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00:00 *Générique*
00:17 Bonjour à tous, c'est par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:21 Comédie, dramatique, comédie, drame, horreur et animation sont au programme cette semaine.
00:26 Avec tout d'abord Yolande Moreau qui sera des deux côtés de la caméra pour la fiancée du poète.
00:31 Nous ferons la connaissance de Marilyn et son juge, de Jean-Pierre Améris.
00:35 Nous frémirons à la vue du deuxième film de Vanessa Philou, Le Consentement.
00:39 Nous découvrirons le premier film d'Iris Kaltenbach, Le Ravissement.
00:43 Nous nous rendrons en Serbie en 96 pour Lost Country.
00:46 L'angoisse sera au rendez-vous pour L'Exorciste Dévotion.
00:49 Et nous en saurons plus sur Nina et le secret du hérisson.
00:53 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine, nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles
00:59 établi par les étoiles des spectateurs sur le site Allocine.
01:03 En troisième position, L'air de la mer en libre obtient 3,5/5.
01:09 Juste au-dessus, avec 3,7/5, on retrouve Bernadette.
01:13 Et cette semaine se place en première position, Le Règne animal qui obtient 4/5.
01:22 Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:25 La fiancée du poète est le troisième film réalisé par Yolande Moreau.
01:30 Elle interprète une femme amoureuse de peinture et de poésie qui est serveuse dans une cafétéria des beaux-arts de Charleville.
01:36 N'ayant pas les moyens d'entretenir sa grande maison, elle décide de prendre trois locataires qui vont bouleverser sa routine.
01:43 - Bonjour, je viens de la part du père Benoît, il m'a dit que vous louez des chambres.
01:49 - Je voulais construire le film comme un conte.
01:52 Et dans ce conte, tous les personnages ont quelque chose, comme vous dites, de double, ou quelque chose qu'on cache ou qu'on triche.
02:06 Et au départ, moi, je lui ai parlé des faussaires.
02:11 C'est une phrase de Paul Valéry.
02:12 Sans les faussaires, la vie serait vraiment triste.
02:14 - Ma vie est un champ de ruines.
02:16 Il faut aller vers les autres, mireille.
02:19 - Tous les personnages ne sont pas...
02:21 C'est des faux, c'est tous des faux.
02:24 Il n'y a pas quelqu'un de stable, de réel, de carré, de solide.
02:32 - I'm Elvis, king of rock and roll.
02:35 - T'as l'impression que tout ce qu'il raconte, il est transcendant.
02:39 Il est comme le chien des oiseaux, il n'a pas d'époque.
02:42 Il parle de l'humanité en gros.
02:45 - C'est vrai que t'as fait de la prison ?
02:47 - C'est vrai.
02:48 - Ta vie où t'en es ?
02:50 - Bonny.
02:51 - Avec une licence de lettre en poche.
02:53 - Toi t'aimais Jack London, Steinbeck, Rimbaud.
02:57 - Quand on voit un film de Yolande, on sent qu'il y a quelque chose d'hyper poétique.
03:02 Mais en fait, il n'y a pas d'autre mot qui me vient.
03:05 Et d'hyper aussi humoristique.
03:07 Il y a beaucoup d'humour, il y a beaucoup de tendresse sur les personnages.
03:10 Et il y a un beau regard sur les gens qu'elle regarde.
03:13 - J'ai croisé dans le jardin un ami à toi qui aimerait bien te voir.
03:17 - Mais c'est pas un vrai Pierre, ton poète ?
03:20 - Elle nous a dit qu'il était mort.
03:22 - Mais il n'est pas mort, plus que toi.
03:24 Le déterminisme social est au cœur de Marilyn et son juge.
03:32 Luan Emra incarne une jeune femme qui a des difficultés dans l'existence,
03:36 mais qui bataille pour s'en sortir.
03:38 Sa rencontre avec un juge bougon et déprimé,
03:41 son engage comme chauffeur va changer sa vie.
03:44 - Bonjour.
03:45 - C'est pas vrai, merde !
03:48 - Mais Marilyn, ça va pas du tout.
03:50 - Moi, elle va me décoincer, et moi, je vais au contraire essayer de la secouer
03:54 pour qu'elle arrête de faire partie du troupeau de moutons,
03:59 de bêler avec les autres.
04:01 Et je lui dis, saute la barrière, voilà, sois curieuse,
04:05 renseigne-toi, éduque-toi.
04:07 - Qu'est-ce que tu fais ?
04:09 - Embrasse-moi.
04:10 - Est-ce agréable d'être quittée ? Non.
04:13 En frappe-t-on son prochain pour autant ? Je ne crois pas.
04:16 - Monsieur le président ? - C'est monsieur le juge.
04:18 - Je sais pas comment payer les dommages et intérêts.
04:20 Pourquoi personne me donne jamais ma chance ?
04:22 - Y en a qui disent que la chance, ça se provoque.
04:24 - C'est pas vrai, c'est une phrase de riche.
04:26 - Je pense qu'il y a une grosse partie de ce film
04:29 qui est un miroir de la société aujourd'hui.
04:32 Donc oui, clairement, c'est une comédie sociale.
04:34 - T'as besoin d'argent ?
04:36 Moi, j'ai besoin d'un chauffeur pendant un mois.
04:38 - Je me souviens quand j'ai voulu faire du cinéma d'un adolescent.
04:41 C'est vrai que mon père disait "C'est pas pour nous".
04:44 Non pas qu'il pensait que je pouvais pas en faire
04:46 ou que j'avais pas le talent, il connaissait pas en plus.
04:49 Mais pour lui, c'était cloisonné dans cette société.
04:52 Il faut être d'un milieu riche, il faut avoir du piston,
04:55 et il faut se contenter.
04:57 Et donc le désir a été plus fort que justement ce déterminisme social.
05:01 - Quand on veut, on peut.
05:02 - Ça aussi, c'est une phrase de riche.
05:03 - Donc les pauvres sont gentils, les riches sont méchants.
05:06 Remarque, ça doit être posant de penser comme ça.
05:08 - On rigole bien.
05:09 - On a une complicité, puis je sais pas pourquoi,
05:11 mais il y a quelque chose de commun, peut-être dans notre parcours,
05:15 dans nos vies, donc on n'a pas besoin de s'expliquer beaucoup de choses.
05:20 On fonctionne au cœur de tout.
05:22 - T'as tout pour réussir, redresse la tête, saute la barrière.
05:32 - Le consentement de Vanessa Filho est l'adaptation du livre éponyme de Vanessa Springerad.
05:37 Ce récit autobiographique raconte l'emprise et les abus sexuels
05:41 dont elle a été victime lorsqu'elle était mineure.
05:43 Elle est devenue l'amante et la muse de Gabriel Matzneff,
05:47 écrivain quinquagénaire de renom.
05:49 - La lecture d'un livre peut changer le cours d'une vie.
05:53 C'est pour ça qu'il est capital de rencontrer ses maîtres le plus tôt possible,
05:59 quand l'esprit se ferme.
06:01 - Qui as-tu déjà rencontré ou admiré, toi, Vanessa ?
06:04 - La perdition, c'était l'émotion qui m'a demandé le plus d'investissement et de travail,
06:11 parce qu'en fait c'est quelque chose qui se dégrade petit à petit,
06:15 où Vanessa Springerad se transforme en personnage de fiction.
06:18 Donc en fait, il y a une sorte de dédoublement et quelque chose qui se scinde en elle
06:23 et qui disparaît et qui se fait tuer un peu petit à petit.
06:28 C'est ça qui m'a sûrement le plus demandé de concentration.
06:32 - Il est dans ta classe ?
06:34 - Vous devez jouer un personnage de fiction qui lui-même se considère comme un personnage de fiction.
06:40 C'est très compliqué.
06:42 Donc vous vous rattachez à rien.
06:44 Donc vous êtes obligé de construire en partant de zéro.
06:48 Vous n'avez pas un fil que vous pouvez attraper, rien.
06:51 Parce que quand vous jouez, même vous jouez le pire des salauds,
06:54 c'est pas le problème de moralité là-dedans,
06:56 c'est que vous avez quelque chose.
06:59 C'est comme un avocat qui va défendre quelqu'un.
07:02 Il va tirer le fil de l'humanité.
07:05 Là, où est-ce que c'est ?
07:08 Mais c'est parce que son cerveau est tellement malade
07:11 que j'arrivais pas à comprendre.
07:14 Et encore aujourd'hui, je n'arrive pas à comprendre.
07:17 Je ne sais pas la part de conscience dans son processus d'emprise.
07:24 Ce qui se passe entre nous, c'est très beau, c'est très rare.
07:27 Ce n'est que de l'amour.
07:29 Ça me fait comprendre.
07:32 Le Ravissement, premier film d'Iris Kaltenbach,
07:37 raconte le bouleversement d'une amitié
07:39 et la naissance d'une histoire d'amour autour d'un même mensonge.
07:43 Afsia Herzi incarne une sage femme,
07:45 très investie dans son travail, qui perd pied.
07:47 Elle se sert de l'enfant de sa meilleure amie
07:49 et fait croire à un homme qu'elle en est la mère.
07:53 T'es amoureuse en fait ?
07:55 Je sais pas, tu me racontes rien.
07:57 Il est chauffeur de bus.
07:59 Je roulais dix heures d'affilée.
08:01 Et puis un jour, quelque chose a changé.
08:03 Je suis partie de l'envie de raconter
08:06 comment quelqu'un peut s'enfermer dans un mensonge
08:11 et comment quelqu'un peut déraper.
08:13 J'ai pas de famille.
08:15 Ma seule famille, c'est mon amie Salome.
08:17 Au départ, c'est pas une femme qui désire un enfant.
08:19 Si elle déplace son amour sur cet enfant,
08:21 c'est aussi parce qu'en fait,
08:23 c'est aussi l'amour qu'elle porte à sa meilleure amie.
08:25 Que se cache-t-elle ?
08:27 Elle était très douce avec les mères.
08:29 Ça va être bien de passer ses journées avec des bébés.
08:31 Toi, t'aimes bien les bébés ?
08:33 On pose beaucoup de questions.
08:35 Quand ma meilleure amie est devenue mère,
08:37 j'ai trouvé que c'était un vrai bouleversement
08:39 parce que ça a déplacé légèrement notre lien
08:44 et que c'était la première fois dans notre vie
08:46 que quelque chose de plus important avait lieu.
08:50 Lydia m'a dit un jour qu'elle pensait
08:52 qu'un tuyau invisible la relia à son amie.
08:54 J'ai compris ce personnage,
08:56 parce que je me suis dit que ça pourrait arriver.
08:58 Ça pourrait arriver à n'importe qui.
09:00 C'est des personnages qui sont, à mon sens,
09:02 profondément seuls et qui sont en même temps
09:04 au milieu d'une ville, c'est-à-dire
09:06 une ville où on est entouré de solitude
09:08 et en même temps, les gens sont tous là.
09:10 Faut arrêter d'envoyer des textos.
09:12 Je cherche ça en plus.
09:14 Ça fait peur aux gens.
09:16 Les gens ont peur d'être seuls.
09:18 C'est un peu ce qui a dérangé
09:20 et qui apparaît dans le cinéma.
09:22 J'ai besoin de retracer cette histoire dans son point de vue.
09:24 C'est universel, la solitude.
09:26 Je pense qu'on a tous une part de solitude en nous
09:29 et de mélancolie.
09:31 C'est très flippant.
09:33 Pour son premier film, Lost Country,
09:39 Vladimir Perissik propose une œuvre de fiction
09:41 avec une part autobiographique.
09:43 L'action se situe en 1996, en Serbie,
09:45 au moment des manifestations étudiantes
09:47 contre le régime de Milošević.
09:49 Déchiré entre ses convictions
09:51 et l'amour qu'il porte à sa mère,
09:53 porte-parole du gouvernement,
09:55 un adolescent mène sa propre révolution.
09:57 J'ai grandi dans la Yougoslavie des années 90
10:04 qui était sous embargo,
10:06 fermée, repliée sur elle-même.
10:09 En Serbie, il mobilise la police
10:11 pour attirer les citoyens dans les communes
10:13 où l'opposition a gagné
10:15 et essaie de les effrayer
10:17 pour détruire la volonté démocrate.
10:19 C'est le portrait d'une femme
10:21 emprisonnée dans une société patriarcale,
10:25 dans l'échec d'une révolution
10:27 qui n'a pas su émanciper et libérer la femme,
10:31 mais vue à travers les yeux de son fils.
10:36 - C'est un peu... - Je ne sais pas.
10:39 - Est-ce vrai ? - Il n'y a pas de question.
10:42 - Non. - Non.
10:44 C'est une actrice yougoslave, serbe.
10:47 Je m'appelle Djuricic,
10:49 j'ai un côté Gina Rolands,
10:51 un côté "abîmer par la vie"
10:53 et en même temps un désir de vivre
10:55 qui est encore là.
10:57 Je mets mes personnages
11:02 dans des situations difficiles,
11:05 voire sadiques,
11:07 mais qui sont des situations
11:09 dans lesquelles la guerre civile yougoslave nous a menées.
11:13 - C'est un peu... - Je ne sais pas.
11:17 - C'est un peu... - Je ne sais pas.
11:21 L'exorcisme d'Evotion, suite du film culte de William Friedkin,
11:24 est réalisé par David Gordon Green
11:26 et produit par Jason Blum.
11:28 A l'instar de la nouvelle trilogie Halloween
11:30 avec Jamie Lee Curtis,
11:32 le duo relance cette franchise démoniaque
11:34 pour en faire une trilogie.
11:36 Le film met en scène un double exorcisme
11:38 avec deux filles possédées
11:40 et fait appel à la seule personne encore en vie
11:42 qui est assistée à ce genre d'atrocité,
11:44 Chris, incarnée par Ellen Burstein.
11:47 L'exorcisme de William Friedkin
11:49 - Ne soyez pas effrayés.
11:51 - Nous nous sommes rencontrés auparavant.
11:54 C'était très intimidant de concevoir notre film
11:57 comme la suite directe de l'original de William Friedkin,
12:00 mais le fait d'avoir tous les deux conçu
12:02 la dernière trilogie d'Halloween
12:04 nous a rendus confiants pour nous embarquer dans cette aventure.
12:07 - Nous naissons dans ce monde
12:09 avec espoir et rêves
12:11 et un désir d'être heureux.
12:13 - Père ?
12:15 - L'exorcisme de Friedkin est un tournant magistral
12:18 dans l'industrie du cinéma
12:20 et dans la perception que le public a eu de ce film
12:22 qui parle de possession démoniaque.
12:24 Nous avons dû faire des références directes
12:27 au film de William Friedkin
12:29 tout en les réinterprétant.
12:31 Nous soulevons les mêmes questions
12:33 ainsi que des nouvelles connectées au monde d'aujourd'hui.
12:35 C'est un film pour les fans de l'original
12:37 et pour ceux qui ne le connaissent pas.
12:40 - Le diable a un souhait.
12:42 - Où que ces filles soient allées,
12:43 ils ont apporté quelque chose à eux.
12:45 - Pour nous faire perdre la foi.
12:47 - Je crois que tu peux nous aider à retenir nos filles.
12:49 - Pour les tuer ?
12:50 - Ce que nous avons essayé de faire avec ce film
12:53 c'est de partir d'un thème universel,
12:55 une entité négative,
12:57 et de la transposer dans quelque chose de tangible
12:59 en établissant une connexion avec les peurs des parents
13:02 et leurs incertitudes face à la maladie de leurs enfants
13:05 ou une maladie mentale ou une addiction.
13:08 - Elle sait qui je suis.
13:10 Où est l'autre fille ?
13:12 - Plus on conçoit une histoire à laquelle on peut s'identifier aujourd'hui,
13:15 plus elle suscitera des conversations.
13:17 De cette façon, vous pouvez faire appel à différentes formes d'horreur
13:19 et le public pourra s'identifier à ces personnages.
13:22 - Ce que vous faites ici est dangereux.
13:25 Des gens ont mort de chaque côté.
13:27 - Nous verrons comment le film est perçu,
13:30 ce que les gens aiment, ce qu'ils n'aiment pas.
13:32 Nous avons en tête deux autres films.
13:35 - Alain Gagnol et Jean-Louis Felicioli
13:38 continuent de creuser le nocillon du genre polar
13:41 pour leur troisième film,
13:43 Nina et le secret du hérisson.
13:45 Nina aime écouter les histoires que lui raconte son père
13:47 pour l'endormir,
13:49 celles d'un hérisson qui découvre le monde.
13:51 Préoccupé par la fermeture de son usine,
13:53 le père n'a plus le cœur à lui raconter des histoires,
13:55 mais aidé de son meilleur ami,
13:57 Nina envisage alors
13:59 de trouver le trésor caché dans son dos.
14:01 - Je suis un hérisson.
14:03 - Il faut trouver le trésor caché dans l'usine fermée.
14:05 - Qu'est-ce que tu fais là, toi ?
14:09 Tu ne t'es pas un peu perdu ?
14:11 - Comme j'aime beaucoup les films de genre,
14:13 notamment les films policiers,
14:15 je me suis dit un film de casse,
14:17 un film de cambriolage,
14:19 avec des gamins de 10 ans à la place
14:21 de George Clooney et Brad Pitt dans Ocean Eleven,
14:23 ou toute la série.
14:25 C'est comme ça que ça s'est mis en place.
14:27 Il y avait un mélange de films de genre,
14:29 de... comment dire ?
14:31 De suspense humain sur la relation
14:33 entre un père et une fille.
14:35 - Alors ces histoires,
14:37 je vais les appeler
14:39 "Les contes du hérisson".
14:41 - Le monde est immense pour un petit hérisson
14:45 et il est plein de promesses
14:47 pour ceux qui savent ouvrir leur cœur à l'inconnu.
14:49 - Les gens jouent toujours beaucoup avec le suspense,
14:51 avec l'imagination.
14:53 Et c'est vrai que mon intention,
14:55 c'est toujours d'abord de faire un spectacle,
14:57 c'est-à-dire qu'on soit pris...
14:59 et que derrière, en arrière-fond,
15:01 on puisse discuter de sujets sérieux
15:03 ou en tout cas intéressants.
15:05 - Qu'est-ce qu'il y a ?
15:09 - Tu me racontes une histoire ?
15:11 - Ah non, Nina, s'il te plaît, pas ce soir.
15:13 - L'imaginaire, ça a toujours été
15:15 mon moyen d'échapper à la réalité.
15:17 Au moins pendant un court instant, quoi.
15:19 De se plonger là-dedans.
15:21 - Il fuit la réalité.
15:23 - Bah oui, parce qu'elle est quand même pas terrible.
15:25 - Je crois qu'on le fait tous un peu, quand même.
15:27 - C'est l'usine de papa.
15:29 Il n'a plus de travail.
15:31 C'est pour ça qu'il est triste.
15:33 - Hé, tu sais pas ce qu'ils ont dit mes parents l'autre jour ?
15:35 Le directeur de l'usine, il a volé de l'argent dans la caisse.
15:37 Moi, je trouve que c'est pas juste.
15:39 - Tout ce qui est l'invention,
15:41 le père qui invente des histoires pour sa fille,
15:43 le fait de raconter des histoires, par exemple,
15:45 c'est pareil, j'ai lu beaucoup d'histoires
15:47 à mes enfants quand ils étaient petits.
15:49 La répétition revient sur les mêmes livres.
15:51 Il y a quelque chose comme ça de rassurant,
15:53 de savoir qu'il y a un début, un milieu, une fin.
15:55 Ça met en scène des situations peut-être un peu angoissantes,
15:57 mais ça se dénoue, et l'imaginaire est là pour ça.
15:59 - Hé, attends !
16:01 - On n'est jamais trop grands pour entendre des histoires.
16:03 - Demain, ça ira mieux, j'en suis sûre.
16:05 - Va-t'en, on y va, cours !
16:07 - Et tout de suite,
16:11 le reste de l'actualité en bref, et en images.
16:13 - Quand notre monde est menacé,
16:17 une équipe
16:19 décolle comme une roquette.
16:21 - Oh ! Il a dit "croquette" !
16:23 - Eh oui, les toutous !
16:25 La récré est terminée !
16:27 - Quand tu t'en prends à l'un d'entre nous,
16:29 tu t'en prends à nous tous.
16:31 - La Pâte Patrouille,
16:33 la super patrouille, le film.
16:35 - Notre histoire
16:39 débute dans cette immense
16:41 et magnifique forêt.
16:43 Plus exactement là,
16:45 juste derrière cet arbre.
16:47 - Si j'en ai en mon cœur,
16:49 murmurerai,
16:51 "Même si je ne sais pas,
16:53 je ne sais pas,
16:55 je ne sais pas."
16:57 - Là, je sais ce que vous êtes en train de vous dire.
16:59 Forcément, c'est la fin de notre histoire.
17:01 Eh bien, non !
17:03 - Bonsoir, bienvenue.
17:13 - Si vous avez besoin de moi...
17:19 dis-en réellement,
17:21 que vous avez un vote à connaître
17:23 à des personnes.
17:25 - Son chatouche !
17:31 - Allez, on va dire.
17:45 - Avez-vous déjà oublié tout ce que je vous ai dit ?
17:47 - C'est une illusion, Joe.
17:49 - C'est une illusion, Joe.
17:51 - Comment est-ce possible
18:17 que les véhicules de recherche se moquent ?
18:19 C'est pas bien pour l'instant.
18:23 - Pourquoi je ne peux pas aider ces garçons ?
18:33 - Senta, tu penses que les morts ne te parlent pas ?
18:35 - Les morts ne te parlent pas.
18:37 - Je ne sais pas.
18:39 - Je ne sais pas.
18:41 - Je ne sais pas.
18:43 - Les terroristes ont pris possession
18:45 d'un missile nucléaire sur un bateau de cargos
18:47 sur la côte.
18:49 Si ces bébés s'en vont,
18:51 ce sera la guerre mondiale.
18:53 - Choisir cette vie
19:01 envers des amis,
19:03 envers la famille...
19:05 - C'est le moment de faire du bruit.
19:09 - C'est le moment de faire du bruit.
19:11 - C'est ce que je parle.
19:17 - C'est le plus grand que tu aies.
19:19 - Oh, c'est bien plus grand que ça.
19:21 - Voilà par ici les sorties, c'est fini.
19:23 Rendez-vous la semaine prochaine.
19:25 Et en attendant, n'oubliez pas d'aller au cinéma.
19:27 N'oubliez pas d'aller au cinéma.