Le ministre de la Santé Aurélien Rousseau considère qu'il n'y a "pas de panique générale" à avoir face aux punaises de lit, dont la présence a été signalée dans plusieurs lieux rassemblant du public - Regardez
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00:00 D'abord, on ne dit pas du tout aux gens de se débrouiller tout seuls.
00:02 Moi, j'étais DG de l'ARS, directeur général de l'Agence régionale de santé d'Île-de-France,
00:06 il y a quelques années.
00:07 On diffusait beaucoup d'éléments là-dessus.
00:09 Moi, ce qui me préoccupe, c'est que les gens ne se fassent pas gruger avec des boîtes
00:16 qui leur font payer 2000 ou 3000 euros pour...
00:19 Donc, il y a des gestes simples.
00:21 Il faut d'abord que ce soit...
00:22 Qu'on reconnaisse que c'est vraiment des punaises de lit.
00:24 Il y a des gestes simples et il y a des professionnels agréés.
00:26 - Il y a des abus là ?
00:27 - Oui, il y a des abus.
00:28 Quand on vous fait payer 2000 balles pour votre appart, c'est un abus.
00:33 Donc, il y a 450 professionnels ou 480 qui sont aujourd'hui agréés, qu'on retrouve
00:38 sur le site du gouvernement.
00:39 Et on va essayer, moi je veux travailler à ça, notamment à la limitation de ces tarifs.
00:44 - Mais c'est un vrai problème de santé publique parce que tout le monde ne parle que de ça.
00:49 Vous dites quoi ? Halte à la panique générale ? Ou non, il y a un vrai gros problème à
00:54 un nom des jours ?
00:55 - Je pense qu'il n'y a pas de motif à une panique générale.
00:57 Mais quand vous êtes, et vous avez dû avoir autour de vous, quand vous avez des punaises
01:00 de lit chez vous, c'est l'enfer.
01:03 Mais il n'y a pas de panique générale, on n'est pas envahi par les punaises de lit.
01:07 Ça n'a rien à voir avec l'immigration.
01:09 S'il fallait le redire, je le redis.
01:10 - Ça n'a rien à voir avec l'immigration ?
01:13 - Ça n'a rien à voir avec l'immigration.
01:14 Ça a à voir avec la mobilité.
01:16 Quand vous revenez de l'étranger, vous pouvez porter des punaises de lit en étant cadre
01:23 et dans un avion tout nickel.
01:26 Ce n'est pas ça le sujet.
01:27 Le sujet aujourd'hui, il y a des gestes simples.
01:29 Si ça ne marche pas, il y a des entreprises à créer.
01:32 Et on va travailler à ce qui n'est pas d'abus.
01:34 Parce que les gens, après, dans ces situations-là, ils sont quelques fois prêts à payer des
01:38 prix qui sont démontrés.
01:39 - Merci.