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Elisa Marguerit est enseignant-chercheur en viticulture à Bordeaux Sciences Agro - Université de Bordeaux . Ses travaux portent ses travaux portent sur les racines de la vigne, notamment en combinant l’expérimentation et la génétique. On vous explique dans cette vidéo !

Vous voulez en savoir plus ? Rendez-vous le vendredi 29 septembre à l’occasion de la Nuit Européenne des Chercheurs à Cap Sciences à Bordeaux !

Une vidéo en collaboration commerciale avec Cap Sciences

Transcription
00:00 Et ça, c'est une vigne.
00:01 Elle paraît plutôt classique et pourtant, elle est constituée de plusieurs espèces.
00:05 Les racines proviennent d'un mélange d'espèces américaines,
00:07 et les feuilles et le raisin varient selon les cépages qu'on souhaite cultiver.
00:10 On appelle cette technique d'assemblage le greffage.
00:13 C'est au 19e siècle que cette technique se développe.
00:15 L'Europe connaît une crise sanitaire sans précédent,
00:17 le phylloxéra, un puce rond importé des États-Unis,
00:20 grignote les racines et ravage les vignobles.
00:22 Face à cette problématique, les scientifiques de l'époque ont croisé des espèces de vignes américaines
00:26 résistantes à cet insecte et les ont assemblées avec des cépages traditionnellement cultivés en Europe.
00:31 Aujourd'hui, cette technique persiste.
00:32 Le choix du cépage et du porte-greffe se fait selon la nature du sol
00:36 et le climat qui caractérisent l'exploitation.
00:38 Les scientifiques poussent même la démarche encore plus loin
00:41 en voulant perfectionner les caractéristiques techniques de ces porte-greffes.
00:44 C'est ce que développe Elisa Marguerite du laboratoire EGFV à Bordeaux.
00:48 L'objectif de ses recherches, c'est de trouver et de développer les porte-greffes les plus résilients possibles.
00:53 Pour cela, des tonnes de tests sont entrepris.
00:56 Ici, pas de blouse blanche et de microscope.
00:58 La méthode est simple, mais la démarche innovante.
01:00 On plante, on met la vigne en contrainte et on observe ce qui se passe
01:03 pour sélectionner celles qui résisteront le mieux aux contraintes futures.

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