Cette vidéo est un extrait de Pop News épisode 21. Pop News, c'est l'émission qui récap l'actualité Pop Culture du moment. Ici, Adrien et Thomas discutent de leur ras le bol des franchises essorées en ce moment par Hollywood. Marvel, DC, Star Wars... Y en a-t-il trop ? Et comment faire pour améliorer la qualité de ce qu'on nous propose ?
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Court métrageTranscription
00:00 On va parler justement de Garrett Edwards qui nous a un petit peu inspiré une discussion,
00:07 mais aussi le chat puisque régulièrement on parle en fait avec le chat sur Twitch après
00:12 l'enregistrement de l'émission en fait.
00:14 Et il y avait souvent des questions qui revenaient autour de la fatigue des licences, la fatigue
00:21 des super héros, la fatigue de Star Wars.
00:23 L'idée c'est que, en fait, ils ont l'impression qu'on nous resserre un petit peu tout le temps
00:27 la même chose et quelque part ce constat Garrett Edwards le partage.
00:33 Garrett Edwards est complètement convaincu en fait que les franchises, les gens en ont
00:39 marre et je vais le citer pour introduire ce sujet là.
00:41 On peut peut-être préciser qui est Garrett Edwards ?
00:43 Oui bien sûr.
00:44 Garrett Edwards évidemment c'est le réalisateur de The Creator.
00:47 Il a réalisé précédemment Monsters, Godzilla et Star Wars Rogue One.
00:53 Donc évidemment il connaît un petit peu.
00:55 Il est bien placé pour savoir ce que c'est que travailler pour une licence, etc.
00:59 Oui, complètement.
01:00 Mais c'est intéressant Garrett Edwards, donc en fait il est interviewé en ce moment
01:03 pour faire la promotion de The Creator.
01:05 C'est le seul film du moment en fait qui n'est pas adapté d'un livre, d'un film, etc.
01:11 Et il se trouve à un endroit dans le temps un peu spécial Garrett Edwards avec son film
01:15 parce qu'il y a la grève des scénaristes, il y a la grève des acteurs.
01:17 Tu l'as dit précédemment avec Martin Scorsese qui se plaint de trop plein de films de super
01:21 héros, de cette fatigue en fait de ce contenu permanent lissé.
01:25 Et Garrett Edwards propose quelque chose d'original et c'est quand même assez inédit.
01:31 On avait oublié que ça pouvait exister à gros budget, enfin semi gros budget.
01:35 Je l'ai dit juste avant, le budget de The Creator est à peu près de 80 millions de
01:42 dollars donc ça en fait pas un énorme budget pour Hollywood.
01:44 Mais c'est quand même pas mal, ça veut dire qu'ils ont aligné quand même un peu l'argent.
01:48 Et je vais prendre cette interview de Garrett Edwards à Première, dans Première, le magazine
01:54 Première, dans lequel en fait il dit qu'il a assisté à un meeting avec les producteurs,
02:01 avec les studios, dans lequel, je le cite, je retrouve la citation, alors que nous avions
02:08 une réunion avec Disney, donc ils distribuent The Creator, pour évoquer la date de sortie
02:11 du film, quelqu'un de très haut placé dans le studio a demandé s'il fallait mieux sortir
02:15 en 2024 ou 2023.
02:17 L'un des participants a alors affiché sur un grand écran toutes les sorties du studio
02:21 pour 2023 et un autre a dit tout haut "Tiens, c'est notre seul film original de 2023, le
02:26 seul de nos gros films à ne pas être basé sur un livre, un film ou une propriété intellectuelle.
02:31 J'ai quitté cette réunion en état de choc, stupéfait par ce constat."
02:35 Et en fait il résume tout quand il dit ça, parce que c'est quelque chose qu'on dit
02:39 depuis longtemps déjà nous deux et on le sent aussi quand on discute dans le chat
02:43 sur Twitch ou voilà même avec les gens au quotidien qui vont au cinéma, les gens sont
02:48 lassés du fait que tout ne soit que franchise, que tout ne soit que saga, que tout ne soit
02:53 que suite ou remake ou reboot.
02:55 On fait une émission de Pop Culture où toutes les semaines on parle de remake et de reboot,
02:59 on le sait quoi.
03:00 Et c'est très rare qu'on ait la chance de s'intéresser à un projet comme The Creator
03:05 par exemple, qui est une idée originale, certes, on va pas se mentir, qui s'inspire
03:10 de beaucoup d'autres oeuvres, ça se voit d'ailleurs rien que dans la bande-annonce,
03:14 on a pas encore vu le film tous les deux, mais au-delà de ça, je préfère avoir un
03:17 film qui s'inspire plutôt qu'un film qui pompe tout ou qui fait une suite.
03:20 Je sais pas ce que toi t'en penses.
03:21 Bien sûr, en même temps, la réponse est un peu dans la question, mais l'idée en
03:27 fait c'est que à une époque, il y a peut-être 50 ans, 60 ans, Hollywood était capable
03:35 de mettre des billes dans des projets où c'était des scénarios originaux.
03:40 Après, on va pas se mentir, ça a toujours été le cas, Hollywood a toujours recherché
03:45 la rentabilité dans de l'adaptation, que ce soit une licence ou pas.
03:51 Il y a toujours eu des adaptations de bouquins, de pièces de théâtre, de grands moments
03:58 de l'histoire, de personnages historiques, de choses comme ça.
04:04 Donc évidemment, on peut pas dire que ça n'a jamais existé avant maintenant, c'est
04:09 faux.
04:10 En revanche, là, ce qui pose problème, c'est que de plus en plus, les seuls projets d'importance
04:18 de l'année sont des projets qui sont liés à une franchise, qui sont une suite, qui
04:25 sont une adaptation de quelque chose, qui sont un reboot de quelque chose qu'on a déjà
04:30 vu par ailleurs.
04:31 Parfois même des choses qui viennent tirer un petit peu le fil de la nostalgie.
04:36 Parfois, c'est même pas un petit peu, c'est même beaucoup.
04:40 Donc c'est vrai qu'on est dans un sentiment où t'as l'impression que ce qui prédomine,
04:48 c'est l'ultra-rentabilité nécessité par le fait que les studios sont tous cotés en
04:55 bourse et qu'il faut faire plaisir aux actionnaires et qu'il faut toujours record sur record
05:02 sur record.
05:03 Et ça, on en oublie quelque part le projet un petit peu mis par cour, et c'est vrai
05:08 que The Creator déjà surprend par son budget parce qu'il n'y a plus en général le budget
05:14 de mi-tableau.
05:15 C'est-à-dire que maintenant c'est soit 250 millions de dollars, soit c'est 6.
05:19 Il n'y a rien entre les deux en général.
05:22 Et le fait en plus que ce soit un scénario original, dans une mer de contenu...
05:28 Une mer de contenu ?
05:30 C'est vrai.
05:33 Tout ça qui est licencié ou franchisé plutôt, ça interloque.
05:42 Entièrement d'accord.
05:43 Il y a plusieurs angles d'attaque sur ce sujet-là.
05:47 On pourrait y passer des heures.
05:48 Je vais revenir sur ce que tu as dit.
05:50 Je trouve ça super intéressant sur le côté, soit on a des films à gros budget du 200-300
05:55 millions, soit on a du petit budget 5-6 millions.
05:58 Lui, Garrett Edwards, il arrive à faire un truc à 80 millions à peu près.
06:02 C'est ce qui sort comme chiffre.
06:04 En tout cas, ce n'est pas un gros bloc bossant.
06:06 Mais pourquoi ? Parce qu'il a décidé de prendre une toute petite équipe.
06:09 C'est ce qu'il dit.
06:10 En fait, il a pris une équipe réduite.
06:11 Il a utilisé le moins de fonds verts possible.
06:14 Il a dit si j'ai une équipe réduite, on va se déplacer.
06:16 On va utiliser les décors naturels avec intelligence, un peu comme ce qu'on faisait à l'époque
06:20 avec l'Océan des Ajo, avec d'autres films.
06:23 Il a utilisé une caméra légère aussi.
06:25 Il a décidé de ne pas prendre la dernière caméra à la mode.
06:28 Il a réussi à faire ça un peu "bricolage moyen du bord".
06:33 Encore une fois, je n'ai pas vu le résultat.
06:36 Je ne peux pas juger sur pièce.
06:38 Mais il y a une volonté de réalisateur.
06:40 Il y a une volonté de proposer autre chose.
06:43 De ne pas juste être un yes man en disant il y a des studios à Pinewood en Angleterre,
06:48 là où se tournent Star Wars, là où se tournent James Bond, là où se tournent tout.
06:51 On y va, c'est beaucoup plus facile.
06:52 Comme d'habitude, on va mettre ça.
06:55 Et il y a le comment de...
06:57 Comment ça s'appelle sur Star Wars déjà ce qu'ils utilisent pour Mandalorian ?
07:00 Le volume.
07:00 Le volume, pour faire des décors semi-naturels.
07:04 Mais non, ça se voit, donc on ne va pas l'utiliser non plus.
07:07 Déjà tout ça, je trouve que c'est bien parce que c'est une démarche artistique dans l'idée.
07:10 Il y a une volonté de proposer quelque chose de différent au public.
07:16 Après, évidemment, je ne suis pas idiot.
07:20 Je me doute bien que si Hollywood a besoin de faire de l'argent,
07:26 il faut faire entrer de l'argent.
07:27 Il y a des actionnaires, il y a du contenu à créer parce qu'il y a de la demande aussi.
07:31 Donc, il faut faire de plus en plus d'offres, etc.
07:35 Est-ce qu'on a besoin d'essorer à ce point-là les franchises et les licences
07:41 alors qu'à notre disposition, on a aussi plein d'oeuvres à adapter ?
07:45 On a toujours plein d'autres choses à adapter.
07:47 C'est ça qui m'embête aussi.
07:49 On est bien d'accord.
07:49 En fait, je pense qu'on est entré dans une ère de ce qu'ils appellent la propriété intellectuelle.
07:56 Et il y a quelques années, tout le monde essayait de les racheter.
07:59 Il y a deux ans, c'était le Seigneur des Anneaux.
08:03 Mais il y a 15 ans, c'était Star Wars.
08:06 Il y a 20 ans, c'était Marvel.
08:11 Il y a 25 ans, c'était Pixar.
08:13 Et comme par hasard, tout ça, où est-ce que ça va ?
08:15 Ça va chez Disney.
08:17 Mais évidemment que tous ces rachats ne sont pas faits de manière philanthropique.
08:25 Disney, ce n'est pas une ONG, ça n'a pas de caractère caritatif.
08:29 L'objectif, c'est de faire de la thune.
08:31 Et le fait est qu'ils en font.
08:33 Le problème, c'est qu'on a tous été contents quand ils ont annoncé des nouveaux Star Wars.
08:40 On a tous été contents quand ils ont annoncé Toy Story 4.
08:44 Il y avait le côté content, mais aussi circonspect.
08:49 On doutait un petit peu.
08:51 Mais c'était le début.
08:52 Sauf que maintenant qu'on en est à She-Hulk,
08:58 qu'on en est à Ms.Marvel,
09:02 qu'on en est à Moon Knight de chez Marvel.
09:06 J'ai même oublié le dernier, Secret Invasion.
09:09 Tout ça participe aussi de l'avènement des plateformes de streaming
09:17 où l'important, c'est de nourrir l'ogre.
09:22 Et comment on nourrit l'ogre ?
09:24 On lui produit du contenu, comme dit Martin Scorsese.
09:28 Et on valide des pitches avant même que ce soit écrit.
09:33 Ce qui nous intéresse, ce n'est pas le contenu final,
09:39 la forme que ça prend.
09:41 On va te dire qu'on va prendre She-Hulk et la mettre dans une série un peu à la Hallymack Bill.
09:48 Et ensuite, les gens disent "ouais, on signe".
09:51 Donc on te propose ça et on te l'annonce en 2020.
09:55 Derrière, on te livre le produit fini qui est bancal et qui a des effets spéciaux
10:00 qu'on n'a pas payés parce qu'on les a rushés.
10:03 Et derrière, ça donne un produit qui ne va pas.
10:07 Ce qui m'inquiète, c'est que de plus en plus,
10:12 autant c'était assez réservé aux séries Disney+,
10:15 autant maintenant aussi sur les productions filmées,
10:19 on en arrive à des problématiques de ce fait-là.
10:22 Et c'est là que ça commence à être vraiment problématique.
10:25 Productions filmées au cinéma, tu veux dire ?
10:27 Oui, c'est là où je voulais rebondir parce que là, tu as parlé beaucoup de séries.
10:32 L'idéal, ce serait de dissocier le cinéma et les séries.
10:38 Je dis dans un monde idéal, ce serait ça.
10:40 Ça ne me dérange pas qu'il y ait du contenu à la télé ou sur les plateformes.
10:43 C'était le cas avant d'ailleurs.
10:45 Ça a toujours été le cas. On était nourri aussi de séries de 24 épisodes avec des feelers.
10:49 Il ne faut pas oublier qu'il y a des épisodes qui ne servent à rien
10:51 et pourtant on les regardait chaque semaine.
10:53 Il fallait remplir les cases de programmation.
10:57 C'était ça le but.
10:59 C'est juste qu'il y avait moins de plateformes, en tout cas moins de chaînes.
11:03 Mais rappelle-toi, des séries comme X-Files, Lost ou ce genre de grandes séries
11:09 avaient aussi des épisodes bien nazes
11:11 parce qu'il fallait juste que ça occupe la case du jeudi soir ou du vendredi soir.
11:15 Les fameux feelers.
11:17 Les fameux feelers.
11:18 Il y en avait très peu.
11:19 Rappelle-toi aussi l'exemple critique pour moi, c'est les épisodes de Friends
11:24 dans lesquels ils font des best-ofs dans un épisode de choses que tu as déjà vu dans d'autres épisodes.
11:29 Ils considèrent ça comme un épisode à part.
11:31 Parce que ça coûtait trop cher de payer les acteurs sur les fins de saison.
11:35 Sur la fin de série.
11:37 C'est quand même assez ouf.
11:39 Mais tout ça pour dire qu'on reviendra peut-être à la télé après et aux séries.
11:44 Mais pour moi, les films, tu sens qu'ils ont pris le même chemin.
11:47 Ils ont pris le même chemin parce qu'ils ne veulent plus prendre de risques.
11:50 The Creator, pour moi, c'est un risque.
11:52 Ah bah clairement.
11:53 C'est un vrai risque, c'est un vrai pari.
11:55 Je vais te dire qu'il y a un certain nombre de studios qui vont regarder les chiffres au box-office de The Creator.
12:00 J'espère qu'il va marcher.
12:01 L'autre fois, je disais qu'il y a des chances qu'il ne marche pas.
12:03 Ça, c'est plus la logique qui parle.
12:06 Mais le cœur, j'espère vraiment que The Creator va marcher.
12:09 Parce que d'une, j'aime bien Gareth Edwards.
12:10 J'aime bien ce qu'il fait.
12:11 Je n'ai pas vu Monsters, mais j'ai vu Godzilla et Rogue One.
12:14 J'aime beaucoup ces films-là.
12:15 J'aime bien le mec, j'aime bien sa vision des choses.
12:18 Et c'est un bon type dans la SF, il fait ça bien.
12:20 Donc pourquoi pas.
12:21 Mais au-delà de ça, j'espère surtout que ça va démontrer aux studios que c'est possible de sortir des films "originaux".
12:31 Parce qu'encore une fois, The Creator n'est pas un film totalement original.
12:35 Parce qu'il s'inspire de beaucoup de choses.
12:36 Mais c'est compliqué parce qu'en fait, les gens en demandent aussi beaucoup.
12:41 Je parlais d'offres et de demandes.
12:43 Il y a énormément de demandes du public.
12:45 Le public est beaucoup plus réceptif aussi à l'art visuel, au cinéma et à la télévision depuis quelques temps.
12:51 J'ai l'impression que quand on était dans les années 90, début 2000, mater des séries tout le temps, ce n'était pas super bien vu.
12:59 Maintenant, c'est devenu cool.
13:00 En fait, tout le monde parle de la série du moment tout le temps.
13:03 Tout le monde parle de séries en fait.
13:05 Tu peux avoir une discussion ultra facilement maintenant avec n'importe qui.
13:09 De tout âge d'ailleurs.
13:10 Et de tout âge.
13:11 C'est ça qui est cool. Je trouve ça génial.
13:13 On vit dans ce truc-là.
13:14 La pop culture est devenue cool.
13:16 Maintenant, il faut nourrir la pop culture.
13:18 Ce n'est plus réservé à une certaine niche.
13:20 Exactement.
13:21 Et là, on en revient au streamer.
13:23 En fait, les séries du moment maintenant, c'est très rare que ce soit sur des chaînes de télé classiques.
13:31 C'est de plus en plus sur Netflix, pour ne citer que lui.
13:35 C'est que, est-ce que tu as vu ce week-end ce qu'ils ont sorti vendredi ?
13:38 Moi, j'ai déjà tout regardé.
13:40 Et aussi vite oublié.
13:42 Voilà.
13:43 Et ça, c'est une autre des problématiques justement de cette nourriture qu'on donne au streamer.
13:51 Et ensuite qu'on fait ingurgiter au téléspectateur, à l'abonné, pour qu'il reste abonné.
13:57 L'idée, c'est que toutes les semaines, il faut qu'il ait quelque chose plus ou moins qui lui corresponde.
14:01 Et pour qu'il reste abonné.
14:03 C'est aussi pour ça qu'on a des séries qui sont coupées en deux, avec une diffusion un mois et la diffusion ensuite le mois suivant.
14:13 C'est de la rétention de l'abonné.
14:17 Et quelque part, pour revenir un petit peu au cinéma, c'est une méthode qu'a parfaite Marvel.
14:26 Avec l'idée d'avoir la rétention du fan du MCU.
14:31 Donc ça s'est fait petit pas par petit pas.
14:35 Mais l'idée, c'est que là, les gens sont en train de lâcher.
14:38 C'est pour ça qu'on parle de fatigue.
14:40 Parce que maintenant, il faut en avoir eu 32 en fait.
14:43 Mais c'est marrant parce que cette fatigue, on en parle depuis longtemps.
14:46 On en parle même depuis la phase 2 ou 3.
14:50 En fait, c'est le super héros fatigue.
14:52 Ça fait très longtemps qu'on en parle.
14:53 On se dit, elle arrivera, elle arrivera, ça y est, c'est arrivé en fait.
14:56 J'ai l'impression que ça y est.
14:58 Ça y est, c'est sûr. Pour moi, c'est évident.
15:00 Les gens en ont marre. Ils ne regardent plus aussi avec autant d'attention certains films, certaines séries, etc.
15:06 Ils ne sont plus hypés comme on pouvait être hypé avant.
15:08 Parce que plus tu es nourri, moins tu as faim.
15:11 C'est aussi simple que ça.
15:14 Et donc, plus tu manges du Marvel, plus tu manges du Star Wars, plus tu manges du Harry Potter, moins tu en as envie.
15:20 Et donc, plus tu vas chercher de l'original, plus tu vas chercher quelque chose de différent.
15:24 Mais quand tu veux quelque chose de différent, il faut que ce soit aussi qualitatif.
15:27 Le problème, c'est qu'ils ne misent pas sur la qualité, ils misent sur la quantité.
15:30 Franchement, j'enfonce des portes ouvertes, certes.
15:32 Mais moi, ça me débecte quand je vois, et on en a parlé il y a quelques mois,
15:36 que Harry Potter va avoir le droit à son reboot en série.
15:39 Les gars, parce que vous avez justement cette propriété intellectuelle,
15:43 est-ce que vous êtes obligés de l'utiliser de cette façon ?
15:45 Déjà, est-ce que vous êtes obligés de l'utiliser ?
15:47 Et en plus, est-ce que vous êtes obligés de nous faire un reboot, un remake d'une oeuvre que tout le monde connaît ?
15:53 Tout le monde connaît de A à Z. Est-ce qu'on en a besoin ?
15:55 Non, on n'en a pas besoin.
15:56 Seigneur des Anneaux, c'est pareil.
15:58 Les gars, ok, super, vous avez décroché le pactole.
16:00 Résultat des courses, moins de 50% des Américains ont regardé la série sur Amazon Prime.
16:06 Bon, ben voilà, ça dit tout.
16:07 En fait, ça veut juste dire que les gens, c'est pas parce que c'est une oeuvre connue que ça va forcément fonctionner.
16:11 Parce que derrière, il faut une patte de réalisateur, derrière, il faut une équipe créative, il faut une idée.
16:16 C'est pas juste se baser sur quelque chose qui a marché pour que ça fonctionne.
16:21 Ouais, t'as l'impression en fait que beaucoup de ces projets sont des trucs qui sont nés sur des bouts de papier, dans des éprouvettes.
16:30 Et on les fait jaillir de rien.
16:33 Et on se dit, bon, alors qu'est-ce qu'on a dans notre catalogue de licences, de propriétés intellectuelles ?
16:39 Qu'est-ce qu'on pourrait faire avec ça ?
16:41 Tiens, hop, j'ai trouvé une éprouvette, elle s'appelle She Hulk.
16:44 Est-ce que vous avez une idée ?
16:45 C'est ça, ouais.
16:47 Et même maintenant, j'ai l'impression que même sur les films blockbusters, il y a ça.
16:53 C'est-à-dire que j'ai l'impression que maintenant, on te met des ingrédients et on te fait plus ou moins toujours le même film.
17:00 Où tu sais qu'il va y avoir l'introduction, la conclusion, mais entre-temps, il va y avoir la course poursuite.
17:06 Il va y avoir le moment un petit peu drôle, il va y avoir le moment un petit peu émouvant, il va y avoir tous ces trucs-là.
17:11 C'est lissé, en fait, tout est lissé.
17:13 Ouais.
17:14 Tout est lissé, moi j'ai l'impression de voir toujours le même film.
17:15 Alors, nous, on consomme beaucoup de produits culturels, c'est sûr, on voit beaucoup de films.
17:21 Mais des fois, en fait, j'ai l'impression d'oublier, j'ai l'impression d'avoir Alzheimer, parfois.
17:25 Je disais, non mais je l'ai vu celui-là ?
17:26 Ah oui, je l'ai vu, c'est vrai.
17:27 Il ne m'a pas marqué parce qu'en fait, c'est une copie d'une copie d'un truc que j'ai déjà vu.
17:31 Je voyais récemment, je l'ai testé, je voyais récemment un compte TikTok qui disait que si on avance d'une heure sur le visionnage d'un film,
17:40 si on arrive à une heure, zéro minute au milieu d'un film, pas forcément au milieu, mais un film de deux heures,
17:46 voilà, donc on arrive à une heure, c'est magnifique.
17:48 En fait, on arrive à une scène centrale, une scène clé, une scène pivot.
17:52 Tout ça, c'est lié au scénario, évidemment, parce que les scénarios sont construits comme ça.
17:55 Mais en fait, maintenant, tout est tellement lissé, tout est tellement…
17:59 Tu peux tellement prédire, en fait, ce qui va se passer que quand tu arrives à une heure de film,
18:02 souvent, c'est la scène clé.
18:03 Je dis n'importe quoi, par exemple, tu prends Joker.
18:07 En fait, c'est le moment où lui va réaliser que hop, il a brillé et c'est parti, il va pouvoir devenir le Joker.
18:13 Il y a plein de films comme ça et ça m'a fait marrer de le tester.
18:15 Je fais ah oui, ok, d'accord, c'est vrai que ça marche comme ça.
18:18 Et en fait, tout est construit de la même façon.
18:20 Et donc, à partir du moment où tu choppes les codes, c'est des trucs de scénariste encore une fois,
18:25 mais inconsciemment, tu vas choper ces codes-là.
18:27 Tu vas choper l'acte 1, l'acte 2, l'acte 3.
18:29 Et tout est toujours construit en trois actes au cinéma, tout le temps, que tu sais ce qui va se passer.
18:34 Et à part une surprise avec un cliffhanger à la fin du film, tu n'auras jamais de vraie grosse surprise.
18:39 Mais des produits originaux, par exemple, comme celui de The Creator, peut-être que là, il peut nous surprendre.
18:43 On ne connaît pas, en fait, on ne sait pas.
18:44 Ça se trouve, il va nous faire un truc différent.
18:46 Je te donne ma main à couper qu'il est construit en trois actes et qu'au milieu du film, tu as la scène clé et que machin.
18:51 C'est évident, mais pourquoi pas ?
18:53 Ce genre de truc, en fait, c'est...
18:56 Si tu veux, maintenant, il y a une matrice.
18:58 Une matrice qu'on ne fait plus exploser parce que, en fait, tout est tellement risqué.
19:06 On va dans la piscine avec des bouées, toujours.
19:13 Donc, on se rassure au niveau de la production en prenant un scénario qui a de la bouteille,
19:18 un scénario qui est construit bien comme il faut, un montage qui est un petit peu similaire.
19:25 Qu'est-ce qu'on fait derrière ? On fait des projections test pour que le public teste valide que c'est bien la bonne direction.
19:32 Tout ça, ça participe du fait qu'il y a trop d'argent qui est en jeu dans toutes ces productions-là
19:38 et qu'on ne peut pas, en réalité, faire quelque chose d'original dans des conditions pareilles
19:43 puisque qu'est-ce qu'on va faire ?
19:45 Pour se rassurer, on va toujours essayer de lisser le plus possible et, quelque part, d'aseptiser, d'une manière générale.
19:51 J'aime pas trop ce mot, mais en réalité, c'est un peu ce qu'on fait.
19:55 On est tellement flippé de l'échec, parce qu'un échec à 250 millions de dollars,
20:02 quand c'est juste le budget de production et que t'as pas encore payé le marketing, ça fait peur.
20:08 Bien sûr.
20:09 Et il y en a eu dans l'histoire du cinéma.
20:11 Après, il y a aussi des films comme "Babylon" qui n'ont pas du tout fonctionné.
20:15 "Babylon" de Damien Chazelle, début d'année, en janvier dernier.
20:18 Tu mets Brad Pitt, tu mets Margot Robbie, tu mets des gros stars à l'intérieur du film.
20:21 Pourtant, le film est original, dans le sens où il raconte quand même une histoire assez originale.
20:25 Et c'est pas une suite, c'est pas une franchise, c'est pas tout ça.
20:28 Ça n'empêche pas de bider non plus.
20:30 Mais c'est au moins une prise de risque et ça, je le salue.
20:33 Qu'on aime ou qu'on aime pas le film, nous, on a beaucoup aimé "Babylon".
20:36 Mais au-delà de ça, on peut saluer le fait qu'ils aient tenté de proposer quelque chose.
20:41 Et t'as l'impression qu'il y a des réalisateurs qui se sont cantonnés à prendre des risques et d'autres non.
20:46 Ça, c'est chiant aussi, tu vois.
20:49 Et je pense que c'est en ça que Martin Scorsese lui fait référence à Christopher Nolan,
20:56 en éludant le fait qu'il ait fait une trilogie Batman.
21:00 C'est que, quelque part, chaque nouveau projet de Christopher Nolan, il est risqué en soi.
21:06 Dans le sens où, certes, il adapte des trucs parfois.
21:09 C'est le cas avec "Open Nightmare" notamment.
21:12 Mais en fait, il prend le risque de le faire et il a, après, derrière,
21:17 la réputation suffisamment solide pour qu'il ait un budget derrière et un studio qui le suive.
21:23 Ce qui n'est pas le cas de tout le monde, évidemment.
21:25 On ne peut pas faire ce genre de projet avec n'importe qui, c'est évident.
21:27 C'est l'exception qui confirme la règle.
21:29 Parce que, oui, Nolan, il fait "Inceptions", c'est son scénario à lui.
21:33 Il fait "Tenet", "Interstellar", il fait aussi "Dunkerque".
21:38 Tout ça, c'est des scénarios originaux.
21:40 On aime ou on n'aime pas, mais c'est vrai que là-dessus, on ne peut pas lui reprocher.
21:44 Mais c'est le seul à pouvoir faire ça.
21:46 Parce que derrière, il s'est construit cette réputation de grand manitou du cinéma.
21:50 Un des blockbusters, en fait, c'est ça qui est étonnant.
21:56 Il a un créneau génial, parce qu'en fait, il peut réunir les foules et en même temps, faire ses films à lui.
22:02 Je n'aurais jamais parié un copec que "Open Nightmare" fasse plus de 900 millions de dollars de recettes dans le monde.
22:07 C'est énorme.
22:08 "Open Nightmare", enfin, c'est...
22:10 Pas à part les qualités du film, mais par rapport au sujet du film.
22:13 Ah bah clairement, on est tout à fait d'accord.
22:15 Moi, ça me fait penser, en fait, que lui, pour le coup, il a réussi à ne pas se faire broyer par la machine hollywoodienne.
22:22 Parce qu'on le voit régulièrement, c'est-à-dire que les studios hollywoodiens vont chercher des réalisateurs ou des réalisatrices
22:29 qui ont fait un film indépendant, à succès ou non.
22:33 Ils vont le prendre, ils vont le catapulter sur un sujet, sur un projet d'adaptation de propriété intellectuelle, c'est difficile à dire.
22:43 Et derrière, en fait, on se dit "Oh, chouette ! J'ai vu son film indé, j'imagine trop ce qu'il pourrait faire sur un film comme ça."
22:53 Exemple typique, Edgar Wright.
22:55 Quand il est annoncé pour faire Ant-Man, on se dit "Incroyable, ça peut être génial."
22:59 Qu'est-ce qui se passe ? Edgar Wright quitte le projet, passe pour différents créatifs,
23:04 bon, comprendre qu'on lui a pas laissé faire ce qu'il voulait,
23:08 et qu'en réalité, la plupart des réalisateurs et réalisatrices qui arrivent sur ce genre de projet,
23:14 en réalité, c'est pas leur film.
23:17 C'est le film du studio, et le studio, il est là pour lui faire faire ce qu'il a envie.
23:23 Et quand le studio accepte, je prends l'exemple de Rian Johnson avec Star Wars VIII,
23:29 derrière, si les fans ne répondent pas à présent, si ça marche pas pour le studio,
23:34 et bah il est dégagé, et on fait comme si ça n'avait jamais existé,
23:37 et que c'était le vilain petit canard, et on redconne tout ça avec Star Wars IX,
23:42 qui est horrible, désolé, par JJ Abrams.
23:44 Mais voilà, c'est ça en fait, on trouve toujours une solution.
23:46 Soit on le jette sous le bus, le réalisateur ou la réalisatrice, soit on prend pas de risques.
23:52 Tout est lissé. Donc là on parle de cinéma, on s'étend un petit peu,
23:55 après on va pouvoir passer à Oroko et tout ça, mais j'aimerais aussi parler de jeux vidéos,
24:01 parce que je trouve aussi que les jeux vidéos se lissent énormément aussi.
24:04 On n'a jamais eu autant de jeux indés ces derniers temps, c'est vrai qu'il y en a beaucoup,
24:09 mais il y a aussi énormément de AAA, pour ceux qui ne le savent pas,
24:12 c'est des gros jeux, gros blockbusters, en fait c'est des blockbusters du jeu vidéo,
24:15 ceux qui ont le droit à des millions de dollars pour leur création,
24:18 donc on pense à du God of War, on pense à des Spider-Man, etc.
24:22 Mais c'est des jeux qui sont au-devant très bien, c'est des jeux super,
24:27 mais parfois créativement qui ne se renouvellent pas des masses.
24:30 Horizon Zero Dawn par exemple, c'est une pâle copie d'un monde ouvert qui est fait par Zelda,
24:37 mais Zelda le fait mieux.
24:38 Zelda lui par exemple avec Breath of the Wild avait apporté une vraie nouveauté,
24:42 avait apporté des choses comme ça, là c'était différent pour Horizon.
24:46 God of War c'est pareil, c'est un régime tranquille,
24:49 on ne va pas aller plus loin non plus, même s'ils avaient…
24:52 Je ne vais pas m'étaler, mais je trouve qu'il y a tellement d'argent en jeu,
24:56 comme tu le disais, qu'on prend moins de risques aussi pour ces grosses productions.
25:00 Ce qui est dommage.
25:01 Alors le propos de la…
25:04 Ouais, Assassin's Creed, c'est ça, c'est pareil.
25:07 On en parlera d'ailleurs tout à l'heure dans le radar.
25:09 Le propos de cette discussion, ce n'est pas de dire qu'il faut que les studios
25:13 arrêtent de faire de la licence ou de la franchir, ce n'est pas du tout ça.
25:17 L'idée c'est que, moi je pense qu'il faut qu'ils utilisent et qu'ils fassent fructifier
25:21 leur licence de façon plus raisonnée, de façon plus raisonnable.
25:26 C'est-à-dire qu'on n'est pas obligé de manger du Star Wars trois fois dans l'année.
25:30 Non.
25:31 On n'est pas obligé de manger du Marvel six fois dans l'année.
25:34 Et je dis six, je crois que je suis gentil.
25:36 Donc ce n'est pas obligatoire en fait.
25:39 Et moi je rejoins beaucoup ce que disait, je ne sais plus dans quelle interview,
25:46 il disait ça, Alexandre Astier, il disait qu'il ne peut plus suivre la cadence
25:52 des productions Star Wars tellement il y en a en fait maintenant.
25:55 Et il y a de ça.
25:57 Alors évidemment je suis toujours content quand il y a un projet Star Wars qui est annoncé,
26:01 parce que moi j'adore Star Wars.
26:02 Mais le fait est que qu'est-ce qui me reste après la diffusion de certains de ces projets,
26:09 de certains de ces contenus ?
26:11 Pas grand chose quoi.
26:12 Donc quelque part je serais d'accord pour attendre un petit peu plus,
26:17 mais avoir des projets qui sont plus marquants.
26:19 Bien sûr.
26:20 Mais moi le premier aussi.
26:21 Mais évidemment, moi Star Wars je ne le regarde plus du tout avec plaisir.
26:24 Je n'ai jamais été un fan absolu de Star Wars.
26:26 Mais j'étais, comme tu l'as dit en début de sujet, extrêmement hypé
26:30 quand ils ont annoncé l'épisode 7.
26:32 L'épisode 8, j'étais chaud.
26:34 Et après, c'est de la gringolade.
26:36 En fait, je n'ai plus du tout envie de m'intéresser à des séries Star Wars
26:39 qui me racontent l'histoire de machin sur telle planète.
26:43 Et puis tu racontes ça en 6-8 épisodes.
26:45 Filler super long, ça ne raconte rien du tout.
26:49 Et tout le monde s'en fout.
26:51 Enfin, je schématise.
26:53 Mais ça ne te reste pas en mémoire.
26:55 Sortez-nous juste un Star Wars Andor et c'est très bien.
26:59 Mais je ne défendrai qu'Andor.
27:01 Non, mais voilà.
27:03 Venez avec des gens qui ont des idées, des propositions à faire.
27:07 Donnez-leur le budget de réaliser leur vision.
27:10 Et arrêtez d'imposer des visions.
27:12 Leur Star Wars Vision, c'est ça ?
27:14 Oui, Star Wars Vision, ce n'est pas si mal.
27:16 Oui, mais pourquoi Star Wars Vision, c'est bien ?
27:18 Parce que c'est à chaque fois des studios qui viennent avec leurs propres idées.
27:22 Et on leur dit "Ok, bon, les gars, on vous donne carte blanche pour nous proposer un style animé."
27:26 Exactement.
27:27 Parce que ça ne coûte pas assez cher pour que ce soit un risque en réalité.
27:31 Et donc du coup, voilà.
27:33 Moi, je prône le fait qu'ils fassent des plus petits projets.
27:37 Pour qu'ils soient moins les pieds et poings liés par des budgets à 250 millions de dollars.
27:42 Qui, de toute évidence, n'arrivent pas à faire quelque chose d'original et désormais de qualitatif.
27:49 Ça, c'est vraiment le vrai souci.
27:51 Bien sûr.
27:53 Donc voilà. On n'a pas fini de parler de ce genre de choses, vous et nous.
27:58 Voilà, il y a ceux qui nous écoutent en podcast, évidemment.
28:02 On vous invite à nous regarder sur Twitch, parce que dans le chat, ça parle beaucoup.
28:06 Et évidemment, il y a beaucoup de réactions.
28:08 On ne va pas les dire là, ici, parce que c'est compliqué pour ceux qui écoutent le podcast.
28:12 C'est dommage pour ceux qui n'ont juste que l'audio.
28:16 Mais évidemment que oui, tout le monde a son mot à dire là-dessus.
28:20 Et c'est quelque chose qui, je pense, saoule, lasse beaucoup.
28:25 Et les studios, j'espère, en prennent conscience un petit peu.
28:28 Et en tout cas, on va voir si au fur et à mesure, ça ne bouge pas.
28:31 En tout cas, c'est ce que Bob Iger avait l'air de dire cet été,
28:34 quand il disait que la prolifération de séries Disney + Marvel avait fait un petit peu du mal à la marque Marvel Studios.
28:43 J'espère qu'il a tiré les bons enseignements de ce qu'il vient de dire.
28:47 - Bobi, on verra.
28:50 (rires)
28:51 (musique)