TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00 - Mais t'étais ma star là-bas ! Donc quoi, cette année on va pas te voir ?
00:02 - Non, on va pas me voir cette année.
00:04 - Non mais attends, mais qu'est-ce que c'est que ce délire là ?
00:06 - C'est un délire.
00:07 - Non mais mon Yannis, c'est pas possible, qu'est-ce qui s'est passé là ?
00:09 - Euh... Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:12 - T'as dit dans une interview que la saison avait été particulièrement éprouvante.
00:16 - Oui, j'ai fait...
00:18 - Tu sais ce que je te propose ?
00:19 - Vas-y.
00:19 - On va faire un truc.
00:20 - Aller.
00:21 - La fausse interview, donc là tu vas redire que c'était éprouvant tout ça,
00:23 et après on fera la vraie où tu nous diras les vraies raisons. Donc c'est éprouvant pour toi.
00:29 - C'était très éprouvant.
00:31 - Fatiguant.
00:32 - Non, j'ai fait comme un petit burn-out en fait aussi.
00:34 - Ouais, parce qu'il paraît que...
00:35 - Ouais, pendant l'émission.
00:36 - Tu partais à 7h de chez toi et tu rentrais pas avant minuit.
00:39 - Ouais, ou plus tôt.
00:41 - Et donc t'as même fait une pelade.
00:43 - J'ai fait une pelade, ouais.
00:45 - En série ?
00:45 - Ouais, j'avais perdu, j'avais un petit trou dans la tête,
00:47 donc tout le monde me disait dans les commentaires "mais qu'est-ce qu'il a, il se touche les cheveux tout le temps".
00:49 C'est parce que j'arrêtais pas de mettre ce côté-là, là, pour cacher.
00:52 - Et là, elle est partie la pelade ?
00:53 - Elle est partie.
00:54 - Bon, très bien.
00:55 Non, t'as fait beaucoup de crises d'angoisse pendant le tournage de l'émission aussi.
00:58 - Ouais, j'ai commencé à partir du Prime 3...
01:01 Enfin, non, la vérité c'est que j'ai toujours fait des crises d'angoisse, c'est pas nouveau.
01:05 Mais c'est revenu très agressivement à partir du Prime 3.
01:11 - Ouais, il paraît que tu te réveillais pendant la nuit en pensant que tu étais filmé.
01:16 - Ça m'est arrivé une fois.
01:18 La première semaine.
01:19 En fait, ce qu'il faut comprendre, c'est que c'est très bizarre, une émission comme la Starhawk,
01:23 on est à la télé tous les jours, on est à la quotidienne.
01:25 On n'a pas juste le prime time tous les samedis, on est à la quotidienne tous les jours,
01:30 plus le prime, donc toute la semaine, tu es à la télé.
01:33 - Ascentanio.
01:34 - Et on est entouré...
01:35 - Ça doit être très dur d'être à la télé.
01:35 - Non, non, mais attends, mais nous, on est toute la journée, je veux dire, au château aussi, c'est filmé.
01:41 Je veux dire, on est filmé non-stop à partir du moment où on rentre dans cette machine.
01:44 Donc, la première semaine où j'ai dû un peu m'adapter comme ça,
01:47 c'est vrai que la nuit, j'avais un peu...
01:50 Ça m'est arrivé une fois, c'est vrai, de me réveiller en plein milieu de la nuit
01:52 et de penser qu'il y avait une caméra, quoi.
01:54 - Tu fais très bien le mec qui se réveille.
01:56 - Tu vois ?
01:56 - Ah non, vraiment, en fait, c'est un rôle que tu fais.
01:58 - C'est vrai. Et là, je me suis dit, il y a un problème, quand même.
02:00 - Ah ouais, tu pensais qu'il y avait une caméra.
02:01 Bah écoute, j'espère qu'elle n'était pas tout le temps là,
02:03 même quand tu faisais autre chose que dormir.
02:05 - Elle va pas te faire autre chose, tu vois.
02:07 - Pour évacuer ce stress, tu faisais quoi ?
02:10 - Alors...
02:13 Non, une fois, c'est pas pour évacuer le stress, je faisais quoi ?
02:16 C'est une fois, je suis...
02:18 J'avais pas de... Non, non, non.
02:20 Ça a commencé avec cette première fois.
02:22 Attends, laisse-moi parler, Cyril.
02:23 - Tu n'as rien dit.
02:24 - J'avais, donc, pour la première fois, pas de répétition un samedi avant l'imprime.
02:29 Normalement, j'ai toujours des répétitions.
02:31 Et là, tous mes tableaux, les répétitions étaient le vendredi.
02:34 Donc, je me suis autorisé, je me suis dit, bon, allez,
02:36 ça faisait trois semaines déjà, j'en peux plus.
02:38 Je me suis dit, je vais me faire un resto avec mes potes et...
02:43 Cette fameuse phrase, un seul verre, puis après, je rentre.
02:46 Oui.
02:47 Et donc, voilà, j'ai fait la fête ce soir-là.
02:49 Je voulais fêter l'événement, je voulais fêter l'expérience, tout ça.
02:52 J'étais heureux, en vrai.
02:53 C'est partie d'un bon sentiment.
02:56 - Rappelle que la buvée d'alcool est dangereuse pour la santé.
02:57 T'étais beurré.
02:58 - C'est ça.
03:00 Et donc, bon, je suis allé trop loin, comme je sais bien faire.
03:04 - Ah, t'étais beurré.
03:05 - Et ouais, ouais.
03:06 Et donc, c'est vrai que je suis arrivé le lendemain avec une vraie gueule de bois, quoi, vraiment.
03:11 Et donc, c'est le fameux prime où j'ai donc ces lunettes d'or.
03:16 - Ah oui, c'est ça.
03:17 - On peut les mettre, s'il vous plaît ?
03:18 - Les oublier.
03:18 - Merci. C'est une petite photo.
03:19 - Voilà.
03:20 - Donc là, t'étais beurré, là.
03:22 - Non, j'étais pas beurré.
03:23 - T'avais la gueule en biais.
03:24 - Mais j'étais en vrai lendemain de soirée, vraiment.
03:28 Et au final, mais ça ne m'a pas...
03:30 C'est ça que je souligne quand même, c'est que ça a été finalement le prime que moi...
03:34 Enfin, dont je me souviens le plus, au final.
03:35 Parce que c'est celui où j'ai le plus kiffé, c'est celui où j'étais super spontané, j'étais vivant, je suis monté sur la table.
03:40 Du coup, j'ai eu aussi... Pardon, on met mon langage, mais j'ai eu les couilles de porter cette tenue et d'assumer les lunettes et tout.
03:46 Et je pense qu'il y avait un truc où je croyais que je serais encore en soirée, quoi.
03:47 - En général, beaucoup de couilles, hein.
03:49 Je te cache pas, Yanis.
03:51 C'est pour ça qu'on t'aime aussi, hein.
03:52 Non, mais c'est vrai.
03:53 Il paraît que t'as mal vécu ton passage au Energy Music Awards.
03:56 - Oui. Alors, c'est vraiment là que tout s'est...
04:00 Le déclencheur, en vrai, c'est ça.
04:02 C'est-à-dire que...
04:02 - Ouais, ça a été un avant et un après, quoi.
04:04 - Je suis sûr.
04:05 - Oui.
04:05 - Il y a eu quoi, là ?
04:06 - Donc, en vrai, c'est ça qu'il faut vraiment souligner.
04:08 C'est vraiment ces mains-pas, en fait, pendant l'Astara, que l'expérience...
04:12 Enfin, que quelque chose a vraiment tourné.
04:14 C'est vraiment cette soirée-là au Energy Music Awards où j'ai très, très mal vécu.
04:18 Alors là, il faut savoir, juste pour remettre dans le contexte, je suis donc la sixième semaine de l'Astara Academy.
04:24 Donc l'avant-dernière semaine, j'en peux plus.
04:27 Et on m'apprend vraiment en dernière minute que je suis invité pour l'ENMA pour aller donner en plus le prix de l'artiste francophone de l'année.
04:35 Donc moi qui pensais que ça allait être un petit prix tranquille vers la fin.
04:38 Plus de pression.
04:40 On m'envoie donc la liste.
04:41 Il y a vraiment pas mal de nommés et tout, donc c'est long.
04:43 J'essaie de faire un petit texte.
04:45 Tout ça, en fait, c'est de la pression.
04:47 C'est de la pression.
04:47 C'est un exercice que je connais pas parce que là, on me demande pas d'être prof de danse.
04:50 On me demande pas.
04:51 Et c'est un exercice que je connaissais pas.
04:54 J'ai voulu bien le faire.
04:56 J'arrive à Cannes.
04:57 C'est la folie de Cannes.
04:58 Pendant l'ENMA, je sais pas si quelqu'un...
05:00 Voilà, c'est vraiment un délire.
05:01 Je suis cannois, mais là, c'est un délire.
05:03 - Moi aussi.
05:04 - On nous attend à l'aéroport.
05:05 On nous attend devant l'hôtel.
05:06 On crie.
05:06 Donc je sais pas, ça commence à...
05:07 - Tourbillon.
05:08 - Ouais, tourbillon.
05:09 Je suis pas bien.
05:10 Je mange pas de la journée.
05:11 Faut le souligner.
05:12 - Ah ouais, même pas y'aura pas Natacha.
05:14 - Et donc, bref, je fais mon passage.
05:16 Et je sors du passage et je lâche vraiment.
05:21 J'en peux plus.
05:22 Et je bois.
05:23 Donc je demande une bouteille de champagne.
05:26 - Ouais, bien sûr.
05:26 - J'aime le champagne, j'assume.
05:28 - Mais t'as raison.
05:28 Je rappelle, le plus d'alcool est dangereux pour la santé.
05:31 - Je demande une bouteille de champagne en arrivant au loge.
05:32 Et à savoir que j'étais pas le seul à boire du champagne ce soir-là.
05:35 - Bien sûr, bah non, t'es dit que t'étais le seul.
05:36 - Et donc, au final, bon, je la bois un peu vite.
05:39 Avec le stress et le fait de pas avoir mangé de la journée
05:42 et toute l'expérience en général.
05:44 - Là, t'as eu un...
05:44 - Je me mets, en fait, vraiment à avoir
05:47 une de mes plus grosses crises d'angoisse de ma vie.
05:49 C'est-à-dire que c'est ingérable sur le moment.
05:51 Je ne me reconnais même pas moi-même.
05:52 Je peux pas le contrôler.
05:54 Je pleure, je tremble, je n'arrive plus à respirer.
05:56 Je pense que je vais mourir.
05:58 Je pense que j'ai envie de mourir.
05:59 Enfin, c'est vraiment intense.
06:02 C'est une vraie...
06:03 C'est pas...
06:03 Je pleure, je suis triste et je suis vraiment dans un état...
06:06 - T'es dans...
06:07 - Et qui n'est pas, en fait, gérable.
06:09 Et où on peut pas se contrôler dans ce moment-là.
06:11 Et donc, je demande à me faire évacuer du Palais des Festivals,
06:17 mais par derrière.
06:18 Parce que c'est tellement...
06:19 Voilà, c'est calme.
06:21 - T'es pas bien.
06:21 - Donc, on me sort par la plage et je rentre à mon hôtel, tranquillement.
06:25 Sauf qu'en fait, parce que c'est vraiment ça, la grande histoire.
06:29 Donc, désolé, c'est un petit peu long.
06:30 - Non, non, mais t'inquiète pas.
06:31 - C'est la soirée qui a tout changé.
06:33 - Moi, j'adore.
06:33 - Et en fait, arrivé...
06:35 - Il revient, le mec des meurtres, après, d'hier ?
06:36 - Non, non, t'inquiète pas.
06:37 Non, non.
06:38 - C'est quoi ? C'est qui ?
06:40 - Non, non, t'inquiète pas.
06:41 - J'ai pas compris la blague.
06:41 - Non, non, rien à voir avec toi.
06:42 - Non, non, toi, c'est un mec...
06:44 - Michel-Marie, il sera pas là, ce soir.
06:45 - C'était son heure, c'est pour ça.
06:46 - Ah, d'accord.
06:47 - Il sera pas là, ce soir, Michel-Marie.
06:49 - Bon.
06:50 - Continue, du coup.
06:51 - J'adore, moi, Yanis.
06:52 Alors, c'est quoi, Yanis ?
06:53 - Alors, je rentre à l'hôtel et donc, j'ai cette personne-là qui était...
06:56 Parce que je suis pas allée au NEMA accompagnée.
06:58 Et je pense que c'est l'erreur que j'ai faite, c'est ça.
07:01 Je pense que j'aurais dû y aller accompagnée d'un ami
07:03 et ne pas être seule et ne pas me retrouver seule, là-bas.
07:06 J'ai pas fait ça parce que, bon, ben, voilà.
07:08 Bref, manque de budget aussi, comme d'hab.
07:10 Et donc, une...
07:14 Enfin, que je pensais, mais ça, c'est ma très grande erreur dans toute l'aventure.
07:18 Une personne qui travaille, donc, dans la production de TF1,
07:20 donc pas en démol et pas d'MLS.
07:22 Parce qu'il y a trois groupes, comme tu le sais.
07:24 Donc, d'MLS, en démol, TF1.
07:26 - Tu peux dire du mal de TF1, pas de d'MLS, ni de... en démol, s'il te plaît ?
07:30 - Mais je... On en parlera après de ça.
07:32 On en parlera après de ça.
07:33 - Non, non, tu peux dire du mal de tout le monde, j'en ai à la foule.
07:35 - Mais c'est pas le but.
07:35 Mais on en parlera après de ça. - Oui, je rigole.
07:36 Je peux dire du mal de tout le monde.
07:37 - Mais... Et donc, voilà.
07:39 Et il se trouve que cette personne est au courant qu'il s'est passé ça
07:42 et que je rentre dans cet état-là.
07:44 Donc, m'envoie un message.
07:46 En fait, moi, je pense que je me calme et ça repart.
07:49 Au premier message, ça repart.
07:51 Et donc, elle me demande si je veux qu'elle passe.
07:53 Et je lui dis, ben, je t'en supplie,
07:56 oui, passe, parce que je vais vraiment pas bien.
07:59 Et j'allais vraiment pas bien.
08:01 Elle...
08:02 - C'est vrai, ouais.
08:04 - Elle passe, elle vient.
08:06 Et donc, là, bon, ben, il y a tout qui tombe, quoi.
08:09 On est 6e semaine, je raconte toute ma vie.
08:11 - Même les couilles.
08:13 - Non, les couilles restent en place, Cyril, t'es gentil.
08:16 Non, mais je veux dire, j'ai vraiment tous les vieux démons.
08:18 Je parle de tout.
08:19 Je parle pas juste là de l'épidémie de l'AstraZeneca.
08:21 Je parle vraiment de tout.
08:22 J'ai un vrai lâchage.
08:23 Vraiment, je me lâche complètement.
08:27 La meuf connaît toute ma vie à ce moment-là, tu vois.
08:29 Et c'est vrai que je peux comprendre que ça fait assez peur
08:32 sur le moment que je dois faire peur.
08:34 Parce que je faisais certainement peur
08:36 parce que j'étais vraiment pas contrôlable.
08:38 Et moi-même, je me faisais peur sur tout ça.
08:40 - Je vois le genre.
08:41 - Sauf que donc, moi, qui pense quand même que...
08:44 Parce que ça fait quand même 6 semaines qu'on travaille ensemble,
08:46 qu'elle vient toujours dans ma loge, qu'on est copains, copines.
08:49 Je me dis non, mais en fait, tu sais, c'est un cocon, la Star Academy.
08:52 Donc, t'as pas le temps de voir tes vrais amis.
08:54 - Elle a tout été bavée.
08:55 - Ouais, voilà. Et en fait, au final, donc, il s'avère que le lendemain,
08:58 je comprends direct que tout le monde est au courant de ce qui s'est passé.
09:00 Et en fait, pourquoi ?
09:01 Parce que tout simplement, tout le monde me dit, en gros,
09:04 qu'il s'est passé quelque chose au NMA.
09:06 Mais moi, au NMA, je sais exactement ce que j'ai fait.
09:07 J'ai fait l'émission et j'étais dans ma chambre.
09:09 J'ai pas fait d'after-party, j'ai pas fait de soirée.
09:11 - T'as pas fait d'after-party. - J'ai pas pu.
09:12 Autant, c'était prévu, mais j'ai même pas pu.
09:14 Donc, je sais. Donc, pour moi, quand on me dit
09:16 "c'est au NMA qu'il s'est passé quelque chose",
09:17 je sais de quoi on parle, je sais de qui on parle.
09:19 - Tu sais que c'est la meuf qui est venue te voir.
09:21 - Exactement. - De la production TF1 Prod.
09:23 - Voilà. Et donc...
09:25 Et sauf que là, en fait, c'est là qu'on m'a expliqué
09:27 que du coup, le nouveau problème, c'est que là, c'était TF1
09:30 qui était au courant. - Oh là !
09:31 - Donc, en gros, entre guillemets, si tu veux, on pouvait plus...
09:33 - Mais ils étaient au courant de quoi ?
09:34 Que tu pouvais avoir un burn-out ?
09:36 - Qui était au courant que j'étais, à ce moment-là, en tout cas, pas stable.
09:40 À ce moment-là, c'est vrai que j'étais donc en crise d'angoisse.
09:42 - C'est toi qui es en burn-out ?
09:43 - Que j'étais en burn-out, mais...
09:45 Non, mais je veux dire, je lui ai confié des choses, donc va savoir.
09:47 Moi, je ne sais pas ce qu'elle a...
09:49 Si elle a raconté juste que j'étais pas bien sur la...
09:51 Juste que j'étais en crise d'angoisse.
09:53 Ou est-ce qu'elle allait raconter ma vie, mes traumas, mon passé.
09:57 Je ne sais pas, parce que j'ai tout dit.
09:58 Je ne sais pas ce qu'elle est allée raconter.
10:00 Mais en tout cas, elle a clairement assez raconté pour faire peur.
10:03 - Elle t'a fait du tort.
10:05 - Un peu plus que du tort, même, oui.
10:06 - Elle t'a niqué ta vie.
10:07 - Non, non, ça va pas ou quoi ?
10:08 Elle m'a pas du tout niqué ma vie.
10:10 J'avais une vie avant la Starac, j'ai une vie après la Starac.
10:12 - Et donc après ça, on t'a fait comprendre qu'il va aller mieux que tu te reposes.
10:15 - Non, non, ça s'est pas passé comme ça.
10:19 Après ça...
10:21 Non, non, après ça, il y avait même...
10:22 Enfin, moi, j'étais...
10:23 On avait...
10:24 - Pas tout Yanis.
10:25 Moi, je suis pas comme elle, je répéterai rien, personne ne le saura.
10:27 - Prends-moi une canne.
10:29 - Mais ouais !
10:30 - Après ça, non, au contraire, justement, il y avait des...
10:33 Enfin, je veux dire, quand on parlait au début vers la fin de la Starac,
10:36 on m'a mentionné pour la saison 2,
10:39 on parlait déjà un petit peu de la saison 2,
10:41 enfin, saison 11.
10:42 - Pourquoi tu l'as pas faite ? Pourquoi tu l'as fait pas, alors ?
10:43 - Alors, justement, je l'ai pas fait au final.
10:48 Mais c'est ça, c'était ça, la grande surprise,
10:50 c'est que moi, je pensais, en fait...
10:51 Si tu veux, après la Starac, j'ai dit "OK, là, j'ai compris que j'ai pété un câble,
10:55 j'ai compris que j'ai besoin de repos,
10:57 que j'ai compris que j'ai besoin aussi de...
10:59 Que j'ai été surexposé, que j'ai besoin de...
11:02 - De se...
11:03 - De quitter ce monde-là un peu, de mettre de la distance et de me retrouver.
11:06 Et en fait, moi, j'ai dit "OK, j'entends, je prends ma responsabilité,
11:09 j'ai merdé, j'ai fait des choses, voilà, qui sont pas forcément pro,
11:13 y a pas de souci, je vais m'occuper de moi,
11:16 je vais prendre tout ce temps pour me prendre en main,
11:19 pour aller voir un psy, pour m'occuper de moi, de mon bien-être".
11:23 Et en fait, il faut savoir qu'à ce moment-là, on est en décembre, quoi.
11:26 Donc la Starac, c'est en novembre, là.
11:27 Donc en fait, moi, je me dis "Voilà, j'ai le temps,
11:30 c'est pas comme si je te dis en 10 jours,
11:31 je change ma vie et que tu y crois pas.
11:33 J'ai le temps. OK, OK, pas de souci, pas de souci".
11:36 - Bon, il s'avère qu'au final, en février, on m'a mis un stop
11:38 en me disant "Est-ce que t'es allé en cure, en rehab ?"
11:42 Et j'ai dit "Ben non".
11:44 - La meuf qui a tout répété, qui a dû dire que tu buvais.
11:48 - Mais je buvais, parce que je buvais du champagne,
11:49 tu suis pas, Cyril.
11:50 - Si, mais donc elle a dit que tu buvais, donc ils ont dit "Ouais, il boit trop,
11:53 il fera pas la Starac".
11:54 Alors, tu veux que je te dise ?
11:56 - Je sais pas ce qu'elle a dit !
11:56 - Je te dis la vérité ! - Je sais pas !
11:58 - On se dit tout, tous les deux ?
11:59 - Car tu te casses la table. - Vas-y, vous le savez, Cyril,
12:01 vous le savez. - Moi, je sais, je sais la vérité.
12:03 - Ah bon ? - Je sais la vérité.
12:04 - Ah bon, ben tu peux pas la connaître mieux que moi, mais vas-y.
12:06 - C'est la vérité qu'on m'a dit.
12:08 - Mais moi, je suis là, je te dis la vérité.
12:11 - Hanouna, je t'explique, j'ai des ramifications partout.
12:14 - Hanouna, il est vieil. - Moi, je te le dis, moi.
12:15 - Vas-y, c'est quoi la vérité ? - Je te dis la vérité.
12:17 - Mais c'est quoi, vas-y ?
12:18 - Ce qu'on m'a dit, c'est qu'on voulait reprendre Yanis,
12:21 mais Yanis a des problèmes d'alcool et on ne peut pas le reprendre sur la Starac.
12:26 - Gilles Verdez, est-ce que tu as les mêmes infos que moi ?
12:28 - J'ai les mêmes infos et si vous me permettez,
12:30 je voudrais aussi poser exactement les mêmes infos,
12:32 poser une petite question à Yanis. - Oui, bien sûr.
12:33 - Yanis, j'espère que ça va vous permettre de lever un petit doute
12:37 sur une rumeur insidieuse qui court les rédactions
12:39 et comme vous êtes franc, vous allez répondre.
12:41 Ce qu'on dit, ce que certains prétendent en tout cas,
12:43 c'est qu'il n'y aurait pas que l'alcool.
12:45 C'est que, est-ce que vous auriez pris, à cette soirée-là ou d'autres produits,
12:51 par exemple des produits stupéfiants, qui auraient pu faire...
12:53 Non, mais je préfère vous le dire, vous savez que ça tourne.
12:56 - Je sais que ça tourne, c'est pour ça que j'ai accepté de faire l'interview avec le Parisien.
12:59 - Avez-vous pris des produits stupéfiants et est-ce que ça aurait pu revenir aux oreilles de TF1,
13:04 qui donc auraient dit "on arrête tout avec Yanis" ?
13:06 - D'accord, alors non, c'était...
13:07 - Excusez la sincérité de la question, mais je préfère vous la poser.
13:10 - Moi, j'ai une autre question, c'est est-ce que vous avez vraiment...
13:12 - Si tu me permets de répondre à cette question, tu vas peut-être me rater de la tête.
13:15 - Si vous avez vraiment cinq doigts, parce que les gens qui ont des gants
13:17 toute la journée, en général, ils n'ont que quatre doigts.
13:19 - J'en ai dix. Tu vois, j'en ai dix. - Bien sûr, c'est pas Mickey.
13:22 - J'en ai dix. - Mais là, en plus, la question est intéressante.
13:25 - J'en ai dix. Donc, OK. Belle intervention.
13:30 (Rires)
13:32 - Bravo Yanis.
13:34 (Applaudissements)
13:36 - Et donc, du coup, pour répondre à ta question, c'est exactement pour ça que j'ai fait le Parisien,
13:39 pour mettre la chose au clair. J'ai bu, oui, j'ai buvé, mais après, attention, j'explique.
13:45 Oui, je buvais du champagne dans ma loge avant...
13:47 Attention, on parle que du samedi soir, déjà, pour commencer.
13:49 La semaine, je ne bois pas. Je suis au château. On l'a vu.
13:52 Sinon, ça serait vu à la télé. J'ai très bien fait mon boulot.
13:55 Les seuls moments où je... C'est vrai que je m'autorisais,
13:57 et c'est aussi pour me mettre dans le mood, parce que c'est quatre heures de prime,
14:00 bordel, un samedi soir, et qu'il faut être festive, il faut pas se faire...
14:03 Enfin, voilà, quoi, tu vois. Je suis comme ça.
14:06 Je buvais, effectivement, avant les primes, dans ma loge, j'avais du champagne.
14:09 Et je buvais pendant les primes, dans mon mug, j'avais du champagne.
14:12 Et je buvais après les primes. C'est vrai. Je l'ai dit, je l'ai reconnu.
14:16 Voilà. Et malheureusement, ce qui se passait, c'est que, du coup,
14:18 je devenais fragile, et le mix de tout ça, plus la fatigue, plus la pression,
14:22 faisait que mes angoisses, mes crises d'angoisse,
14:24 venaient et devenaient de plus en plus régulières.
14:26 Et seulement, le problème, c'est que si, à la rigueur, j'avais juste fait ça,
14:29 mais j'avais fermé ma gueule et que j'avais dit à personne,
14:31 ça serait passé crème, parce qu'on aurait juste dit,
14:34 "En fait, il est festive, il boit un peu de champagne, mais il fait le taf",
14:36 parce que c'est ça qui s'est passé.
14:37 En revanche, non. En revanche, par contre, c'est que j'ai ouvert ma bouche moi-même,
14:42 en appelant les mauvaises personnes pour leur dire moi-même que j'étais mal
14:45 et que j'avais besoin, en gros, d'aide.
14:47 Mais ça, c'est ça, ma grosse erreur.
14:50 Et c'est pour ça que je dis que c'est de l'hypocrisie, au final,
14:52 parce que si j'avais rien dit, je serais encore sur la deuxième saison.
14:55 C'est tout simplement de l'hypocrisie. Voilà.
14:58 Après, je veux juste... Comme ça, je suis lancée.
15:00 -Vas-y, mon Yannick. -Ça va ?
15:02 -Je suis pas mal de teaux. -Je peux continuer ?
15:04 -Je vérifie le nombre de doigts, c'est tout ce qui m'intéresse.
15:07 Ils sont bien 10. -Oui, j'allais dire un truc vulgaire.
15:10 -Mais non, t'en as déjà dit suffisamment comme ça, des choses pour dire.
15:13 -Bon, j'ai rien à dire encore.
15:14 Non, je veux juste finir sur ça, comme ça, après, tu peux me poser les questions.
15:18 Mais je veux bien mettre quelque chose au clair.
15:19 Je ne suis pas venue là, ce soir, où j'ai pas fait l'interview, pour être...
15:24 Pour déclarer... Il y a une mouche qui me...
15:27 Pour déclarer la guerre avec TF1 ou avec qui que ce soit.
15:30 Je ne veux pas la guerre. En revanche, je veux la paix avec moi-même.
15:33 C'est ça, la différence et la nuance.
15:35 Je voulais expliquer ma vérité parce que, un, ça m'a fait beaucoup de bien de le dire,
15:40 parce que je suis quelqu'un d'entier, parce que j'en ai pas honte de cette vérité.
15:43 Je n'ai pas honte de moi. Je suis fier de ce que j'ai fait.
15:45 Je suis fier de mon parcours et parce qu'aussi, je n'ai plus de place
15:48 pour des bagages supplémentaires dans ma vie. C'est juste ça, aussi.
15:52 Non, j'ai assez porté de choses. J'ai un passé compliqué,
15:56 comme pas mal d'artistes, je suis écorché vif, j'ai des choses.
15:58 J'ai porté beaucoup de choses toute ma vie et j'ai pris la place.
16:01 - Je veux t'alléger. - Tu me gaves un petit peu.
16:04 - Non, mais je te le dis. - Je veux t'alléger.
16:07 - Si tu veux bien, je veux bien finir mon interview.
16:09 Et puis après, on peut parler de toi. - Non, c'est que c'est un peu long.
16:11 - C'est pour ça. - Non, mais non.
16:12 - C'est le but. - C'est intéressant.
16:13 - Dis-moi. - C'est très intéressant, Yanis.
16:14 - Parce qu'au bout d'un moment... - C'est très intéressant.
16:16 - Tu es gentil, mais voilà.
16:18 Bref, donc je ne viens pas là pour faire la guerre avec qui que ce soit.
16:21 - Ne m'inquiète pas, il faut le dire.
16:23 Entre autres. - On va faire la guerre, on l'ose après.
16:25 - Non, mais je m'en fous, en vrai. - Yanis, donc ce que je disais,
16:29 ma version, c'est la même que ta ? - C'est la même version.
16:33 - Donc, c'est en fait, c'est ce que nous expliquait Yanis.
16:35 C'est qu'il a fait une soirée.
16:37 Ça a été mal interprété par une personne dont...
16:40 Il avait une confiance à cette personne.
16:42 Elle l'a trahi.
16:43 Elle a fait passer Yanis pour un mec qui avait des problèmes d'alcool.
16:47 Et c'est remonté aux oreilles de TF1.
16:48 Et TF1 a dit on arrête avec Yanis parce que...
16:50 - Et ça s'est surtout additionné au 3e Prime.
16:54 - Exactement. - Et à toutes les fois où j'ai...
16:55 Parce que ce n'est pas que cette soirée.
16:56 Je n'ai jamais dit ça.
16:57 De toute manière, c'est très clair.
16:58 J'ai tout dit.
16:59 Je n'ai rien caché.
17:01 Tout est dit.
17:02 J'ai fait une interview.
17:03 J'ai tout dit.
17:04 Je n'ai plus rien.
17:05 D'ailleurs, je veux clôturer ce chapitre de ma vie en venant là ce soir.
17:08 Ça veut dire que je l'ai fait sur papier en interview.
17:11 Je le fais maintenant en face.
17:13 Et après, bonne émission, bonne chance à tout le monde.
17:17 Il n'y a pas de problème.
17:18 Je suis sûr que l'émission va cartonner la star de l'émission.
17:21 Ça reste l'émission, comme je l'ai dit.
17:22 - Tu vas nous moquer, Yanis. - Merci.
17:24 - Je te le dis parce que moi, je t'adore.
17:26 - C'est très gentil.
17:27 - Faut que tu reviennes me voir.
17:28 - Je t'adore aussi.
17:29 - Pourquoi tu ne viens pas nous voir un peu des fois comme ça ?
17:31 - Je vais revenir.
17:32 - C'est vrai, comme ça, on fait des petites choré tous les deux.
17:35 Pas chaud, sans rigoler.
17:37 - Je suis chaud.
17:38 - Moi, je suis bouillant.
17:38 - Il sera là, lui aussi ?
17:40 - Non.
17:41 (Rires)
17:43 (Applaudissements)
17:50 - J'adore.
17:51 C'est un énorme talent.
17:52 J'adore les personnalités comme ça.
17:54 Comme Yann aussi, c'est une personnalité incroyable.
17:56 - J'ai l'air contre lui, il est très sympathique.
17:58 - Il est incroyable.
17:59 C'est un génie.
18:00 - Très doué, en plus.
18:01 - Vous êtes deux génies dans votre genre.
18:02 - J'ai regardé ce qu'il fait.
18:03 - Il est très doué.
18:04 - Je ne sais pas ce qu'il a avec vos doigts.
18:06 - Je ne sais pas.
18:07 - Les types comme des gants toute la journée, ça me crispe.
18:09 - Ne t'inquiète pas.
18:11 - Comme les mecs qui travaillent à l'étence.
18:12 - Je ne les ai pas toute la journée.
18:13 - Tu viens de me rassurer.
18:13 - Ça s'appelle la mode, la fashion.
18:15 - Ça m'en rassure beaucoup parce que ça fait psychopathe.
18:17 - Ne t'inquiète pas.
18:19 - Yann, il ne fait pas mon cas.
18:21 - Moi, tu reviens me voir quand tu veux.
18:23 - Avec plaisir.
18:23 Merci de me recevoir et merci à chaque fois d'être bienveillant.
18:26 - Je te recevrai toujours.
18:27 Si tu veux venir avec nous quelques fois, ce sera un plaisir.
18:29 - Avec plaisir.
18:31 - Je kiffe que tu viennes un peu nous voir.
18:33 - Avec plaisir.
18:34 - Si tu peux relooker 2 ou 3 personnes ici, c'est catastrophique.
18:36 catastrophique.
18:37 [Musique]