L’avis de Frédéric Taddeï, journaliste, animateur de radio, de télévision et de podcasts français.
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00:00 fait qu'on peut plus rien dire pour moi est une connerie. Ce qui est certain, c'est qu'aujourd'hui
00:04 vous avez plus de sensibilités différentes à ménager. Autrefois vous étiez obligé de ménager
00:09 la sensibilité de la majorité qui créait la norme. A partir de là vous ne pouviez pas dire caca prout ou
00:17 - Il y a eu une majorité ? - Où je t'encule par exemple. - En exemple particulier, je sais pas, quand vous animiez
00:22 "Ce sera jamais" il y avait une majorité ? - Ah non, non, non, moi je dis quand je dis "autrefois" c'est quand j'étais enfant.
00:25 Donc à ce moment là vous aviez une norme qui était la norme de ce qu'on appelait les honnêtes gens
00:33 si vous voulez, qui formait la majorité à partir de laquelle tout ce qui concernait la sexualité
00:40 ou même dans d'autres domaines, il y avait une norme et il était difficile ou alors d'être pris
00:50 pour un sombre gauchiste ou un contestataire ou un nazi que de remettre en cause ça. Aujourd'hui il y a
00:58 différentes normes et à l'aune de chacune vous pouvez froisser des susceptibilités donc effectivement
01:05 comme les susceptibilités peuvent se manifester à travers les réseaux sociaux c'est plus compliqué
01:10 mais on peut tout dire.