Sénatoriales : "C'est une claque pour le Président de la République

  • l’année dernière
Le sénateur PS Yann Chantrel se félicite des bons résultats de la gauche. Il note aussi que la Renaissance le parti présidentiel ne fait pas le plein de voix. Par exemple à Paris, le sénateur Renaissance de Paris Julien Bargeton n'est pas réélu.
Transcript
00:00 même pour la gauche en général, puisque on progresse à ces élections.
00:04 Et il y a deux enseignements qui sont très importants, parce que sur les bandes de la gauche,
00:07 non seulement on progresse, mais on assiste aussi à un rajeunissement,
00:10 une nouvelle génération de parlementaires qui vont arriver ici au palais du Luxembourg.
00:14 Et je pense que c'est une très bonne chose justement pour le renouvellement de cette institution,
00:18 et qui vont apporter aussi une petite fraîcheur pour, je l'espère aussi,
00:21 la conquête future du pouvoir en 2027. Mais ça c'est une autre histoire,
00:25 il reste encore de nombreuses batailles à mener. Mais il y a ça, mais il y a aussi un enseignement important aussi à noter,
00:29 c'est la chute du parti du président de la République.
00:32 D'ailleurs le président de la République est en train de donner actuellement une interview,
00:35 qui est d'ailleurs très insultante, et ça montre le peu de cas qu'il fait du Parlement.
00:39 Et il a été sanctionné pour ça. Le peu de cas qu'il fait justement de tous les corps intermédiaires,
00:43 des élus locaux qui ont sanctionné son parti, et le mépris qu'il manifeste vis-à-vis du Parlement,
00:49 de faire une interview au moment où on a justement les résultats des élections sénatoriales,
00:52 pour justement passer très rapidement à autre chose, parce que c'est une claque
00:56 que le président de la République vient de recevoir par la part des grandes électeurs et des élus locaux partout en France.
01:01 On précise tout de même qu'aujourd'hui, vous n'êtes quand même pas majoritaire,
01:05 parce que quand on parle de victoire, vous êtes actuellement en progression.
01:10 Il y a 64 sénateurs socialistes, peut-être que l'ensemble de la gauche vous espérez atteindre la centaine de sénateurs.
01:17 Là d'ores et déjà nous on sait que le groupe socialiste va avoir des sièges supplémentaires,
01:21 ça peut aller de 2 à 5, les écologistes ont déjà plus de 4 sièges,
01:25 les communistes devraient progresser, donc on devrait atteindre sans problème la centaine de sièges,
01:30 c'est l'objectif qu'on s'était fixé.
01:32 Bien évidemment c'est à collège électoral identique par rapport à la dernière élection sénatoriale.
01:36 Quand je vous dis qu'il y a une progression, c'est quand on regarde par rapport au collège qu'il y a eu avant.
01:39 La leçon c'est aussi qu'il faut être uni, parce qu'il y a des endroits où on n'était pas uni,
01:44 et là on a perdu des sièges, donc on aurait pu en gagner encore plus.
01:47 Et là où on a été uni, effectivement, nous avons gagné des sièges.
01:50 Donc ça montre aussi le message qui est envoyé aussi bien par notre électorat que par les grands électeurs,
01:56 c'est "unissez-vous", ça permet de gagner, ça permet d'avoir des sièges supplémentaires.

Recommandée