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Charles Ollivon est revenu après la victoire record du XV de France sur la Namibie (96-0) lors de la Coupe du monde ce jeudi sur le déroulé de la blessure d'Antoine Dupont.

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Transcription
00:00 Sur le terrain, vous, comment vous avez pu prendre la mesure de ce qui arrivait à Antoine ?
00:05 Et comment vous avez réagi sur la pelouse pour ne pas que ça vous affecte plus que cela ?
00:11 Sur le moment, il y a une interception.
00:13 Je ne sais pas si vous vous rappelez.
00:15 Il y a une interception.
00:16 Tout le monde ne voit pas exactement ce qui se passe à l'instant T.
00:21 Tout le monde passe par sous les poteaux.
00:23 On commence un petit peu à se regrouper, à faire notre bulle qu'on a l'habitude de faire.
00:28 Et sur le grand écran, il commence à y avoir les images qui passent.
00:32 Dès la première image, évidemment, on a compris.
00:34 Parce que ce n'était pas mal retardement.
00:36 La tête a été touchée.
00:38 De suite, cela a été simple et clair pour tout le monde.
00:42 On s'est remis en ordre de marche.
00:43 On a compris qu'il fallait basculer sur la pénalité.
00:47 Et on a décidé de notre prochaine action sans tergiverser.
00:54 Ce sont des faits de match qui arrivent malheureusement assez souvent.
00:58 Des petites ou des grosses blessures dans les matchs.
01:00 Cela fait partie de notre job.
01:04 On s'est reconcentré.
01:05 On est reparti de l'avant directement.
01:08 On n'a pas le temps et pas la place pour tergiverser, malheureusement.
01:12 C'est un petit peu à l'image de tous les secteurs de jeu.
01:15 Je crois qu'on a fait deux fois 40 minutes sérieuses.
01:18 Tout le monde est resté dans le collectif.
01:22 On était très appliqué sur cela.
01:25 Tout le monde avait un petit peu à l'esprit d'être sérieux dans tout.
01:28 Il fallait faire un match de copains.
01:29 Je crois que Fabien a utilisé le terme de copains.
01:31 C'était vraiment ça.
01:34 C'est vraiment bien que tout le monde soit resté sérieux.
01:38 Je crois qu'à la mi-temps, on tournait à 50.
01:41 A peu près.
01:42 Je ne sais plus précisément.
01:43 Combien ?
01:46 54.
01:47 Il y a aussi ce carton par la suite.
01:51 Ça n'a pas changé notre route, notre match.
01:57 Ça montre un petit peu la force de notre équipe sur ce match.
02:02 Et quatre pénalités, ça nous parle forcément.
02:07 Même si on veut toujours le réduire.
02:09 Là, c'est vraiment sérieux.
02:11 Quatre pénalités sur 80 minutes.
02:13 Avant le match, sincèrement, non.
02:16 On voulait faire le match qu'on a fait ce soir.
02:19 Mais on ne pensait pas que ça allait se dérouler forcément comme ça.
02:22 On voulait être sérieux, appliquer sur 80 minutes.
02:26 On voulait faire ce dont on a travaillé toute la semaine.
02:28 Être bon sur le milieu du terrain.
02:29 On avait travaillé pas mal avec William toute la semaine sur ce milieu du terrain.
02:33 Parce qu'il y avait des espaces dans les couloirs.
02:35 Et voilà, on a réussi à être efficace dans ce domaine-là.
02:40 Donc, ça a permis de faire des différences.
02:43 Et c'est un travail collectif.
02:45 Encore une fois, je me répète.
02:46 C'est ce travail-là qui a permis d'avoir des espaces un petit peu sur les extérieurs.
02:50 Après, c'est sûr que pendant le match, en tournant à 54 à la mi-temps, on a compris
02:56 que la victoire était en poche.
02:58 Mais ça n'a pas changé notre attitude et notre détermination sur le terrain.
03:01 Évidemment, le fait de rester sérieux et appliqué, ça a mené ce score-là à fleuve
03:07 à la fin.
03:08 Ça s'est déroulé dans cet ordre-là.

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