Rugby : avec la Band'à Léo, "partager des moments qui font du bien"

  • l’année dernière
La "Band'à Léo" se prépare à jouer à la Cité de la musique, à Paris, pour les quarts de finale de la Coupe du monde de rugby ce week-end des 14 et 15 octobre. Portrait de cette banda de 120 musiciens, sacrée meilleure banda de France, venue de Léognan près de Bordeaux.

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Transcript
00:00 Ça fait un très bon amusement.
00:02 Voilà.
00:03 On partage, on unit.
00:05 Il y a un esprit de communion, il y a un esprit de fête aussi avec le public, avec les supporters.
00:18 C'est toujours un plaisir d'abord d'aller au stade, d'interpréter la musique, de la musique festive,
00:24 qui va accompagner effectivement la rencontre.
00:26 Quand on joue en tribune par exemple, les gens accompagnent aussi la musique.
00:30 Certains se lèvent, des supporters dansent avec nous.
00:34 Vraiment c'est une communion avec le public dans les tribunes.
00:37 Sympa, très sympa.
00:38 On vous connaît vous ?
00:40 Eh oui !
00:41 Là, je ne pouvais pas être plus près.
00:43 C'est un plaisir.
00:44 C'est pour s'évader aussi du quotidien, du travail de la semaine.
00:48 Un échappatoire.
00:49 Et la bande d'allée-haut, ça met l'ambiance.
00:52 Beaucoup de mes moments de vie en fait, dépendent aussi du rugby ou de la bande à, de la musique.
01:01 Donc je pourrais dire que c'est une passion à moindre de deux vies.
01:04 C'est sympa.
01:20 La bande allée-haut, c'est une famille qui regroupe beaucoup de familles aussi.
01:24 C'est la famille rose et noire.
01:26 C'est très convivial, on joue tous ensemble, et on est tous amis.
01:33 On fait la fête.
01:34 On se connaît tous un peu.
01:36 Quand on a des mots, les tamalous, vous savez ce que c'est.
01:39 À un certain âge, on se pose des questions, on fait attention aux mots qu'on a.
01:44 Alors que quand on est à la bande d'allée, les mots, vous les oubliez.
01:47 Même s'ils sont là, c'est pas grave, parce qu'ils sont tellement heureux de donner du plaisir aux gens.
01:52 Dans tout travail, il faut un minimum de discipline pour qu'on aille tous dans la même direction.
02:10 Celui qui incarne cette discipline-là, c'est celui qui conduit notre musique, c'est le chef de musique.
02:15 Et il l'incarne très bien, parce qu'il le fait avec gentillesse et beaucoup de bienveillance.
02:20 À la bande d'allée, au Festival, on faisait presque cinq répétitions par semaine.
02:28 Même si des fois c'est dur, parce qu'il faut travailler, il faut répéter, mais bon, c'est surtout le plaisir qui fait avancer.
02:42 À la bande d'allée, on considère que la musique est aussi une école de la vie, comme au rugby.
02:49 D'ailleurs, il y avait ce slogan, "école de rugby, école de la vie".
02:52 Le 5 juillet dernier, nous avons eu l'occasion d'amener 35 jeunes musiciens à l'Assemblée nationale.
03:00 On souhaitait leur montrer nos institutions.
03:03 Donc là, on a eu la chance, le plaisir d'aller à l'Assemblée nationale.
03:06 Et cerise sur le gâteau, nos jeunes ont interprété la marseillaise au cours d'une cérémonie officielle,
03:12 en présence de parlementaires et de la présidente de l'Assemblée nationale,
03:16 qui nous a félicités pour la qualité de l'interprétation de la marseillaise.
03:20 Et donc voilà, ce sont des moments importants de notre vie aussi, de la bande d'allée.
03:27 Parce qu'on considère que nous avons aussi un rôle éducatif au sein de la bande d'allée, vis-à-vis de notre jeunesse en particulier.
03:35 On essaye donc de partager, d'inculquer un certain nombre de valeurs dont nos jeunes auront à s'inspirer dans leur vie future.
03:42 Ce qui me paraît important, c'est de donner du plaisir, de partager des moments un peu à l'écart du quotidien,
03:47 qui vont faire du bien au cœur et à l'esprit aussi des gens.
03:51 On ne va pas se comparer à un orchestre national, évidemment, mais on a notre façon de voir les choses.
03:59 Et justement, ce qui est important, c'est ça, c'est l'envie de partage.
04:03 [Musique]

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