Éducation sexuelle des 8-10 ans : les Mamans Louves sortent les crocs !

  • l’année dernière
Avec Christelle Comet, vice-présidente des Mamans Louves.

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##LE_FAIT_DU_JOUR-2023-10-19##

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Transcription
00:00 *Musique*
00:14 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:17 Dans tous mes états, je ne sais pas, jugez-vous, une infirmière de l'éducation nationale a des élèves de CM2.
00:24 Je rappelle, CM2 c'est 8, 10 ans, 8, 11 ans.
00:27 Pour le plaisir, la fille peut caresser délicatement les testicules du garçon.
00:33 Ou alors, on peut faire le sexe dans les fesses.
00:37 Toujours une infirmière d'éducation nationale en cours à l'école à des élèves de CM2.
00:43 Normal ?
00:44 Quand même, on peut se poser des questions, on va s'en poser, avec notamment les mamans Louvre qui sont parties dans cette affaire.
00:55 *Musique*
01:00 C'est tellement bien, c'est Pierre Perret évidemment, cette chanson, elle a déjà percé 2 générations sinon 3.
01:09 Ça c'est bien, mais quand on commence à dire des choses en matière d'éducation sexuelle,
01:14 parce que c'est devenu évidemment extrêmement important, que les enfants soient absolument, absolument éduqués,
01:21 instruits en matière d'éducation sexuelle.
01:24 Et voilà un exemple qu'ont reçu par exemple les mamans Louvre, des parents d'élèves,
01:30 puisque évidemment les enfants reviennent de la maison, leur racontent.
01:33 Christelle Comé, bonjour.
01:35 Bonjour André, merci de me recevoir.
01:38 Mais écoutez, c'est moi qui vous remercie.
01:40 Vous êtes vice-présidente des mamans Louvre, vous avez reçu plusieurs témoignages de ce genre ?
01:47 Absolument oui, depuis l'année dernière en fait, on a énormément de familles qui nous contactent
01:52 des suites de ce qu'on appelle des rives lors de séances d'éducation à la sexualité,
01:57 dans les établissements scolaires de la République, notamment sur des classes de primaire.
02:01 Oui c'est ça, notamment sur des classes de primaire.
02:04 Alors rappelons simplement à nos éditeurs, ces cours là, ça a commencé il y a longtemps, il y a combien de temps ?
02:09 Vous le savez Christelle Comé ?
02:11 Oui, oui, tout à fait.
02:13 En fait, ces séances sont fixées dans le cadre d'une loi qui n'est pas du tout récente,
02:17 puisqu'elle date de 2001, qui oblige trois séances d'éducation à la sexualité depuis l'école élémentaire.
02:24 Ça a été rappelé par notamment trois circulaires, la première en 2003, ensuite en 2018,
02:31 et puis en 2022 avec le précédent ministre de l'éducation,
02:35 Thomas Sackenjal, qui en avait fait sa priorité absolue, de renforcer l'éducation à la sexualité,
02:42 dans le milieu scolaire, voilà.
02:45 Et alors justement, parce que moi je veux bien éducation à la sexualité, effectivement,
02:50 mais les sexualités, hommes, femmes, les attributs, etc.
02:55 Quand ça a commencé à dire aller, par exemple, ce qu'on vient de dire, quoi,
02:59 "essayer délicatement les testicules, faire le sexe dans les fesses et autres joyeusetés pour des enfants de 8-9 ans".
03:06 Quand est-ce que ça a, je n'irai pas dériver, soyons neutres pour le moment,
03:11 mais quand est-ce que ça a commencé à entrer dans ce genre de détails ?
03:15 Pas tout à fait précise, les informations que nous avons, c'est que ça a commencé à peu près depuis 2017, d'accord ?
03:23 Il y a des professionnels de la santé et de l'enfance, somme toute, qui sont des sommités reconnus dans le monde de la pédopsychiatrie et de l'enfance,
03:30 qui ont dénoncé, justement, l'arrivée de ce qu'on appelle "dérives",
03:34 donc auprès d'enfants très jeunes qui se sont vus livrer la sexualité adulte au sens strict que nous, on l'entend, hein, voilà.
03:44 Et nous, depuis l'année dernière, eh bien, on a vu une accélération,
03:49 depuis la pression qui a été mise par le ministère pour, effectivement, que les séances d'éducation à la sexualité soient effectives,
03:57 et on a été contacté par malheureusement trop de familles,
04:01 qui ont vu leurs enfants revenus traumatisés de ces séances,
04:06 puisque, alors j'espère qu'il n'y aura pas d'enfants qui écoutent la radio,
04:10 puisque les propos sont quand même très, très braves.
04:12 Allez-y, dites-nous, oui.
04:14 - Donc, on parle de, effectivement, sodomie, de gélation, d'éjaculation, de caressage de testicules,
04:23 et autres joyeusetés à des enfants, donc, avec des propos qui sont déjà, disons-le clairement,
04:29 pas en capacité d'entendre ce genre de choses.
04:33 Ça a des conséquences traumatiques chez eux, la preuve, ils reviennent chez eux absolument traumatisés,
04:38 avec parfois des suivis psychologiques qui doivent être engagés par les parents,
04:43 et puis, ce qui nous inquiète vraiment, c'est qu'il n'y a pas de dialogue possible avec les établissements
04:49 où ces dérives sont intervenues.
04:51 - C'est-à-dire ?
04:52 - Voilà, donc souvent...
04:53 - Oui, allez-y. Parce que, non, j'ai juste un mot, Christelle Comé.
04:56 Les parents réagissent, ok, ils vous signalent la chose,
05:00 mais est-ce qu'ils ne vont pas voir les responsables de l'établissement en disant
05:04 "Attendez, c'est quoi ces cours d'éducation ?"
05:07 et ils ne s'adressent pas à l'établissement lui-même ?
05:10 - C'est ça, et bien sûr, la plupart du temps, c'est ce qu'ils ont fait,
05:13 et où je vous dis, nous, où on place notre inquiétude, c'est justement par cette fermeture de dialogue
05:19 où on a tout de suite les établissements, dans la majorité des cas,
05:22 qui se dédouanent vers la chose suivante, qui est de dire
05:26 "Mais les enfants ont posé des questions et nous avons fait qu'ils répondent."
05:30 Alors nous, ce qu'on dit très clairement, et ça c'est factuel,
05:33 et c'est ce qui devrait être rappelé et enjoint à tous les recteurs d'académie
05:37 pour que ça soit redescendu sur tous les établissements scolaires et leur personnel,
05:40 c'est que les circulaires sont clairs, on ne doit pas aborder la sexualité stricto sensu à l'école élémentaire,
05:47 ce qui est dit dans le cadre collectif ne doit pas revêtir de l'intime,
05:53 et pouvoir être entendu par tous, les contenus doivent être adaptés à l'âge des enfants,
05:58 et le projet éducatif, il y a peu de projets éducatifs,
06:03 doit être explicité auprès des familles en amont pour qu'il n'y ait pas de méprise de ce qu'est cette éducation à la sexualité.
06:10 Et quand on a des réponses qui sont faites, je dis bien attention à l'ensemble d'une classe,
06:15 parce que évidemment il peut y avoir des questionnements précoces de la part d'enfants,
06:19 ils doivent trouver un espace justement de dialogue individuel pour ne pas effracter,
06:24 ce qui veut dire traumatiser le psychisme de tous les enfants,
06:28 s'ils n'ont pas demandé à entendre ce genre de choc.
06:31 Et donc là on fait en fait de la masse, on répond à des questions qui consistent à dire
06:37 qu'on peut sucer le pénis d'un garçon, ou on peut sucer le vagin d'une fille,
06:41 on peut pratiquer le sexe dans les fesses, et en fait tout ça n'a absolument pas de sens.
06:46 Et aujourd'hui, ce qui est également très grave André, c'est que nous avons sollicité le ministère de l'éducation nationale,
06:52 donc la Fondation de l'Éducation nationale, à l'arrivée de Gabriel Attal,
06:56 on a relancé justement les dossiers pour lesquels nous sommes mandatés par ces familles à agir,
07:02 personne ne doit nous répondre, et j'ajouterai un point qui me semble essentiel,
07:07 et un éclairage à faire à tous vos auditeurs qui ont entendu récemment Madame Rossignol,
07:11 qui est une sénatrice, qui était chargée à l'époque du ministère, qui mise le nombre de cas,
07:20 donc je voudrais rappeler à tous les auditeurs qu'effectivement,
07:23 alors pour être précise à ce jour, on porte 5 dossiers de famille,
07:27 ce qui veut dire 5 établissements avec 5 classes, avec en moyenne 30 élèves.
07:31 Donc ce n'est pas 4 enfants, et quand bien même ce serait 4 enfants que l'on soit venu traumatiser dans le cadre de ce séance,
07:38 cela ne va pas être acceptable, ni être minimisé, et cela doit être dénoncé,
07:42 et faire l'objet de sanctions et de rappels à ces personnels qui sont sortis du cadre.
07:47 Et pour le moment, personne ne vous a répondu du point de vue du ministère de l'éducation nationale, des recteurs ?
07:54 Non, absolument pas, on a écrit aux établissements scolaires, on a écrit au rectorat concerné,
08:00 on a écrit au ministère de l'éducation nationale, c'est ce qui l'entradie au,
08:04 alors qu'hier, avec Papin-Biail, c'était la priorité absolue de dispenser de ces séances,
08:09 alors qu'on a bien d'autres choses à faire, rappelons-le, puisque les enfants ne savent pas lire, écrire et compter,
08:13 à l'école de collège. - Oui, il y a quelques priorités peut-être, qu'il s'agirait de mettre un peu avant celle-là.
08:19 Juste, Christelle Comé, pour être précis, dans le cadre de l'école, on l'a quitté nous depuis assez longtemps,
08:25 qui dispense cet enseignement ? Je parle de cet enseignement qui va dans les détails que vous avez cités, que j'ai cités aussi.
08:33 Qui dispense cet enseignement ?
08:35 - Alors, cela peut être dispensé par plusieurs personnes. Cela peut être les infirmières de l'éducation nationale,
08:41 qui souvent sont des infirmières de collège, qui viennent intervenir sur les écoles élémentaires ou primaires.
08:47 Cela peut être également depuis Marlène Schiappa, en 2018, qui a ouvert ses interventions aux associations agré-térieures,
08:56 qui peuvent intervenir également. - Ah oui, vous voulez dire qu'une représentante d'association peut venir dans l'école primaire,
09:02 faire un enseignement, enfin faire un... - Absolument, c'est le cas notamment du planning familial,
09:07 qui s'en tout est rempli d'idéologies qui sont déversées à l'intérieur de l'école.
09:11 Voilà, donc bon, il y en a d'autres, il y en a de très très bien, évidemment.
09:16 Ce qu'il faut préciser, c'est que ce n'est pas, heureusement, sur toutes les écoles, mais on voit quand même une généralisation de ces dérives.
09:22 Et pour terminer, donc, en ce qui concerne les possibles interventions, cela peut être également les personnels éducatifs,
09:28 quand ils veulent bien le faire, quand ils ont le temps, effectivement, de le faire.
09:32 Et puis, il faut dire aussi que les trois séances d'éducation à la sexualité qui sont prévues de manière effective chaque année,
09:39 mais on aborde également ça de manière, ce qui est appelé transdisciplinaire ou pluridisciplinaire,
09:45 à travers notamment des cours d'éducation civique, des cours de SVT, vous voyez ?
09:51 - Ah oui, vous voulez dire qu'on peut déborder sur l'enseignement d'éducation sexuelle stricto sensu,
09:58 et le prendre par le biais civique, etc. ? C'est ça ?
10:03 - Oui, on peut également le faire à travers l'art, on peut le faire à travers la littérature,
10:07 et c'est ce qui, parfois, est fait. Tout à fait.
10:11 - D'accord. Et alors, pour le moment, vous avez eu quand même, vous dites, plusieurs dizaines de plaintes,
10:17 vous avez eu des plaintes de famille, vous avez...
10:19 Et au fond, est-ce qu'il n'y a pas, juste pour me faire, non pas l'avocat du diable,
10:26 mais l'avocat de ceux qui disent "oui, mais c'est pas si grave que ça",
10:30 peut-être l'avocat de Laurence Rossignol, justement, ou autre,
10:33 est-ce qu'il n'y a pas des enfants qui prennent ça en disant "oui, ça amuse, et ça leur passe au-dessus de la tête",
10:38 est-ce que... on peut pas dire "oui, mais au fond, on leur dit ça, mais ça n'a que peu d'importance",
10:43 et qu'en fait, ils reviennent en rigolant ?
10:46 - Alors, vous savez, ceux qui vont vous tenir ce genre de propos,
10:49 ce sont des personnes qui n'ont absolument aucune connaissance en matière de développement de l'enfant.
10:53 En fait, le développement de l'enfant, et ça aussi, ce sera bien que Mme Rossignol l'entende,
10:57 il ne change pas qu'on passe des décennies ou des décennies, il y a des besoins qu'il faut remplir,
11:03 il y a des étapes, des prérequis, par lesquels passent les enfants pour leur construction.
11:07 Quand on vient devancer les questions de l'enfant, c'est une effraction psychique.
11:12 Quand on vient tenir des propos crus sur la sexualité adulte, alors qu'il ne se pose pas encore la question,
11:18 c'est une effraction de suffice qui constitue des traumatismes.
11:21 Et ça, les professionnels de l'enfance pourront le confirmer.
11:24 C'est pour ça que minimiser l'impact que cela peut avoir, c'est absolument indigne,
11:28 tout comme il est indigne de la part de l'État, et là, Mme Rossignol, par contre, a agi correctement.
11:34 Par exemple, pour venir lutter contre l'accès à la pornographie,
11:38 il devrait y avoir des mesures qui s'imposent, des mesures législatives, des mesures réglementaires.
11:44 Vous savez, le problème aujourd'hui, c'est qu'on est tombé dans un changement sociétal,
11:49 où on vient donner maintenant la responsabilité aux enfants de pouvoir s'adapter à une société
11:56 qui plonge les enfants dans un univers hyper sexualisé,
12:00 et qui ne sont pas protégés ni par l'État, ni par des cours de prévention.
12:05 Vous savez, les seuls cours de prévention qu'il faudrait faire, justement,
12:08 ce sont des cours de prévention qui consisteraient à indiquer aux enfants les dangers d'Internet,
12:14 sensibiliser également les parents sur les dangers des contenus que peuvent rencontrer leurs enfants
12:20 pour renforcer cette vigilance. Il faudrait également...
12:23 - Une vraie éducation, d'ailleurs, il faudrait une éducation, je veux vous dire, des parents autant que des enfants.
12:28 - On va vous parler d'autre chose, on va vous dire, il y a la lutte contre la pornographie, ok,
12:33 alors on ne va pas donner du contenu pornographique pour lutter contre la pornographie, c'est absolument absurde.
12:37 Mais on va vous dire aussi, il faut lutter contre les violences sexuelles, sexistes et les discriminations.
12:42 Sauf que quand on va banaliser la sexualité adulte dans le monde de l'enfant,
12:46 on ne lui permet absolument pas de pouvoir se prévenir des prédateurs,
12:50 puisqu'on lui dit qu'il est normal, par exemple, de pratiquer le sexe dans les fesses.
12:53 Donc face à un prédateur, l'enfant se dira que c'est normal, au même titre que celui qui est abusé,
12:57 qui est victime d'inceste, quand il va entendre ça, il ne trouvera pas d'espace pour dire...
13:02 - Ce sera la norme, et c'est bien ça, oui, enfin, ça sera pour eux la norme,
13:06 et c'est quand même quelque chose d'assez grave quand on a 8 ou 9 ans ou 10 ans.
13:10 Christelle Comé, merci, on va suivre ça, et évidemment on fera appel à vous,
13:15 parce que là, ça pose vraiment problème, et ça n'a rien à voir avec la liberté,
13:20 ou la liberté de se comporter.
13:22 Un enfant, c'est un enfant, et on le sait avec toutes ces affaires de pédocriminalité,
13:26 dont on va parler très très très bientôt d'ailleurs. Merci.
13:29 - Oui, merci beaucoup.
13:31 Merci beaucoup Christelle Comet, je rappelle que vous êtes vice-présidente des Maman Louvre et en tout cas...

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