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Fabien Roussel comparé à Jacques Doriot : "Fabien Roussel n’est pas Doriot, […] mais vous avez des dérives chez Fabien Roussel qui laissent je cite les mots de Daniel Schneidermann, une sorte d’arrière-goût ", assure Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’assemblée nationale

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Transcription
00:00 Non, et Fabien Roussel n'est pas d'Orio.
00:02 Mais Sophia Chikirou, comme Daniel Schneiderman,
00:05 puisqu'elle réagissait à une expression de Daniel Schneiderman
00:08 qui ensuite fait un grand biais sur cette question,
00:11 ont raison de pointer une dérive de Fabien Roussel qui est très inquiétante.
00:16 - Mais vous condamnez d'abord les propos de Sophia Chikirou ?
00:18 - Non, je ne condamne rien.
00:19 - Vous ne condamnez pas ?
00:20 - Je dis juste, Roussel n'est pas d'Orio.
00:23 - Mais vous connaissez le pédigré de Jacques d'Orio, Mathilde Panache ?
00:26 - Oui, oui, oui.
00:27 - Vous savez ce qu'il a fait ?
00:28 - Oui, oui, je sais.
00:29 - Dites-nous.
00:30 - Un maire communiste qui a ensuite collaboré,
00:32 qui a été un des pires collaborationnistes,
00:36 notamment sur des questions antisémites.
00:38 - Qui a combattu sous l'uniforme nazi.
00:40 - Tout à fait, tout à fait.
00:41 - Mais quel rapport avec Fabien Roussel ?
00:43 - Eh bien juste, le rapport, c'est que vous avez des dérives chez Fabien Roussel
00:48 qui laissent, je cite les mots de Daniel Schneiderman, une sorte d'arrière-goût.
00:52 Pourquoi ?
00:53 Lorsque vous avez Fabien Roussel qui parle, par exemple,
00:56 des frontières qui seraient devenues des passoires,
00:58 ce qui, par ailleurs, est factuellement faux.
01:00 Lorsque Fabien Roussel parle de la France des allocs,
01:03 eh bien je m'inquiète de certaines idées qui avalissent des thèses de droite,
01:07 voire parfois d'extrême droite.
01:09 Donc Fabien Roussel, et c'est ce que nous disons ici,
01:12 doit choisir son camp.
01:14 Voilà, il doit choisir son camp.

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