Le porte-parole SICP Police, Matthieu Valet, réagit sur la manifestation «contre les violences policières» à Paris ce samedi : «Je suis choqué par cette ultra violence qui sévit en plein cœur de Paris, en plein jour, par des voyous».
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00:00 Les images parlent d'elles-mêmes. Sur le 9e arrondissement dans le secteur de Pigalle, donc pour les non-françaisiniens, dans le 18e arrondissement au nord de la capitale,
00:06 on a un équipage de police qui a contrôlé
00:09 des personnes dans le cadre de la sécurisation notamment liée au match de la Coupe du monde de rugby ce soir.
00:13 C'est-à-dire que les manifestations à côté de la ville ne s'arrêtent pas, on sécurise aussi les parisiens.
00:17 Et en fait, ils ont été pris à partie par ces black box, ces antifas, il n'y a pas malheureusement de nouvelles recettes.
00:23 C'est toujours les mêmes qui pourrissent les manifestations et ils ont agressé les quatre policiers.
00:27 Il y en a trois qui ont été blessés notamment pour des traumatismes au niveau de la nuque.
00:30 Le quatrième est choqué, et évidemment ses trois autres collègues également.
00:33 Ils ont pris la fuite, acculés et harcelés par ces individus en noir que vous voyez se déchaîner sur la voiture de police.
00:40 Et à l'issue, comme le véhicule était bloqué, on le voit en même moment sur votre télévision,
00:45 et bien on a un policier qui sort et qui fait une sortie d'arme pour protéger son véhicule.
00:50 Parce qu'à Stain, il y a une semaine, on a un policier qui s'est fait lâcher dans la cité du clos Saint-Lazare par une vingtaine de voyous.
00:55 Et là, ce policier en ayant le véhicule bloqué, en étant acculé par ces vingtaines, trentaines de black blocs,
01:00 s'est dit "on va y passer, on va nous dégrader le véhicule et on va s'en prendre physiquement à nos personnes".
01:04 Et c'est pour ça que moi je suis choqué par cette ultra-violence aujourd'hui qui sévit en plein cœur de Paris,
01:09 en plein jour par des voyous que la majorité des services de renseignement connaissent.
01:13 On avait proposé d'ailleurs qu'ils soient à la maison, qu'ils soient à l'intérieur des manifestations,
01:16 comme pour les interdits de Stain, parce qu'on les connaît que trop bien et on sait qu'ils viennent uniquement en ce milieu-là.
01:20 C'est toujours pas le cas, dans Acte.
01:21 Et là, moi, ce qui ne me choque absolument pas, c'est l'usage de la sortie d'armes par le policier
01:26 qui fait une mise en joue de ces agresseurs, de ces barbares, de ces sauvages.
01:30 Et derrière, ça a marché, puisque vous voyez, regardez, ils prennent la fuite, ce qui permet de protéger le véhicule.
01:34 Et juste après, j'en termine là...
01:36 - Oui, parce qu'on n'a pas la suite. Qu'est-ce qui se passe ? Ils arrivent à sortir ?
01:39 - On a la brave amoto, vous savez, ces policiers qui sont tant décriés par l'extrême-gauche
01:43 parce qu'ils interpellent les délinquants et qu'ils les dérangent.
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