Tous les jours dans Culture Médias, Thomas Isle dresse le portrait sonore de l'invité. Ce vendredi, c’est Calogero.
Retrouvez "Le portrait sonore de l'invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-portrait-inattendu
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00:00 4, 3, 2, 1...
00:02 *Musique*
00:09 "Je joue de la musique" autant vous dire qu'on va se faire plaisir aujourd'hui avec les grands tubes de Calogéro.
00:15 Calogéro vous êtes invité de culture naturelle.
00:18 Ça y est il est à fond, il fait même les instruments.
00:20 C'est ma chanson préférée.
00:21 "Je joue de la musique" donc l'un de vos grands tubes Calogéro, vous êtes avec nous pour votre nouvel album "AMOUR"
00:27 et vous êtes en tournée dans toute la France à partir de janvier.
00:30 Vous débutez à Lille le 11 janvier.
00:32 Toutes les dates sont à retrouver sur internet.
00:34 Je débute dans le dur, dans le chaudron avec le public le plus généreux.
00:40 Et à Paris le 9 mars à l'U-Arena, l'une des plus grandes salles d'Europe.
00:44 Combien de personnes ça ? 50 000 ?
00:46 Je ne sais pas, je ne préfère pas savoir.
00:48 C'est la plus grande salle d'Europe.
00:50 Oui c'est la plus grande salle d'Europe, l'U-Arena à la Défense.
00:52 Ça va être énorme ça.
00:53 Bon ça c'est le 9 mars.
00:54 En attendant tout ça, c'est le moment de votre portrait sonore.
00:57 On retrace votre parcours.
00:58 Petit son à l'appui, voici le premier.
01:00 France Gall, elle a finalement été déterminante pour votre carrière.
01:14 En fait c'est ma première rencontre, j'étais gamin.
01:17 J'étais à Grenoble et il y avait une émission de télé qui s'appelait "La Nouvelle Affiche".
01:23 Elle était dans l'émission.
01:25 Et nous on avait monté notre groupe avec les charts, on répétait deux chansons qui se couraient après.
01:31 Et on est venu les voir à la fin de l'émission.
01:34 On a connu O'Carolle du restaurant et France Gall, qui devait s'ennuyer dans ce dîner,
01:39 est venue nous voir et juste nous dire bonjour.
01:42 Et le simple fait qu'elle nous dise bonjour et qu'elle nous dise "enregistrez vos maquettes"
01:46 ça nous a encouragé.
01:48 Elle en a parlé à une maison d'histoires quand même en disant "j'ai rencontré des gars ils ont l'air sympas".
01:51 Elle est rentrée à Paris, elle est allée dans le label Apache à l'époque, Rue Marbeuf.
01:57 Et elle a dit "tiens j'ai rencontré des gamins, je n'ai pas écouté ce qu'ils font,
02:02 mais ils ont une force, ils ont quelque chose en eux".
02:06 Et du coup quand nous après avec le bouquin, le guide du show business,
02:10 on monte avec notre Renault 5 TL à Paris,
02:15 on fait le tour des maisons de disques à l'époque,
02:18 il y avait plein de maisons de disques.
02:21 Et du coup comme on tombe sur le label de France Gave, Apache,
02:27 France Gave et Michel Berger,
02:29 le directeur artistique Philippe Gaillard à l'époque,
02:32 il nous dit "attendez, les charts", mais il fait la connexion directe.
02:36 Et du coup comme personne n'avait écouté les chansons,
02:40 parce qu'on vous dit "écoutez ça dans un mois",
02:42 lui n'avait écouté tout de suite et on avait signé.
02:45 Donc à 16 ans j'avais mon premier contrat.
02:47 - Et donc vous lui avez fait écouter ça j'imagine ?
02:49 - C'est cette période là.
02:53 - Vous vous souvenez de ça ? - Bien sûr !
02:57 - Les charts, c'était énorme ça ! C'est votre premier tube hein ?
03:00 - C'est le premier, j'avais 17 ans.
03:02 - Sorti en 91. Il y a eu un double disque d'or quand même ?
03:05 - 18 ans, oui.
03:06 - Mais ça reste compliqué je crois à l'époque,
03:08 entre deux albums vous êtes quand même obligé de reprendre des petits boulots.
03:10 C'était encore difficile.
03:12 - Oui, c'est-à-dire qu'avant de vivre de ses droits d'auteur,
03:14 souvent on croit que le côté un peu showbiz ou star system
03:22 peut faire croire que c'est un métier de millionnaire.
03:27 Mais non, le musicien c'est un saltamandre.
03:29 Avant qu'il touche ses droits, il faut qu'il puisse faire des petits boulots à côté.
03:33 Et ça, ça ne me faisait pas peur. J'allais faire plombier,
03:35 j'allais travailler au poivrier, c'était une chaîne de restaurant.
03:39 - Ah, au poivrier !
03:41 - Ça existe encore ?
03:43 - Non, non, non, j'étais en cuisine, j'ai été bubbysitter,
03:47 alors veilleur de nuit mais au niveau du gabarit, ça va pas durer longtemps.
03:51 - Incrédible !
03:53 - J'ai fait plein de petits boulots mais ça ne me dérangeait pas.
03:56 - Et puis vous avez travaillé aussi avec d'autres.
04:09 - Je ne savais pas qu'il y avait votre voix sur "Plus que tout au monde",
04:13 le deuxième album de Pascal Obispo.
04:15 - En fait, on s'est connus dans les années 90.
04:17 Et effectivement, à la fin de mon groupe Charts,
04:21 il n'y a plus personne qui croit en moi dans ce métier
04:24 parce que j'avais l'image d'un groupe à minettes
04:28 et il y en a plein qui disaient qu'ils ne vont pas se relever de cette image de groupe à minettes.
04:32 Et lui savait que je savais composer des mélodies
04:36 et il a cru en moi à un moment donné où plus personne ne croyait en moi.
04:40 Donc il a été un peu le directeur artistique de mon premier album "Au milieu des autres".
04:45 C'était une chouette période.
04:47 - Pascal Obispo qui sera notre invité lundi dans Culture Média.
04:50 - Entre 10h et 11h, on parlera de son nouvel album évidemment.
04:52 Restez avec nous sur Europe 1, Calogéro va parler musique
04:56 mais on va vous aider à constituer votre playlist du week-end.
04:59 Qu'est-ce qu'on va écouter ce week-end ?
05:00 Heureusement, Joe est là pour nous aider.
05:02 Et c'est dans un instant sur Europe 1 dans Culture Média.