• l’année dernière
Toutes les composantes de la majorité municipale d’Anne Hidalgo se sont rassemblées sur une liste commune PS-EELV-PCF pour l’élection du 24 septembre. Objectif, ravir un huitième siège sur les 12 en jeu. La droite part elle divisée, avec trois listes. Julien Bargeton tentera de sauver le seul siège Renaissance de la capitale. 
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Transcription
00:00 C'est assez rare pour être souligné,
00:02 toute la majorité municipale d'Anne Hidalgo part rassembler à Paris.
00:07 Socialistes, écologistes et communistes
00:09 peuvent espérer passer de 7 à 8 sièges
00:11 sur les 12 places de sénateurs en jeu,
00:14 mais pas question de le crier trop fort.
00:16 Le rassemblement n'a pas qu'un objectif arithmétique,
00:19 il a aussi un objectif politique.
00:21 Yann Brossat pour le PCF ou encore Yannick Jadot pour les écologistes
00:25 feront à coup sûr leur entrée au palais du Luxembourg
00:28 et EELV pourrait même envoyer 3 élus au Sénat si le 8e siège est conquis,
00:34 mais c'est bien un combat commun qui est porté.
00:36 C'est gagnant-gagnant le rassemblement.
00:39 Dans d'autres départements, les Verts vont soutenir des listes
00:43 conduites par des socialistes qui grâce à cela seront élus.
00:46 Donc l'objectif c'était vraiment de faire progresser la gauche au Sénat.
00:50 L'ancien candidat à la présidentielle écologiste
00:53 passerait ainsi du Parlement européen au Sénat
00:56 pour y prolonger ses combats.
00:57 J'ai travaillé 14 ans sur les lois européennes,
01:00 notamment en matière d'environnement.
01:02 Je sais combien et vous savez combien la France est en retard.
01:05 Moi je veux contribuer dans le cadre législatif
01:08 à faire en sorte que les lois françaises
01:10 soient au moins à la hauteur des lois européennes.
01:12 Si la gauche part confiante, c'est qu'en face,
01:15 la droite parisienne perpétue la tradition de la division.
01:18 Aux Grandes Dames de Catherine Dumas,
01:21 sénatrice sortante et tête de liste officielle des Républicains,
01:25 qui a bien du mal à l'expliquer aux grands électeurs.
01:28 Mais il n'y a pas d'autres listes j'espère ?
01:30 Si, si, malheureusement, il y a quelques aventures personnelles.
01:33 Encore ?
01:34 Eh oui.
01:35 Elle est accompagnée en deuxième position du ténor du Barreau
01:38 et maire du 16e arrondissement, Francis Spiner.
01:42 Un choix qui ne fait pas l'unanimité chez les élus et les grands électeurs.
01:46 Mais pour elle, il n'y a pas débat.
01:48 Elle dirige la seule liste digne de ce nom.
01:50 En fait, il y a des aventures personnelles,
01:53 quelques amateurs aussi.
01:55 Quand je vois comment sont composées les listes
01:58 de mes concurrents, comme vous dites,
02:00 franchement je me pose des questions.
02:01 Je suis la seule à avoir des élus sur sa liste.
02:04 Elle vise trois sièges pour sa liste,
02:06 mais elle est fortement concurrencée,
02:07 notamment par Agnès Évraine,
02:09 eurodéputée, présidente de la Fédération LR parisienne,
02:13 qui n'a pas apprécié que le 15e arrondissement
02:15 dont elle est l'élue soit mis de côté.
02:18 Notre liste de rassemblements et d'ouvertures,
02:20 soutenues d'ailleurs par le maire du 15e, Philippe Goujon,
02:23 et également Hervé Morin,
02:24 qui est le président du parti centriste,
02:26 permettra donc au 15e arrondissement,
02:28 le plus peuplé de Paris, d'être représentée au Sénat.
02:32 Elle est normalement assurée d'obtenir assez de voix
02:34 pour être élue 16 conseillers de Paris de droite,
02:37 ayant soutenu sa candidature.
02:39 Et malgré les pressions, elle est allée au bout de sa démarche.
02:43 Alors aujourd'hui, c'est un moment clé
02:45 de la campagne sénatoriale puisqu'il s'agit de faire valider,
02:49 par la préfecture, les documents de campagne.
02:52 Alors là, vous voyez, c'est la profession de foi
02:54 et puis le bulletin de vote.
02:55 Un troisième bulletin de vote sera à la disposition
02:57 des grands électeurs de droite, Pierre Charon,
03:00 élu depuis 2011, mais exclu de la liste officielle,
03:03 ayant décidé de repartir au combat.
03:06 Ce jour-là, il a rendez-vous avec sa deuxième de liste,
03:09 une novice en politique.
03:10 Bonjour Pauline.
03:11 Bonjour Pierre, comment ça va ?
03:13 Très bien, merci.
03:15 Pauline Desroulettes s'est fait connaître
03:17 pour son combat pour la sécurité routière.
03:19 Elle qui a perdu une jambe, renversée par une personne âgée
03:23 qui n'avait plus la capacité de conduire.
03:26 À ses côtés, Pierre Charon mène une campagne médiatique
03:29 et tire à vue sur les choix de sa famille politique.
03:31 On m'a fait une… enfin, parlons français,
03:36 une petite saloperie.
03:37 Je ne vais pas l'accepter.
03:39 Je ne l'avais pas acceptée à l'époque de Nicolas Sarkozy,
03:41 je ne vais pas l'accepter de Madame Untel ou de M. Retailleau.
03:44 Il y a un tarif, c'est tout, ils le paieront le 24.
03:47 Ce sarkoziste historique, qui revendique aussi
03:50 quelques soutiens dans la majorité présidentielle,
03:52 espère emmener avec lui sa coliste hier au Sénat.
03:55 Ça a été pour moi la pépite que je cherchais
03:57 pour booster cette liste et attaquer le deuxième siège,
04:00 ce que nous faisons ardemment tous les deux.
04:03 Si Pierre Charon joue l'ambivalence vis-à-vis
04:05 de la majorité présidentielle,
04:06 il n'y a officiellement qu'un seul candidat du camp macroniste.
04:10 Julien Bargeton espère sauver le seul siège parisien
04:13 du mouvement présidentiel.
04:15 Il est légitime qu'à Paris, sur 12 sénateurs,
04:17 il y ait un sénateur de la majorité présidentielle
04:20 au regard de ce que représente ce mouvement politique
04:23 dans la capitale et donc je me bats.
04:25 Sur sa liste, il a pris soin de réunir des élus
04:28 du parti d'Edouard Philippe-Horizon
04:29 et du modem de François Bayrou,
04:31 mais il aura besoin d'aller chercher des voix
04:33 au-delà de sa seule famille politique.
04:35 Je pense que c'est important de s'adresser
04:36 aux 2881 grands électeurs, pour leur dire,
04:39 à chacun aussi, parler à d'autres que vous connaissez.
04:42 Nous, on dit "personne n'est propriétaire des voix".
04:44 Je veux dire, ces 2881 électeurs, ils votent dans l'isoloir.
04:47 2881 grands électeurs parisiens qui, par leur vote,
04:51 désigneront donc 12 élus, la capitale étant la circonscription
04:55 électorale avec le plus de représentants
04:57 au palais du Luxembourg.
04:59 [Musique]

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