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Victorieux (28-24) des Irlandais en quarts de finale de Coupe du monde, ce samedi soir à Saint-Denis, les All Blacks affronteront les Pumas vendredi prochain (21 heures) au Stade de France.

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Transcription
00:00 On va aller saluer directement au Stade de France Camille McAley qui était avec nous, qui a vécu ce match.
00:04 Et avant de parler complètement du match, Camille va nous raconter un peu sa soirée.
00:07 Ce match qui entre dans l'histoire de la Coupe du Monde, il faut bien le dire,
00:11 il fera partie des références des grands matchs de l'histoire de la Coupe du Monde.
00:14 Camille, vous êtes dans le noir, all black. Bien, bonne introduction, c'est parfait.
00:18 Racontez-nous un petit peu cette belle soirée que vous avez dû passer quand même,
00:22 parce que ça a dû être assez dingue.
00:27 Bonsoir messieurs, bonsoir à tous. Effectivement, c'était une soirée folle.
00:31 A commencer par l'avant-match avec ce haka déjà, qui a été complètement dingue de la part des Irlandais
00:37 qui ont chanté "Island Call", les Irlandais qui se sont positionnés sur le terrain,
00:41 qui vraiment ont mené un affront direct aux blacks.
00:44 Alors on s'attendait à voir de la folie verte dès le début, et en fait ce sont les blacks,
00:47 certainement, qui ont été aussi vexés, qui ont emballé cette rencontre.
00:51 Et puis ensuite, on a senti les Irlandais revenir petit à petit poussés par une marée verte,
00:56 clairement, il faut le dire, je pense qu'il y avait encore 30 000 supporters irlandais ce soir.
01:00 On les a bien entendu faire du bruit, alors évidemment, ils sont un petit peu plus sonnés à la sortie du match.
01:06 Mais en tout cas, ça a été un match à rebondissement, un match dingue, irrespirable,
01:10 du suspense jusqu'au bout, c'était de la folie, du beau rugby, on s'est régalé avec Charles-Antoine Norat.
01:15 Et il y avait eu, tiens, cette petite polémique aussi sur le haka avec les chants irlandais,
01:19 on aura l'occasion d'en parler, ça peut-être agacer les blacks.
01:21 Mais est-ce une surprise pour vous ? Les blacks viennent de battre l'Irlande, la nation numéro 1 mondiale.
01:26 On avait beaucoup parlé des Irlandais qui étaient même favoris au début de cette rencontre.
01:32 Est-ce une surprise pour vous ? Petit habillage all black s'il vous plaît.
01:35 Kevin Gouron, surpris ou pas ?
01:39 Un petit peu, pas beaucoup, mais un petit peu.
01:42 Oui, donc.
01:43 Fred Verlier ?
01:45 Non, pas surpris.
01:46 Pas surpris.
01:47 Maxime Nermoz ?
01:48 Pas surpris.
01:49 Pas surpris.
01:50 Greg ?
01:51 Moi, c'est un petit coup de tonnerre quand même.
01:53 Carrément un coup de tonnerre.
01:54 Pour moi, oui, je vois ça.
01:55 Président, on ne serait pas sur deux oui et deux non ?
01:58 Il faut faire le duel.
01:59 Il faut faire même le super duel, président.
02:01 Allez-y, je vous laisse enserver votre gilet.
02:02 Hajime.
02:03 Pour les plus vieux, les jeunes ne comprennent pas.
02:09 Alors, on a deux oui. Un petit oui et un gros oui.
02:13 On a le petit oui et on a le gros oui.
02:15 Et on a deux non de l'autre côté sur le phénomène surprise.
02:17 On va vous laisser prendre la main peut-être les non pour la surprise.
02:20 Qui prend la main de chaque côté ?
02:22 C'est Kevin qui commence ici ?
02:24 C'est Kevin qui commence ici ?
02:25 Tu me laisses gratter les ballons ?
02:27 Vas-y, gratte.
02:28 Tu finiras ?
02:29 Fred va gratter.
02:30 On respecte.
02:31 Allez-y, Fred, vous ouvrez le bal.
02:32 C'est à vous.
02:33 Ça ne me surprend pas dans le sens où je ne peux pas être surpris par une victoire
02:36 en quart de final de Coupe du Monde des All Blacks.
02:38 Je ne peux pas être surpris par la culture que les All Blacks ont toujours eue en Coupe du Monde.
02:42 Par leur orgueil aussi.
02:43 Et par le poids de l'histoire.
02:45 Moi, j'ai été frappé aujourd'hui par le poids de l'histoire.
02:47 C'est-à-dire que vous avez une nation, une équipe qui est capable de se transcender,
02:51 de jouer le meilleur rugby et la meilleure prestation collective
02:54 qu'on n'a jamais voulue depuis un an et demi.
02:56 Et vous avez une équipe qui, en face, est quand même plus fébrile que d'habitude.
02:59 Sexton qui rate une pénalité.
03:01 Des pleins de petits détails qui font que je ne suis pas surpris du tout à la fin.
03:04 Kevin, c'est à vous.
03:06 Moi, je suis surpris parce que Lyoland, c'est les numéros un mondiaux.
03:09 Que par le jeu qu'ils proposent, ils étaient clairement ultra favoris.
03:13 Alors après, oui, on s'attendait à ce que la Nouvelle-Zélande,
03:16 au vu de son parcours en poule et sa montée en puissance,
03:18 pose des problèmes derrière l'Irlande.
03:20 Mais concrètement, c'est une grosse surprise parce qu'en plus,
03:22 l'Irlande a eu énormément de balles de match,
03:24 énormément d'occasion pour justement enterrainer le match
03:26 et soulever les bras à la fin.
03:28 Ça n'a pas été le cas malheureusement.
03:30 L'homme de la contre-attaque, Maxime Hermos.
03:32 La première mi-temps contre la France en match d'ouverture
03:34 a été quand même la preuve que les Blacks avaient progressé
03:37 et étaient un sérieux prétendant au titre
03:39 puisqu'ils ont réussi à élever leur niveau de jeu.
03:41 Mais on hésitait un petit peu sur leur capacité à tenir 80 minutes.
03:45 Ils ont eu des moments faibles, mais ils ont gagné le 4 Nations
03:49 et ils ont montré qu'avec les qualités qu'ils pouvaient avoir collectives,
03:53 ils arrivaient à répondre dans les grands rendez-vous.
03:55 Et souvent, les Coupes du Monde,
03:57 les grandes équipes échouent en quart de finale.
04:00 Ça me fait penser à 2007, France-Nouvelle-Zélande,
04:02 où les Français sont étapés et les Blacks.
04:04 - Top terminé, le finisseur.
04:06 - C'est la meilleure équipe de la planète depuis longtemps,
04:09 dans la foulée de ce que fait Leinster.
04:11 Quand vous les voyez jouer, c'est une symphonie,
04:13 c'est calé de manière merveilleuse.
04:15 C'est à la fois l'équipe la plus précise,
04:17 c'est aussi l'équipe peut-être la plus intense ou peu s'en faut.
04:20 C'est aussi l'équipe qui a parmi la plus grande qualité individuelle,
04:23 je pense à Van der Vlier ou à Hacquy.
04:25 Et ils étaient vraiment programmés,
04:27 sans parler de la flèche du temps ou Dieu sait quoi,
04:29 il me semblait qu'ils étaient vraiment programmés sur ce rendez-vous.
04:31 Tout était vraiment calé de manière précise.
04:34 Et c'était un peu les maîtres S-Ruck,
04:36 les rucks sur lesquels les Blacks avaient explosé
04:38 en deuxième mi-temps contre les Bleus.
04:40 Donc très franchement, ce que j'ai vu moi, je le dis honnêtement,
04:42 je ne m'attendais absolument pas à ce dénouement-là.

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