Le ministre des Transports, Clément Beaune, a déclaré qu’il n’y avait “pas de recrudescence” de l’infestation des transports publics par les punaises de lit, en réponse à de nombreuses vidéos publiées ces derniers jours. Selon le ministre, il y a “zéro cas avéré” parmi les signalements effectués auprès de la RATP et de la SNCF ces dernières semaines.
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00:00 La majorité, Bruno Studer d'ailleurs avait proposé quelque chose dès 2019 sur le sujet,
00:04 avec des résolutions ou une proposition de loi.
00:06 Dans la loi Elan, il y avait des obligations qui avaient été modifiées, donc ça date de 2018.
00:09 - Il y avait un observatoire mais qui n'a toujours pas été créé.
00:11 - Mais au-delà de l'observatoire, on a aussi contraint à donner accès
00:14 pour pouvoir lutter contre c'est nuisible et pouvoir intervenir rapidement.
00:18 - Vous faites un faux procès, mais quand l'opposition dit
00:21 "en gros c'est un peu à cause de vous s'il y a une recrudescence des punaises",
00:24 vous dites c'est un faux procès ?
00:26 - Disons de la part d'une partie de l'opposition, tous les problèmes de la France
00:28 sont toujours de la faute de la majorité, donc ça ne changera rien.
00:30 On ne va pas être malhonnête sur cette réalité, c'est aussi une réalité.
00:33 C'est un débat qui intervient dans beaucoup de métropoles, surtout en région parisienne.
00:37 Vous parliez des chiffres, et moi j'ai pu échanger avec des personnes
00:39 qui me disent avoir fait intervenir trois fois la société
00:41 et qui malgré tout n'ont pas réussi à pouvoir régler le problème
00:44 parce qu'en plus elles sont plus... elles réagissent mieux aux traitements.
00:49 Certains refusent certains traitements parce qu'ils sont toxiques aussi
00:52 pour l'être humain et pour l'environnement.
00:53 Et on a des voisins qui refusent que la porte soit ouverte
00:55 et qu'on puisse traiter chez eux.
00:56 Et pour d'autres personnes c'est le coût.
00:58 Entre 700 et 1500 euros l'intervention, tout le monde n'a pas les moyens de payer.
01:01 On demande aussi parfois aux collectivités de pouvoir accompagner.
01:03 C'est un peu ce qu'a fait New York à l'époque, donc voir comment on peut faire.
01:06 Il faut que les présidents des collectivités aient des plus pauvres ?
01:08 Peut-être les plus pauvres, ou peut-être accompagner collectivités, Etats,
01:11 de trouver un partenariat.
01:12 Alors ce n'est pas grave, mais c'est très compliqué à vivre avec les punaises de lits.
01:15 Il n'y a pas de transmission de maladies importantes,
01:17 mais il y a des chocs traumatiques, il y a des personnes qui n'arrivent pas à dormir.
01:19 Ça crée d'autres difficultés, et quoi qu'il arrive, on doit pouvoir les accompagner.
01:23 Quand on voit que le montant est aussi élevé, et que très peu de personnes
01:26 peuvent avoir les moyens dans certains quartiers de pouvoir intervenir.
01:29 Moi, j'ai vécu enfant avec des cafards qui étaient partout dans l'appartement de mes parents,
01:32 parce que le voisin refusait de traiter son appartement.
01:34 Donc il faut qu'on puisse aussi imposer le fait qu'on puisse entrer dans des logements pour les traiter.