Le 4 mars 2002, Neil Roberts, un membre des forces spéciales américaines, part en mission dans le Sud-Est de l'Afghanistan. Muni d'un équipement de reconnaissance doté des dernières technologies, il progresse en territoire ennemi. Mais alors que son matériel lui indique que le secteur est sécurisé, une grenade frappe son hélicoptère. Pendant les 17 heures qui suivent l'attaque, les forces spéciales, chargées de secourir Roberts, s'engagent dans une lutte désespérée pour repousser les combattants d'Al-Qaida.
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00:00 Un soldat américain tombe d'un hélicoptère.
00:02 Al-Qaïda l'a capturé et transféré dans un lieu inconnu. On ne l'a plus revu.
00:06 Ses camarades se lancent sur ses traces.
00:10 On s'est fait tirer dessus, on a tiré,
00:13 des bombes de 250 kg ont explosé tout près, des amis ont été blessés, des amis sont morts, on a été blessé.
00:21 Si vous dressez la liste des pires expériences au combat, là vous les avez toutes sur une seule journée.
00:28 Voici l'histoire de l'épisode le plus sanglant vécu par l'armée américaine lors de sa guerre en Afghanistan.
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01:03 2002, Afghanistan, Vallée de Charicotte.
01:08 Six mois après les attentats du 11 septembre, l'armée américaine traque Oussama Ben Laden.
01:19 Six mois plus tôt, il est parvenu à s'échapper lors d'une bataille entre ses combattants djihadistes et les forces alliées à 110 km de Tora Bora.
01:26 Al-Qaïda est toujours retranché dans les montagnes du sud-est de l'Afghanistan.
01:35 Aujourd'hui, dans l'espoir d'écraser définitivement l'ennemi, les américains de la base aérienne de Bagram lancent l'opération Anaconda.
01:43 Ils prévoient de recourir à des frappes aériennes chirurgicales.
01:48 Ainsi, les troupes au sol pourront se déployer dans la vallée et anéantir l'ennemi.
01:52 Mais sur un terrain comme celui-ci, vaste et hostile, l'aviation a besoin de renseignements précis pour localiser les combattants d'Al-Qaïda.
02:02 Cette mission de renseignement est confiée à une unité d'élite.
02:06 4 mars 2002.
02:15 1h43.
02:17 Ces hommes font partie des Navy SEALS, les forces spéciales d'élite de l'armée américaine pour les opérations air, mer et terre.
02:24 Ils sont 7 et ils doivent établir un poste d'observation sur une crête de 3000 m d'altitude appelée Takur-Khar.
02:31 Depuis les hauteurs, les SEALS pourront observer les mouvements des combattants ennemis et fournir des coordonnées exactes pour les frappes aériennes.
02:41 A l'arrière de l'hélicoptère Chinook, le sous-officier Neil Roberts se prépare.
02:45 Il est dans les Navy SEALS depuis 12 ans et c'est l'un des membres les plus expérimentés et les plus fiables de l'équipe.
02:53 Le plan prévoit que l'hélicoptère largue les hommes à bonne distance de Takur-Khar.
02:59 Dans la neige, à la faveur de l'obscurité, les SEALS entreprendront une marche de 4 heures pour rallier le sommet de la crête.
03:10 Mais avant que les Navy SEALS ne descendent, il faut inspecter la zone pour repérer d'éventuelles traces de l'ennemi.
03:15 Un AS C-130 passe la montagne au peigne fin.
03:21 A l'aide de capteurs thermiques à infrarouge, il peut identifier des signes de vie à plus de 7000 m d'altitude.
03:34 Les Américains estiment qu'il pourrait y avoir jusqu'à 200 combattants dans les environs.
03:39 Pourtant, rien n'apparaît sur leurs écrans.
03:42 Visiblement, la voie est libre.
03:46 Ce que les Américains ignorent, c'est que leur technologie de pointe a été trompée par un stratagème rudimentaire mais très ingénieux.
03:59 Dans la montagne, les unités d'Al-Qaïda sont cachées au fond de grottes recouvertes de neige.
04:04 La roche masque la chaleur de leur corps, si bien qu'ils sont invisibles aux infrarouges.
04:09 Au total, dans la vallée, ils sont environ 400.
04:13 Loin de se douter qu'ils sont si nombreux, les Américains s'apprêtent à jeter une équipe de 7 Navy SEALS dans la gueule du loup.
04:24 Les SEALS ont le feu vert pour la phase terrestre de l'opération.
04:27 Au dernier moment, le chef du commando change de tactique.
04:32 Persuadé que la cible est dégagée, il ordonne à l'hélicoptère de les déposer directement au sommet du Takourga.
04:40 Le commandant de la navette, le commandant de la fusée, est le seul à pouvoir les dégager.
04:51 Il est donc à la recherche de la cible.
04:54 Les combattants d'Al-Qaïda entanglent les rotors d'un hélicoptère de grande taille.
05:15 Ils sont lourdement armés.
05:18 Une grenade peut faire exploser un hélicoptère à une distance de seulement 300 m.
05:22 L'appareil américain est déjà à 200 m, et il se rapproche.
05:31 Les pilotes sont persuadés que la voie est libre.
05:37 Les hommes se préparent à sauter dès que l'hélicoptère sera posé.
05:47 Le sol n'est plus très loin.
05:49 Mais soudain, les pilotes repèrent des silhouettes dans la montagne.
05:57 Ils tentent de faire marche arrière.
06:02 Mais c'est trop tard.
06:13 Une grenade déchiquette le fuselage de l'hélicoptère.
06:16 L'appareil subit une forte perte de puissance moteur.
06:22 Son arsenal est inopérant.
06:26 Il est à la merci de l'ennemi.
06:28 La fuite est la seule option.
06:30 L'hélicoptère vire sur le côté, Neil Roberts perd l'équilibre.
06:34 L'un de ses compagnons l'attrape.
06:39 Le Chinook penche dangereusement.
06:41 Et Roberts tombe.
06:44 Les pilotes tentent de maîtriser l'appareil.
06:58 Mais le chinois ne peut pas le faire.
07:02 Il est à la hauteur du sol.
07:06 Les pilotes tentent de maîtriser l'appareil.
07:09 Ils parviennent à manœuvrer l'hélicoptère en détresse loin de l'ennemi.
07:20 Il se pose en catastrophe à 7 kilomètres de distance.
07:33 Roberts se retrouve seul dans la montagne avec pour seule arme, une mitrailleuse légère.
07:38 Il est cerné par les hommes d'Al Qaïda.
07:42 Pour l'unité d'élite, la mission nocturne dans le sud-est de l'Afghanistan vire au cauchemar.
07:58 Six Navy Seals et l'équipage de l'hélicoptère ont atterri dans l'urgence dans une vallée isolée.
08:03 Quand ils se comptent, leurs pires craintes sont confirmées.
08:11 Neil Roberts manque à l'appel.
08:18 Il faut lui porter secours.
08:21 Malheureusement, l'équipe réalise rapidement qu'elle est à 7 kilomètres de sa cible d'origine.
08:27 Dans ces circonstances, il leur faudra des heures de marche pour regagner le sommet de la montagne.
08:32 Pendant ce temps, Roberts est totalement isolé à 3000 mètres d'altitude par un froid glacial et dans l'obscurité, en terrain ennemi.
08:43 Il est hors de portée radio.
08:52 Seul point positif, il sait que ses camarades reviendront le chercher.
08:56 En attendant, il doit juste se mettre à l'abri.
09:00 Les autres Navy Seals ont été récupérés par un autre Chinook et ils retournent immédiatement à Takourga.
09:08 Désormais, ils n'ont plus qu'une seule mission, sauver leurs camarades.
09:13 La philosophie du combattant est simple, on n'abandonne jamais un camarade.
09:21 On ne s'est même pas posé la question, il fallait y retourner pour le retrouver et le ramener, mort ou vif.
09:26 Sur Takourga, Neil Roberts essuie des tirs ennemis depuis près de deux heures.
09:40 Tout ce qu'il a à faire, c'est tenir assez longtemps pour être secouru.
09:49 Mais le sort s'acharne.
09:51 Il est touché à la jambe droite.
09:56 Deux mille mètres au-dessus de la montagne, un drone de surveillance se met en position.
10:05 C'est un Predator piloté à distance par satellite depuis une station de contrôle au sol, situé à 1500 km de distance à Oman, sur la péninsule arabique.
10:18 De là, les images reçues en direct des montagnes afghanes sont transmises à l'état-major de l'armée aux Etats-Unis,
10:24 et à la base aérienne de Bagram, à 180 km au nord de Takourga.
10:29 Le Major Général Hagenbeck, qui commande les Navy Seals, peut ainsi localiser Neil Roberts.
10:36 Nous avons pu le voir grâce au Predator. Nous étions tous très tendus.
10:43 Venus sauver leurs camarades, les Seals sont eux aussi nerveux.
10:46 Nous savions clairement que nous n'avions pas l'avantage de la surprise. Ceux d'en face nous attendaient.
10:56 Le pilote approche le Chinook de la crête.
11:03 Il est en train de se faire un coup de main.
11:09 Le pilote approche le Chinook de la crête.
11:12 Instantanément, l'ennemi ouvre le feu.
11:17 L'appareil se pose, et les six collègues de Neil Roberts se lancent dans la bataille.
11:25 Ils font face à un tir de barrage de mitrailleuse.
11:30 À la base aérienne de Bagram, le Général Hagenbeck suit le déroulement de l'opération sur les images envoyées par le drone.
11:36 On a l'impression de regarder un film de guerre, sauf qu'on a la gorge nouée parce que ce sont les mêmes gens qui font la guerre.
11:50 Et qu'il faut trouver le moyen de neutraliser l'ennemi.
11:52 Les combats font rage sur la montagne.
11:58 Le sergent-chef John Chapman tue deux combattants d'Al Qaida.
12:03 Couché, et meurt sur le cou.
12:09 Le combat est un peu plus simple.
12:15 Un soldat de la guerre, et son équipe de combats.
12:18 Couché, et meurt sur le cou.
12:22 Al Qaida à la main, et surtout son arme de prédilection.
12:31 La mitrailleuse lourde Dushka calibre 50, de fabrication russe, est alimentée par des munitions de 12mm7.
12:39 Sa puissance et sa portée sont redoutables.
12:43 Chaque cartouche est capable de pénétrer un revêtement blindé de 2,5cm à 500 mètres de distance.
12:48 Les SILS sont armés de M4, des fusils d'assaut léger. Ils ne font pas le poids contre les Dushka.
12:56 Le rapport de force allait être différent de ce qu'on avait prévu.
13:02 On ne voyait pas les hommes d'Al Qaida, juste la lumière vive des coups de feu échangés.
13:08 Mais on sentait bien que ça bardait.
13:10 Mais on voyait bien que c'était une bataille difficile.
13:12 Deux autres américains sont touchés.
13:15 Dépassés numériquement et techniquement, les SILS sont en mauvaise posture.
13:21 Ils battent en retraite, alors qu'ils n'ont toujours aucune trace de leurs camarades.
13:25 En réalité, Neil Roberts a déjà été tué.
13:34 Le Major Général Hagenbeck a été témoin de son exécution par l'intermédiaire des images satellites.
13:40 C'était horrible. Al Qaida l'a capturé et transféré dans un lieu inconnu. On ne l'a plus revu.
13:48 Les SILS ne savent pas ce qui s'est passé.
13:58 Ils ne sont plus en contact radio avec leur base.
14:04 Leur hélicoptère a été endommagé et il a dû repartir.
14:07 Ils doivent maintenant se battre pour leur propre survie.
14:11 L'équipe de secours a besoin d'être secourue.
14:15 Un AC-130 mitraille la montagne.
14:31 Les tirs ennemis cessent. Mais l'AC-130 est un appareil gros et lent.
14:34 Il vole rarement en plein jour car il est trop vulnérable.
14:38 Il n'est pas adapté à la situation et reçoit l'ordre de regagner la base.
14:43 Immédiatement, le SIL se déplace.
14:53 Il est en train de se déplacer.
14:58 Immédiatement, les tirs reprennent.
15:00 Il reste 5 Navy SEALS dans la montagne.
15:04 La crête est aux mains d'Al Qaida.
15:08 L'équipe doit céder du terrain.
15:11 Son hélicoptère l'a abandonné et le premier Chinook posé en catastrophe est à 7 km.
15:16 La base aérienne de Bagram est à 180 km au nord.
15:25 Désormais, une seule unité peut les sauver.
15:27 Les Rangers de l'armée.
15:29 Une force de réaction rapide prête à intervenir 24 heures sur 24.
15:33 Leur spécialité, les extractions en territoire ennemi et les missions de renfort.
15:39 Le Ranger Oscar Escano est en permanence sur le pied de guerre.
15:44 Ça ressemble au service d'urgence comme le SAMU.
15:48 Une force de réaction rapide qui est en permanence sur le pied de guerre.
15:53 Une force de réaction rapide n'a jamais la possibilité de planifier ses interventions.
15:57 On est appelé et on nous dit juste qu'il y a un sérieux problème.
16:01 Le capitaine Nate Self commande la section des Rangers.
16:06 J'étais au centre des opérations de l'équipe et j'écoutais les communications radio.
16:12 J'étais en train d'achever un plan de mission quand j'ai reconnu le signal indiquant qu'un de nos appareils était touché.
16:21 En moins de 15 minutes, deux hélicoptères Chinook sont prêts à décoller.
16:24 On a monté l'opération de sauvetage aussi vite que possible.
16:29 Le capitaine Self prend la tête d'une équipe de 10 Rangers dans le premier hélicoptère Razor One.
16:35 Ils sont mobilisés si vite qu'ils recevront leurs ordres en chemin.
16:39 Embarquer dans un hélico dont les pales tournent déjà, ça fait vraiment monter l'adrénaline.
16:47 Le scanneau est dans le deuxième Chinook, Razor Two.
16:50 Au total, 20 Rangers sont dépêchés sur place.
16:54 Tout le monde était remonté à bloc. C'était palpable, ça se voyait sur les visages.
17:02 Pendant le trajet, le capitaine Self est briefé sur la situation.
17:07 Il y a un hélicoptère hors service, un des deux en train de décoller.
17:12 Un mort et une équipe de Navy Seals prise dans une embuscade.
17:15 On ne lui en dit pas plus. Sur les ondes, c'est la frénésie.
17:19 Tous les réseaux de communication étaient en place.
17:23 Mais si je devais vous dessiner sur une feuille qui était aux commandes et qui parlait à qui,
17:27 ça ressemblerait à un tas de spaghettis enchevêtrés.
17:30 C'était difficile de décider où nous devions aller.
17:35 En fin de compte, le capitaine Self est en train de décoller.
17:41 Enfin, Navy Self reçoit les coordonnées nécessaires pour se poser directement sur la crête de Takurgar.
17:46 On va là !
17:48 Ce qu'il ignore, c'est qu'à cet instant, les Seals n'y sont plus.
17:53 Ils ont dû redescendre plus bas.
17:57 Tout comme la première mission de reconnaissance et les Navy Seals venus à sa rescousse,
18:04 la force de réaction rapide se jette dans les griffes d'Al Qaïda.
18:09 Un homme touché ! Envoyez des renforts !
18:11 Venu récupérer Neil Roberts, l'équipe de Navy Seals s'est retrouvée coincée dans la montagne.
18:16 Malheureusement, Roberts a déjà été abattu par les combattants d'Al Qaïda et plusieurs soldats ont été tués dans l'opération.
18:27 Le combat est devenu un des plus difficiles de l'histoire.
18:33 Les forces ennemies sont toujours cachées quelque part au milieu des grottes et des rochers.
18:36 Et les Navy Seals ont dû céder du terrain.
18:39 Ils ne sont plus que cinq et c'est maintenant eux qu'il faut tirer de ce mauvais pas.
18:44 À 6h18, le jour se lève sur les montagnes arcanes.
18:55 Une force de réaction rapide de 20 Rangers est en chemin, dans deux hélicoptères.
18:58 Quand on a approché, j'ai pu voir toute la vallée et les montagnes autour par l'arrière de l'hélico.
19:09 Ça m'a vraiment impressionné de savoir que des gens se battaient là-bas.
19:14 Le capitaine Self commence par chercher les hélicoptères.
19:18 Il y a quelques minutes, il y a un coup de feu et les hélicoptères se déplacent.
19:23 Le capitaine Self commence par chercher l'équipe des Navy Seals au sol.
19:26 En arrivant à la montagne, je m'attendais à un terrain très hostile.
19:32 Je ne savais pas si on allait se faire tirer dessus, mais j'ai dit à l'équipe de se tenir prête.
19:37 Self sait qu'en plein jour, le Chinook est une cible de choix.
19:43 Mais il ignore qu'il se dirige droit sur la crête où deux appareils sont déjà tombés dans une embuscade.
19:49 Pour la troisième fois, en trois heures, les hommes d'Al-Qaïda s'apprêtent à donner l'assaut.
20:01 Le Ranger Oscar Escano est dans le second hélicoptère de la force de réaction rapide, Razor II.
20:12 Il attend toujours les ordres.
20:16 On ne savait pas ce qui se passait, alors on a attendu. Je ne sais pas combien de temps ça a duré, mais ça nous a paru interminable.
20:24 Le QG leur ordonne de se mettre en lieu sûr, loin de ta cour-gare, et d'attendre les instructions.
20:32 À bord du Razor I, l'autre équipe doit continuer toute seule.
20:42 Elle a avec elle son médecin, Corey Lamoreau.
20:45 Il devait être démobilisé, mais s'est porté volontaire pour cette opération.
20:51 À côté de lui se trouve le mitrailleur Fils-Vitak.
20:57 C'était électrique.
21:01 On savait où on allait, mais on ne savait pas ce qu'on allait faire.
21:08 Désormais impossible de profiter de l'obscurité.
21:11 Quand on s'est approché pour se poser, on s'est fait canarder.
21:16 Et embôter.
21:20 "Ouvert!"
21:37 Un tir de mitrailleuse traverse l'hélicoptère.
21:40 À côté de Lamoreau, Svitak est touché.
21:48 Les deux pilotes sont blessés.
21:51 Ils nous ont criblé de balles. Ça tirait dans tous les sens.
21:59 On n'arrivait pas à croiser les deux.
22:05 On n'arrivait pas à comprendre ce qui se passait.
22:08 Les balles traversaient l'hélico.
22:12 Ça n'arrêtait pas.
22:16 Mon casque a été touché par trois balles qui n'ont pas pénétré.
22:20 Les mitrailleuses ennemies déchiquettent les pales de la turbine du côté droit.
22:27 Le Chinook de 27 tonnes vacille.
22:29 J'ai entendu le moteur gronder et j'en ai eu des sueurs froides.
22:35 Puis une grenade touche l'hélicoptère des Rangers.
22:40 L'appareil a commencé à valdinguer d'un côté.
22:44 Puis il est tombé.
22:47 Le moteur a été touché par deux balles.
22:53 Le Chinook s'est écrasé dans la neige à moins de 75 mètres du campement d'Al Qaïda.
22:56 L'Amaurousse précipite auprès de ses camarades.
23:01 J'ai entendu des hommes crier qu'ils étaient blessés.
23:05 Tiens bon !
23:08 Mais Svitak est déjà mort.
23:11 Il est temps de faire face à la situation.
23:14 Les deux pilotes sont blessés.
23:17 Les deux pilotes sont blessés.
23:21 Mais Svitak est déjà mort.
23:23 Quand je suis arrivé, il n'avait plus de poux carotidien.
23:28 Alors je suis passé au blessé suivant.
23:31 Comme les Nevis ils avant eux, les Rangers envoyés en renfort doivent se battre pour leur survie.
23:39 Al Qaïda continue à tirer sur les Américains.
23:49 Nate Selfe tombe en sortant de l'hélicoptère.
23:51 Deux Rangers se sont tués en touchant le sol.
23:56 Je savais qu'ils étaient morts.
24:01 Mon cerveau a intégré cette information, mais les tirs ennemis m'ont ramené à la réalité de la situation.
24:06 Selfe tente de contre-attaquer, mais sa mitrailleuse s'enraye.
24:13 Il est contraint de prendre au seul d'un camarade mort.
24:18 On était dans le pétrin. On n'avait nulle part où se mettre à l'abri.
24:21 Tout ce qu'on pouvait tenter, c'était un tir de couverture.
24:24 Dans la bataille, les hommes d'Al Qaïda abattent encore trois Américains.
24:43 Près de 50 mètres en contrebas, d'autres combats ont lieu.
24:46 Les Navy Seals, envoyés dans la montagne pour chercher Neil Roberts, sont eux aussi attaqués.
24:53 Deux d'entre eux sont grièvement blessés.
24:56 À la base aérienne de Bagram, le Major Général Hagenbeck observe ce qui se passe sur le terrain.
25:04 Il est en train de se battre.
25:09 Le Major Général Hagenbeck observe ce qui se passe sur le terrain.
25:12 Tout ce qui pouvait mal tourner a effectivement mal tourné.
25:16 Et dès que les appareils se sont posés, les hommes ont dû lutter pour leur vie.
25:20 Sur Takourgar, le médecin Cory Lamoreau et ses camarades se protègent dans le Chinook abattu.
25:26 Il y a quatre morts et trois blessés.
25:30 L'un des pilotes a une main presque entièrement arrachée.
25:37 Il se baissait à deux mètres de hauteur.
25:39 Comme dans les films, il se tenait le poignet en hurlant de douleur.
25:43 J'ai allumé mon moniteur, mais il y avait trois impacts de balles dans l'écran.
25:52 Nate Self, le capitaine des Rangers, doit mettre ses hommes à l'abri.
25:59 L'ennemi envoie une autre grenade sur eux.
26:07 Quand j'ai vu la grenade foncer sur moi, pendant une fraction de seconde, j'ai attendu que la douleur arrive.
26:12 Self est touché, mais la neige limite les dégâts des éclats d'obus.
26:17 Ça faisait mal, mais c'était supportable.
26:21 Le capitaine Self parvient à se protéger derrière des rochers.
26:25 L'ennemi est terré dans des bunkers, en haut de la crête, avec une vue imprenable.
26:33 Le combat était très inégal.
26:35 L'ennemi déversait sur nous une tonne de munitions.
26:38 Al-Qaïda a déjà descendu deux hélicoptères américains.
26:48 Et au sol, elle possède un avantage stratégique.
26:51 Les Rangers sans détresse doivent absolument reprendre le contrôle de la situation.
26:56 Le capitaine Self demande des renforts aériens.
26:58 Deux avions de combat F-15 apparaissent à l'horizon.
27:03 Chacun possède une mitrailleuse multicannon 20 mm et des bombes de 250 kg.
27:08 Les Rangers sont trop proches des bunkers ennemis pour envisager un bombardement.
27:17 Car ils risqueraient d'être touchés, et les bombes de la F-15 sont trop faibles.
27:22 Self demande des tirs aériens.
27:24 L'avion effectue un vol de reconnaissance.
27:27 Puis le F-15 mitraille la montagne.
27:33 Le second F-15 vise le bunker également.
27:44 Mais le combat est trop difficile.
27:47 Les Rangers sont trop proches des bunkers ennemis.
27:51 Le F-15 vise le bunker ennemi.
27:53 Les combattants d'Al Qaïda continuent de riposter.
28:00 Les frappes aériennes n'ont eu que peu d'effet.
28:05 Ils avaient creusé des galeries dans la roche,
28:10 et ils étaient très bien protégés contre toutes les actions aériennes possibles.
28:14 Pour se sortir de cette situation, il fallait absolument tenter quelque chose.
28:20 Si je ne faisais rien, tout le monde allait mourir.
28:22 Al Qaïda inflige une sévère correction à l'une des forces militaires les plus sophistiquées au monde.
28:28 C'est une situation de crise.
28:31 Tout a commencé avec un soldat américain qui s'est retrouvé seul dans une montagne afghane.
28:41 Mais les deux équipes envoyées pour le sauver, les Navy Seals puis les Rangers, sont tombées dans une embuscade.
28:48 Ce sont elles qu'il faut maintenant secourir.
28:50 Ils avaient construit des positions de combat. Ils vivaient au sommet de la montagne. Ils étaient prêts à se battre.
28:56 Al Qaïda sème le chaos parmi les forces américaines.
29:00 Ça n'a pas fonctionné comme ça aurait dû. Je m'attendais à voir des renforts débarqués de l'hélicoptère.
29:07 Je me disais, mais où sont tous ceux qui devraient être derrière moi ?
29:10 Seuls six Rangers sont encore en état de combattre.
29:16 Pendant ce temps, 30 kilomètres plus loin.
29:18 On a le feu vert, on y va.
29:20 Le Ranger Oscar et Scano et le reste de la seconde force de réaction rapide, restés à l'écart jusqu'à présent, reçoivent l'ordre de rejoindre la montagne.
29:28 Cela fait presque une heure que leurs camarades du premier hélicoptère sont tombés dans le piège.
29:36 Scano découvre alors la gravité de la situation.
29:43 Quand j'ai entendu la nouvelle, j'arrivais pas à y croire.
29:46 J'ai dû faire un effort pour vaincre ma curiosité et les questions que je me posais pour être prêt.
29:51 Parce qu'on partait immédiatement.
29:54 Scano a sa méthode personnelle pour se préparer à l'atterrissage.
30:00 J'ai pris un feutre indélébile et j'ai écrit "Que Dieu bénisse l'Amérique" sur le revers de ma main et sur l'autre j'ai noté la date 11 septembre.
30:12 Pour me rappeler pourquoi on était là.
30:14 La deuxième force de réaction rapide se posera loin du sommet et de l'ennemi.
30:24 Elle doit secourir les membres de la première mission, bloquée en haut de la montagne, par les tirs ennemis.
30:31 De son côté, l'équipe des SEALs est elle aussi incapable d'avancer et de reculer.
30:39 Ce qui a commencé comme une simple mission de reconnaissance est en train de virer au fiasco militaire.
30:44 Quand la seconde force de réaction rapide arrive à 610 mètres du sommet, elle est surprise par le terrain.
30:52 Tout était silencieux.
30:56 Les hommes entament l'escalade en s'enfonçant dans la neige jusqu'aux genoux, alourdis par leurs armes et leur équipement.
31:06 Rapidement le silence a été interrompu par des coups de feu.
31:09 J'ai levé les yeux et j'ai regardé en direction du sommet.
31:12 Il était vraiment très loin.
31:14 Il leur faudra des heures pour atteindre les autres Rangers toujours coincés dans la neige, vers le sommet de Takurgar.
31:24 Pendant ce temps, en haut, la situation s'aggrave.
31:29 Les Américains reçoivent maintenant des tirs de mortier.
31:31 Ça m'a fait réagir. Je me suis dit qu'il fallait faire quelque chose de toute urgence.
31:37 Le capitaine Self appelle une nouvelle fois des renforts aériens. Cette fois-ci, ils vont bombarder l'ennemi.
31:48 Le combat est en train de commencer.
31:52 Le capitaine Self appelle une nouvelle fois des renforts aériens. Cette fois-ci, ils vont bombarder l'ennemi.
31:57 Après un vol de reconnaissance, le pilote passe à l'action.
32:02 Volant à 300 mètres par seconde, le F-16 largue une bombe de 250 kilos.
32:09 Si elle touche sa cible, elle rayera de la carte le camp d'Al Qaïda.
32:14 C'est raté.
32:21 Quand l'avion de chasse repasse, la deuxième bombe tombe entre deux positions ennemies.
32:26 Les deux frappes aériennes ont échoué.
32:32 Les combattants d'Al Qaïda sont toujours en état de nuire.
32:37 Plus bas, Oscar Escano et les renforts se battent toujours contre la neige et le manque d'oxygène.
32:48 Je n'en revenais pas. Au bout d'une vingtaine de pas, j'étais déjà épuisé. Et ça m'a vraiment mis en colère.
32:54 Pour alléger sa charge, il enlève son gilet pare-balles.
33:00 Je me sentais plus en sécurité avec une meilleure manœuvrabilité. Je n'étais plus une cible immobile.
33:14 Maintenant, les renforts progressent plus vite.
33:17 Soudain, ils sont visés par des tirs de mortier.
33:32 On ne peut pas faire grand-chose contre une attaque de mortier, surtout dans une position comme la nôtre.
33:37 On était sur une crête étroite.
33:41 À certains endroits, le versant était à pic.
33:44 L'ennemi s'en donne à cœur joie.
33:47 Je savais que je ne voulais pas mourir,
33:50 mais j'acceptais cette possibilité.
33:54 Si l'un de nous était touché, ça pouvait être la fin de la mission, la fin de l'équipe.
34:04 En haut de la montagne, la première force de réaction rapide tente toujours de rester à couvert.
34:08 Cory Lamoreau et l'autre médecin sont dans leur chinook,
34:12 où ils font l'impossible pour stabiliser leurs trois camarades blessés.
34:16 Leur premier coup de feu est un coup de feu.
34:21 Ils sont tous en colère.
34:24 Ils ont été touchés par un tir de mortier.
34:27 Ils ont été touchés par un tir de mortier.
34:31 Je savais que l'appareil était une grande cible,
34:33 mais j'ai pris ma décision en toute conscience.
34:36 Il fallait que Jason et moi, on reste avec nos trois patients à l'intérieur.
34:41 À ce moment-là, c'était notre meilleure chance de survie.
34:45 Ils sont toujours exposés, et le matériel médical va bientôt manquer.
35:00 Depuis le début des hostilités, les Rangers reçoivent des informations recueillies par le drone qui survole la zone.
35:06 Le capitaine Self prend alors une décision sans précédent.
35:10 Il contacte l'homme qui pilote à distance le Prédator pour savoir si l'appareil est armé.
35:15 Le drone n'a jamais été utilisé pour autre chose que des missions de surveillance.
35:21 Pourtant, il est équipé de deux missiles Hellfire de 50 kilos.
35:27 Guidés par laser, ils sont capables de repérer une cible mouvante au sol.
35:31 L'un des missiles touche de plein fouet le bunker ennemi.
35:49 Mais les tirs de mortier ne cessent de se défendre.
35:56 Les tirs de mortier ne cessent pas pour autant.
35:58 Je me suis dit, on est dans une situation tellement critique que si je ne fais rien, on va tous y passer.
36:05 Il ne reste que six Rangers en état de combattre.
36:10 Les autres sont soit blessés, soit en train de soigner les blessés.
36:14 Il n'y a que 50 mètres de No Man's Land entre eux et le camp d'en face.
36:20 Les frappes aériennes ont échoué.
36:23 Visiblement, face à la puissance de feu ultra moderne de l'Amérique, l'arsenal rudimentaire d'Al Qaïda a le dessus.
36:29 Le capitaine Self n'a rien à perdre.
36:33 Il décide donc de donner l'assaut contre le bunker et d'affronter l'ennemi au corps à corps.
36:37 Je me suis tourné vers mes hommes.
36:42 Et quand ils m'ont tous fait un signe de la tête, j'ai dit, on y va.
36:52 Les Rangers se sélancent vers le sommet.
36:53 Quand on s'est mis en route, tous les quatre, je crois qu'aucun de nous n'avait peur.
36:58 Environ à mi-chemin des positions ennemies, j'ai vu les Rangers en sortir la tête, dégainer une mitrailleuse et commencer à tirer sur nous.
37:07 Une nouvelle fois, le Dushka calibre 50 déverse toute sa fureur sur les Américains.
37:19 Je me suis dit que ça changeait la donne.
37:21 À nous quatre, on ne pouvait rien faire contre une mitrailleuse.
37:24 Ils sont obligés de battre en retraite.
37:29 Pour les hommes, c'est un sérieux coup au moral.
37:32 Pour un chef de soldat aussi valeureux, c'est humiliant de devoir s'arrêter et reculer.
37:38 Les soldats américains ne sont pas nécessairement les meilleurs soldats.
37:45 Les soldats américains ne sont pas nécessairement entraînés aux manœuvres défensives.
37:49 On suppose toujours qu'on sera à l'offensive.
37:52 Sur la base aérienne de Bagram, le Major Général Hagenbeck suit de très près les multiples rebondissements.
37:59 Au QG, plus le temps passait, plus on était inquiet, à cause du froid glacial à cette altitude.
38:05 Les Rangers se battent maintenant depuis quatre heures.
38:14 L'équipe du Capitaine Self ne sait plus à quel sein se vouer.
38:16 Je n'arrivais pas à y voir clair. Il n'y avait aucune solution évidente pour se sortir de là.
38:22 La seconde équipe de Rangers escalade maintenant la montagne depuis deux heures et demie, et elle est à bout de force.
38:34 Enfin, elle rejoint les autres.
38:41 Oscar Escano est rapidement briefé sur la situation.
38:44 On était désavantagés. Dans ces cas-là, on est nos propres renforts.
38:49 Si on rencontre davantage de résistance que prévu, on doit juste se battre encore plus.
38:53 On se fait canarder.
38:56 Oscar n'accorde à ses hommes qu'une minute pour reprendre leur souffle, car pendant ce temps, l'équipe de Nate Self est sérieusement menacée.
39:03 Désormais, il ne reste plus qu'à se battre.
39:08 Désormais, plus question de parler de mission de sauvetage, il faut prendre le contrôle de la crête.
39:13 Deux Chinook ont été abattus.
39:16 Les frappes aériennes n'ont rien donné, et les deux forces de réaction rapide ont été mises à mal par Al-Qaïda.
39:22 Si les Américains veulent s'en sortir, il n'y a plus qu'une seule solution, prendre le bunker.
39:29 Et ce, malgré l'échec de la première tentative.
39:32 On a échafaudé un plan très simple.
39:36 C'était on tire et vous dégagez.
39:38 Juste avant l'assaut, il n'y avait pas un bruit.
39:41 On ne voyait plus l'ennemi.
39:43 On ne savait pas ce qu'il lui jetait.
39:46 Tous ceux qui tenaient debout se sont levés et ont commencé à tirer.
39:51 Au total, 14 Rangers attaquent le campement.
39:56 L'assaut a commencé par un déluge de coups de feu.
40:01 On a arrosé toute la zone qui nous séparait de l'ennemi.
40:03 Il n'y avait rien.
40:05 Pas un caillou.
40:08 Pas un tronc d'arbre.
40:10 Rien.
40:29 Les Américains neutralisent la première position de tir.
40:31 Le redoutable Dushka se tait enfin.
40:34 Et le bunker principal n'est plus qu'à quelques mètres.
40:38 Il y avait des cadavres partout.
40:39 Les Américains se sont rendus compte que le campement était bloqué.
40:46 Ils ont commencé à tirer.
40:48 Ils ont commencé à tirer.
40:50 Ils ont commencé à tirer.
40:52 Ils ont commencé à tirer.
40:54 Ils ont commencé à tirer.
40:56 Ils ont commencé à tirer.
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41:00 Ils ont commencé à tirer.
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44:01 Depuis le début de l'opération, rien ne se passe comme prévu.
44:04 Les missions successives ont toutes échoué.
44:07 Maintenant, le médecin Corrila Moro sait que ses chances de survie sont minces.
44:12 C'est à pile ou face.
44:19 Soit on a une grosse hémorragie interne, soit on n'en a pas.
44:23 Ma première pensée a été pour mes enfants, parce que j'étais sûr d'y passer.
44:28 Parce que j'étais sûr de mourir.
44:30 Nate Self demande de nouveaux renforts aériens.
44:36 Cette fois-ci, les bombes atteignent leur cible et contre l'attaque venue de la vallée.
44:44 L'ennemi cesse immédiatement de tirer.
44:51 Mais pour combien de temps ?
44:53 Pour combien de temps ?
44:54 La crête de Takurga est jonchée de cadavres et de blessés américains.
45:03 Ils ont besoin d'une évacuation rapide et de soins médicaux en urgence.
45:09 Mais alors que deux Chineux ont déjà été descendus, le commandement va-t-il en envoyer d'autres en plein jour ?
45:15 Est-ce qu'on allait prendre le risque de perdre un autre hélicoptère et de devoir monter une nouvelle opération de sauvetage ?
45:22 On va perdre des hommes ! Il me faut un hélico !
45:25 C'était un véritable dilemme.
45:27 Le raisonnement était simple.
45:29 On a déjà perdu deux appareils.
45:31 Combien allait-on en envoyer encore au même endroit ?
45:34 L'état-major donne l'ordre d'attendre la nuit.
45:39 Six heures plus tard.
45:41 J'étais furieux qu'on évacue pas les blessés.
45:45 Selon moi, la situation était sous contrôle.
45:49 Lui-même blessé, Cory Lamoureux ne peut pas faire grand chose.
45:52 Il reste très peu de matériel médical et l'autre médecin, Jason Cunningham, est le soldat le plus grièvement blessé.
45:59 L'équipe se démène pour que l'état des blessés ne s'aggrave pas.
46:06 Tant qu'ils ne sont pas conduits à l'hôpital, la priorité, c'est de les empêcher de se refroidir.
46:14 Il fait déjà un froid glacial et en fin d'après-midi, la température chute très rapidement.
46:18 Durant plusieurs heures, les bombardiers américains tiennent l'ennemi à distance.
46:26 À 18 heures, le vent se lève et le mercure plonge.
46:34 Le temps est arrivé.
46:40 Le vent se lève et le mercure plonge.
46:42 Cela fait plus de 6 heures que Jason Cunningham s'accroche à la vie.
46:48 On lui parlait, on lui disait "Cunningham, tiens bon, ne nous laisse pas tomber, réveille-toi, réveille-toi".
46:56 Ses camarades assistent à son agonie impuissante.
47:01 Ça a été très dur pour nous quand il est mort.
47:09 Je me suis senti vraiment responsable.
47:12 Je n'avais pas réussi à convaincre le commandement de le sortir de là.
47:17 C'était en partie de ma faute.
47:22 Juste avant 20h15, soit 17 heures après le premier coup de feu, la base de Bagram donne enfin l'ordre d'évacuer.
47:35 Un premier Chinook prend en charge les blessés.
47:37 Un second emporte le capitaine Self et les morts, dont le néviscile Neil Roberts.
47:48 Le capitaine Self s'interroge sur les erreurs commises sur cette mission.
47:54 Pourquoi l'ennemi ne peut pas se débrouiller ?
47:57 Pourquoi le combat n'est pas un combat de guerre ?
48:01 Pourquoi les erreurs commises sur cette mission ?
48:03 Pourquoi l'ennemi n'avait-il pas été repéré ?
48:06 Si on se fie à la technologie en pensant qu'elle va vous donner l'avantage et qu'elle ne fonctionne pas, ça devient un handicap.
48:14 Ce qui nous a permis de remporter la bataille, c'est notre capacité à tirer et à bouger plus vite que les autres.
48:20 Ce n'est pas compliqué.
48:22 Désormais, ces 17 heures mouvementées portent le nom du néviscile tombé de l'hélicoptère.
48:27 C'est la bataille de Roberts Ridge.
48:30 Quelques jours plus tard, les Américains reviendront sur place pour prendre le contrôle de la montagne.
48:35 Au final, Roberts Ridge est un succès, même si nous avons perdu 8 hommes lors de l'opération.
48:41 Ce fut un acte d'héroïsme extraordinaire de la part des équipes de sauvetage.
48:48 Pour les forces américaines, c'est l'épisode le plus sanglant de la guerre en Afghanistan.
48:56 En 14 heures, on a eu droit à tout. On s'est fait tirer dessus. On a tiré. Des bombes de 250 kilos ont explosé tout près. On a reçu des tirs de mortier.
49:07 Des amis ont été blessés. Des amis sont morts. On a été blessés.
49:12 Si vous dressez la liste des pires expériences au combat, là, vous les avez toutes sur une seule journée.
49:25 Pour réussir, vous devez atteindre votre objectif.
49:28 Si le but était de contrôler la montagne et de l'utiliser pour avoir un avantage tactique pendant la bataille, alors on a échoué.
49:35 Mais si c'était de ramener autant d'hommes que possible sains et saufs, compte tenu des cartes qu'on avait en main, c'est un succès.
49:43 C'est un succès.
49:45 Sous-titrage FR : VNero14
49:49 Sous-titrage FR : VNero14