• il y a 2 ans
Dans son édito du 15/09/2023, Gauthier Le Bret revient sur les attaques de la gauche concernant la cérémonie d'ouverture du rugby, coécrit et interprété par Jean Dujardin.

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Transcription
00:00 6h52, Jean Dujardin se défend.
00:03 La cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde de rugby,
00:05 à laquelle il a largement participé,
00:07 a subi les foudres de certains députés de la NUPES
00:11 et du journal de gauche Libération.
00:13 L'acteur oscarisé dit "tomber à la renverse".
00:17 Il l'écrit encore plus précisément.
00:19 Gauthier Lebret vous dit ce matin "Vive Jean Dujardin".
00:21 Et oui Romain, vive Jean Dujardin,
00:23 vive Jean Dujardin qui a eu le courage,
00:25 le courage de venir avec un béret et des baguettes de pain
00:28 à la cérémonie d'ouverture.
00:30 Ce qui serait une représentation de la France,
00:33 France plongée dans la naphtaline selon Libération.
00:36 Et puis certains députés à gauche,
00:38 effectivement, ils sont allés de leurs petits commentaires.
00:40 Une série de clichés empilés pour Sandrine Rousseau.
00:43 Les mêmes qui parlent à longueur de journée du vivre ensemble
00:47 sont incapables de se fédérer autour d'une cérémonie
00:50 qui devait justement tous nous rassembler.
00:52 Et c'est ce que regrette Jean Dujardin.
00:55 On le sent bien dans ce texte que vous allez voir sur votre écran.
00:58 Il est triste en fait, Jean Dujardin.
00:59 Je tombe à la renverse.
01:00 Je n'aurais jamais pensé que ma participation
01:02 à la cérémonie d'ouverture de la Coupe du Monde
01:04 déclencherait un tel déferlement de commentaires
01:07 politiques et médiatiques.
01:08 On l'a voulu belle, on l'a voulu festive.
01:10 On s'est amusé à l'imaginer et on s'est investi tous ensemble
01:13 parce que c'est des mois et des mois de répétition
01:15 et effectivement des centaines de bénévoles.
01:18 Alors oui, pour une cérémonie pour représenter la France.
01:20 Oui, excusez-nous, il y a une tour Eiffel géante.
01:23 Il y a des bérets, il y a un coq.
01:24 C'est vrai que ça donne une meilleure image du pays
01:26 que les émeutes, la casse pendant la réforme des retraites.
01:29 Et croyez-moi qu'ils sont bien au courant
01:30 dans les pays étrangers de la France
01:32 parce que c'est un peu le but d'une cérémonie d'ouverture,
01:34 c'est de s'adresser au monde entier.
01:36 On n'allait pas leur parler effectivement
01:37 des émeutes et de la réforme des retraites,
01:39 puisque par exemple, Charles III avait dû annuler sa visite d'État.
01:42 C'est reporté, tiens, à la semaine prochaine.
01:43 Donc, ils ont bien été au courant
01:45 de ce qui s'est passé en France ces dernières semaines.
01:46 C'était l'occasion de montrer autre chose
01:48 au monde qui nous regarde.
01:49 Pourquoi ces attaques à répétition de l'extrême gauche ?
01:52 En fait, une partie de la gauche déteste cette France,
01:54 qui aime le rugby, qui chante Joe Dassin
01:56 ou même Michel Sardou, qui chante parfois les lacs du Connemara.
02:01 Ce sont des beaufs.
02:02 D'ailleurs, aux universités d'été du PS,
02:04 il y avait une table ronde qui était intitulée
02:06 "La France des beaufs est-elle périurbaine ?"
02:08 Bon, ben tout est dit.
02:09 Et puis, ça fait penser aussi à ce qui s'est passé
02:10 la semaine dernière avec le Puy du Fou.
02:12 Le Puy du Fou, vous vous rendez compte,
02:13 qui met au devant de la scène le roman national.
02:15 Quelle horreur !
02:16 Et ce n'est pas la première fois que Jean Dujardin
02:18 fâche certains bobos ?
02:20 Ah ben non, parce que déjà,
02:21 il a joué dans une adaptation du livre de Sylvain Tesson
02:24 sur les chemins noirs, qui est d'ailleurs
02:26 présélectionné pour représenter la France aux Oscars.
02:28 Il reste cinq films en compétition.
02:30 Sylvain Tesson, nouvel auteur réactionnaire
02:33 selon plusieurs journaux de gauche.
02:35 Et il avait dit cette phrase au moment de la promotion.
02:37 Attention, "je suis plus heureux devant des rognons
02:40 dans une auberge que face à un quinoa
02:42 dans un restaurant urbain".
02:43 Il vit vraiment dangereusement, Jean Dujardin.
02:46 Et puis, quand il fait la promotion de novembre
02:47 sur les attentats du 5 novembre,
02:50 où il joue un policier en première ligne,
02:52 il annonce à un présentateur télé
02:53 qu'il est parrain de la BRI.
02:54 Il y a le présentateur télé qui a failli avoir un malaise.
02:57 Il y a un ange qui passe dans le studio.
02:59 Exactement, il y a un ange qui passe dans le studio
03:00 parce que vous vous rendez compte,
03:01 Jean Dujardin parle gentiment, positivement des policiers.
03:04 Mais comment est-ce possible de parler
03:07 positivement des policiers ?
03:08 Alors, en fait, il aime porter des bérets,
03:10 manger des rognons plutôt que du quinoa.
03:12 Il aime les flics et surtout, il adore se moquer
03:15 de tous ces clichés qu'il nous représente
03:17 avec évidemment son personnage culte d'Hubert Bonisseur
03:19 de la Batte dans OSS 117.
03:21 Alors oui, plus que jamais, vive Jean Dujardin.
03:23 Merci beaucoup Gauthier Leprêtre.
03:25 [Musique]
03:28 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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