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00:00 Nava Rabba, jeune vendeur ambulant de poissons au carrefour Motobé sur l'axe minant à
00:06 Bonnois.
00:07 Ce matin, il vient d'acheter des poissons qu'il doit revendre.
00:10 On achète avec les pêcheurs pour venir les vendre.
00:13 Les pêcheurs nous ont vendu à 5 000, 5 000.
00:16 Nous on va venir les vendre à 7 000, 7 000 pour revenir à 2 000, 2 000.
00:20 C'est comme ça tous les jours.
00:22 Pour cette activité, Nava est aidé dans sa tâche par son ami Hervé Janiamki.
00:27 On met la corde dans le brochet pour pouvoir présenter au client.
00:31 Ça nous permet de pouvoir soulever ça.
00:32 Lorsque le client passe et puis, sinon, ceux qui sont intéressés vont regarder, pour
00:37 l'acheter.
00:38 Si on ne peut pas attraper ça comme ça, c'est un peu fatigant.
00:40 Donc on met la corde, on ouvre.
00:43 Là c'est facile à soulever.
00:44 Le nom en français, en vrai, on ne le maîtrise pas.
00:47 Mais les Julois disent Fanan, les Bawles c'est Aoussou Kofi.
00:51 Les derniers disent Aqababa.
00:52 C'est-à-dire que le nom varie dans chaque langue en fait.
00:55 Une fois la corde enfilée dans les branchies, Nava et son ami Hervé peuvent aller en bordure
01:01 de route pour vendre leurs poissons.
01:02 A ce carrefour, on trouve également de nombreux vendeurs de crabes poilus, arrêtés, pêles,
01:09 mêles.
01:10 Mamoudou fait partie de ces vendeurs.
01:12 On prend 1,5 mille, on vient vendre ça à 2 000.
01:15 Un lot, il y a 6.
01:16 On vend ça à 2 000, parce que souvent, ça le commerce.
01:21 Tu veux ou pas, c'est pas même Julat, ça peut finir.
01:24 Les usagers de l'Axe n'hésitent pas à s'en procurer.
01:29 Je n'en trouve pratiquement pas à Abidjan.
01:33 Donc quand je venais, j'ai vu qu'ils en vendaient, donc j'ai décidé de m'arrêter pour en prendre.
01:39 Pour ce que je sais de ce genre de produit-là, je crois que le prix est abordable.
01:44 Il faut les encourager parce que ça fait qu'on n'est pas obligé d'aller jusqu'à Adjame
01:49 ou au marché.
01:50 On peut s'en servir directement avec eux et c'est vraiment à louer.
01:54 C'est vraiment frais, vous voyez.
01:56 Autant sur le marché, souvent, c'est pas frais.
01:58 Autant à côté, comme on appelle ça, la lagune est là, tout, tout.
02:02 Donc on veut vraiment quelque chose de bio.
02:05 Donc c'est pourquoi je me suis arrêtée ici.
02:07 C'est très bon dans la sauce graine, avec du ponfoutou, ça passe.
02:10 Ces jeunes vendeurs ambulants travaillent souvent à perte.
02:15 Pour ne pas perdre une partie de ces crabes longtemps restés sous le soleil,
02:19 Mamoudou décide de se retirer à l'ombre pour les arroser.
02:23 Quand ça meurt, on n'arrive plus à vendre.
02:26 Donc voilà pourquoi j'ai été obligé d'arroser tout à l'heure à cause de la chaleur.
02:30 Le choix de la vente des crabes poilus et de poissons embordus de route n'est pas fortuit.
02:35 Quand on va frapper de porte en porte, ça marche pas tôt.
02:39 Donc on a préféré au moins s'arrêter sur le carrefour où les véhicules circulent,
02:44 comme c'est nouveau et international, pour pouvoir vendre un peu.
02:46 Ça sort mieux que la ville.
02:48 Qu'ils soient vendeurs de crabes poilus ou de poissons, le tout est de subvenir à ses besoins.
02:54 Pour ces activités, Nava, Hervé et Mamoudou et tous ces jeunes commerçants
02:59 n'hésitent pas à s'adonner à cœur joie.
03:01 La promesse est là, la moire au bas, le piot est arrière.