Lundi dernier, plusieurs usagers ont constaté la présence des nuisibles dans un train PARIS STRASBOURG, stationné sur un quai de la Gare de l'Est à Paris. Une femme a été piqué et le train n'a pas quitté le quai car les contrôleurs de bord ont exercé leur droit de retrait. Leur représentant syndical s'est exprimé pour CNEWS.
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00:00 Voici le bras de l'une des passagères piquées par une punaise de lit dans un TGV Paris-Strasbourg.
00:05 Une situation qui a provoqué chez les voyageurs un mélange de colère et de crainte.
00:10 Il y a des passagers qui étaient en pleurs, des passagers qui ont fait des photos,
00:14 également des piqûres parce qu'apparemment ils ont bien été piqués
00:18 et qui menaceraient de déposer plainte contre la SNCF.
00:21 D'après le protocole que nous nous sommes procuré,
00:24 le personnel à bord doit prendre en photo les nuisibles,
00:27 replacer le ou les clients ou encore interdire l'accès aux places.
00:31 Des règles jugées insuffisantes selon ce syndicaliste.
00:34 On imagine mal que les punaises s'arrêtent à une place ou à une seule voiture.
00:40 Pour nous c'est l'ensemble de la rame qui doit être décontaminée.
00:43 Il n'est pas correct de nettoyer seulement les rames tous les 60 jours, c'est pas assez.
00:50 Toujours d'après le protocole, le personnel avertit la hiérarchie mais demande un changement de train.
00:56 Après un premier refus, la SNCF y accède finalement.
00:59 Une réponse tardive qui serait due selon ce syndicaliste et chef de bord à un manque de moyens.
01:04 Malheureusement on a l'impression que la SNCF,
01:07 du fait de son manque de rame et de son manque de matériel,
01:11 est bloquée et pousse en quelque sorte les agents à minimiser l'effet.
01:19 Plusieurs alertes aux punaises de lit auraient été données dans cette rame,
01:22 dans quatre autres trains de l'axe TGV Est mais aussi dans le sud de la France.
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