Le tabou de la pédocriminalité dans le sport français

Romain Molina

Je publie dans le bimensuel d'investigation le sujet de une autour de la pédocriminalité dans le sport français.  Un sujet tabou qui revient grâce à la commission d'enquête sur les dysfonctionnements des fédérations sportives à l'Assemblée nationale. Une commission qui dérange beaucoup...  Pour commander mon dernier livre : https://www.amazon.fr/guerre-bonnes-affaires-MOLINA-ROMAIN/dp/2491031337/ref=tmm_pap_swatch_0?_encoding=UTF8&qid=&sr=  Pour ceux voulant me suivre : - Facebook : https://www.facebook.com/RomainMolina11/ - Twitter : https://twitter.com/Romain_Molina - Soundcloud : https://soundcloud.com/romainmolina - Instagram (et oui, tout arrive dans la vie) : https://www.instagram.com/romain.molina/ - Mon site internet : https://www.romainmolina.com/

Transcript

00:00 Bonjour à tous et bienvenue.

00:01 C'est un sujet assez grave qu'on va aborder aujourd'hui,

00:03 qui est récurrent malheureusement sur la chaîne,

00:05 c'est le cas de la pédocriminalité dans le milieu sportif.

00:08 Puisque pour le bimensuel d'investigation français "La Brèche",

00:11 je fais le sujet de une autour de ce qu'on a appelé ce "silence d'or",

00:15 c'est-à-dire cet "omerta", ce tabou incroyable que représente la pédocriminalité dans le sport français.

00:21 Alors ça fait des années et des années que je m'évertue à dénoncer cela,

00:25 pas que ça se passe en France mais également à l'international avec bien souvent le silence,

00:30 pour ne pas dire la complaisance des instances des fédérations nationales,

00:33 mais également internationales.

00:35 Alors il y a des cas en voie là, on a vu récemment le Gabon,

00:39 ça a abouti nos enquêtes à un documentaire sur la BBC,

00:42 avec l'inaction évidemment de la FIFA à ce sujet-là.

00:44 Mais aujourd'hui c'est un sujet particulièrement français qui dépasse le monde du football

00:49 et c'est 40 ans d'omerta qui avait déjà été dénoncé il y a quelques temps.

00:52 Alors pour tous ceux qui suivent un peu mes travaux, mes enquêtes,

00:55 cet été j'avais été convi en audition à l'Assemblée Nationale

00:59 pour cette commission d'enquête relative au dysfonctionnement des fédérations sportives en France.

01:04 Une commission qui, avant même qu'elle n'ouvre,

01:07 avant même d'avoir sa première audition, avait reçu ce courrier assez virulent,

01:13 on va dire cela, du patron du comité olympique français,

01:16 M. David Lapartien, qui n'était d'ailleurs pas encore officiellement, je crois, le président,

01:20 mais qui signe sur un endette du CNOSF donc,

01:22 mettant en garde la rapporteuse, notamment vis-à-vis de ses accusations etc.

01:28 et en disant en gros, pour faire très simple, pour schématiser,

01:31 qu'est-ce que vous voulez faire, on est à un an des Jeux Olympiques.

01:34 Cette mise en garde vis-à-vis d'un regard externe aux affaires du sport

01:37 montre exactement le fonctionnement des fédérations sportives, nationales et internationales.

01:42 C'est-à-dire, si on a du linge sale, on le lave en famille,

01:45 on ne veut que personne ne regarde, que personne ne s'immisce dans nos affaires.

01:50 Et quelles affaires, me direz-vous, au niveau financier et autres ?

01:52 C'est bien simple, quand vous regardez l'ensemble des médias du monde entier,

01:56 on ne sait même plus où donner de la tête tant le sport est dérégulé.

01:58 Pour vous dire quand même une anecdote,

02:00 aujourd'hui à l'ONU, vous avez le bureau contre la drogue et le crime.

02:05 On a rajouté l'onglet sport.

02:07 C'est-à-dire que carrément aujourd'hui, l'industrie sportive a sa place à l'ONU

02:11 dans le bureau qui lutte contre le crime et la drogue, tellement cela est important.

02:16 On en parlera également dans mon prochain livre qui sort le mois prochain avec des chiffres ahurissants,

02:20 notamment concernant le football.

02:22 Je reviens donc à ce sujet-là.

02:23 Je suis invité, en juillet, je fais cette audition qui suscite dans le milieu sportif,

02:29 "multe romo".

02:30 C'est bien simple, directement le président de la FFKMDA,

02:32 Fédération de Kickboxing, Muay Thai et Discipline Associée,

02:35 M. Nadir Al-Wash, annonce porter plainte immédiatement,

02:38 ça fait des courriers, des communiqués, etc.

02:40 La menace de poursuites judiciaires, c'est un argument classique.

02:43 Alors là, c'est vain, c'est évidemment pour faire face,

02:46 parce que ce que j'ai dit dans cette commission ne peut pas être à tech.

02:50 Donc bref.

02:50 Mais en tout cas, derrière, il y a eu énormément de romo dans les fédérations sportives.

02:54 Plus les auditions avançaient, des autres personnes également,

02:56 et plus on se rendait compte du problème.

02:58 Et donc, qu'est-ce qu'a fait le mouvement sportif français à ce niveau-là ?

03:01 Il se range évidemment derrière son nouveau leader, son nouveau patron,

03:04 David Lappartient, membre des Républicains également,

03:06 et nouveau patron du CNOSF, le Comité Olympique Français.

03:09 On remarquera d'ailleurs que dans cette commission d'enquête,

03:11 les gens du RN, là, sont récemment partis,

03:14 parce que visiblement, on ne parlait pas assez d'islam, ou que sais-je encore.

03:18 C'est vrai, le thème c'était la pédocriminalité, ça n'avait rien à voir,

03:20 mais bon, c'est pas grave, donc ils sont partis.

03:21 Et les Républicains ne viennent quasiment plus.

03:23 Certains imaginent que cela peut avoir certaines connexions et connivences.

03:27 Donc, on a une commission dépeuplée,

03:30 une commission qui reçoit des pressions et des menaces politiques.

03:34 Alors, c'est exactement ce que j'ai dit d'ailleurs dans mon audition.

03:37 Et je le remercie.

03:38 À ce sujet, la Fédération Française de Football,

03:40 par l'intermédiaire de son président, Philippe Diallo,

03:42 a écrit un courrier, carrément, envoyé aux politiques, à l'Assemblée, etc.

03:45 pour...

03:46 Je serais le diable, je serais l'incarnation de Lucifer, plus ou moins,

03:50 en se demandant comment me prendre au sérieux, etc.

03:52 Patati pata... Et que ces gens-là font tout bien.

03:55 Donc, encore une fois, on a eu le courrier du CNOSF,

03:57 le courrier de la Fédération Française de Football,

03:59 pour dire surtout que tous ceux qui peuvent dénoncer,

04:01 ou tous ceux qui s'intéressent à ça, qui sont externes,

04:03 non, il ne faut pas les écouter, non, il ne faut pas les écouter, il ne faut pas les écouter.

04:05 Donc, pour la brèche, que, encore une fois,

04:08 je vous mets tous les liens pour ceux qui s'intéressent, pour s'abonner,

04:10 puisque c'est de la presse indépendante qui n'a pas vraiment beaucoup de moyens,

04:14 et qui mérite d'être connue.

04:15 Donc, j'ai mis tout leur réseau, j'ai mis le lien pour se procurer aussi,

04:18 ce journal, qui n'est pas encore à moi,

04:19 parce que je n'habite pas en France, comme vous le savez.

04:21 Et on a donc parlé de quoi ?

04:23 On a donc parlé de ce sujet de la pédocriminalité,

04:25 on pourrait parler tous les deux de la corruption, etc.

04:26 Parce qu'en fait, dans cette commission,

04:28 on se rend compte qu'elle dérange énormément, cette commission, quand même.

04:32 Il y a des témoignages...

04:33 Terribles.

04:34 De sportifs, notamment de haut niveau,

04:36 au tennis, au judo,

04:38 et on se rend compte qu'à chaque fois, les récits glaçants

04:40 mettent en exergue que les instances ou les clubs

04:44 ont fermé les yeux.

04:45 Rappelez-vous ce témoignage.

04:46 Mais ils ramènent des médailles.

04:48 Sous-entendu, ils ramènent des médailles,

04:49 il est intouchable, ma petite, il ne va rien dire.

04:51 On parle de personnes,

04:53 qui je tire mon chapeau pour en parler publiquement,

04:55 dont certaines ont été violées des centaines de fois quand elles étaient mineures.

04:57 Je tiens quand même à le préciser pour l'horreur que c'est.

04:59 Et donc, devant cette abomination,

05:02 on a une réaction de la rapporteuse, notamment,

05:04 qui a créé une plateforme pour recueillir des témoignages,

05:07 notamment sur ceux-ci, des violences sexuelles,

05:09 particulièrement faites aux mineures,

05:10 parce qu'on rappelle que malheureusement, c'est ça.

05:11 Cette plateforme, nommée "Balance ton sport",

05:13 suscite l'ire du ministère des Sports,

05:16 la colère froide de la ministre actuelle,

05:18 Amélie Oudéa Castera,

05:20 qui a vilipendé cette commission,

05:23 en expliquant qu'on cherche à faire du buzz

05:25 sur le dos des victimes, ou que sais-je encore,

05:26 et que le ministère, en effet, avait lancé une plateforme il y a quelques années.

05:29 Il y a même certains journalistes qui ont repris ces éléments de langage-là.

05:31 Alors, je leur pose une seule question.

05:33 En effet, c'est bien, c'était fait sous l'époque de Roxana Maracinanu,

05:37 une Roxana Maracinanu bien plus silencieuse, quand même,

05:41 lorsque les faits se passent dans le club de natation à les licenciés,

05:44 voire les enquêtes de disclos à l'époque,

05:46 on partenariat avec l'équipe,

05:47 y a un moyen spécial,

05:48 on pourrait se poser, évidemment, les questions sur ce depoids de mesure.

05:51 Néanmoins, en effet, c'est bien, il y a des signalements et tout,

05:53 mais on va poser une simple question.

05:54 Il y a la loi française, normalement,

05:56 l'article 40 du Code pénal,

05:58 ce qui fait que, sur ce que vous avez connu, c'est un crime,

06:00 vous devez le reporter.

06:01 Je rappelle que ces fédérations ont une mission de service public.

06:04 Or, on se rend compte, dans de multiples cas,

06:06 que ça n'a pas été le cas.

06:07 Sur la Fédération française de foot,

06:08 l'affaire San Jose et l'affaire Galetti.

06:10 Je rappelle également que, par exemple, sur la Fédération française de foot,

06:13 il y a un consensus médiatique

06:14 sur le fait qu'il y a un problème en matière de gestion des violences sexuelles,

06:18 notamment aux enfants,

06:19 et que même l'audit du ministère des Sports l'a confirmé.

06:22 Tout ce que, notamment, j'ai pu écrire, ainsi que d'autres.

06:25 Comment on peut m'expliquer

06:26 que si vraiment ce système du ministère fonctionne,

06:29 comment le ministère n'a fait aucune dénonciation

06:33 et d'article 40 eux-mêmes,

06:35 pour justement que tous les responsables qui n'ont rien dit

06:37 soient traduits en justice ?

06:38 Ou alors, il y a deux lois.

06:39 C'est-à-dire qu'il y a la loi pour nous

06:40 et il y a la loi pour les dirigeants sportifs.

06:42 C'est-à-dire, je couvre une agression sexuelle,

06:45 en Islande, par exemple,

06:46 quand c'est prouvé,

06:48 les 15 personnes du comité d'administration de la Fédération démissionnent.

06:52 En France, Fédération française de football,

06:54 il y a eu ces 40 ans d'Omerta,

06:56 il y a eu ce qu'on appelait la "grande muette"

06:58 en matière de violences sexuelles.

07:00 Aucune démission.

07:01 La seule personne aujourd'hui qui a des affaires en justice liées à ça,

07:04 c'est moi, qui m'a attaqué.

07:07 Je pense que ça vous dit un peu tout du système.

07:10 Le ministère, il fait quoi ?

07:11 Le ministère a les documents,

07:12 le ministère l'a dit dans son rapport d'audit,

07:14 et ce que le ministère a dénoncé

07:16 et a accentué le fait que,

07:18 oui, il y a le bourreau,

07:20 mais il y a les gens qui ont permis au bourreau de pouvoir exercer.

07:22 C'est exactement ce qui avait été dénoncé sur plein d'autres cas.

07:25 L'équitation.

07:25 Mediapart a fait d'excellentes enquêtes à ce sujet,

07:28 sur le fait que le président de la fédération,

07:29 il était bien au courant de cette pédophilie.

07:32 Qu'est-ce qu'on a fait ? Rien.

07:33 Maintenant, partons à la fédération de rollers et de skate,

07:36 qui avait eu de grands problèmes.

07:37 Les athlètes de l'équipe de France ont dû publiquement dénoncer,

07:41 ils se battaient depuis des années,

07:42 en reprochant à la direction un certain laxisme

07:44 vis-à-vis des violences sexuelles, notamment sur mineurs.

07:46 Et au final, on disait "non, non, rien du tout, etc."

07:48 Finalement, la vice-présidente et le président,

07:50 qui était vice-présidente du comité olympique français,

07:53 ont été poussés à la démission,

07:54 suite notamment à l'affaire de Sarah Abitbol.

07:56 Parce qu'en effet, il y a eu cette affaire au patinage,

07:58 équitation, rollers et skate,

08:00 on a eu des affaires au judo, athlétisme, football, basket.

08:03 Enfin bref, on se demande quel sport

08:05 n'est pas touché en France par ce phénomène-là.

08:07 Alors oui, on s'en rend compte dans cette commission,

08:09 qui, je le répète, dérange énormément de monde.

08:11 Et peut-être que cette commission ne fait pas tout bien,

08:13 encore une fois, faut pas dire que tout va bien.

08:15 Non !

08:16 Non moins il y a des gens qui essayent de réagir,

08:17 mais ce sont des gens externes au sport.

08:19 Donc, ils se prennent des pressions, des menaces.

08:22 Ce qui est exactement, encore une fois,

08:23 la définition du système mafieux,

08:24 voire la définition mise dans le petit Robert.

08:27 Donc à un moment donné, il est temps de dire stop,

08:29 parce que ce qu'on dénonce là,

08:31 en 2019, c'était une enquête qui révélait

08:33 le sport amateur de Disclose, Bikini, Longsplay,

08:36 exceptionnel.

08:37 Je vous mets le lien.

08:38 Vous n'avez qu'à lire, c'est effrayant.

08:40 Et on remarque que bien souvent, en fait,

08:41 les autorités gardent le silence.

08:44 Donc la question est là.

08:45 Pourquoi cette plateforme est nécessaire ?

08:47 C'est que déjà, il y a eu plus de 100 témoignages,

08:49 et croyez-moi, si tout allait bien

08:50 avec le ministère de la Fédération du Travail,

08:51 je n'aurais pas des gens de toutes les fédérations

08:53 qui me contacteraient pour m'expliquer tous les cas

08:54 qui concernent les violences sexuelles et tout le reste.

08:56 Ce qui montre qu'on a d'énormes dysfonctionnements.

08:59 D'ailleurs, si tout allait bien

09:01 et que le milieu du sport était presque sain,

09:02 comme je l'entends,

09:03 que ce soit du comité olympique ou du ministère des Sports,

09:05 pourquoi vous êtes inquiets ?

09:06 Pourquoi vous vous inquiétez, vous vous menacez ?

09:07 Pourquoi vous vous sifferez autant ?

09:10 Si vous n'avez rien à vous reprocher,

09:11 c'est cool plutôt qu'il y ait une commission

09:13 qui ait essayé de vous aider.

09:14 Pourquoi vous êtes aussi stressés ?

09:15 Il y aura des choses à cacher ?

09:16 Je ne sais pas.

09:17 Peut-être un petit chantage à la vidéo

09:19 pédopornographique au ministère des Sports.

09:21 Vous êtes au courant depuis mars

09:22 et vous n'avez rien fait, ce n'est pas bien grave.

09:23 On est habitués malheureusement.

09:24 Donc évidemment, le but des prochains mois,

09:26 ça va être de montrer à la France,

09:29 auprès de la République,

09:30 que le ministère des Sports,

09:32 depuis des années et des années,

09:33 c'est-à-dire qu'importe le ministère qui se succède,

09:35 et les cadres d'État,

09:36 ont couvert des choses absolument innombables,

09:38 notamment dans les sports de combat.

09:40 À un moment donné, il va falloir prendre une décision.

09:41 Qu'est-ce qu'on fait de ce ministère des Sports-là ?

09:42 Qu'est-ce qu'on fait de ces fédérations-là

09:44 qui ne respectent pas la sécurité des enfants ?

09:47 Qui, quand il y a une affaire,

09:48 quand ça implique l'un des leurs,

09:50 ont tendance à baisser la tête et à couvrir cela.

09:53 Est-ce que dans la loi française,

09:54 il n'y a pas un texte de loi, justement, pour ces gens-là ?

09:57 Normalement, oui.

09:58 Pourquoi on ne le met pas en application ?

10:00 C'est toutes ces questions,

10:01 dans ce dossier que je publie pour La Brèche,

10:03 qu'on parle, avec d'autres révélations,

10:05 des chiffres absolument terribles,

10:06 et une seule question.

10:09 Pourquoi le sujet de la pédocrinalité,

10:10 notamment dans le sport, reste un tabou ?

10:12 Pourquoi lorsqu'on l'évoque, on répond toujours à côté ?

10:15 On ne veut pas répondre.

10:16 Par exemple, la Fédération française de foot

10:17 ne répond en aucun cas à tout ce qu'on a mis.

10:19 On va attaquer directement celui qui dénonce.

10:21 Donc on est vraiment dans un système.

10:23 Ce n'est pas le violeur, ce n'est pas le prédateur isolé.

10:26 Parfois, ça peut exister.

10:28 Mais là, on est sur quelque chose qu'on pourrait appeler un réseau.

10:31 Un réseau qui est dénoncé depuis très longtemps,

10:33 qui l'a été par d'autres médias,

10:34 mais qui n'a suscité aucune réaction au niveau étatique.

10:37 Alors c'est vrai que pour des médailles,

10:39 c'est peut-être un peu bête,

10:40 on a les JO dans un an,

10:41 il ne faut peut-être rien dire et mettre ça sous le tapis.

10:43 Donc en effet, le silence est peut-être d'or, d'argent ou de bronze,

10:47 mais en attendant, des milliers d'enfants,

10:50 adolescents, sont et seront encore victimes de ce système de prédateurs.

10:55 Bref, à mon maigre niveau, c'est tout ce que je peux faire.

10:58 Et on va continuer ces prochains mois à dénoncer cela,

11:00 évidemment dans d'autres disciplines,

11:02 et pour des faits qui dépassent aussi les abus sur mineurs.

11:04 Dans le même temps, je tiens encore à préciser qu'aujourd'hui,

11:06 on a publié une autre enquête à celui-là dans le Guardian,

11:08 de ce qui se passe aux Zimbabwe, dans l'équipe nationale féminine.

11:10 Donc malheureusement, ce qui se passe en France, ça se passe aussi ailleurs,

11:13 et on se rend compte que ce que font les fédérations nationales,

11:15 en fait, elles copient simplement ce que font les fédérations internationales.

11:18 Alors évidemment, c'est très bien vis-à-vis de l'ONU,

11:20 maintenant on a ajouté le sport dans le rayon contre la drogue et contre le crime,

11:24 mais par contre, il va falloir faire des actions précises,

11:25 parce que c'est bien beau de sortir des graphiques décidées là,

11:28 mais je remarque que les gens du système,

11:29 souvent ils te disent "oui, oui, il faut plus de propreté, etc."

11:31 mais que les actes concrets, on les attend encore.

11:34 Donc encore une fois, à notre maigre niveau,

11:36 je remercie encore les gens de la Brèche pour leur courage là,

11:38 on fait cette une spécialement,

11:40 je remets les liens pour tous ceux qui s'intéressent,

11:42 pour soutenir cette presse indépendante dont on a cruellement besoin,

11:44 parce que malheureusement, il y en a beaucoup d'autres

11:46 qui par des conflits d'intérêt ou des peurs, ou que sais-je encore,

11:49 n'osent pas vraiment publier sur ce sujet bien trop tabou, depuis trop longtemps.

11:53 Bref, keep the faith, et on se dit à très vite sur la chaîne.

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