Gabriel Attal: "Je veux que lundi soit une journée de solidarité pour nos professeurs"

  • l’année dernière
Le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, et la Première ministre, Élisabeth Borne, ont participé ce samedi à la remise du prix “Samuel Paty”, organisée par l’Association des professeurs d’histoire et de géographie à la Sorbonne, au lendemain du meurtre de Dominique Bernard, professeur du lycée Gambetta d’Arras.  

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Transcription
00:00 Nos professeurs ne cherchent qu'une seule chose, transmettre.
00:04 Ils ne cherchent qu'une seule chose, transmettre dans les meilleures conditions possibles.
00:09 Face à cette barbarie, face à cette désolation,
00:13 pour transmettre le mieux possible en direction de nos élèves,
00:16 pour pouvoir aborder ce qui s'est passé avec eux,
00:19 évidemment qu'ils ont besoin de ce temps pour se retrouver et pour le préparer ensemble.
00:25 Ces professeurs portent le deuil de l'assassinat de Dominique Bernard.
00:30 C'est sur leurs épaules que pèse le poids de l'exigence absolue que je fixe à notre école,
00:36 ne rien céder, ne pas renoncer, continuer à faire vivre sa promesse.
00:40 Notre nation ne peut pas se contenter de mots de sympathie ou de témoignages de soutien pour nos professeurs.
00:45 Notre nation doit montrer en acte qu'elle est tout entière derrière nos professeurs.
00:50 Ceux-là même qui permettent à notre nation de rester unie, à nos enfants de construire leur propre destin,
00:56 à notre école de tenir et d'exister.
01:00 Je souhaite donc que lundi soit une journée de solidarité pour nos professeurs.
01:04 Une journée de solidarité pour nos professeurs, c'est bien ce que nous leur devons.
01:09 Lundi matin, je l'ai dit, tous les membres de la communauté éducative, des collèges et lycées
01:14 se retrouveront ainsi à 8 heures pour leur permettre de se retrouver et préparer la reprise des cours.
01:18 Ils en ont besoin, nous avons le devoir d'être à leur côté et de leur permettre d'avoir ce temps entre eux, ce temps pour eux.
01:24 Encore une fois, parce qu'hier c'est l'un d'eux qui est tombé pour l'école,
01:28 et parce que le cœur de leur vocation, encore une fois, c'est de transmettre, et pour cela, de travailler ensemble.
01:36 Lundi matin, les cours au collège et au lycée commenceront donc à 10 heures.
01:40 Je sais les difficultés qui peuvent être liées à ce choix pour un certain nombre de familles.
01:46 C'est la raison pour laquelle j'ai échangé, notamment avec la présidente de l'association des régions de France
01:51 compétente pour les transports scolaires, avec les organisations syndicales, avec les associations de parents d'élèves,
01:57 pour trouver la meilleure solution possible.
02:01 Les cours commenceront à 10 heures pour les élèves. Il y a des élèves qui dépendent des transports scolaires.
02:09 Pour les élèves qui dépendent des transports scolaires et dont les familles ou l'entourage
02:14 ne pourront organiser leur venue dans l'établissement un peu plus tard,
02:17 nous assurerons les transports scolaires à l'heure prévue.
02:20 Il y aura un accueil minimal, temporaire, dans l'établissement, en lien avec les collectivités locales que je remercie,
02:27 qui permettra de les accueillir, tout en laissant au personnel le temps d'échanger et de se retrouver entre eux.

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