Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Pour les prochaines élections, la question de M. Cheikh, oui, naturellement, le modèle a été créé pour participer aux élections et impliquer des responsabilités politiques au niveau du pays, tant au niveau national qu'au niveau local.
00:16 Le modèle a cinq ans d'existence. Dieu merci, je crois qu'il y a du chanon parcouru et il y a beaucoup de choses qui restent à faire. Tout n'est pas rose, on a connu des hauts et des bas. Trois années de lutte pour l'obtention de l'agrément, avec beaucoup d'acharnement, il y a eu beaucoup de structures installées.
00:36 Si nous sommes là, c'est grâce à la fédération des Etats-Unis. Il y a du travail, nous sommes représentés sur une grande partie du territoire national. Actuellement, nous avons des missions qui se sont déployées pour nous remonter le rapport sur la cartographie de représentativité,
00:57 parce qu'un parti politique ne peut pas être aussi candidat dans toutes les circonscriptions, surtout un parti jeune comme le nôtre. Mais nous voulons faire une évaluation très intelligente pour faire en sorte que là où nous aurons des candidats au niveau des élections locales, que ce soit des candidatures viables afin de permettre au pays, à un ou deux partis, d'avoir des responsables élus au niveau local.
01:22 Naturellement, pour les législatives prochaines, nous entendons participer avec des objectifs très, très ambitieux. Mais il y a encore beaucoup de choses à faire. On n'a pas une constitution, on n'a pas encore l'électoral, il y a beaucoup de choses qui manquent pour avoir une visibilité sur les textes et l'aspect administratif.
01:42 Mais en principe, en tant que compétiteur, nous nous préparons à la compétition. C'est ce qu'il faut retenir. Je crois qu'avec les prochaines élections, il faut compter avec nous. Nous allons travailler dans beaucoup de projets d'alliance. C'est nécessaire, c'est indispensable, mais aussi en politique. On ne peut pas arriver au pouvoir seul pour se construire avec les autres.
01:59 Tout dépendra des différents paramètres qui vont se présenter à nous. Et à l'issue, on aura les élections présidentielles. Et si Dieu le veut bien, à travers votre confiance, le modèle nous présentera un candidat. Je ne sais pas quel sera ce candidat.
02:16 Je crois que mon rôle et ma responsabilité en tant que premier responsable du parti, c'est de conduire le parti aux élections. Raison pour laquelle, d'ailleurs, tu vas m'emmener à reprendre à votre question sur les propositions faites par les autorités de la transition.
02:33 Oui, ce n'est pas un secret, ce n'est pas un mystère. Dès le début, on a été approché. Il y a eu des sollicitations auxquelles on a décliné le parti. Ce n'était pas ma décision, c'était la décision de tout le monde.
02:48 Nous avons contribué à l'avènement de cette situation en nous éligeant contre le troisième mandat. Nous avons mis bloc. Nous sommes battus au sein du FNBC. Les forces politiques et sociales se sont mises ensemble pour en arriver là.
03:06 Raison pour laquelle le fait de s'attribuer l'héroïsme de la chute de Alpha, je crois que ce n'est pas honnête. Parce que si ce n'était pas la mobilisation politique des citoyens, aucun militaire n'aurait franchi le banc.
03:20 On avait affaibli complètement l'origine. C'est une histoire qui est connue, même ceux qui sont de mauvaise foi. Et donc, ils ont terminé un travail qu'on a commencé. S'ils avaient un minimum d'humilité, ils auraient quand même accepté de dire, écoutez, ce travail a été fait par les gens.
03:36 Et nous nous sommes venus à la dernière minute pour le faire. De toutes les façons, ils étaient dans le même camp. Si Alpha s'est permis le troisième mandat, c'est qu'il avait la garantie de l'armée aussi.
03:48 Donc, ils ont contribué à ce qu'on en arrive là. Ce ne sont pas les mêmes qui vont se réveiller à la dernière minute dans le même système pour avoir appartenu et mené pour ça, avoir bénéficié de tous les privilèges.
04:00 Et puis, après, ils nous ont cassés dessus pour dire que c'est eux qui l'ont fait. On est allés à la mort. Nous, on était déjà dans les placards, dans les corbières.
04:10 Mais c'est la Guinée. Chacun a envie de travestir l'histoire, de se fabriquer un héroïsme. C'est moi qui ai fait tout ça.
04:18 Le plus important pour nous, ce n'est pas ça aujourd'hui, c'est comment sauver les acquis pour lesquels on s'est tous battus dans les sacrifices.
04:29 Et raison pour laquelle nous nous avons dit dès les premières heures, nous ne sommes pas un parti politique qui profite d'une transition. Nous sommes un parti politique qui veut aller à l'élection.
04:39 Nous avons travaillé, mais pour la Guinée, nous n'écoloriserons pas nos idées, nos projets. Et c'est pourquoi tout le monde se rappelle, et je crois que les archives en parlent,
04:50 depuis le début de la transition, le modèle a publié au minimum 4 millions d'abonnés, portant sur des propositions factuelles pour la réussite de la transition à travers un retour à l'ordre constitutionnel,
05:04 dans des conditions apaisées, durant les enseignements du passé. Et je veux vous rassurer que tous ces mémorandums et leurs contenus ont été très bien travaillés.
05:14 Nous avons mis de l'expertise là-dedans, nous avons mis en contribution toutes les compétences du parti dans le domaine électoral. Nous avons, par exemple, schématisé comment est-ce qu'on peut faire le fichier électoral,
05:26 comment on peut mettre en place l'organe de gestion des élections, les grandes orientations pour la constitution. Par exemple, on avait dit qu'il n'y avait pas d'opportunité pour nous de créer une nouvelle constitution.
05:36 Ce n'est pas la constitution qui pose problème à la Guinée, c'est plutôt les zones de valeurs qui manquent pour la mettre en application. Avec ça, vous pouvez prêter à la Guinée la constitution de la Norvège,
05:45 je crois qu'il y a des gens de bonne forme qui vont tous écraser ça et faire croire que c'est une question de constitution. La Guinée n'a pas de problème de constitution.
05:53 Mais la théorie est une chose, la pratique en est une autre. Il faut mettre en valeur ce qu'on a déjà pour se dire est-ce que c'est bon ou ce n'est pas bon.
06:02 Donc voilà en fait notre position. Nous sommes restés en partie de proposition, nous n'avons jamais manqué notre devoir de le faire et nous nous entendons aller aux élections et on se prépare en conséquence.