Depuis votre canapé ou dans les transports, apprenez où vous voulez la langue de votre choix ! La plateforme Globe speaker a développé une méthode basée sur le jeu pour ancrer le savoir sans même s’en rendre compte. Grâce à cette logique, Globe Speaker propose, en plus d’apprendre des langues plus traditionnelles comme l’anglais ou l’espagnol, de se confronter à l’apprentissage de langues rares comme le russe, le japonais ou encore le chinois.
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00:03 Et nous sommes d'abord avec Vicdys, Maurice Herrera, fondatrice de Globespeaker, une plateforme, je le disais, avec une méthode basée sur le jeu.
00:13 Bonjour Vicdys. Bonjour Eva.
00:14 Merci beaucoup de nous accompagner. On vous a déjà reçu dans Smart Education.
00:17 Vous connaissez bien s'amuser pour apprendre. Vicdys, ça paraît merveilleux, mais dans les faits, comment on y arrive ?
00:23 Alors, le jeu, ça va être un moteur, quelque chose qui va donner l'envie de continuer l'apprentissage, vu qu'on va vivre l'apprentissage,
00:32 non pas comme une contrainte ou quelque chose comme un passage obligé, mais comme un moment qui va donner du plaisir et de la satisfaction à minima immédiate,
00:40 vu qu'on y prend du plaisir et puis de la satisfaction sur le long terme, vu qu'on apprend et qu'on retient quelque chose et qu'on en magazine des connaissances.
00:47 Donc le jeu, c'est un énorme facteur d'apprentissage.
00:50 Donc, je le disais, une plateforme d'apprentissage des langues, l'arabe, le chinois, le japonais, le russe.
00:55 Pourquoi vous avez fait le choix de proposer un panel aussi large ?
00:57 Alors, tout d'abord parce qu'il n'y a pas de bonne langue à apprendre. Il n'y a pas de bonne langue, de langue plus utile qu'une autre.
01:04 Il y a la langue qu'on va utiliser et dont on va avoir besoin dans un contexte spécifique.
01:09 On a tendance, on avait tendance pendant très longtemps à imposer l'anglais et puis le combo espagnol ou allemand, surtout espagnol quand même.
01:18 Alors, il n'y a pas de jugement de valeur, aucunement.
01:20 Par contre, avoir un panel de personnes avec des bagages linguistiques plus variés, plus larges,
01:27 ça va permettre de différencier un petit peu les profils sur le marché du travail.
01:32 Ça va permettre de différencier les expériences.
01:34 Moi qui ai vécu en Chine, qui ai travaillé avec la Chine, qui travaille principalement sur le sujet du chinois,
01:41 si j'avais fait de l'espagnol à l'école, c'était moins pertinent par rapport à mon parcours.
01:46 Et mon parcours a été permis parce que j'ai appris cette langue.
01:49 En fait, en faisant un choix linguistique peut-être moins classique, moins conventionnel et plus original,
01:56 on va pouvoir s'ouvrir d'autres portes, avoir d'autres perspectives.
02:01 Je vais prendre l'exemple d'un de mes clients qui est l'Institut Paul Bocuse.
02:04 L'excellence culinaire française, ça veut dire qu'on va avoir des jeunes qui vont se former à partager notre culture
02:13 et aussi à travers le monde parce qu'ils vont se former aux Russes, aux Japonais, aux Chinois, à l'Arabe.
02:18 Et les perspectives professionnelles pour eux, elles sont extrêmement larges.
02:25 La méthode est la même pour toutes ces langues ?
02:28 Alors, la méthode va reposer sur le même pilier, le serious game, toujours, parce que ça c'est le moteur de l'apprentissage.
02:36 Mais ensuite, on va adapter non seulement le contenu, mais également les exercices et la démarche pédagogique en fonction de la langue.
02:43 Parce qu'on n'apprend pas toutes les langues de la même manière.
02:46 Si je prends l'exemple de l'anglais, il ne va pas y avoir, au même sens qu'on l'entend en français, d'accords de genre, de conjugaison.
02:55 On ne va pas avoir en anglais de déclinaison, on va avoir une langue latine.
02:59 Si je prends l'exemple du français, on va avoir des accords de genre, des accords de nombre, une conjugaison en grande quantité.
03:07 Et si on va sur l'allemand, on va avoir des déclinaisons.
03:10 En chinois, on ne va pas avoir d'alphabet, on ne va pas avoir d'accords de genre, d'accords de nombre, etc.
03:15 Donc, toutes ces langues sont différentes.
03:17 La méthode est la même, les exercices sont différents ?
03:18 Voilà, et même l'approche, le parcours pédagogique, parce qu'on ne va pas commencer par les mêmes choses,
03:23 vu que les difficultés, à des instants donnés, ne sont pas les mêmes.
03:26 Donc, on ne peut pas proposer quelque chose d'identique.
03:28 Donc, on ne peut pas répondre à cette question, combien de temps on met véritablement avant de parler, d'ancrer une langue étrangère ?
03:35 Ce n'est pas pareil pour l'anglais, pour le russe ou pour le chinois ?
03:38 Tout à fait. Parler, c'est vague, parce que c'est aussi de quoi on a besoin dans un contexte donné.
03:45 Mais nous, on va avoir des statistiques, par exemple, sur notre site, par rapport à l'usage des gens et le temps passé par les gens sur la plateforme.
03:52 Et il est vrai que pour des francophones, on va passer moins de temps à atteindre le niveau A1 en espagnol ou en anglais qu'en japonais, en russe ou en chinois.
04:01 Mais parce que le gap, il est quand même un peu plus élevé, et les exercices, pour y arriver, il va y en avoir plus.
04:07 Mais la particularité de notre méthode, c'est qu'on s'adapte à l'apprenant.
04:10 Et donc, on ne peut pas dire "il y a tant de temps pour atteindre le niveau A1", ça va être une moyenne entre nos utilisateurs.
04:16 Vous parliez du milieu professionnel, c'est vrai que c'est intéressant.
04:19 Vous vous adressez à qui ? Vous vous adressez aux élèves, vous vous adressez aux étudiants, vous parlez de l'Institut Bocuse, vous vous adressez aussi aux salariés ?
04:24 Alors, on s'adresse à toutes les personnes qui veulent apprendre des langues.
04:28 On va avoir des clients particuliers, mais on va aussi avoir des écoles, primaires, collèges, lycées.
04:34 On va avoir des établissements universitaires, enseignement supérieur.
04:38 On va avoir des organismes de formation professionnelle.
04:41 On va avoir des entreprises.
04:42 Toutes ces institutions vont avoir besoin, à un moment donné, de mettre les langues au cœur de leur stratégie.
04:51 Ça concerne à peu près tout le monde.
04:53 L'existe Maurice Herrera, c'est sous forme d'abonnement, comment ça marche, Globespeaker ?
04:57 Alors, tout dépend du profil de la clientèle.
05:01 Les particuliers, ça va se présenter sous forme d'abonnement.
05:04 Par contre, pour les comptes professionnels B2B, B2Edu, on va être sous de la licence accréditée à des usagers chinois par le commanditaire unique.
05:17 Merci d'être venue nous présenter Globespeaker.
05:19 J'ai une dernière question que j'ai posée cette année à tous mes invités.
05:23 Quel est, selon vous, le modèle éducatif idéal ? Vous pouvez répondre comme vous voulez.
05:28 Le modèle éducatif idéal, vous savez que j'étais enseignante dans l'éducation nationale avant de lancer l'entreprise.
05:37 Je pense que c'est un modèle qui laisse une plus grande place à l'élève en étant notamment moins nombreux dans les classes
05:44 et en ayant plus de moyens pour faire travailler les élèves et pouvoir varier les modalités pédagogiques.
05:53 On parle du numérique, mais ce n'est pas une fin en soi.
05:57 Plus on varie les modalités d'apprentissage, plus on est en petit groupe et plus on peut faire des choses merveilleuses.
06:02 Et ça, c'est à mon sens le modèle éducatif idéal, mais on n'en est pas encore là.
06:06 Merci Vigdis Morisset-Rerat d'avoir répondu à nos questions.
06:09 Je rappelle que vous êtes la fondatrice de Globespeaker.
06:12 Merci d'avoir été avec nous. On accueille tout de suite notre deuxième invitée.