• il y a 2 ans

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00:00 Présentez-vous, Monsieur.
00:02 Je suis Diallo Mamadou Salim, je suis un jeune Guinéen, entrepreneur, puis évolué dans l'immobilier aux Etats-Unis.
00:08 Je suis un notaire au Néta de New York. Je suis un jeune communautaire aussi, ancien président des ressortissants de Mamou ici aux Etats-Unis et encore un membre fondateur de cette association.
00:21 D'accord. Monsieur Diallo, vous êtes ici dans l'immobilier. Parlez-nous un peu de vos activités.
00:26 Au fait, j'ai commencé l'immobilier depuis 2017 et dans le cadre d'aider d'abord la communauté parce que j'aurais compris que sans avoir des informations, c'est très difficile à faire beaucoup de choses dans cette vie.
00:48 Maintenant, j'ai constaté que la communauté guinéenne n'était pas trop investie dans l'immobilier et cela est dû au manque d'informations.
00:58 C'est pour cela que je me suis engagé dedans pour leur aider à acheter des maisons parce que le real estate ou l'immobilier, c'est un investissement sécurisé.
01:13 Nous avons beaucoup de nos parents qui ont investi beaucoup d'argent au pays en construisant des grosses maisons et ici, ils sont toujours dans le loyer.
01:23 Tandis que si tu prenais une portion de cet argent investi au pays, tu peux facilement t'acheter une belle maison ici et le jour où tu veux rentrer en Guinée, tu peux revendre cette maison et se faire beaucoup de bénéfices.
01:39 Tu peux rentrer au pays et prendre cet argent pour investir quelque part ou construire n'importe quelle maison.
01:46 Quelles sont les difficultés liées à ce travail que vous faites ici?
01:50 Sur tous les fils de travail, il y a des difficultés mais ce qui est le plus dur, surtout actuellement, c'est que nous sommes en face d'une inflation et cela est en train de créer une crise économique.
02:13 Surtout pour ceux qui sont au niveau de l'immobilier parce que l'immobilier se fait sur des transactions bancaires.
02:24 Beaucoup de personnes ne peuvent pas acheter la maison au prix donc elles vont prendre des prêts bancaires.
02:34 Maintenant si les taux sont très élevés, les gens ne peuvent pas prendre les prêts parce que pour prendre ces prêts encore, il y a des critères que les banquiers vont regarder pour te qualifier et prendre des prêts.
02:49 Maintenant les taux d'intérêt trop élevés peuvent diminuer la chance à une personne d'être qualifiée pour prendre un prêt bancaire.
03:00 Cela nous crée des ennuis actuellement parce que les gens n'ont pas de grosse income qui leur permet de se qualifier.
03:10 Est-ce que vous voulez tenter une telle expérience en Guinée et déjà transférer vos compétences?
03:17 Bien sûr, c'est ce qui m'a poussé d'abord à créer mon entreprise en Guinée qui s'appelle Wanun Immobilières qui serait un pont entre ici et là-bas.
03:30 Parce que nous voulons voir de l'évolution aussi en Guinée. Pourquoi ne pas transférer ce système immobilière qui est ici en Guinée?
03:41 C'est faisable parce qu'il y a beaucoup de personnes en Guinée aussi, des gens qui veulent avoir des maisons mais qui n'ont pas assez d'argent.
03:49 Si l'État réglarise le système immobilière en Guinée, on peut avoir des banques qui peuvent s'y investir pour donner des prêts aux citoyens d'acheter des maisons, d'acheter des terres ou construire.
04:04 Surtout si c'est basé sur des lois très protégées par le gouvernement. Donc j'ai bien sûr l'ambition d'aider ce pays à travers l'expérience que j'ai dans l'immobilier.
04:17 Maintenant, à part ça vous avez été ancien président de l'ARN, vous êtes le responsable de l'OMI ici aux Etats-Unis. Parlez-nous un peu de votre bilan.
04:27 Avant d'arriver d'abord à la présidence de cette association, j'étais secrétaire à la santé.
04:39 J'ai constaté que l'association était seulement focalisée au niveau de la commune urbaine.
04:46 Et MAMU est constitué de 13 sous-préfectures plus la commune urbaine. Maintenant, il y avait des associations sous-préfectorales déjà ici, mais qui travaillaient indépendamment.
04:59 Et nous étions divisés partout. Maintenant, mon équipe et moi avons décidé de réunir toutes ces sous-préfectures sous une seule association.
05:12 Et pendant les deux ans que j'étais à la tête de l'association, on avait pu fédérer toutes les associations sous-préfectorales ici à New York sous une seule antenne,
05:25 ou une seule personne, où on appelle MAMU, c'est une seule personne qui s'élève. Avant, quand on appelait MAMU, c'est 12 ou 13 personnes qui allaient se préparer.
05:36 On a pu faire cela. Encore, on avait fait une convention de deux jours. Cette convention était composée d'un barbecue, d'une étude de développement durable pour MAMU,
05:52 et d'un gala qui réunissait les leaders de la communauté. Cela a été exceptionnel. Et aussi, on avait voulu avoir nos propres antennes ou nos propres écoles à MAMU.
06:09 Ce qui nous a poussé encore à chercher des terrains pour construire soit une école professionnelle où nous pouvions pousser les jeunes à faire de l'école professionnelle.
06:26 Donc, on avait eu huit parcelles où on a envisagé de construire une école de professionnels à MAMU. A part ça aussi, on avait organisé un tournoi de basketball entre les écoles de MAMU,
06:46 pour toujours pousser à la jeunesse de se focaliser. Parce que quand j'étais président, c'était entre 2016 et 2018, et l'immigration clandestine était très, très, très en mode en ce temps.
06:59 Et MAMU était l'une des préfectures les plus affectées. Donc, on a décidé d'organiser des activités pour toujours aider et sensibiliser la jeunesse, étant d'autres.
07:14 Pour finir, vous savez que nous sommes en transition, et l'autre pays a besoin d'unité, d'union, de solidarité.
07:22 Qu'est-ce que vous avez à messager aujourd'hui à l'endroit des Guinées vivant ici aux États-Unis, et sur rester au pays et aux autorités ?
07:30 D'abord, nous félicitons l'autorité actuelle qui est en Guinée, à sa tête le colonel Mamadi Doumbouia. On vient de le recevoir ici, à New York, à la 78e session des Nations Unies.
07:49 Donc, il a fait un discours aux Nations Unies qui est très appréciable, qui a parlé de problèmes que l'Afrique, d'abord, est en train de faire face contre les Occidentaux.
08:04 Donc, nous le félicitons pour ça. Et encore, nous demandons à toute la population guinéenne de s'unir, de s'aimer les uns et les autres, car c'est avec l'unité que nous pouvons vaincre.
08:21 Avec la division, nous n'irons nulle part. Personne n'est parfait. Ce gouvernement n'est pas parfait. Mais si nous critiquons dans l'objectif de faire mieux, nous pouvons le faire.
08:35 Donc, nous demandons à tout un chacun d'être optimiste, d'apporter ce qu'il pense que peut contribuer au développement du pays.
08:44 Nous sommes au 21e siècle aujourd'hui. Nous espérons voir beaucoup de changements en Guinée. Nous voulons voir ce pays se développer, être parmi les pays les plus développés du monde.
08:55 Et j'en suis sûr et certain, nous pouvons le faire, surtout avec l'union. On a des compétences partout, ici aux États-Unis, là-bas en Guinée.
09:03 Il suffit de les unir et de faire face à nos problèmes. Nous aurons des solutions qui pourront nous faire sortir de cette crise.
09:13 Je vous remercie.

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