• l’année dernière
Depuis Tirana en Albanie, le président de la République s'est exprimé sur la menace terroriste.

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Transcription
00:00 nous avons mis en place un apparatus juridique, technique,
00:05 qui nous a d'abord permis, je le rappelle parce qu'on l'oublie,
00:08 mais depuis 2017, de sortir de l'état d'urgence.
00:11 Et au fond, nous avons construit collectivement,
00:14 et je crois que c'est une force de la France,
00:16 un modèle qui nous permet d'être le plus en sécurité possible
00:19 hors de l'état d'urgence, parce qu'on ne peut pas vivre
00:22 avec un état d'urgence permanent qui suppose une suspension
00:24 de certaines libertés pour tout le monde,
00:26 alors même que la menace persiste.
00:28 Nous avons réinvesti massivement dans notre sécurité,
00:32 dans nos services de sécurité intérieur et extérieur,
00:34 massivement.
00:36 Nous avons mis en place des mesures de suivi
00:39 des personnes qui sont considérées comme les plus dangereuses,
00:42 qui sont le maximum de ce qu'on peut faire
00:44 sous le contrôle du juge constitutionnel,
00:45 avec d'ailleurs plusieurs des mesures
00:47 qui ont parfois été censurées, sur lesquelles nous sommes revenus,
00:50 de suivi y compris après les détentions pénitentiaires.
00:53 Nous avons réinvesti dans les services de renseignement,
00:57 pénitentiaires aussi.
00:59 Nous avons mis en place une coordination nationale.
01:02 Nous avons réinvesti dans notre police,
01:03 dans notre gendarmerie, etc.
01:07 Et nous avons, là aussi, durant le 1er mandat que j'ai effectué,
01:10 massivement investi sur le suivi des profils les plus dangereux
01:14 et sur leur expulsion.
01:16 Donc là-dessus, je n'ai pas vu de défaillance de nos services
01:22 et du ministère, de l'Intérieur et de l'ensemble des parties prenantes
01:26 lors de l'attentat qui a été perpétué à Arras.
01:30 La grande difficulté que nous avons,
01:32 c'est la coopération des pays pour renvoyer ces ressortissants.
01:36 Et en l'espèce, le terroriste qui a été emprisonné,
01:40 l'enquête est en cours, donc je ne le détaillerai pas,
01:44 vient d'un pays qui est en guerre
01:46 et avec lequel tous les retours avaient été suspendus
01:49 dans la période où il avait été constaté par la CNDA
01:54 qu'il n'était pas éligible à l'asile.
01:56 Et la liste qui a été donnée hier par le ministre de l'Intérieur,
02:01 ce sont à chaque fois des problèmes de coopération des pays
02:04 pour le retour,
02:05 pas un problème de suivi des services et de nous-mêmes.
02:09 Et vous conviendrez avec moi que lorsqu'un pays ne vous permet pas
02:11 de renvoyer un de ses ressortissants chez lui,
02:13 il est assez difficile de...
02:15 On en met un maximum en incarcération
02:18 quand on a les motivations qui permettent de le faire
02:20 conformément à ce que peut faire un Etat de droit.
02:22 Et donc nous renforçons simplement le contrôle,
02:25 la pression sur cela dans le contexte.

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