Le conseiller LR de Paris, Rudolph Granier, réagit sur la situation à Paris, avec l'arrivée des migrants : «Le constat est que ce sont toujours les mêmes quartiers qui ont une histoire par rapport à ces migrations».
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00:00 Oui, j'ai pu rencontrer des riverains dans l'après-midi.
00:03 Il s'agit de quasiment 300 personnes qui sont dispatchées entre la place de la Chapelle,
00:09 la promenade urbaine, donc sous le métro, les images que vous montriez tout à l'heure,
00:13 et les jardins des Halles qui sont un petit peu plus au nord, à la frontière du 18e et du 19e arrondissement.
00:21 Aujourd'hui, le constat, il est que ce sont toujours les mêmes quartiers qui ont une histoire par rapport à ces migrations.
00:29 Au-delà de ça, par rapport à la toxicomanie, par rapport au krach, qui sont dans l'œil du cyclone.
00:34 Pourquoi ? Parce qu'on laisse s'installer ces gens-là.
00:37 Donc ça devient des points de fixation.
00:39 Et il est normal que quand on arrive, dans le cas de ces migrants, ça se sache.
00:45 Et donc on va dans le nord-est de Paris, notamment dans le 18e arrondissement.
00:49 Alors aujourd'hui, majoritairement, est-ce que ce sont des gens qui sont issus de la vague
00:55 de la dizaine de milliers de personnes à Lampedusa d'il y a quelques semaines ?
00:59 Il est très difficile de le dire.
01:00 En tout cas, majoritairement, quand ça s'est passé à Lampedusa, 60% des migrants ont été identifiés
01:06 comme venant de la Tunisie, de la Gambie, du Cameroun, de la Tunisie.
01:10 Et il faut savoir que ce sont des pays qui n'ouvrent pas droit au droit d'asile.
01:15 Il n'y a pas d'accord en la matière.
01:18 Donc le message qui doit être passé, il est très clair.
01:22 Ça doit être un message de fermeté en disant que de toute façon,
01:26 il n'y aura pas de régularisation pour ces personnes-là.
01:29 Et déjà, vous évitez de créer l'appel d'air auquel on assiste.
01:34 [Musique]
01:37 [SILENCE]