faut beaucoup défendre.

01:20:45 Quant à Youssouf, qui dit même à Dante,

01:20:47 il a besoin d'entendre ça.

01:20:50 Bien sûr.

01:20:52 Et en attaque, on va retrouver Gaëtan Laborde,

01:20:55 Terrain Mophie et Boga, qui continuera sûrement

01:21:00 sur le côté gauche, notamment en rappelant

01:21:02 que Sofiane Diop sera le seul absent avant ce match.

01:21:07 Kéfrène.

01:21:08 Parmi les blessures, Sofiane Diop, seul blessé.

01:21:12 En réathlétisation. On le dit toutes les semaines,

01:21:15 mais évidemment, le petit coup de micro,

01:21:17 tu ne l'avais pas fait encore aujourd'hui.

01:21:19 Oui, on le dit toutes les semaines.

01:21:20 C'est une équipe bâtie, évidemment, pour aller chercher

01:21:23 ses places européennes, cette équipe de l'OGC Nice

01:21:26 cette saison. Après, quelles places ?

01:21:28 Ça va être ça, la vraie question.

01:21:30 Parce que toi, pour ta saison de plus l'année prochaine,

01:21:33 on sait tout ce que tu veux jouer.

01:21:35 Évidemment, c'est la Ligue des Champions.

01:21:37 On n'en parle pas, évidemment, officiellement,

01:21:39 mais dans le groupe, ça doit quand même

01:21:41 un petit peu vous titiller.

01:21:44 C'est clair que ça ne sert à rien qu'on commence

01:21:47 à papoter sur les médias et tout ça.

01:21:54 Je pense qu'encore une fois, chaque joueur en soi-même

01:21:58 doit rêver de ça. Il y a beaucoup de joueurs

01:22:01 qui n'ont jamais joué. Et peut-être il y a beaucoup

01:22:05 qui ne joueront jamais. Donc, quand il y a une opportunité,

01:22:09 une saison, que tu as l'espoir de le faire, il faut.

01:22:13 Et quand même, il y a des joueurs qui commencent

01:22:15 à avoir beaucoup d'internationaux là-dedans.

01:22:17 Donc, il faut des gars qui commencent à jouer

01:22:19 à la Champions League parce que s'ils veulent

01:22:21 atteindre le très haut niveau, il faut participer

01:22:23 à cette compétition.

01:22:25 Effectivement, l'objectif, plus ou moins caché

01:22:27 des aiglons, l'ISNAP et le match qui reste

01:22:29 notamment en mémoire de Dante, avec cette petite musique

01:22:32 qu'on a tous envie d'entendre.

01:22:34 Parce que j'ai vu les mentions de tous les supporters,

01:22:36 tout le stade. Tu te dis, mais on va voir ça

01:22:39 tout le temps. C'est que ça.

01:22:41 Et c'est vrai qu'on a envie, effectivement,

01:22:43 d'entendre cette musique à nouveau, peut-être

01:22:46 l'année prochaine. Je vous en parlais tout à l'heure,

01:22:48 on a un magnifique cadeau à vous faire gagner

01:22:50 cette semaine. C'est le cadeau de la semaine.

01:22:52 Et ce cadeau-là, pourquoi il est unique ?

01:23:01 Parce que ce n'est pas le numéro de Dante

01:23:02 qu'il y a sur le maillot. C'est les 40 !

01:23:04 C'est là que je veux aussi, moi !

01:23:06 Alors, tu sais quoi ? D'abord, je vais te demander

01:23:09 de le signer en direct.

01:23:11 Tu peux le signer en direct pour montrer

01:23:15 que ce n'est pas truqué, et que c'est en direct,

01:23:17 et que c'est le vrai maillot.

01:23:18 C'est vrai que tu peux le jouer, s'il faut,

01:23:19 c'est toi qui vas le gagner, le maillot.

01:23:21 Signé par Dante, ce maillot.

01:23:24 Effectivement, des 40 ans de Dante.

01:23:27 Maillot unique, maillot exceptionnel.

01:23:29 Et on remercie le club de nous l'avoir fourni.

01:23:32 Et on vous le fait gagner, les téléspectateurs.

01:23:34 Repasse-moi-le, comme ça je vais bien le montrer

01:23:36 face à la caméra. Hop là, voilà le maillot signé

01:23:40 par Dante, le maillot évidemment.

01:23:43 Là, celui-là, il n'y a personne qui va dire

01:23:44 qu'il n'est pas beau.

01:23:45 Il n'y a plus que des bas, là.

01:23:46 Celui-là, il peut valoir cher, même.

01:23:48 Ça peut être un maillot de collection.

01:23:50 Et pour cela, vous en avez l'habitude,

01:23:51 il faut jouer, pronostiquer le bon score

01:23:53 du match entre l'OGC Nice et l'Olympique de Marseille

01:23:56 avec le nom des buteurs.

01:23:59 Et évidemment, celui qui se rapprochera plus

01:24:01 du bon pronostic et du nom des buteurs,

01:24:04 il gagnera le magnifique maillot collector,

01:24:07 on peut appeler ça comme ça maintenant,

01:24:09 de Dante pour ses 40 ans.

01:24:11 Voilà, je me le garde quand même pas loin.

01:24:13 Je vais dire à la famille de jouer, on ne sait jamais.

01:24:15 C'est l'heure du Souviens-toi, bien sûr.

01:24:19 Spéciale Dante.

01:24:20 Souviens-toi, donc, spéciale Dante, Vincent.

01:24:29 On va parler du premier match

01:24:31 sous les couleurs de l'OGC Nice, de Dante.

01:24:33 C'est d'actualité.

01:24:34 Alors, c'est son premier match.

01:24:37 C'est le premier match, non,

01:24:39 qu'il porte le maillot de l'OGC Nice.

01:24:41 Je crois que le match d'avant, c'est fin août,

01:24:44 il avait été remplaçant.

01:24:46 Peut-être la seule fois.

01:24:47 Lucien Favre avait fait le choix.

01:24:49 Il venait d'arriver.

01:24:50 Il venait d'arriver, mais choix fort.

01:24:52 Lucien Favre avait préféré Malençin et Paul Baize.

01:24:55 Parce que ça marchait, ils avaient d'excellents résultats.

01:24:57 C'est donc le 11 septembre 2016,

01:24:59 une ambiance électrique déjà,

01:25:01 comme chaque Nice-Marseille.

01:25:03 Et la première de Dante,

01:25:05 la première d'un certain Mario Balotelli.

01:25:07 Et tout se passe un petit peu comme dans un rêve.

01:25:09 Mario Balotelli a inscrit un premier but,

01:25:11 un deuxième but.

01:25:12 On est à 2-2 autour de la 90e minute.

01:25:14 Et là, un garçon, pareil,

01:25:16 pas grand monde le connaissait,

01:25:17 un certain Wylan Tsibrien,

01:25:19 décoche une frappe exceptionnelle de 25 mètres.

01:25:22 Et l'ami Johan Pelé se rate un petit peu

01:25:26 et victoire de l'OGC Nice 3-2

01:25:30 pour ce... c'était la cinquième journée.

01:25:33 Le premier but de Mario.

01:25:34 Et comme tout à l'heure Dante disait

01:25:36 qu'un Nice-Marseille, c'est pas forcément

01:25:38 important de le gagner.

01:25:40 On peut clairement dire que

01:25:42 d'avoir gagné ce match-là

01:25:44 pour la première de Dante et de Mario,

01:25:46 ça avait un petit peu lancé l'aventure.

01:25:49 Non, j'ai pas dit que c'est pas important de le gagner.

01:25:51 Il faut pas confondre les choses.

01:25:53 Je dis simplement,

01:25:54 par rapport à un tournant, c'est ça qu'on avait parlé ?

01:25:57 Un match à Nièvre.

01:25:58 C'est pas ça. Mais un match à Nice-Marseille,

01:26:01 il faut le gagner tout le temps les gars.

01:26:03 Je sais, je suis dans ma huitième année.

01:26:05 C'était un super moment et forcément,

01:26:09 il va nous le remonter.

01:26:10 Quel souvenir tu gardes de ce match ?

01:26:12 Un très beau souvenir.

01:26:13 Comme il a dit, le premier match,

01:26:15 le stade plein, plein d'euphorie,

01:26:17 les supporters chantaient sans arrêt,

01:26:20 deux-deux, les dernières minutes,

01:26:22 Tsibrien qui met une grosse frappe.

01:26:24 C'est incroyable.

01:26:25 Et puis, nous tous contents.

01:26:26 Et comme il a dit, ce match-là,

01:26:29 Match fédérateur.

01:26:31 Ça nous faisait quoi ?

01:26:33 Ça nous faisait le quatrième match de la saison,

01:26:35 on avait 10 points.

01:26:36 Et là, on commençait à se dire,

01:26:38 écoute, pourquoi pas, on va commencer à...

01:26:40 Mais il y a un peu des similitudes avec l'équipe de Favre.

01:26:43 Peut-être pas encore dans le jeu offensif,

01:26:45 mais le Nice de Faréoli aussi,

01:26:47 comme l'était celui de Favre, très solide.

01:26:49 Et aussi animé d'un état d'esprit,

01:26:51 je pense que Dante va le confirmer,

01:26:53 cette envie avec des joueurs assez matures

01:26:56 de se faire mal ensemble.

01:26:58 On voit les victoires par exemple comme à Metz,

01:27:01 ça ressemble un peu cette année-là avec Lucien,

01:27:03 vous voulez gagner ces matchs-là.

01:27:04 Oui, bien sûr.

01:27:05 On allait le gagner, bien sûr, avec Lucien.

01:27:08 Et c'est comme tu as dit,

01:27:09 c'est un peu, ça ressemble, oui,

01:27:12 les deux équipes,

01:27:14 pas vraiment la manière de jouer,

01:27:16 mais dans la construction de l'effectif,

01:27:21 on a des joueurs jeunes,

01:27:23 on a des joueurs aussi qui ont une petite expérience.

01:27:26 Donc c'est vrai qu'il y a quelques similitudes

01:27:30 et on espère aussi que le classement

01:27:33 sera le même à la fin de la saison.

01:27:35 Troisième cette saison.

01:27:36 13 matchs sans défaite

01:27:37 lors de la première année de Dante en 2016.

01:27:40 Là on en a déjà 8.

01:27:42 C'est pas mal.

01:27:43 Petit message à l'intention de la régie,

01:27:46 on peut préparer la dernière surprise

01:27:48 qui arrive pour Dante.

01:27:50 Et moi je vais te poser une dernière question,

01:27:53 évidemment.

01:27:54 Où tu te vois pour tes 50 ans ?

01:27:57 Mes 50 ans ?

01:27:59 Ouais.

01:28:00 Sur un terrain de football.

01:28:02 Ouais, de temps en temps, les week-ends, oui.

01:28:05 Mais surtout au bord du terrain, bien sûr.

01:28:08 Ouais, au bord du terrain.

01:28:09 Au bord du terrain, j'espère vraiment.

01:28:11 Entraîneur de l'OGC Nice ?

01:28:12 Pourquoi pas ?

01:28:13 C'est aussi un grand rêve.

01:28:17 Et autant des joueurs,

01:28:20 ou des tableaux,

01:28:22 et puis à la fin, puisqu'elle est faite

01:28:24 évidemment à la Champions League.

01:28:26 Si il décoche du gym,

01:28:27 le premier truc qu'il fait,

01:28:28 c'est qu'il fait créer un terrain de footballer,

01:28:30 pour travailler la technique.

01:28:31 C'est sûr.

01:28:32 Ça fait du bien.

01:28:33 Et un bar à Côte-Pyrénées, sinon ?

01:28:36 Plus 20.

01:28:38 Plus 20, oui, c'est bien.

01:28:40 Bon, allez, la dernière surprise de cette émission

01:28:42 elle est bien sûr pour toi, Dante.

01:28:44 On va accueillir sur le plateau

01:28:47 notre ami Romain Laronche.

01:28:49 Notre pâtissier.

01:28:52 Notre pâtissier exceptionnel.

01:28:54 Et voilà.

01:28:55 Salut Dante, hein Romain ?

01:29:02 Alors, le gâteau qui nous a été fabriqué

01:29:12 par Méla Pâtisserie,

01:29:14 qui est rue Babastro à Nice, évidemment.

01:29:17 Voilà ce magnifique gâteau.

01:29:18 Est-ce que tu peux le pencher un tout petit peu

01:29:20 pour qu'on voit ?

01:29:21 Attention, tu ne le fasses pas tomber.

01:29:23 Ah, c'est chaud !

01:29:25 Ne me laisse pas !

01:29:27 Attendez, doucement.

01:29:29 On va le pencher un tout petit peu.

01:29:31 Attends, la caméra.

01:29:32 On va changer la caméra,

01:29:33 pour être sûr plus sur le temps

01:29:36 qu'on fasse la mise au point.

01:29:38 Dante, 40, évidemment,

01:29:41 pour le point.

01:29:45 On le voit.

01:29:47 Magnifique.

01:29:48 Avec une petite musique,

01:29:49 je crois que vous appréciez.

01:29:50 Salut, il est chaud.

01:29:51 Ça, c'était, on a vu après le match

01:29:53 contre Monaco, après la victoire.

01:29:55 C'était bien.

01:29:57 Parce qu'en fait, comme je suis le plus ancien,

01:30:00 mes musiques, c'est les années 80, 90.

01:30:03 Et donc là, je me force un peu

01:30:05 à mettre les musiques top maintenant.

01:30:08 Et j'ai amené quelques-uns du Brésil,

01:30:10 que j'ai bien aimé.

01:30:11 Alors que samedi soir,

01:30:12 vous l'écoutez encore après le match.

01:30:14 Exactement.

01:30:15 Joyeux anniversaire encore, Dante.

01:30:17 Merci beaucoup d'avoir partagé ce moment avec nous.

01:30:20 Merci.

01:30:21 C'était super.

01:30:22 On savait que ça allait être super,

01:30:24 évidemment, avec toi.

01:30:25 J'espère que ça t'a plu aussi.

01:30:27 Parce que c'est vrai que c'était

01:30:29 un gros challenge pour nous aussi

01:30:31 de te faire plaisir

01:30:32 et de faire aussi toutes ces petites surprises.

01:30:34 Et on espère que tu reviendras,

01:30:35 évidemment, l'année prochaine,

01:30:36 parce que tu es venu l'année dernière.

01:30:37 Tu reviendras l'année prochaine

01:30:39 pour nous parler encore de la suite de la campagne.

01:30:40 Avant un match de Ligue des Champions.

01:30:41 Avant un match de Ligue des Champions.

01:30:42 Pourquoi pas.

01:30:43 Effectivement.

01:30:44 La pression.

01:30:45 Merci à Romain d'avoir porté le gâteau.

01:30:47 Romain Laronche, merci à Franck Fernandesco,

01:30:49 Évoire Gard, Sophie Doncé et Philippe Bertigny

01:30:52 à la préparation et la réalisation de cette émission.

01:30:55 Merci messieurs d'avoir joué le jeu également.

01:30:59 Bon match face à l'Olympique de Marseille

01:31:01 samedi soir.

01:31:02 Nous, on se retrouve la semaine prochaine.

01:31:04 Passez un bon week-end.

01:31:05 Et bonne semaine à tous.

01:31:06 Bye bye.

01:31:07 [Générique]

01:31:30 [SILENCE]

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