MARQUES & STRAT - Une campagne qui brille
Solarbox lance sa première campagne en télé : « faites travailler le soleil ». Signée Fred et Farid, elle vise à rendre le fabricant français de panneaux photovoltaïques populaire et à engager les Français à s’équiper pour réduire leur facture d’électricité.
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00:00 On se retrouve pour Marc et moi dans laquelle je reçois évidemment un annonceur.
00:08 Aujourd'hui c'est Avid Julli, bonjour.
00:10 Vous êtes CEO fondateur de Solarbox qui est un fournisseur français de panneaux foltaïques.
00:16 Vous avez confié à Fred et Farid votre première campagne TV, "Faites travailler le soleil".
00:22 On va y revenir.
00:23 Mais d'abord pourquoi est-ce que vous avez choisi chez Solarbox de vous lancer maintenant en télévision ?
00:28 Parce qu'on répond à une problématique qui est grandissante.
00:32 Aujourd'hui on est sur un marché qui existe depuis des siècles mais qui malheureusement n'est pas démocratisé.
00:38 Aujourd'hui l'accès aux photos foltaïques pour les français est très complexe.
00:42 On est parti de cette problématique-là et on a dit "ok comment on règle ce problème ?"
00:45 On a fait appel à Fred et Farid et on leur a dit "ok on veut être impactant et on veut être populaire".
00:51 On veut faire comprendre aux gens qu'on veut répondre à ça.
00:54 Et voilà. Et le résultat c'est "Faites travailler le soleil".
00:58 Exactement c'est "Faites travailler le soleil". Je vous propose de regarder tout de suite l'un des films.
01:02 Mesdames et messieurs, le roi soleil !
01:10 *Musique*
01:24 Donc ça c'est l'un des films parce qu'il y a toute une séquence avec plusieurs situations de la vie quotidienne.
01:30 Il y a la tondeuse qu'on vient de voir, il y a l'aspirateur, les écouteurs, le rasoir.
01:35 Je trouve ça très sobre, il y a très peu de paroles, ça se décline très très bien.
01:39 L'idée j'imagine c'était de rappeler à quel point l'électricité est ancrée dans nos besoins quotidiens.
01:45 Tout à fait, aujourd'hui ça devient une problématique de plus en plus grandissante pour nos concitoyens.
01:50 Concrètement aujourd'hui leur facture explose.
01:53 Aujourd'hui le bouclier tarifaire est en train de se lever petit à petit.
01:57 On regarde ce qui se passe en Allemagne et en Belgique, on a du retard.
02:01 Donc aujourd'hui il faut rattraper ce retard.
02:03 Et on est là justement pour aider les gens à s'équiper au juste prix.
02:06 Et c'est ça la mission de Solarbox.
02:08 Vous avez été chercher une référence finalement très française.
02:12 Le roi soleil, Louis XIV, effectivement vous dit "il faut qu'on soit populaire".
02:16 Je pense que tout le monde a la référence pour le coup.
02:19 En quoi c'est en adéquation avec votre marque ?
02:22 Aujourd'hui concrètement on a un groupe 100% français.
02:25 Alors pour le coup sur l'entreprise on a intégré toute la chaîne de valeur.
02:29 C'est-à-dire que du producteur au consommateur on est 100% français.
02:32 On essaie de maximiser les collaborateurs, les entreprises avec lesquelles on bosse, que ce soit français.
02:40 Aujourd'hui concrètement on vient répondre à une problématique française.
02:43 Donc pour nous c'était important d'aller dans ce chemin-là.
02:47 Et le ton est quand même un peu décalé, ça vous correspond aussi ?
02:50 Complètement. Aujourd'hui on est complètement disruptifs sur le marché.
02:54 On est sur une communication un peu décalée et justement on essaie de dire aux gens
02:58 "c'est un vrai sujet, mais go on y va". Un peu comme l'a fait Free à une vingtaine d'années.
03:03 C'est marrant, vous comparez à Free, vous avez l'intention de disrupter le marché dans les mêmes proportions ?
03:09 C'est clairement l'intention.
03:11 Comment est-ce que vous allez vous y prendre d'un point de vue stratégique ?
03:14 Alors aujourd'hui concrètement il faut industrialiser sans déshumaniser.
03:18 C'est-à-dire qu'aujourd'hui concrètement les problématiques sont telles qu'il y a énormément de besoins sur le marché.
03:25 Avec un peu de métrics en Belgique et en Allemagne, on a plus de 30% de l'équipement.
03:29 En France à peine à 7%.
03:31 Pardon, il y a un tel différentiel ?
03:33 Tout à fait.
03:34 Donc nous on est à 7% et eux ils sont à 30% ?
03:36 Tout à fait. Et même si ce n'est plus.
03:38 Donc aujourd'hui concrètement il fallait apporter une solution rapide, efficace et industrielle.
03:43 Donc on a mis des process en place pour pouvoir répondre de manière intelligente à cette problématique
03:49 mais surtout pouvoir délivrer en termes de volume.
03:52 Donc c'est pour ça qu'on a réussi à créer un outil aussi informatique
03:55 qui a été créé de toutes pièces pour Solarbox
03:58 qui nous permet de digitaliser complètement l'ensemble des process métiers
04:01 mais en accélérant surtout toutes les problématiques qu'on peut avoir
04:06 parce qu'on passe quand même par des visites techniques, des démarches administratives qui sont assez lourdes.
04:11 On est en France.
04:12 Mais justement on essaye de prendre contact avec les pouvoirs publics
04:15 en leur disant écoutez on est là pour apporter du bien, aidez-nous.
04:18 Aujourd'hui concrètement c'est un besoin, c'est un désir.
04:21 Des Français de s'équiper mais c'est aussi une nécessité.
04:24 Donc aujourd'hui allez-y, poussez dans l'autre sens.
04:26 On n'est là que pour solutionner une problématique.
04:29 Quand vous parlez d'industrie, on est dans une grande séquence sur la réindustrialisation de la France
04:34 et notamment l'industrie verte, c'est quelque chose dans lequel vous vous inscrivez vous aujourd'hui ?
04:38 On va y venir petit à petit.
04:40 Ça prend du temps.
04:42 Malheureusement ce sont des process assez longs
04:44 mais oui effectivement à terme on a pour volonté de réindustrialiser sur la partie solaire en tout cas.
04:50 Mais je reviendrai vous voir une prochaine fois pour vous en parler.
04:53 Ça marche.
04:54 Comment est-ce que vous expliquez, parce que pardon je reviens sur ce chiffre,
04:57 mais moi je trouve le différentiel énorme dans les chiffres que vous m'avez cités.
05:00 Comment est-ce qu'on explique ce différentiel ?
05:02 Qu'est-ce qui fait qu'en France on ne va pas assez vite ?
05:04 C'est des problèmes administratifs ou c'est d'autres composantes ?
05:08 Non, le gouvernement a beaucoup protégé nos concitoyens, c'est très bien,
05:12 avec le bouclier tarifaire ce qui fait que l'impact de la guerre en Ukraine et compagnie
05:16 ça a eu moins d'impact sur les français que sur nos voisins.
05:20 Mais aujourd'hui concrètement on ne peut pas garder le bouclier Ad vitam aeternam.
05:24 Donc ça se lève progressivement et aujourd'hui les gens commencent à prendre conscience
05:28 qu'il faut essayer de consommer mieux, consommer différemment.
05:31 Alors aujourd'hui le solaire c'est très bien, c'est pas une solution magique.
05:34 Aujourd'hui il faut que les gens comprennent qu'il faut changer de mode de consommation,
05:37 il faut essayer de, au lieu de faire ses machines le soir, de faire les programmes et l'après-midi.
05:42 C'est tout un système mais aujourd'hui qui est bon pour la planète, donc on y va.
05:46 Quand vous avez vu Fred et Farid, quel était l'objectif final de la campagne ?
05:52 En gros qu'est-ce que vous vous en attendez ? Vous m'avez dit être populaire mais...
05:56 Oui, être populaire et surtout être disruptif. Aujourd'hui il y a X acteurs sur le marché
06:01 mais encore une fois c'est d'avoir un message impactant et surtout populaire,
06:06 de dire ok on parle à tout le monde, on n'est pas au-dessus de la mêlée,
06:10 au contraire on est là, on est avec vous et si ça peut faire rire tant mieux.
06:15 Merci beaucoup Julie, je rappelle que vous êtes CEO fondateur de Solarbox,
06:19 vous dirigez le site français de Panneaux Photovoltaïques.
06:22 C'est la fin de cette émission, merci de nous avoir suivis.
06:24 Bien évidemment on se retrouve la semaine prochaine pour Marc et Strat.
06:28 D'ici là sachez que vous pouvez toujours visionner cette émission en replay sur notre site internet bsmart.fr
06:34 ou alors l'écouter en mobilité par exemple sur toutes vos plateformes de podcast.
06:39 Passez une très bonne fin de semaine.
06:41 [Musique]