Selon un dernier bilan, les attaques du Hamas ont fait plus de 1000 morts en Israël depuis samedi et près de 150 personnes ont été enlevées par le groupe terroriste palestinien. L'armée israélienne a annoncé la mobilisation de 300 000 réservistes pour préparer l'assaut en réponse.
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00:00 Faut-il selon vous, est-ce que c'est la piste envisagée la plus probable,
00:02 intervenir dans la bande de Gaza malgré la présence des otages ?
00:06 On sait que c'est un débat, c'est une question.
00:08 Que va faire l'armée israélienne selon vous ?
00:10 La présence des otages est un problème humanitaire,
00:13 un problème d'une importance gigantesque.
00:18 Mais ceci ne doit pas et ne va pas empêcher l'armée israélienne,
00:24 l'État d'Israël d'aboutir à ses buts qui sont fixés aujourd'hui,
00:27 qui sont la destruction, l'anéantissement total du régime du Hamas,
00:32 de ses capacités militaires et du djihad islamique.
00:35 Entre 300 000 et 360 000 réservistes enrôlés en 48 heures, c'est un record.
00:41 Ça, je ne l'ai jamais vu.
00:44 Que vont faire ces gens-là ?
00:45 C'est pour participer à cette intervention terrestre dans la bande de Gaza ?
00:48 D'abord, ils sont déjà mobilisés, déjà sur le terrain.
00:50 On en voit beaucoup sur le terrain.
00:51 Une partie dans le nord de l'État d'Israël, à frontières syriennes et libanaises,
00:55 une partie autour de la bande de Gaza, près à toute éventualité.
00:59 Pour l'instant, il y a des frappes aériennes extrêmement importantes.
01:01 D'ailleurs, alors nous parlons qu'il y a des frappes dans la bande de Gaza.
01:04 Et pour l'instant, les forces israéliennes, je dirais,
01:07 se mobilisent autour de la bande de Gaza pour se préparer,
01:11 encore une fois, à toute éventualité.
01:12 Mais pour l'instant, il n'y a pas d'opération terrestre.
01:14 Il y a également des tirs au nord, dans la région du Golan, le plateau du Golan.
01:17 Ce soir.
01:18 Là aussi, c'est le risque d'une extension, d'une régionalisation de ce conflit.
01:23 Comment vous pouvez, vous, port-parole de l'armée israélienne,
01:26 nous expliquer cette situation ?
01:28 Quand on parle de poudrière du Proche-Orient,
01:30 on y est véritablement, en tout cas, désormais dans la région ?
01:33 Je vais vous dire, au nord d'Israël, il y a le Liban et la Syrie, le Hezbollah.
01:37 Liban à l'ouest et Syrie à l'est.
01:38 Pardon, tout à fait.
01:40 Le Hezbollah qui est au Liban, mais il y a également des éléments Hezbollah
01:43 et Hamas et djihadistes en Syrie, tous sont reliés à un seul grand patron.
01:49 C'est l'Iran.
01:49 Tout à fait.
01:50 C'est Téhéran qui coordonne, qui actionne, qui finance.
01:54 Et aujourd'hui, rien ne se fait du nord d'Israël contre Israël
01:57 sans que le Hezbollah donne son feu vert.
01:59 Ça veut dire que le Hezbollah est en train de provoquer, peut-être, ses alliés locaux
02:03 sans vouloir, pour l'instant, être en première ligne.
02:05 Mais nous, on sait très bien qui est derrière.
02:07 Et pour l'instant, on renforce la frontière nord.
02:10 On réagit, comme ce soir, aux tirs de mortiers qui ont touché le côté israélien
02:14 par des tirs d'artillerie vers les mortiers qui nous ont touchés,
02:18 les mortiers qui ont touché Israël.
02:20 Et nous sommes dans une situation, je dirais, de vigilance extrême
02:24 et de préparation, je répète, à toute éventualité.