• hier
Depuis la reprise de l'US Créteil (N2, quatrième division française) par Bassam Al Homsi, le club vit dans une autre dimension.

Afin de faire jouer son fils, le président s'ingère un peu partout, tout en repoussant chaque avis contraire. Pis encore, la trésorerie s'épuise, les promesses d'investissement se sont envolées et certaines dépenses interrogent vraiment quant à l'utilisation de l'argent et de la généreuse subvention de la mairie...

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--- TIMELINE ---
00:00 Introduction
01:03 Plus d'un million en caisse au moment du rachat
02:00 La priorité : faire jouer/monter son fils à tout prix (en réserve)
03:05 Des factures qui interrogent (car, chauffeur, restaurants, apéro cocktail...)
06:06 682 000 euros de déficit l'an dernier !
06:50 Gare à ceux ne faisant pas jouer son fils (coach de l'équipe première, réserve...)
08:16 Rui Pataca, le béni oui-oui du président et les autres soufflant à l'oreille
09:00 "Bachar" Al Homsi, droit du travail, grève des joueurs/employés...
10:20 Conclusion

Catégorie

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Sport
Transcription
00:00Bonsoir à tous et bienvenue. Ce qui est beau avec le football, c'est qu'on est toujours surpris. On apprend toujours de nouvelles choses en
00:05termes de gestion. Je pensais avoir fait le pire du pire.
00:08Danes en D2 belge avec ce rachat qui a immédiatement coulé,
00:12Nior, Rouen époque Marek,
00:15Libourne, Tours, enfin vous avez vu toutes ces vidéos notamment sur ces clubs de division inférieure.
00:20Mais là je sais pas si on n'a pas la timbale dans le n'importe quoi et l'ubuesque.
00:25Bienvenue dans le club de la grève,
00:27l'US Créteil.
00:28Pensionnaire de 4ème disons française, le National 2. Un club connu Créteil qui à l'époque était en Ligue 2, en Nationale,
00:34l'Arc et l'Île-de-France, tout ce que vous voulez. Et là depuis la reprise par
00:39Bassam Al-Homsi, donc il y a à peu près deux ans, le club est littéralement en train de couler. Vous l'avez peut-être vu cette semaine, les
00:44saraillais, les joueurs se sont mis en grève. Alors que sportivement, le club est cinquième et fait une magnifique saison.
00:50Ça rappelle d'ailleurs Libourne l'an dernier avec des non-paiements, une gestion
00:54ubuesque et les joueurs se battaient presque pour la montée. Des fois, il y a une aventure humaine, il y a quelque chose qui se crée.
00:59Mais là, on est tellement dans ce sur-realisme que je ne sais pas par où commencer.
01:02Avant toute chose, on va rappeler que la présidence s'était tenue par monsieur Lopez. Auparavant, il y aurait
01:07quantité de choses à dire sur le club de Créteil, son micro-costes, toutes les affaires extra-foot, la gestion, enfin...
01:13Sauf que monsieur Lopez, qu'on l'aime ou pas, il laisse le club quand il part avec de l'argent dans les caisses. Il y a plus
01:19d'un million en caisses, facile. Donc en termes de trésorerie,
01:21Créteil, ça va.
01:22Arrive monsieur Allomsy, qui est très ambitieux au début et ça plaît beaucoup son discours. Il explique qu'il va investir, alors des fois il dit
01:295 millions en 3 ans, des fois il dit 15 millions, enfin bon. Il a quand même mis de l'argent au début, je crois qu'il parlait notamment de
01:33600 000 euros rapidement. Il y a de l'ambition, on a l'idée de faire un projet, on parle même de
01:37structures, on va faire un peu un espèce de spike, etc. Une salle, un bâtiment pour les joueurs, pour améliorer les conditions, enfin...
01:43Honnêtement, sur le papier, on a l'idée de professionnaliser le club, ça paraît très très bien.
01:47On va prendre des personnes pour cela, on est ambitieux, tu te dis ok, pourquoi pas ?
01:52Sauf que les problèmes arrivent rapidement. Le véritable souci à Créteil, c'est l'ingérence.
01:57L'ingérence d'un président qui va être un petit peu de partout. La moindre opposition,
02:00elle ne va pas passer. C'est-à-dire que les coachs, les dirigeants, même les entraînants de la réserve,
02:05ils s'usent très très vite. Le coach Massala, ensuite se remplaçant au bout des ouêtres, ils ont été virés.
02:10Dibartolemeo, c'était pareil. LDR STV, ce qui a corniqué le projet, c'était pareil. Pourquoi ? Parce qu'à un moment donné,
02:15ils n'ont pas dit oui aux désidératas du président. On va être très clair, la première volonté du président,
02:21c'est pour son fils, Adrien, de jouer. Alors, ça paraît beau, etc. Sauf que
02:26le sport, c'est pas parce que tu es fils, tu es père, tu es ce que tu veux.
02:29À un moment donné, c'est que tu dois le mériter. Et on va tout de suite, avant de critiquer ce que vous voulez,
02:33c'est un joueur qui était en l'équipe C de Créteil au tout début, il était assez jeune,
02:36et des fois, il jouait un petit peu avec la réserve, qui était en Régional 1. Et l'équipe C, c'était en Régional 2.
02:40Et déjà, je tiens à dire que c'est déjà pas mal. Quand vous arrivez en Régional 1, Régional 2,
02:44c'est quand même, globalement, très bien. Il y en a plein de joueurs qui aimeraient arriver à ce niveau-là.
02:47Sauf qu'à un moment donné, on met des pressions. C'est-à-dire, on appelle le coach, mon fils, il doit jouer.
02:50Sauf qu'à l'époque, en réserve, il n'est pas titulaire en réserve. Et notamment, tu ne veux pas le faire jouer, ok, tu dégages.
02:56Donc, il y a eu des pressions comme cela, et à un bout d'un moment, ça a commencé déjà à grincer des dents.
03:00Puis, outre ces ingérences pour son fils, notamment en équipe réserve, il y en a d'autres qui se sont dit, mais attends,
03:05Petit souci financier, si on continue comme ça, le club, ok, on a de l'avance en trésorerie, mais là, on va aller dans le mur.
03:10Alors, je ne parle pas des petits arrangements, des bails décidés là. Non, on va surtout évoquer une histoire de cars.
03:15Vous allez me dire, mais c'est quoi le rapport avec un bus ? En fait, c'est qu'à un moment donné,
03:18Créteil passait par un prestataire, comme tant d'autres, pour tous les déplacements.
03:21Ça coûtait à près de 25 000 euros l'année, ce qui est plutôt pas mal. Et puis, non. Prédon, il a dit, non, non, non,
03:27on va louer un bus. Un bus de lui-même, dont il était propriétaire, celui qu'il avait acheté.
03:32Finalement, ça passe. Bon, c'est un peu plus cher, c'est 20-30% de plus.
03:35Puis après, on se dit, attends, non, mais en fait, le chauffeur, un chauffeur, évidemment, au patron,
03:39qui vient d'Europe de l'Est, avant, on va le salarier. Alors, c'est exceptionnel.
03:43Le club de Créteil, en quatrième ligne française, a un chauffeur en CDI.
03:47Alors, j'en avais entendu dans ma vie, peut-être le PSG en a un, Monaco, Marseille,
03:50mais Créteil, en National 2, qui met un CDI à un chauffeur, puis alors, après, quand tu vois les factures,
03:55tu te dis, mais attends, en fait, le péage et l'essence, ah, mais c'est le club qui paye aussi.
03:58Alors qu'avant, avec le prestataire, c'était compris. Et on passe d'une note d'après 25 000 euros à quasiment 100 000.
04:03Mais attendez, c'est donc, OK, le bus appartient au propriétaire qui le loue au club dont il est président
04:10en faisant salarier le chauffeur qui travaillait avec lui, d'accord ? Vous comprenez un petit peu la logique ?
04:14Puis après, il y a les côtés restaurant. Alors, on sait très bien qu'il a repris un peu la cantine du maire à Créteil,
04:19je crois que c'est la parabole, et à certains restaurants, on est obligés de travailler avec le club.
04:23Vous avez notamment chez Charles, à Suisse et Ambry, et la Caravelle, à Bonneuil-sur-Marne,
04:27si je ne dis pas de bêtises, donc voilà, on va dire qu'on oblige certaines choses.
04:30Et puis, rappelez-vous, je vous disais, il y avait l'idée de faire un beau projet pro et tout,
04:34et donc on surveillait l'alimentation des joueurs, on s'est dit on va aussi créer une cohésion de groupe et tout,
04:38donc notamment sur certaines séances qui étaient un petit peu dures, pour éviter les soucis, derrière,
04:42il y avait le repas collectif. Et donc, on voulait éviter que ça soit n'importe quoi,
04:46donc on s'est mis d'accord au club, on va trouver un traiteur ou un restaurateur,
04:50et à peu près pour 6 euros par personne pour qu'ils puissent manger. Vous comprenez un petit peu l'idée ?
04:53Parce que, voilà, on essaie de ne pas non plus trop déborder, et sur le plan, c'est très bien, c'est une bonne idée.
04:58Ne vous inquiétez pas, ils vont aller dans un de mes restos, ok.
05:02Et puis tu regardes après la facture, tu te dis mais ce n'est pas 6 euros qu'on a facturé,
05:06c'est un peu plus du triple. Encore une fois, donc il y a le bus, il y a les restaurants,
05:12on pourrait parler aussi des apéros cocktails, mais tu regardes la facture, tu te dis mais ça appartient à qui ?
05:16Ah, puis attends, il y a aussi le côté des immeubles, machin, ouais, mais on ne paye en cash, ok, d'accord.
05:20En fait, tout ça pour dire quoi ? C'est que le club de Créteil, il a quand même quasiment 1 million d'euros de subventions publiques par an.
05:25Donc, je pose juste la question, je ne suis pas juriste, je n'accuse personne,
05:29je pose simplement la question pour ma curiosité, quand vous êtes un club qui vit principalement d'argent public,
05:34c'est le principal revenu si je ne dis pas de bêtises, 1 million quasiment par an,
05:37et que tu te rends compte que tu peux dépenser pour à peu près 25 000 euros, on va dire,
05:41avec un prestataire pour les déplacements, les bus, que finalement ça te fait 4 fois plus cher,
05:45et que tu te rends compte que le bus, il appartient au président qui le loue au club,
05:49plus le chauffeur, plus ce que je lui ai dit vis-à-vis des restaurations, tout ça.
05:53Alors lui, il dit ok, mais c'est bon, c'est moi, ce que je mets à gauche, en gros, je le récupère à droite, etc.
05:57Sauf que, je rappelle, il y a 1 million d'euros de subventions publiques, et cette subvention publique, elle sert à quoi ?
06:02Elle pose quand même quelques questions, conflits d'intérêts, et plein d'autres choses.
06:05Et c'est toutes ces petites ingérences-là qui commencent à avoir un petit souci,
06:08parce que le train de vie du club a complètement explosé avec ça, ce qui fait que là, attendez,
06:13682 000 euros de déficit sur l'an dernier, je répète, 682 000 euros de déficit.
06:18Alors là, sur les passages d'INCG, c'est génial.
06:21Donc les passages d'INCG, t'sais, t'as ton budget que tu prévisionnes.
06:24Bon, la masse salariale, on va mettre 15 joueurs. Ah bah oui, je savais pas qu'une saison, on le faisait avec 15 joueurs, maintenant, bah oui.
06:28Mais prenez les gens pour des imbéciles.
06:30Alors l'ADNCG, évidemment, bon bah...
06:32Ouais, allez, c'est bon.
06:33Alors là, l'ADNCG commence à encadrer et tout,
06:35parce qu'entre ce qu'on a planifié et la réalité,
06:38il y a un gros écart d'argent, ce qui fait que l'argent qu'il y avait en trésorerie de l'ancienne présidence, il est en train de faire...
06:43C'est en train de fondre. Et puis, comme je vous ai expliqué,
06:46là, il y avait les ingérences au niveau, on va dire, financier, structurel, ce que vous voulez.
06:49Sauf que maintenant, au niveau sportif, avant, c'était sur l'équipe réserve.
06:52Sauf que Adrien Lhomsy, le fils,
06:55montant une. Aujourd'hui, il a fait quelques matchs et tout ça.
06:58Et donc, on veut savoir le groupe. Le jeudi, le président, il veut savoir.
07:01Attention, il veut vraiment savoir.
07:02Et puis ensuite, là, aujourd'hui, on est en train de libérer quelques éléments forcifs. Enfin, attention.
07:05Et on a fait... On a clairement dit aux staffs, le fils, il doit jouer.
07:09Le fils, il doit jouer !
07:10Et donc, à un moment donné, tu as quelqu'un qui n'était pas titulaire en réserve tout le temps.
07:13Et maintenant, on veut le mettre en équipe première.
07:14Ce qui fait qu'il y a plein de joueurs, ils n'osent même pas parler devant le fils, etc.
07:17T'as l'impression que c'est l'œil de Moscou et tout.
07:19Et moi, je trouve que c'est très triste, même pour lui.
07:21Parce que lui, à la base, il n'a quand même rien demandé.
07:23Et je le répète, c'est déjà très bien de pouvoir jouer en RER 2.
07:26Il y en a plein qui aimeraient ça.
07:27Sauf qu'en fait, c'est pas rendre service, ni à son fils, ni à son club.
07:31Et donc, au milieu de tout ça, comme je vous l'ai expliqué, les coachs, on les dégage.
07:41Sauf qu'à Fleury, il y a le fils du propriétaire qui joue un petit peu.
07:43Donc, il y en a beaucoup qu'on dit « Ah, on a compris ».
07:45Sauf que M. Boumezouède, ça n'a pas non plus vraiment changé vis-à-vis de ce temps de jeu-là.
07:48Donc, en novembre, il a été débarqué.
07:50Faute d'argent, c'est Abba Chanfic qui va récupérer ça.
07:53Comme je vous l'ai dit, ça se passe bien et tout.
07:55Et puis après, là, on va le passer numéro 2.
07:57Parce qu'en plus, il y a une affaire...
07:58C'est assez sordide, la manière dont ça s'est réalisé quand même.
08:01Parce que d'ailleurs, il y a bien du courage pour lui dans tout ce qui est en train de se passer là.
08:05Et en gros, on a profité pour limite le mettre numéro 2 et tout.
08:08Parce qu'encore une fois, au tout début, le fils a un petit peu joué parce qu'il avait des blessés et tout.
08:11Puis ensuite, il y a eu le retour. C'était plus compliqué.
08:13On n'était pas très contents, sauf qu'il y avait les résultats.
08:15Et là, au milieu, vous allez me dire « Mais il n'y aurait pas un certain Rui Pataca ? »
08:17Vous savez, l'ancien attaquant portuais qui est au club depuis longtemps.
08:20Alors, Rui Pataca, tout le monde vous dira.
08:21En fait, tout ce que le dit le président, c'est « Oui, oui, c'est bien le président ».
08:23Alors, on ne va pas revenir sur les compétences de Rui Pataca.
08:26Tout le monde le sait, tous les gens à Créteil sont au courant.
08:28Et le problème, c'est « Oui, oui, président. D'accord, président. On ne sait pas trop ce qu'il fait et tout. »
08:31Mais en fait, il va valider à chaque fois ce que dit le président.
08:34Comme il le faisait dehors avant, ça aurait pu être n'importe quel président.
08:36Ce qui fait que beaucoup sont très énervés de par cette attitude-là.
08:39Et on pourrait parler également de M. Goncalves, celui qui avait fait le site à l'époque de Créteil.
08:43D'ailleurs, il appartient. Il appartient.
08:45Le site n'appartient même pas au club, quasiment. C'est à M. Goncalves.
08:48Pareil, je veux s'il m'ingérait, il y a d'autres personnes.
08:50Au tout début, il avait ramené quelqu'un, le président qu'il connaissait.
08:52Il ne savait pas s'il allait le mettre en CDD, en CDI, sauf que le mec ne connaissait rien au foot.
08:55Donc, tu as plusieurs personnes qui lui soufflent à l'oreille.
08:58Et lui, alors attention, « Le droit du travail ? Est-ce que je dois répéter la phrase exacte ? »
09:01Parce qu'il a dit qu'il allait se torcher le « Mmh » avec.
09:04Bon, ce n'est pas très bien quand même.
09:06Mais bon, moi, j'attends de voir d'attendre sa version.
09:08Je l'invite évidemment sur la chaîne parce que je pense qu'on pourrait rigoler
09:10en parlant de droit de travail, en parlant de la subvention, etc.
09:13Que dire d'autre que son surnom en interne, c'est Bachar.
09:15Bachar Al-Homsi.
09:16Ça vous donne un petit peu l'ambiance.
09:18C'est pour ça que les salariés et les joueurs se sont mis en grève.
09:20Ce n'est pas la première fois que ça arrive.
09:22Mais honnêtement, je n'ai jamais eu une gestion pareille.
09:24Enfin, je terminerai par toute cette ambiance de pression.
09:26Parce que même la femme du président appelle le coach pour dire qu'il faut faire jouer et tout.
09:29Enfin, il faut imaginer l'ambiance presque psychédélique.
09:32Sachant qu'il avait dit que là, vu que voilà ce que j'ai expliqué pour le coach, voilà.
09:36Ben là, on va peut-être en nommer un pour quelques semaines.
09:38Oui, tu vas ramener un coach pour quelques semaines.
09:40Donc la trésorerie, elle est en chute libre.
09:42On va attendre ce que va dire évidemment la DNCG cet été.
09:44Et ça n'empêche pas que le club tient pour le moment.
09:46Bravo aux joueurs et tout ça.
09:47Parce que là, on est en plus sur du low cost.
09:49Les subventions mises par le président, elles descendent.
09:51Compréhendant au tout début.
09:52Toutes les promesses, évidemment, ben rien ne s'est réalisé pour le moment.
09:55Alors, on verra ce qu'il dit parce que ce n'est pas non plus évident.
09:57Donc quand même, il y a des emplois au club de Créteil.
10:00Hein ?
10:01Et ce n'est pas de son ressort.
10:03C'était déjà à l'époque.
10:03Et ça, c'est un vrai souci.
10:05Il y a aussi toute la question vis-à-vis du maire aujourd'hui.
10:06Parce que oui, c'est bien beau.
10:08Il a la parabole, la cantine du maire, comme on dit.
10:10Je me doute que là, maintenant, le maire risque de ne pas être trop, trop, trop content
10:13vis-à-vis de ce qui se passe.
10:15En même temps, tu as aussi le souci avec les agents de sécurité.
10:17Enfin, ce n'est pas évident non plus l'US-Créteil.
10:19Pourtant, c'est un beau club.
10:20C'est un club nécessaire en Ile-de-France.
10:22Sauf que quand tu vois une situation pareille, elle ne rend service à personne,
10:25ni au club, ni à la famille.
10:27Mais comme il le dit souvent, si Créteil doit couler, ce n'est pas grave.
10:29Tant que je continue à prendre les décisions.
10:31Alors évidemment, il est invité à s'exprimer dans tout cela.
10:34Mais avant toute chose, c'est à ses joueurs, je pense à son staff et à tous ses employés
10:38auxquels il devrait peut-être répondre de certaines questions.
10:40Parce que ce n'est pas innocent qu'une équipe comme ça, qui en plus va bien sportivement,
10:44fasse autant de grèves.
10:45Et comme je le dis, je pourrais encore revenir sur le statut particulier avec l'association
10:47et tout le reste.
10:48Ce serait bien trop compliqué.
10:49Donc on va simplement souhaiter à l'US-Créteil un peu de paix et de répit.
10:52Et surtout, de garder la foi.

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