• l’année dernière
Regardez Un point, c'est tout ! du 03 octobre 2023 avec Alba Ventura.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Vous êtes sur RTL
00:02 RTL matin
00:06 Bonjour Alba Ventura. Bonjour à tous. Je préfère quand Laurent Wauquiez parle que quand il se tait. Ce sont les mots de Nicolas Sarkozy
00:13 qui était l'invité d'RTL hier matin.
00:15 Alba, on ne peut pas dire que ce soit un soutien franc et enthousiaste. On ne peut pas le dire en effet.
00:20 Même s'il a pris soin de dire qu'il trouvait que Laurent Wauquiez était très talentueux, qu'il était un ami,
00:24 remarquez Nicolas Sarkozy a pu se montrer plus cruel. Il avait déjà dit "on ne peut pas gagner Roland Garros".
00:29 En jouant petit bras, il l'a redit hier.
00:31 Nicolas Sarkozy ne comprend pas la stratégie de l'homme caché de Laurent Wauquiez. Pour lui c'est absolument contre-productif.
00:38 Vous savez Nicolas Sarkozy a un modèle, c'est lui-même.
00:42 Par conséquent, celui qui réussit c'est celui qui prend, qui arrache aux autres, celui qui tape la balle au bon, celui qui sature l'espace.
00:49 Nicolas Sarkozy estime que celui qui gagne est celui qui se construit dans le combat, pas celui qui reste
00:55 planqué. Et vous avez entendu le coup de grâce. Le leader n'est jamais celui qu'on désigne. Avec des amis comme ça on n'a pas
01:01 besoin d'ennemis. - Ça veut dire que Nicolas Sarkozy ne croit pas en Laurent Wauquiez comme probable président de la République ?
01:05 - Ça veut dire que Nicolas Sarkozy a choisi Gérald Darmanin. Gérald Darmanin qui suit à la lettre les préceptes
01:10 sarkoziens. Se démarquer, montrer sa différence.
01:13 C'est ce que le ministre de l'intérieur a fait d'ailleurs à la rentrée dans sa ville de Tourcoing.
01:17 Et d'ailleurs vous avez vu, il est inutile de poser la question sur Gérald Darmanin. Nicolas Sarkozy il vient tout seul. Parce que c'est lui
01:23 en plus jeune. Parce qu'il le voit comme son héritier.
01:26 Il dit dans son livre que Gérald Darmanin a les qualités
01:29 évidentes pour devenir chef de l'État.
01:32 Il ne le dit pas des autres prétendants. - Alors pour en revenir à Laurent Wauquiez, il a déclaré ce week-end "je suis prêt".
01:37 Est-ce que c'est suffisant pour lancer une candidature ?
01:39 - Alors n'en déplaise à Nicolas Sarkozy, le président de la région au Vernu-Rhône-Alpes a choisi une tout autre stratégie.
01:45 Nous verrons si elle est gagnante ou perdante.
01:47 Mais Laurent Wauquiez a choisi la campagne contre la ville. C'est ça sa stratégie. Alors c'est peut-être moins visible.
01:53 Mais regardez ce qu'il fait sur le sujet de l'artificialisation des sols. Il a décidé de sortir sa région du dispositif zéro
02:00 artificialisation nette. Pour faire simple, c'est une loi qui réduit la construction. Qui réduit donc les permis de construire.
02:06 C'est une loi, dit-il,
02:08 ruralicide. Une loi pensée par des technos à Paris qui appliquent de manière uniforme la même loi sur tout le territoire.
02:14 Il a donc décidé de sortir de ce processus. Bon, pas sûr que cela tienne sur le plan juridique parce que c'est quand même une loi.
02:20 Mais on voit bien qu'il cherche, Laurent Wauquiez, à travailler son côté transgressif, presque rebelle. Il a fait la même chose sur les subventions
02:27 culturelles. Il a privilégié dans sa région les petits festivals plutôt que les gros théâtres ou autres centres chorégraphiques urbains.
02:34 Il a choisi le rural. Il a choisi la campagne. Là où Marine Le Pen fait de bons scores.
02:40 Et là où il ira chercher les signatures pour sa candidature.
02:43 Hier, dans la Confidence, Nicolas Sarkozy préférait utiliser, vous savez, la métaphore de la mer plutôt que de la campagne
02:49 pour parler de la présidentielle et de Laurent Wauquiez. Il nous disait pour être candidat, il faut le bateau, la voile et la quille.
02:57 J'ajouterais le vent. Et ça, ça vaut en pleine mer comme en plein champ.
03:02 !

Recommandations