Le porte-parole de l’armée israélienne, le colonel Olivier Rafowicz, revient sur le conflit qui se déroule dans son pays : «Le Hamas ne veut pas que les gens quittent la ville pour pouvoir créer un bouclier humain».
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00:00 D'abord, je voudrais vous dire que la demande de partir
00:05 de la région nord de la ville de Gaza, ici, vers le sud,
00:09 a pour but d'éviter qu'il y ait des civils
00:12 soit pris sous les bombardements israéliens
00:14 qui visent les infrastructures du Hamas et du jihad islamique
00:18 qui sont dans la ville de Gaza.
00:20 Nous avons les éléments du renseignement
00:22 pour savoir où frapper.
00:24 Il faut savoir également que le Hamas
00:26 ne veut pas que les gens quittent la ville
00:29 pour seulement créer un bouclier humain,
00:32 puisque lui, de toute manière, le Hamas,
00:35 qui, je le rappelle, n'est pas seulement un groupe terroriste,
00:36 il est le gouvernement en place dans toute la bande de Gaza
00:40 depuis 2007, comme vous l'avez dit tout à l'heure.
00:42 Et donc, c'est un État qu'on pourrait même appeler le Hamastan,
00:46 ou le Hamastan, selon le français,
00:48 qui gouverne 2,2 millions d'habitants,
00:51 mais qui a créé une infrastructure militaire terroriste
00:54 de très grande envergure,
00:56 qui a aujourd'hui déclaré la guerre à Israël,
00:58 ne l'oublions pas.
00:59 Le Hamas, je le répète, a déclaré la guerre à Israël
01:01 il y a une semaine, et face à cette guerre-là,
01:04 Israël répond parce qu'on a eu près de 1 400 morts,
01:09 plus de 3 500 blessés,
01:11 dans des massacres sans précédent.
01:13 Vous avez vu les images, je crois,
01:15 ou en tout cas, vous pouvez porter des images.
01:17 Et on a également dékidnappé, dans la bande de Gaza,
01:20 aux mains du Hamas, dont des citoyens français
01:24 et d'autres nationalités.
01:26 Donc, par rapport à ce régime de terreur
01:28 qu'a installé le Hamas,
01:30 Israël répond par la force,
01:32 et une force extrêmement importante.
01:34 Une force extrêmement importante
01:35 qui va se déployer dans les heures,
01:37 dans les jours qui viennent ?
01:39 Vous savez, je l'ai dit, je crois, sur votre plateau ou un autre,
01:43 on n'a pas ici de sablier dans la main
01:46 pour compter les secondes
01:48 et ensuite pour voir ce que nous allons faire.
01:51 C'est une guerre longue, dure, complexe,
01:55 face à des dizaines de milliers d'hommes en armes surarmées
02:00 qui ont attaqué, je répète, Israël
02:02 il y a quelques jours,
02:04 et par surprise, d'ailleurs.
02:06 On en parlera après la guerre, lorsqu'on l'aura failli.
02:09 Et le crime est tellement odieux et tellement énorme
02:14 qu'on n'a pas d'autre alternative
02:17 que d'aller frapper le Hamas là où il se trouve.
02:19 D'ailleurs, ce soir même,
02:21 il a continué à frapper Israël par des missiles,
02:23 toute la journée, d'ailleurs,
02:25 et de vous à moi,
02:26 on a même retrouvé dans les plans de cette attaque,
02:29 dans les poches des terroristes du Hamas,
02:32 des plans en arabe, évidemment,
02:34 avec des instructions qui disaient
02:35 qu'il fallait tuer le plus de civils possible.
02:37 Je parle d'enfants, je parle de femmes
02:39 qui ont été également violées,
02:41 qui ont été assassinées,
02:43 des hommes qui ont été décapités.
02:46 Et je ne parle pas des jeunes, mais de la fête,
02:50 de la Rave Party,
02:52 qui ont été assassinés et mitraillés à mort.
02:55 On parle ici de près de 300 morts dans cette fête-là,
02:58 dont des Français, d'ailleurs, en faute.
03:00 Et par rapport à cela, Israël est en légitime défense.
03:05 C'est une guerre que nous devons mener,
03:06 il n'y a pas d'autre alternative.
03:08 Sous-titrage ST' 501
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