• l’année dernière
Jusqu'au 20 octobre c'est la grande inauguration de la 8ème salle du Family Cinéma de Saint-Just Saint-Rambert avec de nombreuses animations pour tous ! Cette semaine ne ratez pas des avant-premières, une soirée bande-annonce, la projection de "The Artist" et plein d'autres surprises !

Pascal Pacaly, amoureux de Saint-Etienne et de son histoire, signe un bel hommage aux "Gueules Noires" de la Loire et d'ailleurs ! dans son dernier livre ce fervent lecteur de littérature américaine nous parle aujourd'hui de sa ville et de son histoire minière

"7 à vous" c'est aussi les bons plans de la semaine :
- "La Fête du Livre" de Saint-Etienne
- Octobre Rose et les nombreuses animations proposées par la ville de Rive- de-Gier : l'exposition photo de Chloé Sorbe autour de l'artiste "La Tulipe Noire", qui réalise des tatouages de recouvrement post-mastectomie, avec l'association Sœurs d'encre à la Médiathèque de Rive- de-Gier
- Le nouveau spectacle de l'association "Côté Cour". Un spectacle sur le thème de la mer au profit de l'association "Rêves en scène" de Veauche
- Nouvelle édition de "Vieilles Pierres, Jeunes Plantes" au château de Saint Marcel de Félines avec pour thème cette année "Jardins d'hiver"

L'association que nous avons décidé de mettre en avant cette semaine se trouve à Précieux. "Les Chroniques de Curraize" prennent possession du Château de Curraize pour y accueillir de petits groupes de personnes pour des "Cluedos géants" ! Une immersion garantie avec costumes et personnages mystérieux ! Mais, au fait, qui a bien pu assassiner le maître des lieux ?

Dans notre "ligérien à l'autre bout du monde" rencontre avec Madeleine née à Saint-Étienne où elle a longtemps étudié. Elle a construit de gros projets comme par exemple la parution de son travail dans le design dans un ouvrage publié par la BU et PUSES pour la fête du livre de Saint-Etienne. Elle a toujours de gros liens avec Sainté mais, depuis un an, elle est installée au Danemark où elle est Exclu-Designer !

7 à vous" c'est aussi deux chiens proposés à l'adoption par la SPA de Saint-Etienne !

"7 à vous" présenté par Catherine Garnier

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Transcription
00:00 [Musique]
00:12 Bonjour à tous, très heureuse de vous retrouver une nouvelle fois sur le plateau de C'est à vous !
00:17 42 minutes de divertissement, vous le savez, et de nombreux rendez-vous proposés dans notre beau département,
00:22 le département de la Loire, vous le savez bien sûr, avec nos invités, il y en a beaucoup aujourd'hui.
00:28 Pascal Pacali, bonjour !
00:29 Bonjour !
00:30 Vous êtes là en tant qu'auteur, auteur d'un livre qui s'appelle "Les gueules noires, une histoire de sainté et ailleurs".
00:36 D'ailleurs, vous nous raconterez tout sur votre livre.
00:38 Avec plaisir !
00:40 Et vous serez à la fête du livre ?
00:41 Je serai à la fête du livre.
00:42 Ah bah bien sûr ! Vous êtes venu bien accompagné d'un ancien mineur stéphanoise, c'est Fernand Fresse.
00:49 Bonjour !
00:50 Bonjour !
00:50 Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:52 Vous avez même gardé votre tenue, c'est la tenue originale ?
00:55 Ah tout à fait !
00:56 Il vient de remonter, il m'a dit !
00:57 Oui, oui, oui !
00:59 Non, bien sûr que non !
01:00 Non, il y a un moment où je suis remonté.
01:02 On parle de vous dans ce livre !
01:04 Oui, tout à fait, oui !
01:05 On parle de vos compagnons aussi, "les gueules noires", hein ?
01:08 Oui, tout à fait !
01:09 Comme on les appelait.
01:10 Vous le savez, "les gueules noires", c'est aussi le nom maintenant d'un festival à la librairie de Paris,
01:14 "Les gueules noires du Polard", et c'est justement l'affiche, on vous voit toujours,
01:19 on voit une gueule noire, un mineur avec un casque comme ça.
01:22 Je suis très heureuse de vous accueillir en tout cas avec Pascal.
01:26 Nous accueillerons également Julie du Family Cinéma de Saint-Just-Orland-Berre,
01:29 que vous connaissez bien, Lilian !
01:31 Très bien.
01:32 Vous nous direz ce qu'il se passe au sein du Family, en tout cas c'est l'événement depuis quelques jours,
01:36 puisque le Family Cinéma inaugure sa 8e salle.
01:40 Elle nous dira tout sur cet événement qui va se prolonger jusqu'au 20 octobre.
01:45 D'autres rubriques, vous le savez, tout au long de l'émission,
01:47 et notamment les chiens de la SPA à adopter, avec Nathalie et Nadine,
01:53 mais pas Nadine, elle est en vacances avec Marie-Jo, qui sera là,
01:57 on est très contentes de retrouver Marie-Jo,
01:59 et bien sûr Elisa qui nous présentera aussi son lygérien à l'autre bout du monde.
02:03 Elisa, regardez ça, qu'est-ce que c'est mignon !
02:06 Elle est adorable, c'est Rita, elle a 7 ans, c'est une croisée boxère d'Og argentin,
02:12 c'est une chienne qui aime son indépendance.
02:15 Ça fait un drôle de mélange, et un beau mélange, en tout cas elle était cool.
02:18 Elle est super belle, elle est tigrée, j'adore son pelage.
02:22 A savoir qu'il ne faut pas la mettre avec de jeunes enfants dans son nouveau foyer,
02:26 mais sinon Rita est une vraie petite joueuse,
02:28 elle adore son ballon, elle n'arrête pas de jouer avec dans son boxe.
02:31 Là, elle est en soumission, elle peut faire ce qu'on veut.
02:33 Et là, elle a envie de jouer.
02:35 Elle a envie de jouer, c'est comment elle s'appelle déjà ?
02:38 Rita !
02:39 Rita, que vous pouvez aller découvrir à la SPA, plus amplement bien sûr,
02:44 dans le quartier Montmartre de Saint-Etienne, rue Florent-Evrard.
02:46 Il y a le site aussi qui s'affiche, Rita qui va laisser place à Marie-Jo,
02:51 et à un autre chien bien sûr.
02:53 Merci Nathalie, en tout cas, merci d'être avec nous sur le plateau tous les 15 jours.
02:57 Avec Marie-Jo qui va nous présenter un joli chien, un chien noir et blanc,
03:03 que l'on va découvrir. Comment s'appelle-t-il ?
03:05 C'est Mineulet, à 6 ans, c'est une race commune, arrivée au refuge fin juillet 2022.
03:13 Elle est timide au premier abord, enfin moi je ne l'ai pas vu.
03:15 Oui parce qu'elle regarde de haut à ses fesses, on ne voit pas sa tête.
03:17 On dit qu'il est timide, mais moi je ne l'ai pas remarqué, en tout cas quand je suis arrivée sur le plateau.
03:23 Voilà, très gentil, très doux.
03:25 Fais-le voir, prête-tête Mineulet.
03:28 On voit une grosse masse noire. En tout cas, il est bien dodu Mineulet.
03:33 Ah oui, bien mangé Mineulet.
03:35 Alors racontez-nous Mineulet, Elisa.
03:37 Voilà, Mineulet en fait, c'est une race commune qui est arrivée au refuge fin juillet 2022.
03:41 On le dit timide, mais moi, au premier abord, je ne l'ai pas trouvé.
03:46 Il est très cool en tout cas.
03:47 Il est très cool, il est très doux, il adore les caresses, il ne tire pas en laisse.
03:51 Et puis voilà, c'est un toutou plutôt posé.
03:53 Posé et très gentil à découvrir et à adopter si possible, vous le savez.
03:58 Faites votre possible, ils ont besoin de vous et de bénévoles également.
04:02 Allez les voir rue Florent-Evra dans le quartier Montmartre de Sainte-Étienne.
04:05 Merci Marie-Jo, à très bientôt.
04:07 Et on attend Elisa autour du plateau bien sûr, tout de suite.
04:13 Et on démarre avec vous Lilian, pour un passe-moi la sauce.
04:16 Un passe-moi la sauce, vous savez, c'est la chronique qui met en lumière le milieu associatif.
04:20 Et je suis allé aujourd'hui à Précieux, au château de Curaise.
04:25 Ah c'est génial, oui, j'adore ce passe-moi la sauce.
04:28 Allez-y.
04:29 Il est féérique, il a quelque chose de spécial ce passe-moi la sauce.
04:34 Donc Précieux, juste en face de Saint-Romain-le-Puy, vous savez.
04:37 Tout à fait.
04:38 Au château de Curaise, pour aller rencontrer une équipe qui fait partie de l'association "Les Chroniques de Curaise".
04:45 Et qui ont mis en place, à l'intérieur du château, un cluedo à taille réelle.
04:50 Un cluedo géant.
04:51 Un cluedo géant.
04:52 Donc ça veut dire qu'on reçoit un message avant, on s'inscrit, on reçoit un message avant.
04:56 On dit, il faut un mot de passe, un code, pour pouvoir rentrer dans le château.
05:01 Ah ça commence déjà comme ça.
05:02 Une fois qu'on arrive, on se met en tenue.
05:04 Là on est dans les années 1900-1909 exactement.
05:08 Donc on met les tenues du début du XXe siècle.
05:12 Et puis après on part dans une histoire folle, avec des acteurs évidemment qui connaissent l'histoire.
05:21 Et puis...
05:22 Et vous avez joué le jeu vous ?
05:24 Alors j'ai joué le jeu, non, c'était pas le but.
05:26 Moi j'étais là justement pour aller chercher les petites infos auprès des participants.
05:30 Mais je voulais pas jouer parce que tout simplement j'ai envie d'y retourner moi-même.
05:34 Alors les histoires vont changer, ils vont avoir de nouvelles histoires, ils vont évoluer.
05:38 Ils vont même faire des spéciales pour les enfants, pour Halloween, pour les fêtes de fin d'année.
05:42 Mais en tout cas, je vais vous laisser vous transporter dans ce château de Curaise,
05:48 avec une magnifique histoire.
05:51 Et il y a des entourloupes derrière les portes, vous verrez.
05:56 [Musique]
05:59 Passe-moi la sauce qui met en avant les bonnes initiatives du milieu associatif
06:03 nous transporte à Précieux, au château de Curaise, au début du XXe siècle.
06:08 Il semblerait que le maître des lieux ait été assassiné.
06:11 Mais qui a pu commettre ce terrible acte de cruauté ?
06:15 Ils vont être dix à être plongés dans l'aventure, cloué d'eau, à taille réelle.
06:21 Je t'appelle Jules ou Nicolas ?
06:23 Ah, Jules maintenant.
06:24 Dans le château c'est Jules, c'est ton nom de personnage.
06:27 Alors qu'est-ce que c'est que cette association, les chroniques de Curaise ?
06:31 On a monté cette association pour faire vivre le château, l'ouvrir au public,
06:36 que les gens voient l'intérieur de ce château qui est magnifique.
06:39 Et donc là on part dans les années 1900.
06:41 Là on va partir en 1909, les gens rentrent ici pour faire un cloué d'eau géant.
06:46 C'est-à-dire qu'ils vont mener l'enquête de A à Z,
06:49 et les gens rentrent vite dans le jeu du fait qu'ils sont costumés.
06:54 Tout le monde est en train de s'habiller.
06:55 Tout le monde est en train de se changer et ça va débuter.
06:58 On passe à l'ouverture du testament.
07:08 Déjà dans un premier temps je vais présenter à tous nos invités, d'autres invités qui sont présents.
07:13 Et ensuite, si cela ne vous embête pas, je vais lire une oraison funèbre.
07:18 Pour l'instant, pas beaucoup d'indices sur ce qui se passe.
07:23 On va y réfléchir et fouiller ce qui pourrait nous donner des pistes sur l'assassin des maîtres du lieu.
07:31 Alors Jeanne, vous travaillez ici depuis très longtemps.
07:34 Non, moi pas longtemps. Ça fait un an, peut-être deux, mais pas plus.
07:39 Et là tout le monde est monté à l'étage. Tout le monde vous a quitté ou vous a abandonné ?
07:42 Oui, certainement. Ils ont beaucoup à faire, servir tous ceux qui montent.
07:47 Voir Mademoiselle Charlotte, comment elle se porte.
07:49 Mademoiselle Amélie, si jeune, vous vous rendez compte, perdre son oncle ?
07:53 Ça n'a pas l'air facile.
07:54 Non, ce n'est pas évident. On y tenait beaucoup.
07:57 Bon courage, Jeanne.
07:58 Merci.
07:59 Tu es là pour renseigner, pour aider, pour... Comment ça se passe ?
08:02 Renseigner, guider, si ça va trop vite. Je freine.
08:06 Très bien. Ça se poursuit bien, là ? Ça avance ou pas ?
08:08 Ils n'avancent pas vite.
08:09 Ah, bon, les amis, vous les aidez un peu alors.
08:12 Je ne sais que trop bien à quel point nous partageons le goût des belles choses et quelques frivolités.
08:19 Violette qui est qui ?
08:20 Violette.
08:22 À la recherche de Violette, du coup.
08:24 C'est ça. On va trouver qui est Violette.
08:25 Là, on a envie de se mettre en équipe ou on a envie d'être assez perso ?
08:30 On est tous coupables, potentiellement. On a tous intérêt.
08:33 Donc j'ai envie de ne pas être parasité par les idées des autres.
08:36 Très bien.
08:37 C'est extraordinaire parce que même entre nous, on essaye de jouer notre rôle.
08:42 Même entre personnages qui ont un peu du mal à s'entendre, on arrive à s'envoyer des pics.
08:47 C'est assez drôle. On s'amuse vraiment bien, nous aussi.
08:50 Et si vous aussi, vous souhaitez élucider le mystère du château de Curaise,
08:56 alors rendez-vous avec l'association Les Chroniques de Curaise
09:00 qui vous prévoit plein d'autres histoires pour les petits et pour les grands.
09:06 Pour les petits et pour les grands. Avec d'autres histoires. On l'a bien compris.
09:09 Exactement.
09:10 En tout cas, bravo pour ce nouveau passe-moi la sauce des studios Chroniques de Curaise.
09:14 C'est une très belle immersion.
09:16 Et le premier bon plan de cette émission, c'est bien sûr la 37e édition de la Fête du Livre de Saint-Etienne.
09:25 On en parle avec vous, Pascal, dans quelques instants.
09:28 C'est ce vendredi et c'est jusqu'à dimanche.
09:31 C'est l'ouverture aux autres, au monde, à la grande variété des pratiques culturelles, scientifiques et artistiques.
09:36 Allez à la rencontre de ces nombreux auteurs qui vont venir pendant trois jours
09:40 qui pratiquent la Fête du Livre, Lilian.
09:42 Malheureusement, je ne suis pas très bon dans cet exercice.
09:47 Vous faites l'effort. Vous rencontrerez des auteurs qui vont vous donner l'envie.
09:54 On a toujours le droit à un petit dessin, un autographe. Moi, j'adore.
09:58 - Ah oui, oui, je vais du côté de la vidéo aussi. - Ah c'est bon, t'adorais. Oui, je me suis trompée.
10:01 - Oui, oui, moi j'aime bien. - Vous aimez bien.
10:03 Et puis alors, le parrain cette année, c'est Éric Emmanuel Schmitt.
10:06 Allez le rencontrer, si vous voulez justement, un autographe.
10:10 Qu'est-ce qui vous plaît le plus, vous, Pascal, dans la Fête du Livre ?
10:13 Plutôt que ce qui me plaît le plus, c'est se dire que les livres, pour moi, je le dis toujours,
10:18 c'est les livres sur le savoir. On vit dans une société.
10:21 Malheureusement, il y a un nivellement culturel par le bas.
10:25 Et dans les livres, on peut mieux comprendre le présent en s'inspirant du passé.
10:30 Donc moi, j'incite vraiment tout le monde à aller à la Fête du Livre,
10:33 parce que vraiment, on apprend beaucoup, beaucoup de choses à travers les livres.
10:36 - Alors, c'était la transition pour venir jusqu'à vous, bien sûr,
10:40 parce qu'on va parler d'un livre, "Les gueules noires", une histoire de sainteté, bien sûr,
10:45 et d'ailleurs, parce que les gueules noires, il n'y en a pas qu'à sainter.
10:48 Il y en avait aussi dans le nord de la France. Vous n'allez pas me dire le contraire, vous,
10:52 Fernand Fresse, une ancienne gueule noire. Vous êtes fier d'être une gueule noire ?
10:56 - Tout à fait, oui, bien sûr. - Approchez-vous bien, qu'on vous entende.
10:59 - Oui, oui, bien sûr, tout à fait. - Vous avez quel âge, si ce n'est pas indiscret ?
11:03 - Un. - Vous êtes obligé de le dire.
11:06 - C'est une question à 10 euros.
11:09 (Rires)
11:11 - Donc, j'ai 84. - Vous ne les faites pas du tout.
11:15 - Oui, c'est... Bon, la mine que l'on serve. - C'est ce que j'allais dire,
11:18 parce que quand j'ai parcouru le livre, "Le charbon dans la peau", pour Fernand Fresse,
11:23 alors souvent, les mineurs, on disait justement qu'ils étaient très impactés par ce charbon.
11:28 Alors, le charbon dans la peau, bien sûr, c'est une métaphore, mais vous,
11:32 vous l'avez aimé, ce charbon, quand même ? - Ben oui.
11:35 - Bien obligé ? - Je fais de l'yaourt travaillé en objet de l'avoir aimé.
11:39 Il n'y a pas de souci, c'est sûr.
11:41 - Alors, vous êtes fier aussi d'être dans le livre de Pascal.
11:44 Pourquoi avoir écrit un tel livre, Pascal ?
11:46 - Si je peux me permettre de compléter, c'était "Le charbon dans la peau",
11:49 il y a une sorte de jeu de mots. - Oui.
11:51 - C'est parce qu'en fait, les mineurs, la plupart des mineurs,
11:54 avaient la silicose qui est due donc à la poussière.
11:56 - C'est ce que je disais, qu'ils étaient souvent malades.
11:58 - Voilà, donc c'est une sorte... Voilà.
12:00 Et tous les mineurs, on le voit, ils travaillaient dans des conditions
12:03 complètement extrêmes, qui seraient aujourd'hui totalement impossibles.
12:07 Et c'était intéressant de... C'est un devoir de mémoire.
12:11 En fait, ça a commencé il y a un peu plus d'un an,
12:13 lors du dernier Forum des Associations, à Saint-Etienne.
12:15 Et j'ai rencontré ceux qui gèrent le président du musée des Amis de la Mine.
12:21 Et il m'a fait comprendre, les mineurs, ceux qui sont descendus au fond,
12:24 il y en a de moins en moins. Forcément, avec le temps, ils disparaissent.
12:27 Et si je voulais faire quelque chose dessus...
12:29 - C'était maintenant. - C'était maintenant ou jamais.
12:31 Donc pendant un an, j'en ai rencontré. - Il en reste combien ?
12:34 - Après, c'est impossible à dénombrer.
12:37 - Non, non, le département, vous savez pas non plus.
12:39 - Non, non, c'est impossible à dénombrer.
12:41 - Il faut savoir qu'à la grande époque du bassin minier sur Saint-Etienne,
12:45 on a compté jusqu'à 1000 puits de mines.
12:48 Donc pas tous à la même époque, évidemment, mais disséminés un peu partout.
12:53 Et oui, alors il y a des gens qui...
12:56 Fernand est le plus jeune, je pense, avec ses 84 ans.
12:59 Et j'ai pu interroger aussi des personnes, des anciens mineurs qui ont 100 ans.
13:03 Et là, c'est vraiment aussi très intéressant,
13:05 parce qu'ils ont vécu la Seconde Guerre mondiale.
13:08 Donc ça parle de la mine, mais aussi de l'identité culturelle de Saint-Etienne,
13:12 de l'histoire de Saint-Etienne.
13:13 Donc la mine à travers la Seconde Guerre mondiale.
13:15 Et donc on apprend vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses
13:17 si on aime notre histoire locale.
13:19 - Oui, c'est un livre très, très intéressant.
13:22 Je disais, vous êtes descendu à quel âge au fond de la mine ?
13:25 - Moi, j'avais 17 ans. - 17 ans.
13:27 Parce que j'en ai connu qui avaient 14 ans.
13:29 Est-ce que vous vous rendez compte, 14 ans, descendre au fond d'une mine ?
13:32 - Ça, c'est l'époque germinale. - Oui.
13:35 - Alors après, ils ne descendaient pas tous au fond de la mine à cet âge-là.
13:38 Ils commençaient par des métiers très, très simples.
13:40 Appuyer sur un bouton, ouvrir une porte, c'était pas...
13:43 - Non, mais quand même, c'était un sacré job,
13:47 Pascal le disait à l'instant, humainement parlant.
13:51 - Aujourd'hui, c'est plus possible.
13:52 - C'est plus possible d'avoir de telles conditions de travail.
13:55 Vous en gardez-vous quel souvenir ?
13:58 De multiples, j'imagine.
14:00 - Oui, tout à fait. Bon, des bons et plutôt des mauvais aussi.
14:03 - Il y a plus de mauvais que de bons. - Oui, les accidents...
14:06 - Le coup de grisou.
14:07 - Même moi, j'étais victime d'accident à 20 ans.
14:09 J'ai eu la jambe pratiquement écrasée, soin éboulement.
14:12 Bon, j'ai de la silicose aussi, je suis reconnu.
14:15 Voilà, donc il y a des bons souvenirs, il y a des bons souvenirs quand même.
14:18 Bon, la Sainte-Barbe, des trucs comme ça.
14:20 - La Sainte-Barbe, et puis aussi la cohésion entre vous.
14:25 - La grande solidarité qu'il y avait. - La grande solidarité, tout à fait.
14:27 - Ah oui, ça, je ne l'ai jamais retrouvé ailleurs.
14:29 Non, ça, c'est clair, on était très solidaires.
14:32 Il n'y avait pas de différence entre Pierre, Paul ou Jacques.
14:35 On partait du principe, on était tous noirs.
14:38 - Ah, les gueules noires, on y revient.
14:41 C'est vrai que quand vous remontiez, vous étiez noirs ?
14:44 - Tout à fait, oui, bien sûr.
14:46 Noirs comme le charbon, quoi.
14:48 - Oui, bien sûr, j'imagine bien.
14:50 D'où vient l'expression "les gueules noires", Pascal ?
14:53 - Alors là, on ne saura pas d'où c'est venu,
14:56 mais oui, c'est parce qu'il remontait tout noir.
14:58 Et c'est vrai que, juste pour rebondir sur le côté solidaire,
15:01 les gens, comme on en parlait, et souvent, d'ailleurs,
15:03 ils avaient la larme aux yeux, parce que comme ils sont très âgés,
15:06 ils ont vécu dans une société qui est totalement différente de la nôtre,
15:09 sans évidemment tous les réseaux sociaux.
15:11 Et cette société actuellement, je pense qu'ils ne s'y retrouvent pas.
15:14 Et ce côté solidaire avant, voilà, moi, je les ai interrogés,
15:17 ils avaient vraiment la larme aux yeux et c'est vraiment poignant, quoi.
15:20 Ils se rappellent ces moments de solidarité,
15:22 qu'ils s'échangeaient de l'argent,
15:24 ils se donnaient de l'argent qu'il n'y en avait pas assez
15:26 pour s'acheter du matériel.
15:28 Et c'est des choses, malheureusement, qui tendent à disparaître.
15:31 - Qui tendent à disparaître. Vous en avez interviewé combien pour ce livre ?
15:34 - Là, il y en a une douzaine. Je parle aussi de la Sainte-Barbe, des Crassiers.
15:37 - Bien sûr. Alors, on les a vus en image, les fameux Crassiers,
15:40 qui existent encore, bien sûr.
15:43 Ce ne sont plus les mêmes qu'à votre époque, je veux dire,
15:46 maintenant, il y a de la végétation, enfin bon, voilà.
15:48 Et là, on parle des entrailles, vous le dites dans le livre,
15:50 les entrailles de la bête.
15:52 Il y a une photo, d'ailleurs, qui représente ce puits.
15:54 - Et puis, "crassier", c'est un terme, Stéphane, parce que sinon,
15:57 c'est "téril". - C'est les "térils".
16:00 - C'est vraiment notre jargon. - Vous venez de me le dire,
16:02 parce que moi, je ne le dis jamais, les "térils",
16:04 je suis pure stéphanoise. - Les "crassiers".
16:06 - Je dis souvent les "crassiers".
16:08 - Donc, c'était normalement les deux mamelles de Saint-Etienne.
16:10 - Oui. - C'est ce qui s'est appelé.
16:12 - Regardez, maintenant, il y a beaucoup de végétation dessus.
16:14 - Et en fait, avant, dans les années 60, ça dégageait du soufre,
16:17 en bas, il y avait une sorte de, pas de petit lac, mais un petit,
16:20 tout petit lac, on va dire, et il dégageait.
16:22 - C'est vrai. - C'est vrai, on ne sait pas si c'est vrai,
16:24 mais ça dégageait du soufre, et souvent, on croisait les mères de famille
16:27 qui promenaient leurs enfants, parce que s'ils avaient une maladie,
16:29 ça pouvait guérir, voilà, c'est après, c'était, c'est ce qu'on disait.
16:33 - La coqueluche. - Voilà, la coqueluche.
16:35 - Ah, pour soigner la coqueluche. - Oui, le soufre.
16:37 - Les entrailles de la bête, vous, vous en gardez quoi ?
16:40 C'était vraiment comme une bête ? Enfin, je veux dire,
16:44 vous l'appréhendiez ? - On l'appréhendait, oui,
16:49 il y a des jours qu'on n'était pas trop en forme pour descendre,
16:52 on savait les dangers qu'il y avait aussi,
16:55 on sait bien quand on descendait, mais on ne savait pas si on remontait.
16:58 - Le coup de grisou ? - Ben, un coup de grisou, éboulement,
17:01 tous les accidents qu'il peut y avoir au fond, il y a beaucoup d'accidents,
17:05 il y a eu, il faut savoir qu'on avait quand même une clinique privée,
17:09 la clinique Buisson, rue Buisson, qui était réservée aux mineurs,
17:12 pour les gros blessés, quoi. - Tous les jours, on l'avait,
17:15 cette appréhension ? - Pas tous les jours, non,
17:18 mais si le poste du matin, quand on descendait,
17:21 bon, ça ne chahutait pas, ça chahutait, retour, malgré la fatigue,
17:25 de retrouver sa famille, de retrouver les gens, on sortait d'un autre monde.
17:29 - Vous, vous étiez à Saint-Etienne ? - Oui, puis Corio, où il y a les mineurs.
17:32 - Celui qu'on a montré, le plus connu, puis le musée, maintenant.
17:35 - Oui, voilà. - Vous emmenez, si vous avez des petits-enfants,
17:38 vous les avez emmenés ? - Ben oui, puis j'ai fait le guide
17:41 pendant 24 ans. - Ah, très bien, vous le connaissez parfaitement.
17:44 - Ah oui, oui, bien sûr. - Et c'est toujours une belle fête,
17:47 du coup, je pense, au mois de décembre. - Vous y participez chaque année, j'imagine ?
17:52 - Saint-Barbe, c'est une certitude. - Ah oui, oui, oui.
17:55 - C'est plein d'émotion, de participer à cette fête. - Oui, tout à fait.
17:58 Je l'ai remis au jour en 1999...
18:02 Non, 16, pardon, 96. Donc ça fera la 27e année que je la porte.
18:07 - Lilian, vous irez avec votre caméra ? - Bien sûr.
18:10 - Comment on fait la Saint-Barbe ? - Et en plus de ça,
18:13 on voit le... On a un engouement depuis deux ans
18:17 au sein de la ville de Saint-Etienne, avec tous les bars, les restaurants
18:21 qui se sont mis avec vous, et vraiment, il y a eu une émulsion
18:24 depuis un peu près deux ans, je dirais. - Je crois qu'ils ont sorti une bière,
18:28 même, à la Saint-Barbe. - La bière de la Saint-Barbe.
18:31 - En fait, ça vient d'une association, donc celui qui gère l'association,
18:35 j'en parle dedans, est le petit-fils d'un ancien mineur,
18:38 et il s'est dit... Il voulait remettre au goût du jour
18:41 pour que les jeunes comprennent un petit peu leur passé.
18:44 - C'est un peu le devant de mémoire, toujours ? - Oui, et puis surtout,
18:47 il disait, Saint-Etienne, la mine, on le voit comme quelque chose
18:50 de négatif, et lui, il disait non, moi, je veux le voir comme quelque chose
18:53 de festif aussi, parce que c'est vrai qu'on a souvent cette image
18:56 de Gérard Monelle, alors que des fois, quand même, il faisait la fête...
18:59 - Mais il en ressort toujours du bon, c'est ce que disait Fernand,
19:02 la solidarité, l'entraide, il y avait quand même aussi des moments,
19:05 j'imagine, les fêtes aussi, autour de la mine. De toute façon,
19:08 il y avait des fêtes, donc il fallait quand même en trouver des moments festifs.
19:11 Alors, il y a Saint-Etienne, mais aussi dans le livre, vous parlez de Fermini.
19:14 - Oui, parce que j'ai mis Londènes, en fait, donc il y a la Ricamari,
19:17 Roche-la-Molière et Fermini, et un petit peu aussi de Chambon,
19:20 parce que moi, étant originaire du Chambon-Faujrol, ça me tenait
19:23 beaucoup à cœur, et puis voilà, il s'est passé beaucoup de choses
19:26 aussi à Roche-la-Molière, vraiment dans l'histoire locale,
19:29 à Fermini aussi, il y a eu aussi des combats entre CRS
19:32 et mineurs grévistes, et il y a eu un mort, et à l'époque,
19:35 il n'y avait pas autant de presse qu'aujourd'hui,
19:38 mais ça avait fait beaucoup de bruit. Et la Ricamari,
19:41 c'est intéressant parce que c'est aussi, comment dire,
19:44 c'est au niveau, on va dire, politique, c'est pas la même chose,
19:48 ils ne vivaient pas la mine comme... Il y a un épisode où, je ne sais plus,
19:53 un des anciens mineurs, en fait, il passe de Saint-Etienne
19:56 à la Ricamari, et à un moment donné, on lui reproche de dire
19:59 "mais comment ça, tu manges avec le gouverneur ?"
20:01 Les gouverneurs, c'était le niveau au-dessus, et donc c'était vu
20:04 comme le patron, et on lui dit "tu manges avec le patron,
20:06 mais c'est pas bien", donc c'était rigolo un peu,
20:09 ces différences politiques qu'on retrouve peut-être encore aujourd'hui,
20:11 donc voilà, la mine a aussi vécu là-dessus.
20:14 - Alors en fait, dans ce livre, on retrouve tout ça,
20:18 les témoignages, l'histoire aussi, vous allez nous lire un extrait
20:22 de votre livre, Pascal, et on pourra aller à votre rencontre,
20:27 vous expliquerez tout ça ce week-end à la fête du livre aussi.
20:29 - Après l'extrait ou avant l'extrait ? - Non, non, allez-y, allez-y.
20:31 - Alors en fait, oui, j'ai la chance de participer à la fête du livre,
20:34 et surtout, le dimanche après-midi, à 16h30,
20:40 il y aura donc une rencontre avec les anciens mineurs,
20:44 salle Lebrun, à la mairie, et je pense qu'il faut vraiment venir,
20:48 c'est gratuit, c'est accessible à tout le monde,
20:50 il faut vraiment venir parce qu'il y aura plusieurs anciens mineurs
20:52 qui seront présents avec une rencontre et des débats,
20:54 et c'est assez rare qu'ils soient tous présents,
20:56 donc si les gens, ils ont vraiment des questions,
20:59 ils pourront leur parler et même raconter des anciens souvenirs.
21:02 - Fernand, vous y serez, bien sûr. - Ah oui, d'office.
21:06 - Allez, on vous écoute lire cet extrait.
21:08 - Alors c'est un extrait sur le musée de la mine,
21:11 et donc je parle, en fait, je reviens sur les cages
21:15 qui sont les ascenseurs dans lesquels on descend, en fait.
21:18 Donc il y en a deux, qui peuvent chacune contenir 35 personnes.
21:23 Évidemment, on ne descendra pas à 725 mètres au fond,
21:27 mais seulement à 7 mètres.
21:29 La galerie a été entièrement reconstituée.
21:31 N'oublions pas que la plupart du temps, et là, je cite Fernand,
21:35 été comme hiver, il faisait 35 à 40 degrés,
21:38 mais plus que ça, c'était surtout le taux d'humidité
21:40 le plus pénible à vivre.
21:42 Pense bien qu'il était à plus de 60 %, ce qui veut dire
21:45 qu'en 8 à 10 heures de travail, on perdait autant de litres de sueur.
21:48 Quasi un par heure, du coup, on n'arrêtait pas de boire.
21:52 Et donc, c'est vraiment des conditions de travail,
21:56 ils avaient des masques en plastique, ils ne les mettaient pas
21:58 parce que ça fondait sur la peau, et du coup, ça les protégeait.
22:01 On se trouve très très avantagés maintenant,
22:04 très chanceux de vivre à notre époque, entre guillemets,
22:07 par rapport à ce travail qui a été, j'imagine, qui marque une vie.
22:11 C'est un travail qui marque une vie.
22:13 On devient mineur. On est un homme, mais on est un homme mineur.
22:16 Voilà, tout à fait, oui.
22:18 Mais bon, c'était l'époque qui était comme ça.
22:21 En tout cas, bravo et félicitations pour tout ce que vous avez fait.
22:24 Merci.
22:25 Le devoir mémoire, c'est important.
22:27 Donc, vraiment, merci d'être là, sur le plateau,
22:30 et puis d'aller à la fête du livre, de rencontrer encore
22:33 les gens qui sont intéressés, et puis d'avoir été guide au musée de la mine.
22:37 Oui, voilà. Puis je suis fier de représenter tous les anciens mineurs
22:41 qui sont malheureusement, ils sont disparus, bien sûr.
22:44 Il y en a beaucoup qui sont disparus, c'est vrai.
22:46 Moi, je me rappelle plus jeune, je me rappelle le témoignage
22:48 quand j'allais justement au musée de la mine avec l'école.
22:51 Vous en avez fait les écoles ?
22:53 Eh oui, et oui, oui, oui. J'ai dû vous rencontrer justement plus jeune
22:56 au musée de la mine, et ça m'avait vraiment marqué de vous voir.
22:59 Ah oui, mais une petite anecdote, une infirmière qui m'a fait une prise de sang,
23:03 elle m'a dit "ah, Fernand, mais vous ne travaillez pas la mine ?"
23:07 Donc, elle était gamine, quoi, elle était à l'école.
23:10 Elle se rappelait de moi.
23:12 Merci, Fernand. On pourrait passer beaucoup de temps avec vous, Pascal.
23:16 Mais moi, la seule chose que je dis, il faut lire le livre.
23:19 Vous voulez rajouter quelque chose sur votre livre ?
23:22 Non, après, je voulais juste quand même rajouter un petit détail,
23:26 c'est que souvent, on croit qu'il y a beaucoup de mineurs qui étaient forcés,
23:30 mais il y a beaucoup de mineurs qui allaient d'eux-mêmes volontaires
23:33 parce que c'était plus payé, il y avait des meilleures conditions.
23:36 Et ça, pareil, on a toujours cette image de germinal, de miséreux,
23:40 et vraiment, il y a beaucoup de reportages qui disent "non, mais moi,
23:42 j'y suis allé parce que c'était mieux payé", et ils y allaient très très jeunes.
23:46 Et vous savez ce qu'on disait sur les femmes de mineurs ?
23:48 Femmes de mineurs, femmes de seigneurs.
23:50 Je ne suis pas tout à fait d'accord, parce qu'elles avaient le même boulot.
23:53 Oui, ils avaient des avantages, ils étaient logés.
23:56 À l'époque, ils n'avaient pas de souci de payer le loyer, le chauffage,
24:00 et surtout le jardin.
24:02 Et c'est pour ça qu'on disait "femmes de mineurs, femmes de seigneurs".
24:05 Ah oui, on faisait nos conserves, on n'avait pas de télé à l'époque,
24:09 ni de voiture, on vivait sur le jardin.
24:12 Très bien, en tout cas, merci.
24:14 On découvre tout ça dans le livre de Pascal Pacali,
24:17 que vous irez voir à la fête du livre ce week-end.
24:19 Vous l'aurez compris.
24:21 Et vous le savez, tout au long de ce mois d'octobre,
24:27 on parle aussi "Octobre rose" avec les nombreuses manifestations
24:31 proposées dans notre département.
24:32 Et il y en a beaucoup, et notamment, on parlait de Rive de Gillet,
24:37 qui s'engage et qui soutient "Octobre rose"
24:41 avec de nombreuses manifestations, notamment jeudi 19 octobre,
24:45 au cinéma Chaplin, rencontre et projection du film
24:48 "Notre corps" de Claire Simon, un documentaire époustouflant
24:52 en forme d'odyssée sur les corps, les corps meurtris
24:55 par le cancer du sein.
24:57 Et puis, il y a aussi, bien sûr, à Rive de Gillet,
25:01 une exposition en place.
25:03 C'est jusqu'au 28 octobre, "Allez rencontrer l'artiste,
25:06 la tulipe noire", c'est une dame qui tatoue ses corps meurtris,
25:10 justement, qui recouvre les plaies.
25:13 On découvre la photographe tout de suite,
25:16 qui a préparé cette exposition et qui a mis en valeur
25:20 la tulipe noire. On l'écoute.
25:22 Bonjour, je suis Chloé Sord, je suis photographe d'émotion,
25:26 et j'ai été accueillie par la médiathèque de Rive de Gillet
25:28 dans le cadre de "Octobre rose" pour réaliser une exposition photo
25:32 autour de trois portraits de femmes face au cancer du sein.
25:36 Le premier portrait est le reportage d'une tatoueuse,
25:39 Irène Arzen, de la tulipe noire, qui s'occupe de recouvrement
25:43 d'une cicatrice post-cancer. Et les deuxièmes et troisièmes portraits
25:46 sont des séances photo intimistes visant à montrer l'émotion
25:50 que traversent ces femmes à différents stades de la maladie
25:53 et la résilience et la combativité dont elles font preuve.
25:56 Donc, je vous invite à venir découvrir ces trois histoires lumineuses
25:59 à la médiathèque de Rive de Gillet.
26:01 On ira à la médiathèque de Rive de Gillet, c'est jusqu'au 28 octobre.
26:05 De nombreux rendez-vous proposés par la ville de Rive de Gillet.
26:08 Et j'aimerais qu'on revoie justement le processus comme ça
26:12 de cette tatoueuse qui est vraiment formidable,
26:16 avec une patiente qui envoie dans un premier temps une photo
26:20 de son corps meurtri, son sein.
26:22 Ensuite, il y a le projet en dessin, le dépôt du calque sur la poitrine.
26:29 Et puis regardez le résultat final.
26:31 Ça se fait en deux temps pour laisser la patiente se reposer.
26:35 Je trouve que c'est une très belle initiative.
26:38 Allez la voir, cette tulipe noire.
26:41 Je vais tout de suite demander à Julie de venir.
26:47 Julie du Family Cinéma de Saint-Just-à-Rambert.
26:52 Parce que c'est la fiesta aussi, au Family.
26:56 C'est jusqu'au 20 octobre.
26:58 Alors, ça a débuté depuis quelques jours.
27:00 C'est la grande fiesta pour inaugurer la 8e salle.
27:03 La 8e salle, mais pas seulement. Il y a la 8e salle et l'espace.
27:06 L'espace 8 et demi, ce n'est pas une salle de cinéma.
27:09 C'est un espace de conférences, de médiations qu'on a imaginé
27:12 à l'intérieur du cinéma.
27:13 Mais ça, c'est bien, parce qu'on en a besoin souvent.
27:15 On aime parler de tous ces films que vous nous proposez.
27:18 C'est à Saint-Just-à-Rambert. Il a quel âge le Family ?
27:20 60 ans.
27:21 60 ans ?
27:22 Un peu plus. On a fêté les 60 ans, juste après le Covid.
27:25 Juste après le Covid. Et c'est vrai que Lilian était allée vous voir.
27:28 Pendant le Covid.
27:30 Pour savoir justement comment on projetait tous ces…
27:35 J'étais seule dans la salle.
27:36 Ça fait bizarre.
27:37 Ça fait bizarre. C'est des grandes salles.
27:40 Cette salle, elle va contenir combien de places, la 8e salle ?
27:42 364 places.
27:44 364 places pour découvrir encore plus de nouveautés,
27:48 encore plus de films.
27:49 Et c'est l'occasion de mettre votre cinéma en valeur
27:52 avec de nombreuses animations.
27:54 On est déjà habitués, vous faites déjà vachement de choses.
27:56 Et c'est une association aussi qui…
27:58 Effectivement, le Family…
27:59 Vous êtes combien ?
28:00 On est 9 salariés, 70 bénévoles.
28:02 Et du coup, avec cette 8e salle,
28:04 on devient le plus grand cinéma associatif de France.
28:06 C'est dingue.
28:07 Bravo.
28:08 Parce que 70 bénévoles, tous amoureux de films, de ciné.
28:12 Et c'est indispensable, ces bénévoles.
28:15 Oui, effectivement. Ils viennent vraiment apporter du renfort
28:18 sur les temps où on a une fréquentation assez soutenue.
28:21 Et puis, ça apporte aussi de la vie au sein du cinéma.
28:24 Et ils nous aident à mettre en place tous ces événements.
28:26 Alors, il y a eu déjà de beaux événements pour lancer…
28:31 Vous êtes contente, ça a bien démarré.
28:33 Oui, bien sûr. On a lancé la soirée inaugurale
28:35 avec l'avant-première de 3 jours max,
28:37 avec toute la bande à fifi.
28:38 Donc oui, c'était un grand moment.
28:39 C'était un grand moment, vous vous êtes bien amusés.
28:41 Alors, qu'est-ce qui va se passer dans les jours qui arrivent ?
28:44 Aujourd'hui, on enchaîne avec Monsieur le Maire.
28:47 Ce soir, c'est une avant-première.
28:48 Et on a la chance d'avoir Clovis Corniac,
28:50 qui viendra parler du film,
28:52 et les deux co-réalisateurs, Karine Blanc et Michel Tavares.
28:55 C'est pas mal !
28:56 Vous arrivez à avoir du beau monde, quand même.
28:58 C'est pas trop compliqué de faire venir les "stars" ?
29:00 C'est pas facile.
29:01 Vous voulez qu'il y ait un fascicule ?
29:03 Oui, bien sûr.
29:04 Il y a encore fascicule.
29:05 Fascicule !
29:06 Prospectus !
29:07 Vous aimez le cinéma, Pascal ?
29:08 Bien sûr.
29:09 Vous aimez les livres, on le sait.
29:10 Oui.
29:11 Mais vous aimez le cinéma aussi ?
29:12 Je suis un grand fan de cinéma,
29:13 plutôt science-fiction, mais j'adore.
29:14 Mais il y en a de la science-fiction, des fois, au Family.
29:16 Il y a tous les films.
29:18 Il y a un film fantastique, d'ailleurs, qui va sortir,
29:20 qui s'appelle "Gueule noire".
29:21 J'ai été obligée de vous le dire.
29:23 Il sort au mois de novembre,
29:25 et c'est sur les mineurs,
29:27 mais ils vont découvrir quelque chose de pas très sympa
29:29 au fond d'une mine,
29:30 et ça se transforme en thriller presque horreur.
29:33 Vous avez vu comment on est raccord ?
29:35 Rien à dire.
29:36 Quand on prépare les émissions, il n'y a rien à dire.
29:38 Tout est bien.
29:39 Ce qui est important aussi au Family,
29:41 j'aime bien, c'est les séances pour les enfants.
29:43 Oui, effectivement.
29:44 Les mercredis.
29:45 Tous les premiers mercredis de chaque mois,
29:47 c'est la séance des tout-petits.
29:48 On leur remet un diplôme.
29:49 Et là, évidemment, pendant ce festival,
29:51 on voulait aussi mettre l'accent sur les enfants.
29:53 Donc là, maintenant, il y aura le film "Les trolls 3"
29:56 qui sort pendant les vacances de la Toussaint.
29:58 Et on fait un tournoi de jeux vidéo autour du film
30:00 en partenariat avec la médiathèque de Saint-Just-Saint-Rombert.
30:03 Et donc, les enfants qui participent auront la chance
30:05 de faire la finale du tournoi sur grand écran.
30:08 Génial.
30:09 Vous nous avez aussi "concocté" encore des "stars",
30:16 j'imagine, jusqu'à la fin.
30:18 Oui, on a d'autres réalisateurs qui vont venir...
30:20 C'est pas secret ?
30:21 Non, c'est pas secret.
30:22 Ils vont venir accompagner leur film.
30:24 On a Jean-Pierre Améris, qui a réalisé son nouveau film
30:27 "Mariline et son juge",
30:29 qui est une comédie sociale avec Louane et Michel Blanc.
30:33 Et donc, il sera là pour nous en parler.
30:35 Et puis, on a le réalisateur Rudy Milstein.
30:37 Là, c'est un premier film.
30:39 Il a réalisé "Je ne suis pas un héros"
30:41 avec Vincent De Dienne et Géraldine Nakache.
30:44 Alors, "Mariline et son juge",
30:46 on en regarde tout de suite la bande-annonce.
30:49 Bonjour.
30:50 C'est pas vrai ! Merde !
30:53 Pardon !
30:54 Mais Mariline, ça va pas du tout ?
30:55 Pourquoi tu m'as pas rappelé ?
30:58 Mais tu vois pas qu'on a rien en commun, là ?
31:00 Qu'est-ce que tu fais, là ?
31:01 Emboisse-moi !
31:02 Arrête, là !
31:03 Est-ce agréable d'être quittée ? Non !
31:06 En frappe, t'en sons prochain pour autant, je ne crois pas !
31:09 Monsieur le président ?
31:10 C'est monsieur le juge.
31:11 Je sais pas comment faire pour payer les dommages et intérêts.
31:13 Pourquoi personne me donne jamais ma chance ?
31:15 Y en a qui disent que la chance, ça se provoque.
31:17 C'est pas vrai, c'est une phrase de riche, ça.
31:19 T'as besoin d'argent ?
31:20 Moi, j'ai besoin d'un chauffeur pendant un mois.
31:22 J'ai de la conversation et je suis toujours de bonne humeur.
31:26 Bah, évite la bonne humeur.
31:27 Mais à quel moment ces deux notions
31:29 atteignent une forme de symbiose ?
31:31 Qu'est-ce qui te fait rire ?
31:33 Symbiose ? C'est quoi, ça ?
31:35 Tu regarderas.
31:36 Intéresse-toi, cultive-toi.
31:37 Quand on veut, on peut.
31:38 Ça aussi, c'est une phrase de riche.
31:40 Donc, les pauvres sont gentils, les riches sont méchants.
31:42 Remarque, ça doit être reposant de penser comme ça.
31:44 ♪ ♪ ♪
31:47 Vous avez quelqu'un, en fait.
31:48 Elle est hyper belle, en plus, hein.
31:50 ♪ ♪ ♪
31:51 Faites-moi confiance.
31:52 Quoi ?
31:53 Je connais peut-être pas grand-chose,
31:54 mais je m'y connais, en fille.
31:55 ♪ ♪ ♪
31:59 Vous étiez tellement en symbiose.
32:00 ♪ ♪ ♪
32:02 T'as tout pour réussir.
32:03 Redresse la tête, saute la barrière.
32:05 ♪ ♪ ♪
32:10 Je comprends pourquoi tu l'aimes beaucoup.
32:12 Mais je l'ai jamais dit, ça.
32:14 Ah, ouais.
32:15 ♪ ♪ ♪
32:17 Ce samedi, donc, à 19h.
32:20 Qu'est-ce qui vous plaît le plus, vous,
32:22 au sein de ce Family Cinéma ?
32:24 Parce que le mot "family", il a une importance, hein ?
32:27 Oui, ben, justement, c'est ça, je pense,
32:29 qui fait notre patte,
32:30 mais c'est qu'on a une programmation
32:31 qui est vraiment très généraliste,
32:33 très diversifiée.
32:34 Et on a un public aussi bien familial,
32:36 évidemment, sur les dessins animés,
32:38 sur les films famille,
32:39 mais aussi du blockbuster,
32:41 du film à réessai,
32:42 du film d'animation, voilà.
32:44 On se fait vraiment plaisir
32:46 sur une programmation très large,
32:47 avec plein d'événements.
32:48 Il y a eu des gros films, cette année, en plus.
32:50 Et il y a eu des gros films.
32:51 Ça a rempli les salles, un petit peu.
32:52 C'est pour ça que cette grande salle,
32:53 on l'attendait aussi.
32:54 On a sept salles au Family depuis 2016.
32:57 Vous manquiez de place.
32:58 Oui, on manquait de place,
33:00 parce que la plus grande faisait 264 sièges.
33:02 Et 264 sièges, c'est assez vite plein
33:05 quand on a des gros films,
33:06 ben, comme "Barbie", cet été,
33:08 ou "Openheimer".
33:09 Exactement.
33:10 Ça a explosé.
33:11 Donc là, cette grande salle de 364 places,
33:13 c'est vrai qu'on l'attendait depuis longtemps.
33:15 Ça fait la différence.
33:16 Ça fait la différence.
33:17 Alors, vous allez terminer en beauté le 20
33:19 avec la nuit au cinéma.
33:20 Racontez-nous.
33:21 Ça, c'est un petit plaisir avec l'équipe,
33:23 mais on voulait vraiment inviter les spectateurs
33:25 à venir passer la nuit au cinéma.
33:28 Donc, de 20h le soir jusqu'à 6h du matin le lendemain.
33:31 Waouh !
33:32 Oui, il va falloir le faire.
33:34 Mais on va utiliser nos salles.
33:36 Il y aura cinq programmations différentes,
33:37 cinq thématiques différentes.
33:38 Ah oui !
33:39 En plus, comédie,
33:41 films de monstres,
33:43 Hunger Games,
33:44 films d'horreur,
33:46 et nuit de cinéma de genre.
33:49 Donc, les gens pourront à la carte choisir leur programmation
33:52 et on fait un pass à 25 euros
33:54 avec buffet et petit déjeuner offerts.
33:56 Oui, c'est ce que j'allais dire,
33:57 parce qu'il faut quand même reprendre des forces pendant la nuit.
34:00 Oui, entre chaque film, c'est prévu.
34:01 Et puis, du coup, on va même faire un petit coin
34:03 dans notre espace 8,5,
34:05 repos, avec des chaises longues et des plaids
34:07 pour ceux qui voudraient faire un petit break.
34:09 On a le droit de s'endormir sur le beau fauteuil tout rouge.
34:12 Oui, en plus, ils sont très confortables, ceux de la nouvelle salle.
34:15 J'ai toujours rêvé de rester coincée dans un cinéma
34:17 pour pouvoir faire ça, justement, toute une nuit.
34:19 C'est génial.
34:20 Alors, allez-y, ce sera l'occasion.
34:22 J'ai entendu Hunger Games et il y a d'autres choses.
34:24 Rappelez la date, c'est vendredi 20.
34:26 Le vendredi des vacances.
34:28 Le vendredi des vacances.
34:29 En plus, après, c'est les vacances pour les familles,
34:31 donc il n'y a pas de problème.
34:32 Parfait.
34:33 Parfait.
34:34 Vous vouliez rajouter quelque chose sur le family ?
34:36 Non, mais après, c'est vrai, n'hésitez pas à venir voir.
34:39 Et puis, il y a toute la programmation sur le site.
34:42 Sur le site, voilà.
34:43 Oui, il faut bien réserver, par contre.
34:44 Ça, c'est important de le dire, parce qu'il y a certaines séances
34:47 qui commencent à être un peu prises d'assaut.
34:49 Donc, bien prendre les places sur family-cinema.com.
34:52 Et puis, venez voir cet espace 8,5 aussi,
34:54 qui est quand même quelque chose d'assez original sur le territoire
34:57 et qu'on essaye de destiner aux associations, aux entreprises.
35:01 Bon, on ira tester tout ça.
35:03 Merci, Julie.
35:04 Julie, restez avec nous, bien sûr.
35:06 On continue l'émission avec un bon plan.
35:09 Et le bon plan, c'est l'association Côté Cours.
35:16 C'est le premier prix.
35:17 Premier prix, exactement, de la catégorie Solidarité
35:20 sur les Merci aux bénévoles, édition 2023.
35:22 Voilà, exactement, édition 2023.
35:24 Et bien, ils organisent ce samedi et ce dimanche
35:27 à l'Escale de Vosges, entre terre et mer,
35:31 de la danse, du théâtre, de la magie, des chants.
35:34 C'est pour les adultes et les enfants.
35:36 Un spectacle au profit, puisqu'on revient au côté solidaire,
35:39 de l'association Rêves en Seine de Vosges.
35:45 Vous les aviez rencontrés, Yann.
35:47 Oui.
35:48 C'est très divers, c'est incroyable tout ce qu'ils proposent.
35:50 Ah mais oui, c'est un grand spectacle
35:52 entre terre et mer, à la salle de l'Escale de Vosges.
35:56 Je le redis, allez-y, pensez à Œuf.
35:59 Elisa, on vous retrouve avec une Ligérienne
36:06 à l'autre bout du monde, les expatriées de la semaine
36:08 qui sont loin mais qui aiment quand même notre département.
36:10 Exactement, je retrouve Madeleine, là, sur cette chronique.
36:13 Elle est née à Saint-Étienne et elle a longtemps étudié
36:15 dans sa propre ville.
36:17 Et je vous parle d'elle en plus aujourd'hui,
36:19 puisqu'elle a un lien, justement, avec la fête du Livre.
36:22 Alors voilà, Madeleine a toujours été raccrochée à Saint-Étienne,
36:25 a toujours eu de gros projets avec Saint-Étienne.
36:28 Et dans quelques temps, petit scoop,
36:30 la parution de son design dans un ouvrage
36:34 qui a été publié par la BU et la Puz de Saint-Étienne
36:38 donc pour la fête du Livre.
36:40 Donc comme vous le voyez, elle a toujours des liens avec Saint-Étienne,
36:43 mais elle est pour le moment à Copenhague, au Danemark.
36:45 C'est pas mal.
36:46 C'est pas mal, elle a trouvé un job d'excludes designer là-bas.
36:49 Donc voilà, elle est avec les sites web, etc.
36:52 Elle vous explique tout dans cette chronique.
36:53 Elle y est depuis un an et on va la retrouver tout de suite
36:55 sur "Les Vigériens à l'autre bout du monde".
36:58 - Coucou Madeleine !
36:59 - Coucou !
37:00 - Voilà, aujourd'hui, on va apprendre à te découvrir.
37:02 - Alors moi, je viens de Saint-Étienne, plus exactement de Bellevue.
37:05 J'ai fait mon école primaire jusqu'au lycée,
37:08 puisqu'il y a 3 niveaux.
37:09 - Au Noré.
37:10 - Et après, je suis descendue à quelques stations de tram
37:13 pour aller à Jean Monnet.
37:14 J'ai fait une licence arts plastiques,
37:16 puis en Master 1, métier d'art et industrie,
37:18 toujours à Jean Monnet.
37:19 Ma deuxième année de Master, édition d'art livre d'artistes.
37:22 J'ai fait un super stage chez Créaficédition.
37:24 Ils sont de Paris à l'origine.
37:26 Ils sont derrière la droguerie de la tour.
37:28 J'avais trouvé un poste d'infographiste.
37:30 J'y suis restée un an, qui pareil, était près du musée de la Mine.
37:33 Et j'ai décidé de partir il y a un an.
37:35 Alors, je suis au Danemark, à Copenhague.
37:37 C'est très différent.
37:38 C'est très plat.
37:40 Mais c'est vraiment super, comme ville et pays.
37:43 Donc, ça a une culture très nordique.
37:45 Et je suis, en quelque sorte, UXE designer
37:48 pour une entreprise tanoise.
37:51 On fait nos propres sites Internet avec un CMS.
37:53 On simplifie la façon de construire des sites Internet.
37:55 Je suis un peu partie sur un coup de tête.
37:57 En juin, je quittais mon CDI.
37:59 Je démissionnais.
38:00 Ok.
38:01 Prendre juste quelques mailles et venir au Danemark.
38:03 Ça m'a aidée, ma tante et mon oncle qui vivent ici.
38:05 Mais sinon, je n'avais pas d'entreprise qui m'attendait,
38:08 ni de logement.
38:09 Et j'ai tout trouvé par moi-même.
38:11 Je suis en collocation avec une Italienne et une Indienne.
38:13 Et ça se passe super bien.
38:15 Je suis en collocation parce que la vie est quand même très, très chère.
38:17 Le marché de l'immobilier est ultra saturé.
38:20 Vraiment.
38:21 Le Danemark, c'est tout au nord.
38:23 Donc, il faut aller plus haut que l'Allemagne.
38:25 En fait, le Danemark, c'est plusieurs petites îles.
38:27 Et l'île où se situe Copenhague, c'est celle qui est la plus à l'est.
38:30 En fait, on est à 30 minutes à peu près de la Suède.
38:33 C'est vraiment la capitale.
38:34 Deux autres grosses villes.
38:36 Et après, c'est vraiment un désert presque.
38:39 Il fait froid, du coup.
38:40 En fait, merci Saint-Etienne de m'avoir quand même bien entraînée.
38:44 Parce qu'il ne fait pas si froid.
38:46 Par exemple, il y a plus de neige à Saint-Etienne que au Danemark.
38:50 Ça, c'est sûr.
38:51 Il y a beaucoup plus de vent.
38:52 Parce qu'on est toujours au bord de la mer.
38:54 Et il fait humide.
38:55 Mais une fois qu'on est bien équipée, parce que comme disait Danora,
38:57 il n'y a pas de mauvais temps, il y a toujours un mauvais équipement.
39:00 Et ici, c'est le vélo.
39:02 Qu'il soit l'hiver ou l'été, ça fait les cuisses.
39:04 Je vous confirme.
39:05 Mais c'est plat.
39:06 Donc, c'est beaucoup plus simple que faire ça à Saint-Etienne.
39:08 Ah, c'est clair.
39:09 Et ça, ça ne t'a pas donné encore envie de rentrer ?
39:11 Alors, je rentre quelques fois parce que j'ai quand même ma famille
39:13 et que je suis devenue tata depuis pas très longtemps.
39:15 Donc, ça me donne envie de revenir.
39:17 Et le pilat manque quand même parce qu'ici, c'est vraiment très plat.
39:20 Le paysage me manque, ça c'est sûr.
39:22 Mais pour l'instant, je me sens bien à Copenhague.
39:24 Je me suis même mise au Danois.
39:26 Donc, je commence.
39:27 Bravo !
39:28 Mais c'est sûr que je ne peux pas abandonner Saint-Etienne comme ça.
39:32 J'ai ma famille et des choses qui me tiennent à cœur.
39:35 J'ai encore quelques projets aussi avec Saint-Etienne.
39:37 Je reste liée à ma ville natale.
39:40 Mais pour l'instant, je fais ma vie à Copenhague.
39:42 Si par exemple, tu nous ramenais un Danois ou une Danoise à Saint-Etienne,
39:44 qu'est-ce que tu lui montrerais en premier ?
39:46 Le lieu que j'adore montrer aux gens, c'est le Gizeh pour voir la vue de Saint-Etienne.
39:50 Puis moi, je viens de Bellevue.
39:52 Mon école primaire, c'était l'école du Gizeh.
39:54 Ça fait sens que je l'emmène au Gizeh.
39:57 J'adore !
39:58 Dernier petit mot de la fin ?
39:59 "Visseis" qui veut dire "à bientôt".
40:01 "Visseis" ! Merci beaucoup, Manel.
40:03 C'était trop cool !
40:05 Salut, merci !
40:06 Et je vous reparle de "Octobre Rose", vous le savez,
40:11 avec notamment "Poétique", cette jolie société basée à Saint-Chamond,
40:16 qui propose tout au long du mois d'octobre de reverser 1 euro pour l'achat d'un ensemble.
40:22 Regardez comme c'est joli !
40:23 C'est super beau, rose poudrée, moi j'adore !
40:25 Vous avez vu, ça va très très bien avec nos ensembles.
40:27 Donc la brassière soutient gorge, très confortable, en coton bioéthique,
40:30 la culotte et les collants pour cet hiver, toujours tout doux, Julie.
40:35 Pensez-y, une très jolie société.
40:37 C'est bien, coton bio, faut arrêter les plastiques.
40:39 Faut éviter que cela fasse mal à ces patientes qui souffrent.
40:43 Donc autant leur apporter un petit peu de douceur.
40:45 "Poétique", une très jolie société à découvrir à Saint-Chamond.
40:48 Et puis un dernier bon plan, la nouvelle édition de "Vieille pierre, jeune plante"
40:53 à Saint-Marcel de Féline, dans le très beau cadre du château.
40:56 On vous attend donc à cette nouvelle édition de "Vieille pierre, jeune plante"
41:00 nommée cette année "Jardin d'hiver", avec des conférences, des ateliers, des stands, des exposants,
41:05 une vingtaine de jardiniers amateurs et professionnels
41:08 qui partageront tout au long du week-end leur savoir-faire, bien sûr,
41:12 avec au centre de ce week-end, les plantes, les plantes et encore les plantes.
41:18 Et d'ailleurs, avant de se séparer, on va faire un gros zoom
41:22 sur cette très très belle décoration.
41:25 Vous avez vu cette plante ?
41:27 - A mon avis, ça vient de Montbrison.
41:29 - Ah, mais vous savez tout.
41:30 - Incroyable.
41:31 - Ça vient de Montbrison.
41:32 Loïc Marais qui s'est adapté aussi au thème "Octobre rose".
41:35 Loïc Marais que vous pouvez retrouver, rue Florent.
41:38 Pas du tout.
41:39 - Non.
41:40 - Rue Notre-Dame.
41:41 - Rue Notre-Dame.
41:42 - Oui, voilà, j'ai la SP en tête.
41:43 - À côté de la Collégiale.
41:44 - Rue Notre-Dame.
41:45 Ben, venez faire le boulot à ma place, ça sera mieux.
41:47 Rue Notre-Dame, à côté de la Collégiale de Montbrison.
41:50 Regardez, regardez ça, c'est magnifique.
41:52 - La composition est superbe.
41:54 - Elle est très très belle.
41:55 Allez-y, il y en a d'autres, bien sûr, à découvrir dans sa jolie boutique.
41:59 - Il est très beau, je découvrais les images également,
42:02 le château, justement, de Saint-Marcel de Féline.
42:04 - Saint-Marcel de Féline, très beau château.
42:06 On en a beaucoup, des châteaux.
42:07 Vous pourriez écrire un livre sur les châteaux, Pascal ?
42:09 - Il y a beaucoup de choses sur quoi écrire dans la Loire.
42:11 - Vous avez vu, il y a matière, il y a matière.
42:13 Pensez à lire le livre, offrez-le aussi avec l'approche des fêtes de fin d'année.
42:18 C'est un très beau cadeau à offrir, "Les gueules noires, une histoire de Sainté".
42:22 - Et puis surtout, le 4 décembre, il y aura la fête de Sainte-Barbe
42:28 qui sera en dédicace, normalement, à la librairie de Paris.
42:30 - On parlera de vous, on parle...
42:32 - Des anciens mineurs, donc ce sera l'occasion de rebondir.
42:35 - La semaine dernière, on parlait des gueules noires, du polar, justement.
42:38 C'est les 24 et 25 novembre prochains.
42:39 On ira vous voir le 4 décembre à la librairie de Paris.
42:41 Et puis on va tester cette 8e salle au Family Cinema.
42:45 Elle nous l'a si bien vendue, Julie.
42:47 Vous nous avez vendu du rêve avec tout ce qui nous attend.
42:50 Merci beaucoup, merci à tous d'être venus sur le plateau.
42:53 - Merci, à très vite.
42:54 - A très vite, à la chaîne prochaine.
42:55 - Ah oui. - Ciao.
42:56 - Bye. - Ciao, ciao.
42:57 (générique)
43:00 ---
43:09 [Musique]

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