• l’année dernière
Xavier Bertrand, président du conseil régional des Hauts-de-France (LR), au sujet du sondage CNEWS sur la régularisation des étrangers clandestins : «Moi, je fais partie des 55%. Je refuse cette mesure. […] Quand un employeur embauche un clandestin, il faut qu’il y ait une fermeture administrative de son entreprise».  

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Transcription
00:00 Un sondage, notre sondage CNews, montre que plus d'un Français sur deux est contre.
00:04 Mais il y a aussi, vous avez Bertrand, des patrons, certainement dans votre région,
00:08 des commerçants, des hôteliers, qui demandent cette mesure.
00:11 Pourquoi vous en faites une ligne rouge de votre côté ?
00:13 Moi, je fais partie des 55 %.
00:15 Je refuse cette mesure parce que quoi qu'on dise, quoi qu'on fasse,
00:18 cela créera immanquablement un appel d'air, un message qui consiste à dire
00:23 venez comme clandestin un jour ou l'autre, si vous avez un emploi, vous serez régularisé.
00:27 Non, je ne suis pas d'accord avec cela.
00:29 Et l'autre part, encore une fois, il faut aussi bien rappeler les choses.
00:33 Quand on arrive en France, c'est avec des papiers.
00:35 Quand on n'a pas de papiers, on doit quitter le territoire national.
00:38 Oui, ce que je propose, là, vous nous énoncez un grand principe.
00:40 Non, pas du tout un principe, parce que le vrai sujet, si vous voulez éviter tout cela,
00:44 mettez en place des quotas par métier et par nationalité.
00:48 Vous dites de qui vous avez besoin.
00:50 Vous dites de quel pays vous voulez faire venir des personnes,
00:54 que vous sachiez les intégrer et certainement pas des mesures comme ça de régularisation au cas par cas.
00:59 Mais on va jusqu'au bout aussi.
01:01 Un point, je crois, qui a rarement été évoqué,
01:03 quand un employeur embauche un clandestin en toute connaissance de cause,
01:08 il faut aussi qu'il y ait une fermeture administrative de son entreprise.
01:11 [Musique]
01:15 [SILENCE]

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