• l’année dernière
YAHN AKA PARLE DE SA VIE LITTÉRAIRE
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Transcription
00:00 Bonjour, je suis Yann Aka, écrivain, directeur artistique.
00:03 Je suis dans Inside sur l'infodrome.
00:05 A tout à l'heure.
00:07 Alors d'abord, tout part de ma passion pour le livre.
00:14 C'est mon père qui était instituteur à Tupa,
00:17 c'est dans un village de Dabou qui est devenu maintenant une commune.
00:21 Et il y avait là-bas une mission catholique,
00:24 c'est à dire des prêtres blancs qui avaient une bibliothèque.
00:27 Et mon père m'inscrivait à la bibliothèque.
00:30 J'étais le seul inscrit à la bibliothèque de la paroisse.
00:33 Et ça coûtait 500 francs par an.
00:36 Et c'est comme ça que je dévorais les livres.
00:39 Et puis après, l'idée m'est venue d'écrire.
00:42 Et après la publication de mon premier livre en 2012 en France,
00:46 j'ai publié les autres en 2016.
00:49 Mais disons que, en parenthèse, il y a Tubus Coffee qui m'a vraiment aidé
00:52 pour la publication de mon premier livre.
00:54 Et après ça, j'ai publié en 2016, 2017.
00:58 Et là, j'ai sept livres aujourd'hui, six livres personnels et un livre collectif.
01:01 Et je suis à la fois poète, romancier, dramaturge et novelliste.
01:06 Et maintenant, bon, je me laisse conduire par ma passion parce que maintenant,
01:10 je fais plus l'adaptation théâtrale de mes ouvrages dans des salles,
01:13 en Côte d'Ivoire, à l'intérieur du pays, dans la sous-région.
01:16 Et puis, lors de ces événements-là,
01:18 il y a une expression de plusieurs disciplines artistiques,
01:22 la danse chorégraphique, le slam, la rumba congolaise,
01:26 parce que j'apprends à jouer un peu la guitare, je ne dis pas que je joue.
01:29 C'est toute une messe artistique lors de mes spectacles.
01:32 Aujourd'hui, je me sens plus artiste qu'écrivain en tant que tel.
01:40 Mais dans le monde de l'écriture, il y a plusieurs qui m'ont marqué,
01:43 mais celui qui m'a vraiment marqué, qui demeure, je ne dirais pas mon dieu,
01:48 mais vraiment, c'est Chambary Adyasi.
01:50 Puisqu'aujourd'hui, depuis mon écriture, je suis dans la logique du style Ndaza.
01:56 Et le style Ndaza a été créé par Jean-Marie Adyasi, qui a créé la trilogie,
02:01 c'est-à-dire un genre sans genre à travers la poésie, le roman et le théâtre.
02:07 Donc, je m'inscris dans la logique du Ndaza.
02:09 Jean-Marie Adyasi m'a vraiment marqué.
02:11 Quand j'ai lu Jean-Marie Adyasi pour la première fois,
02:13 je me suis dit, mais comment il tient ça, d'où il vient, d'où il l'ouvre,
02:15 d'où lui vient son inspiration ?
02:17 Et l'oeuvre qui m'a vraiment marqué,
02:19 c'est l'oeuvre de Jean-Marie Adyasi, c'est son oeuvre à titre posthume,
02:21 "Les naufragés de l'intelligence".
02:22 J'ai acheté ce livre plus de 15 fois.
02:24 Les gens prennent, ne me ramènent pas.
02:26 Et à l'époque, j'étais encore étudiant,
02:28 10 000 fois le livre, c'était l'acheter et marcher par là à la maison.
02:33 Je suis satirique.
02:36 J'écris pour défendre la justice, les faibles dans la société
02:40 et puis pour contribuer à la conscientisation sociale.
02:43 Et depuis l'année dernière,
02:46 mon écriture évolue plus sur les faits historiques,
02:48 sur l'histoire de la Côte d'Ivoire que j'adapte au théâtre, surtout.
02:51 Par exemple, en octobre 2022, j'ai sorti
02:54 un septième livre sur l'affaire du sang-vie, c'était la thématique.
02:57 C'est une histoire qui est peu connue,
02:59 qui parle de l'une des premières crises du président Hufoué en tant que chef d'État,
03:03 qui parle aussi de l'indépendance du sang-vie et qui a créé des conflits entre
03:06 le sang-vie, Hufoué et le général de Gaulle, enfin la France.
03:11 Et peu de personnes connaissent cette histoire.
03:13 Donc j'ai voulu la faire connaître, l'adapter au théâtre.
03:16 Et nous avons, avec ça, fait le tour des universités publiques à l'intérieur du pays.
03:20 On a fait des spectacles d'adaptation théâtrale de ce livre-là, suivi de débats.
03:25 Oui, nous avons fait
03:29 cinq ou quatre universités cette année en mettant en scène notre livre
03:33 Hufoué, Nkrumah et le royaume sang-vie du Bras de fer à la réconciliation,
03:36 parce qu'on a pensé que c'était utile de faire connaître cette histoire à toute la Côte d'Ivoire.
03:41 Nous avons fait l'INPHB de Yamsokro.
03:44 Nous avons fait l'université Pélophorogon Colibali de Korogo.
03:47 Nous avons fait l'université de Man, qui est une université scientifique,
03:50 mais il y était nombreux des étudiants.
03:52 Nous avons fait l'université de Daloa et nous faisons le grand spectacle
03:56 maintenant le 4 novembre au Sofitel Hôtel Ivoire à 19h.
03:58 Alors c'était une riche expérience parce
04:00 qu'on a senti qu'on apportait quelque chose aux jeunes, aux étudiants,
04:05 parce que les gens disaient qu'il y avait trop d'esprit syndicaliste.
04:10 Puis une baisse du niveau d'expression,
04:13 une baisse du niveau de culture des étudiants.
04:16 Mais nous pensons que nous avons apporté quelque chose.
04:18 C'est vrai que ça nous a dépouillés,
04:20 mais bon, on a été riches en expérience, parce que c'est à peu près 30
04:26 artistes que je déplaçais, qu'il fallait déplacer, payer, nourrir, loger, etc.
04:31 Et nous l'avons fait avec l'appui institutionnel du ministère de la culture
04:34 et de la francophonie et du ministère de l'enseignement supérieur de la recherche scientifique.
04:37 Et puis, quand je dis appui institutionnel,
04:39 ça veut dire qu'on n'a pas donné l'argent, on a donné la caution morale.
04:42 Et on a eu aussi des mécènes locaux qui nous ont donné un appui financier.
04:49 Nous avons pu réaliser ce tournée.
04:53 Ça, c'est une question que les lecteurs vont...
04:57 C'est eux ceux qui peuvent répondre.
04:59 Moi, je sais pas, moi j'écris.
05:01 Après, je fais des spectacles de mise en scène de théâtre,
05:05 de mise en scène de ces oeuvres là.
05:07 Et puis bon, ce qui me plaît, c'est que j'ai des retours positifs.
05:10 Et la plupart du temps, on fait des spectacles à guichets fermés.
05:13 Donc, ça montre qu'on est quelque part,
05:15 surtout dans un contexte où le théâtre qui conscientise subit une désaffection.
05:19 Et disons qu'il est mort.
05:22 Donc, pour cette année, vraiment, au Sofitel Hôtel Ivoire,
05:25 ce qui me fait plaisir, c'est qu'il y a un engouement,
05:28 surtout au niveau des chefs d'entreprises, des ambassadeurs,
05:31 des personnalités politiques de tous bords et puis des opérateurs économiques,
05:35 des passionnés de culture.
05:36 Donc, venez, on va s'éclater, on va s'amuser le 4 novembre.
05:39 Au Sofitel Hôtel Ivoire à 19h, il y aura de la rumba congolaise,
05:43 il y aura du conte, de l'humour, du théâtre, du slam,
05:47 de la danse chorégraphique.
05:49 Il y aura beaucoup d'autres choses.
05:51 Ça sera une messe artistique.
05:53 (générique)

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