• l’année dernière
Un homme d'une vingtaine d'années armé d'un couteau a tué un enseignant et blessé grièvement deux autres personnes dans une cité scolaire d'Arras. Fiché S pour radicalisation, l'assaillant était sous surveillance de la DGSI et un de ses frères avait été interpellé et écroué à l'été 2019 "dans le cadre d'un projet d'attentat déjoué puis de faits d'apologie".

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Transcription
00:00 - Pour reparler de la famille de la Saillon,
00:03 on a quand même, en revanche, peut-être contrairement aux jeunes
00:07 qui vont être jugés pour l'assassinat de Samuel Paty,
00:11 là, on a quand même un profil d'une famille
00:15 qui était vraiment inquiétante, avec un jeune garçon
00:18 qui, selon les témoignages qu'on a recueillis
00:20 des équipes pédagogiques de l'établissement scolaire,
00:25 faisait quand même une fratrie qui faisait un peu peur.
00:28 On ne pouvait pas leur tourner le dos, on avait constamment peur,
00:31 on était sur le "qui vive", nous a déclaré un membre
00:34 de l'équipe pédagogique.
00:36 On se disait entre nous, ceux-là passeront un jour à l'acte
00:38 et ils seront sur BFM TV.
00:40 On a un assaillant... - Ça, c'est quand même...
00:42 Cette phrase est dingue.
00:43 - C'est des paroles qui sont extrêmement fortes.
00:45 - Ce sont les enseignants qui ont dit ça.
00:46 - Ce sont des membres de l'équipe pédagogique
00:49 qui ne sont plus aujourd'hui dans l'établissement.
00:51 Ils témoignent également du fait que ce jeune homme,
00:54 l'assaillant, est venu régulièrement avec des tenues longues
00:58 de type camis, de type religieuse,
01:00 ce qui est interdit par la loi de 2004.
01:03 Et que ce jeune homme a également agressé un professeur,
01:07 agressé une jeune fille dans la cour.
01:10 Il y avait eu des mesures disciplinaires qui avaient été prises.
01:13 Là, on a un élève dont on se demande,
01:17 pendant plusieurs années, ce qui a été mis en place
01:20 pour l'accompagner,
01:23 et pas seulement sur le plan de la sécurité.
01:28 - C'est la phrase que vous venez de citer,
01:32 mais j'insiste dessus, parce que ça montre
01:33 à quel point il y avait quand même un problème.
01:35 On ne pouvait pas leur tourner le dos, on avait constamment peur.
01:38 Ils parlent de cette fratrie.
01:40 On était sur le "qui vive" et puis peut-être la deuxième,
01:43 où ils disent "forcément, ils vont finir sur BFM TV".
01:46 On se disait entre nous, ceux-là, ils passeront un jour à l'acte
01:48 et ils seront sur BFM TV.

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